Commande de Mariedino17
Bonne lecture !

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pdv Omniscient :

La forêt dense était plongée dans un silence étrange, uniquement troublé par le bruissement des feuilles qui craquaient sous les pieds de Deidara et Tobi. Leur mission, confiée par Pain, était simple en théorie : récupérer un rouleau contenant des informations cruciales d'un camp ennemi. Mais ils avaient l'habitude des missions soient disant "simples", alors ils se méfiaient. À chaque fois, ils finissaient par tomber dans un piège ou se faire attaquer en chemin.

Deidara menait la marche, grognant contre son coéquipier qui, fidèle à lui-même, gambadait joyeusement derrière lui. Le blond semblait agacé et à deux doigts de tuer Tobi. Bien qu'ils soient en couple depuis quelques mois, ils se disputaient sans cesse comme lorsqu'ils n'étaient que camarades. Lors de leurs missions, Obito aimait revêtir le masque de Tobi, ce qui avait tendance à agacer le blond.

— Obito, arrête de traîner comme un idiot, hm ! Sois sérieux pour une fois.

— Mais, senpai, je suis sérieux ! Regardez ! Je marche très bien, pas vrai ? dit-il en sautillant presque.

Deidara serra les dents, mais il n'eut pas le temps de répondre. Des présences ennemies se firent ressentir tout autour d'eux et ils se mirent en position de combat. Tandis que Tobi regardait autour de lui, Deidara vit une flèche foncer vers son camarade.
Pour lui éviter une mort certaine, le blond le poussa et la flèche se planta dans son bras. 

— Quel imbécile, grogna-t-il en parlant à la fois de Tobi et de lui. Ils nous attendaient on dirait.

Obito, qui jusque-là semblait distrait, devint immédiatement alerte. 

— Deidara, tout va bien ?

— Bien sûr que ça va, hmm ! Ce n'est qu'une éraflure, répliqua Deidara en arrachant la flèche avec un grognement.

Du coin de l'œil, il repéra les silhouettes ennemies qui se rapprochaient.

— Prépare-toi. On va leur faire regretter de nous avoir sous-estimés, dit le blond en préparant ses bombes.

Mais lorsque Deidara tenta de former un sceau pour créer l'un de ses oiseaux d'argile, une douleur fulgurante lui traversa le bras, et il se retrouva incapable de bouger son bras blessé. Il jura entre ses dents. 

— Merde... La flèche a dû toucher un nerf important, je ne peux plus bouger mon bras !

— Ne t'inquiète pas, je m'en occupe, affirma Obito.

Avant que Deidara ne puisse protester, Obito avait déjà disparu dans les ombres. Le blond soupira et se contenta d'esquiver les attaques de ses ennemis en se demandant ce que son idiot de camarade allait faire.

Un cri résonna, suivi d'un autre. En quelques minutes, le silence retomba dans la clairière. Obito réapparut, les mains sur les hanches comme un enfant fier de son exploit. 

— Tobi a tout réglé ! Ils sont tous partis dormir, senpai ! Dit-il en reprenant sa voix d'enfant.

Deidara le fixa, à la fois amusé et agacé. Il regarda les corps sans vie de leurs ennemis. Il avait parfois du mal à suivre les changements de comportements de son partenaire, et se demandait s'ils étaient volontaires ou si Obito souffrait vraiment d'un trouble mental.

— Alors ? Qu'est-ce que tu en penses ?

— Tu me fatigues, voilà ce que j'en pense. Cette attaque n'était pas prévue, mais heureusement qu'ils n'avaient pas amené plus d'hommes.

Deidara soupira, trop fatigué pour chercher à comprendre les méthodes de son coéquipier. La douleur de son bras le ramenait à l'urgence de la situation. Bien que ce ne soit pas une blessure très grave, il avait peur d'avoir perdu l'usage de son bras.

— Bon, laisse moi soigner ça, dit Deidara en s'asseyant par terre.

Obito s'assit près de Deidara et commença à nettoyer la plaie avec une délicatesse surprenante, bien que le blond ne lui ait rien demandé. Le masqué semblait avoir reprit son sérieux, et une lueur d'inquiétude était visible dans son regard. Deidara sourit à cette remarque, amusé.

— Tu devrais être plus prudent Deidara, je ne veux pas que tu sois blessé.

— Arrête de jouer les infirmiers. Ce n'est qu'un petit coup de rien du tout.  Et puis, c'est de ta faute ! Tu étais déconcentré ! À quoi tu pensais ?

Malgré ses protestations, Deidara se laissa faire. Obito finit par bander son bras, puis recula avec un sourire satisfait. Le bandage n'était pas parfait, malgré les nombreuses tentatives ratées de Tobi, mais cela ferait l'affaire.

— Voilà ! Comme neuf ! 

Deidara le regarda en coin. Ce type était agaçant, mais tellement attirant... Parfois, Deidara se demandait comment il avait fait pour tomber amoureux de lui, mais comme on disait, le coeur a ses raisons que la raison ignore. Une fois ceci fait, Obito rangea son matériel et aida Deidara à se lever.

— Tu peux marcher ?

—J'ai mal au bras, pas à la jambe. Ne t'en fais pas, je ne suis pas en sucre, je-

Ignorant la réponse de Deidara, Obito pris le blond sur son dos et commença à marcher.

—Mais qu'est-ce que tu fais ?! Je t'ai dit que ça allait !

— Je ne te crois pas. Et puis, ça ne te fera pas de mal de te reposer un peu. Tu commences à avoir les cernes d'Itachi à force de travailler sur tes oeuvres jusqu'à l'aube.

Deidara fit la moue, vexé par la comparaison. Cependant, il ne protesta plus. Bien que son coéquipier fasse l'enfant parfois, il savait prendre soin de ceux qu'ils aimaient et savait être sérieux quand il le voulait.

— Je propose qu'on se repose dans une auberge, Proposa le masqué après quelques heures de marche. De toute façon, le rouleau est sûrement mieux protégé la nuit, alors évitons de nous faire repérer. Nous irons demain.

— Très bien, céda Deidara.

La lune était déjà haute dans le ciel quand ils trouvèrent une auberge. Ils prirent une chambre pour deux et montèrent, fatigués par l'accumulation de mission ces derniers temps. Une fois dans la chambre, Deidara se jeta sur le lit sous le regard amusé de son compagnon. Obito vint le rejoindre après avoir enlevé ses chaussures et prit Deidara dans ses bras.

Le blond se tourna et se blottit dans ses bras avant de fermer les yeux. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour s'endormir, et Obito sourit, attendri. Il ferma les yeux à son tour et rejoint son coéquipier dans les bras de Morphée quelques instants plus tard.

OoOoOoOoOoOoOoOoO

Le lendemain, les deux amants partirent à l'aube pour accomplir leur mission. Une fois arrivé dans le village, ils s'introduirent discrètement dans la salle où étaient gardés les documents les plus précieux. Quelques gardes étaient là, mais les deux membres de l'Akatsuki eurent vite raison d'eux.

— Il y a plein de papiers dans cette salle, se plaignit Obito. Ça va être long de trouver lequel est le bon.

Deidara hocha la tête et ils commencèrent à chercher. Ils devaient faire vite avant que le reste de la troupe de ninjas ne se ramène. Finalement, ils le trouvèrent au bout de quelques minutes et sortirent du village en évitant de se faire voir. C'est là qu'on voyait la différence entre les petits villages comme celui-ci ou les grands villages comme Konoha.

— Leurs ninjas sont vraiment nuls, affirma Obito en rangeant le document dans son sac. Ils n'essaient même pas de nous suivre.

— Tant mieux, ça nous fait une mission facile pour une fois, répliqua le blond en souriant.

Le duo s'enfonça dans la forêt pour rejoindre leur repaire, et l'ombre des arbres les engloutit rapidement. Bien qu'ils se disputaient parfois, leur amour restait inconditionnel, et leurs liens ne feraient que se renforcer dans le futur. Deidara avait une vision éphémère de l'art, mais parfois, il admettait que l'art était éternel, si leur amour était considéré comme un art.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

J'espère que ça vous a plu (oui j'ai vraiment beaucoup de retard...) à bientôt pour la suite !