Demande de Lieutenant_Leida

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Pdv Omniscient :

Le soleil s'élevait doucement à l'horizon, baignant Konoha dans une lumière dorée. Il était encore tôt, l'air frais du matin flottait sur le village endormi. À l'intérieur d'une petite maison de la ville, un silence paisible régnait, presque idyllique. La pièce principale était simple mais chaleureuse, décorée de quelques objets personnels et de plantes qui ajoutaient une touche de verdure.

Shikamaru Nara se leva en grognant, ses cheveux en bataille, et se dirigea vers la fenêtre. Il ouvrit le rideau, observant les premiers rayons du soleil toucher la terre. Il avait l'habitude de se lever tôt, mais ce n'était jamais sans une certaine lassitude, comme si chaque jour était un effort supplémentaire. Cependant, ce matin-là, il avait la compagnie de Neji Hyuga, son petit ami, et cela rendait tout un peu plus agréable, même si Shikamaru n'était pas du genre à l'admettre facilement.

Neji était déjà debout, assis sur le canapé avec un livre en main. Il semblait absorbé dans sa lecture, mais son regard se leva lorsqu'il remarqua Shikamaru se déplacer lentement dans la pièce.

— Tu te lèves tard aujourd'hui, commenta Neji d'une voix calme, un léger sourire en coin.

Shikamaru se frotta les yeux, encore endormi, et haussant les épaules.

— C'est les vacances. Je ne vois pas pourquoi je devrais me précipiter.

Neji le regarda un instant et plissa les yeux, comme s'il savait qu'il y avait une toute autre raison derrière le comportement de Shikamaru.

— Je vais préparer le petit déjeuner, annonça le Hyuga en se levant.

Shikamaru souffla et hocha la tête.
Neji posa son livre sur la table basse et se dirigea vers la cuisine en silence. En quelques minutes, il avait déjà commencé à préparer un petit déjeuner simple mais délicieux – des œufs brouillés, du riz, et quelques légumes frais qu'il avait fait sauter à la poêle. Shikamaru observa du coin de l'œil, appréciant sans le montrer le calme que Neji apportait à chaque geste.

Shikamaru n'était pas vraiment un expert en cuisine, mais il savait reconnaître une bonne préparation quand il la voyait. Il alla s'asseoir à la table, attendant que le petit-déjeuner soit prêt. Il prit une tasse de thé, se laissant tomber dans la chaise avec un soupir et leva les yeux.

— J'aurais aussi pu cuisiner, dit-il en regardant Neji préparer leur repas.

— Je ne doute pas de tes capacités, Shikamaru, répondit Neji, un léger sourire en coin, mais parfois, il vaut mieux laisser les experts s'en charger.

— Tu insinues que je cuisine mal ?

— Disons que ce n'est pas ton domaine de prédilection, répondit Neji en éteignant le feu.

— Très drôle. Shikamaru se leva et se dirigea vers la table, se frottant l'arrière du cou. J'ai l'impression que tu te prends pour un chef cuisinier parfois.

Neji haussa les sourcils, puis un sourire discret se dessina sur ses lèvres.

— Il y a beaucoup de choses que je fais bien.

Shikamaru leva les yeux au ciel, mais un sourire, involontaire, se dessina sur son visage.

— T'es vraiment insupportable.

Neji posa les assiettes sur la table, et offrit un regard tendre à son compagnon. Ils s'étaient bien trouvés ces deux-là.

— Je sais que tu m'aimes pour ce que je suis.

— Je n'ai pas le choix, hein ? Répliqua Shikamaru.

Shikamaru commença à entamer son petit déjeuner tandis que Neji riait. Quand ils s'étaient avoué leur amour, tout leur entourage avait été surpris. Eux que tout opposait avaient été réunis par le destin.

Le silence qui suivit n'était pas gênant. Au contraire, il était confortable. Les deux hommes savouraient le repas dans une tranquillité agréable, comme s'ils étaient les seuls à exister dans ce petit monde. Leur quotidien était tranquille, comme un fleuve et ils espéraient que cela durerait longtemps encore.

Plus tard dans la journée, après une matinée de jeux et de discussions paresseuses, Shikamaru et Neji sortirent prendre l'air. La journée était chaude, mais pas étouffante, parfaite pour une promenade tranquille à travers Konoha. Les rues étaient animées et la lumière du soleil passait à travers les arbres, créant des jeux d'ombres sur le sol.

Neji et Shikamaru marchaient côte à côte, leurs pas synchronisés de manière naturelle, comme si la simple présence de l'autre rendait le monde autour d'eux plus calme. Ils croisèrent quelques uns de leurs amis et les saluèrent avant de reprendre leur route. Des enfants jouaient dans les rues sous le regard amusé de leurs parents, et les adultes se promenaient tranquillement en faisant leurs achats.

— Alors, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? demanda Shikamaru, les mains dans les poches de son pantalon, son regard fuyant légèrement.

Neji tourna la tête vers lui, un regard presque amusé dans ses yeux.

— Tu veux juste retourner à la maison et dormir, n'est-ce pas ?

— Je ne sais pas, admit Shikamaru avec un sourire désinvolte, mais j'avoue que l'idée d'une sieste après avoir pris l'air est plutôt alléchante.

Neji secoua la tête doucement, mais il savait déjà qu'il ne pourrait pas convaincre Shikamaru de faire grand-chose aujourd'hui. Il n'avait pas vraiment d'ambition ce jour-là, et il n'avait pas non plus besoin de grands projets. Se promener, discuter de tout et de rien, c'était déjà parfait. De plus, Neji savait que Shikamaru travaillait très dur au quotidien, et quand ses nuits n'étaient pas occupées par le travail, elles étaient hantées par la mort de son ancien sensei.

Au bout d'un moment, ils s'arrêtèrent près d'un parc. Les enfants jouaient au loin, leurs rires résonnant joyeusement dans l'air. Shikamaru se laissa tomber sur un banc, s'étira et ferma les yeux, se contentant de profiter du moment. Neji s'assit à côté de lui, son regard fixant un point au loin, semblant absorbé dans ses pensées lui aussi.

— Tu ne trouves pas que tout semble plus facile quand on ne se force pas à faire quoi que ce soit ? demanda Shikamaru, les yeux toujours fermés.

Neji tourna son regard vers lui, un sourire doux sur les lèvres.

— C'est vrai. Ça fait du bien de se reposer un peu.

Shikamaru posa sa tête sur l'épaule de son compagnon et celui-ci commença à caresser ses cheveux. Les deux restèrent là, en silence, savourant la compagnie de l'autre. Il n'y avait pas besoin de mots ou d'actions spectaculaires pour se comprendre. Cette journée ordinaire, à la fois simple et pleine de sens, était parfaite ainsi. Ils aimeraient que chaque jour soit comme celui-ci.

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J'espère que ça vous a plu, à bientôt pour la suite et pardon pour le retard !