case 25 : "T'es mon meilleur cadeau de Noël"
mercredi 25 décembre.
Noël.
La journée est passée en famille pour les deux pilotes. Certaines traînent en pyjamas, d'autres s'habillent chics, mais ce sont les mêmes odeurs de cannelle et les bruits de papier cadeau qui envahissent les maisons familiales d'Oscar et de Lando.
Ce dernier s'échappe en recevant la notification de la dernière case de son calendrier. Il s'installe sur son lit et la lance immédiatement.
Un Oscar vêtu de rouge avec un bonnet assorti apparaît à l'écran. Lando sourit dès qu'il aperçoit le sourire joyeux de l'australien.
-Joyeux Noël !
Il tend sa main, et des guirlandes s'allument derrière lui, clignant en rouge et vert. Lando rit.
-Comme je t’ai dit hier, je ne sais pas dire si mon préféré est celui que je t’ai lu hier, ou celui que tu vas entendre aujourd’hui. Peut-être qu’ils sont complémentaires dans mon cœur. Aujourd’hui, c’est donc le poème 63 que je vais te lire.
“If pain for peace prepares
Lo, what "Augustan" years
Our feet await!
If springs from winter rise,
Can the Anemones
Be reckoned up?
If night stands first—then noon
To gird us for the sun,
What gaze!
When from a thousand skies
On our developed eyes
Noons blaze!”
-Je trouve qu’aucun poème n’exprime aussi bien l’espoir que celui-ci. La difficulté prépare toujours pour les bons moments. J’aime bien que ce soit dans ce sens-là, de voir le verre à moitié plein. Ce n’est pas “mince, il se passe quelque chose de bien, qu’est-ce qui va bien pouvoir se passer de mal pour équilibrer ?” mais vraiment l’inverse. Tout ce qui se passe mal est simplement pour que ce qui se passe bien soit apprécié à son maximum. La douleur prépare la paix. L’hiver glacial prépare les fleurs printanières. Les nuits sombres préparent le soleil doré. Je trouve que c’est très approprié à notre métier. On a tous des courses qu’on voudrait oublier alors qu’elles sont là pour nous laisser apprécier pleinement nos victoires.
Oscar sourit.
-Je sais pas exactement comment conclure ces vingt-cinq vidéos. J’ai adoré les préparer et j’ai adoré les tourner. J’espère que ça t’a plu, je sais que la poésie n’est pas un domaine qui te passionne dans la vie alors j’espère que tu n’as pas trouvé ça trop chiant.
La vidéo se coupe, et Lando secoue la tête. Il est un peu ému de réaliser qu’il n’y en aura plus d’autres. C’était la dernière, et pas des moindres. Comme Oscar, il a trouvé ce poème magnifique.
Ni une ni deux, Lando appuie sur la touche en forme de téléphone. Ca sonne deux fois avant qu’il entende la petite voix d’Oscar dire :
-Allô ?
-J’ai trop aimé découvrir ces poèmes. Parce qu’ils sont beaux, parce qu’ils sont intéressants, et surtout parce que tu les as choisis, que c’est toi qui me les a lus, que tu me les as expliqués. C’est un tout. Et c’était bien mieux qu’un calendrier de l’Avent en chocolat.
Silence au bout de la ligne. Lando fronce les sourcils et s’apprête à vérifier auprès d’Oscar qu’il l’entend bien, quand celui-ci dit :
-Tu vois, t’as pas besoin de dire “je t’aime”. Tout ce que tu as dit, c’était pareil.
Lando sourit, touché par les mots d’Oscar.
-Merci à toi pour landoscar.jpg. J’espère que tu sais à quel point ça m’a fait plaisir de découvrir une photo tous les jours, et surtout, de découvrir la légende. Ça aussi, ça veut dire “je t’aime”.
-Je vais encore te dire un truc qui veut dire je t’aime, mais je suis trop reconnaissant de t’avoir dans ma vie, Oscar Piastri.
-Reconnaissance partagée, Lando Norris.
Silence, puis ce dernier souffle :
-Je vais devoir y aller. Je me suis caché dans ma chambre pour regarder ta vidéo, mais en bas, les festivités vont reprendre.
-Mmh, Lando, attends. Quand tu seras en bas… tu peux ouvrir la porte ?
Le britannique fronce les sourcils, complètement confus.
-La porte ?
-Oui. La porte d’entrée.
Lando n’est pas sûr d’avoir compris, mais son cœur se met à battre la chamade. Il se lève précipitamment de son lit et dévale l’escalier de la maison familiale. Il traverse le salon et se jette sur la poignée de la porte, qu’il ouvre d’un grand coup.
Il retient son souffle quand il tombe nez à nez avec un Oscar souriant.
-Je crois que c’est encore Noël ici ?
Lando se jette dans ses bras, son téléphone toujours dans la main, et Oscar éclate de rire.
-T’es mon meilleur cadeau de Noël, Osc.
-Contre uno, Landito.
Celui-ci quitte ses bras pour entremêler leurs doigts ensemble et le tirer à l’intérieur. Lando passe presque dix minutes à faire un tour des présentations, rigolant en voyant qu’Oscar ne retiendra jamais autant de prénoms. Finalement, ils s’installent sur le canapé près du sapin, leurs doigts toujours accrochés, après un petit détour par la valise d’Oscar pour qu’il récupère son cadeau.
-Mais c’est énorme, souffle Lando, perplexe, et Oscar sourit.
-Vas-y, ouvre.
Lando déchire le papier et ses yeux s'écarquillent en voyant de quoi il s’agit.
-C’est… un hamac. Parc que je t’avais dit que je voulais en accrocher un… Merci, Osc, je suis trop content. A toi ! Il y a plusieurs trucs.
Oscar sourit et attrape le sac cadeau que Lando vient de lui tendre. Il plonge sa main à l’intérieur pour y découvrir un calendrier 2025 personnalisé.
-J’ai pas mis que des photos de nous, Lando juge bon de préciser. Mais j’ai annoté avec plein de dates importantes, notamment nos dates professionnelles, mais aussi des anniversaires.
Oscar le feuillette rapidement et sourit en reconnaissant la petite écriture de Lando. Il sort ensuite un pendentif et son visage se transforme quand il comprend que dessus sont gravées les dates de ses victoires en Formule 1.
-Je t’en referais un chaque année, précise Lando. Il reste un truc !
C’est le fou rire pour Oscar quand il sort des chaussettes avec la tête de Lando dessus.
-Merci, Lando. Pour les trois cadeaux. Et pour ce mois de de décembre.
-Merci à toi. Vivement décembre prochain.
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joyeux Noël wattpad ! merci d'avoir suivi Lando et Oscar pendant 25 jours, merci de m'avoir écouté parler de mon hyperfixation Emily Dickinson, merci de m'avoir suivi dans ce défi d'écrire des personnages déjà en couple.
on se retrouve en 2025 sur Certitudes et plein d'autres trucs super chouettes 🤍
+ voici une petite photo de moi avec mon nouveau parapluie et la doudoune Merco que j'avais déjà, à ce niveau là la seule chose qui me différencie de Théa c'est que je ne veux pas marier Esteban
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