Contexte : L'Akatsuki est encore au complet, Deidara en veut toujours à Itachi pour sa défaite mais sa haine s'atténue petit à petit. Ils sont désormais à la recherche des démons à queues et n'en n'ont pas encore capturé.

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Pdv Itachi :

Je me balade tranquillement aux alentours du repaire avec mon partenaire, Kisame. Nous n'avons pas de mission aujourd'hui, ce qui nous donne le temps de nous reposer un peu. Par contre demain, Pain nous a envoyé en mission avec Deidara et Sasori pour attraper le démon à cinq queues, Kokuô. Je ne comprends pas très bien l'objectif de Pain et pourquoi il cherche tous les démons, mais c'est le chef et nous devons lui obéir. De plus en restant dans l'Akatsuki je suis protégé de Konoha qui me recherche toujours, et je pourrai voir mon frère au moment voulu.

J'ai hâte d'aller en mission demain avec Deidara et les autres. J'ai l'impression qu'il m'en veut toujours pour avoir gagné contre lui. Mais il y a du progrès, avant il refusait même de me croiser dans les couloirs, maintenant il accepte de me parler quand c'est nécessaire. Ce n'est pas encore ça, mais c'est déjà mieux. Quand je vois la façon dont il me regarde, ça me blesse parce que moi je l'apprécie mais lui il me déteste. Je sais, c'est puéril mais on ne contrôle pas ses sentiments.

Et oui, je me suis rendu compte que je suis tombé amoureux de Deidara. Je ne sais pas comment c'est possible étant donné que nous avons des caractères très différents, voire opposés, mais c'est arrivé. Après Izumi, je m'étais promis de ne jamais retomber amoureux, mais apparemment le destin en a décidé autrement. Maintenant je suis condamné à souffrir de mon amour sans jamais pouvoir lui dire. Puisque je sais très bien qu'il ne m'aime pas, il me déteste même. Il me rierait au nez.

Kisame : Tu es encore perdu dans tes pensées philosophiques Itachi ?

Itachi : Mh ? Non, pas vraiment.

Kisame : Tu penses à Deidara.

Cela sonnait plus comme une affirmation que comme une question. En effet, Kisame est le seul à savoir ce que je ressens pour le blond. Je ne lui en ai jamais parlé, mais je suppose qu'il a deviné lui même. Malgré son apparence un peu brute, c'est quelqu'un sur qui compter et je sais que je peux lui faire confiance.

Itachi : Oui.

Kisame : Qu'est-ce que tu comptes faire ?

Itachi : Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Il n'y a rien à faire.

Kisame : Tu devrais lui dire.

Itachi : À quoi bon ? Il me déteste. Cela l'embarrasserait plus qu'autre chose.

Kisame : Il ne te déteste plus autant qu'avant, maintenant il te parle même des fois.

Itachi : Je sais mais même s'il me déteste moins, on ne peut pas dire qu'on soit amis. C'est à peine si on peut dire qu'on est camarades.

Kisame : Tu exagères, je suis sûr qu'au fond il t'apprécie.

Itachi : Si tu le dis.

Kisame : Et puis même s'il ne t'aime pas tu devrais lui dire, ça te soulagerait.

Itachi : Je ne sais pas trop...

Kisame : Allez Itachi, après tout ce que tu as vécu tu ne vas pas te dégonfler pour ça quand même ? Je t'ai connu plus courageux. Qu'est-ce que tu risques ? Dans le pire des cas il te détestera encore plus et il ne te parlera même plus mais c'est tout.

Itachi : C'est censé me rassurer ?

Kisame : Oui.

Itachi : Je vois... Tu as raison, je devrais lui dire, peu importe les conséquences. Je ne veux pas rester plus longtemps avec ce poids sur mon coeur.

Il me sourit et me donne une grande tape dans le dos, manquant de me faire tomber.

Itachi : Kisame, qu'est-ce qu'on avait dit à propos de ça...

Kisame : Que je devais contrôler ma force... Désolé j'essaierai de m'en souvenir pour la prochaine fois.

Nous continuons de nous promener quand je remarque que le soleil commence à décliner.

Itachi : Nous devrions rentrer, Pain a dit qu'il devait nous donner des informations supplémentaires avant qu'on parte demain matin.

Il hoche la tête et nous rentrons au repaire. Sasori, Pain et Deidara se trouvaient déjà dans le salon. Quand ce dernier me vit, il se dépêcha de tourner la tête.

Pain : Vous êtes là, très bien je vais pouvoir vous donner tous les détails de votre mission. Vous allez donc devoir capturer Kokuô, plus communément appelé Gobi, le démon à cinq queues. D'après les dernières rumeurs, son hôte se trouverait à Iwa. Capturez le, et ramenez le vivant. Vous avez deux semaines.

Sasori : Pourquoi sommes-nous quatre ? D'habitude les missions se font toujours par binôme.

Deidara : Il a raison, hm ! Pourquoi on est obligés d'y aller avec eux ?!

Pain : Ça suffit. Vous devrez travailler en équipe pour cette mission, peu importe que vous vous appréciez ou non. Vous ne devrez en aucun cas sous estimer la puissance de l'hôte, il est très fort et c'est pourquoi vous êtes quatre.

Deidara : On va régler cette mission vite fait.

Sasori : Rien ne sert de courir Deidara, nous ne pouvons pas faire ça vite fait ! On parle quand même d'un démon à queues.

Deidara : Non mais je rêve c'est vous qui dites ça alors que vous êtes la personne la moins patiente sur terre, hm ?

Kisame : Il a pas tort.

Pain : Allez dormir, demain vous partirez avant l'aube.

Nous hochons la tête et nous allons dans nos chambres. Demain, j'avouerai à Deidara ce que je ressens, espérons qu'il ne pète pas un câble. Impulsif comme il est je crains sa réaction...

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Pdv Deidara :

Je suis réveillé par des grands coups sur ma porte. À tous les coups c'est Sasori-Sensei. Je suis sûr qu'on a largement le temps en plus, à chaque fois il me réveille deux heures avant la mission... Il ne fait même pas encore jour. J'ai l'impression d'avoir dormi que trois heures... C'est peut-être pas qu'une impression en fait. Je me lève lentement avant de me préparer et de sortir de la chambre.

Sasori : Ah bah c'est pas trop tôt.

Deidara : Ça va, je suis sûr qu'on est encore super en avance.

Sasori : Itachi et Kisame sont déjà devant le repaire, ils nous attendent.

Deidara : Ah...

J'ai envie de traîner exprès pour les embêter mais après je vais me faire tuer. Nous sortons rejoindre nos nouveaux camarades et quand mon regarde croise celui d'Itachi mon coeur accélère. Depuis que je suis dans l'Akatsuki je le hais, mais au fil du temps cette haine s'est transformée en autre chose. Ça me fait extrêmement mal de l'avouer mais je crois que... Que je l'aime. Bien sûr jamais je ne lui dirai. J'ai pris énormément de temps à l'accepter, et ça m'énerve que je puisse aimer mon ennemi juré.

À chaque fois que je le croise, je l'ignore pour essayer d'enfouir mes sentiments, mais ça ne marche pas. Je suis tellement pathétique. Comment j'ai pu tomber amoureux d'Itachi alors que je le détestais ?! Décidément, il me fera chier jusqu'au bout... Peut-être même que je suis dans un genjutsu depuis le début et qu'il fait tout ça pour se moquer de moi. Non, je m'en serais rendu compte quand même.

Sasori : Deidara ?

Deidara : Quoi ?!

Sasori : Pas la peine de me parler comme ça, je voulais juste savoir ce que tu avais.

Deidara : Désolé, je suis de mauvaise humeur.

Sasori : Et pourquoi donc ?

Deidara : Laissez tomber, c'est pas important.

Sasori : Si tu le dis. Tu peux m'en parler si tu veux.

Deidara : Merci.

Nous continuons notre route tandis que je fabrique des oiseaux en argile. Avec ça on ira beaucoup plus vite.

Deidara : Montez.

Kisame : Attendez, ça vous dit qu'on change les binômes ? Juste pour voir, pour apprendre à mieux se connaître.

Deidara : Comment ça, hm ?

Kisame : Par exemple je vais avec Sasori, et Itachi va avec Deidara.

Sasori : Si tu veux...

Itachi : Pourquoi pas.

Attendez, moi avec Itachi ? C'est une très mauvaise idée ! S'il s'approche de moi je sens que je vais encore dire une connerie... Mais je ne peux pas dire non, ils vont encore me traiter de gamin immature. Bon, ça ne doit pas être si terrible que ça, si ? C'est juste pour quelques heures. Enfin, je crois.

Kisame : Qu'est-ce que tu en penses Deidara ?

Deidara : ... D'accord.

Tout le monde me regarde, surpris. En temps normal j'aurais dit non, mais là je vais essayer de faire des efforts. Peut-être que je pourrais améliorer ma relation avec Itachi, qui sait. Kisame et Sasori montent alors sur un oiseau et Itachi et moi montons sur un autre. Nous décollons dans le silence et j'essaie de me concentrer sur la route en ignorant le regard insistant que me lançait Itachi, qui était assis derrière moi.

Deidara : Dis, est-ce que ça te dérangerait de regarder ailleurs ? Ça me déconcentre...

Itachi : Désolé.

Un blanc s'installe alors. Plus nulle comme ambiance tu meurs. Je vois bien qu'il a envie de dire un truc mais on dirait qu'il n'ose pas. Je me reconcentre alors sur la route et je soupire. Je déteste voler de nuit on voit rien ! Un jour on va vraiment se prendre un arbre...

Itachi : Dis moi Deidara...

Deidara : Hm ?

Itachi : Est-ce que tu m'en veux toujours ?

Je suis surpris de sa question. C'est vrai que même pour moi c'est encore un peu confus... Je prends quelques instants pour réfléchir avant de lui répondre.

Deidara : À vrai dire, moi même je ne sais pas trop. C'est vrai qu'avant, je te détestais du plus profond de mon coeur, et j'ai gardé rancune pendant longtemps. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas vraiment ta faute en fin de compte. Je ne pourrais pas dire que je t'ai totalement pardonné mais je me suis rendu compte que j'avais agi comme un gamin à t'ignorer comme ça. Et maintenant, je ne sais pas vraiment quels sentiments j'ai pour toi, mais ce n'est plus de la haine.

Il m'écoute jusqu'au bout sans rien dire, et je me retourne pour voir sa réaction. Il a l'air perdu dans ses pensées. Il reste sans bouger quelques minutes et quand il reprend, je sursaute légèrement.

Itachi : Je vois... Et bien sache que je m'en veux depuis ce jour, j'ai l'impression d'avoir gâché ta vie. J'ai essayé de faire en sorte que nos relations s'améliorent, mais à chaque fois que je voulais te parler, tu m'évitais.

Deidara : C'était un ordre de Pain de me ramener donc techniquement tu n'y peux rien. J'ai conscience de m'être comporté stupidement, je suis désolé.

Il affiche un air surpris et sourit.

Itachi : Ça te dirait qu'on reparte à zéro ?

Il tend sa main vers moi tandis que je reste interdit. Je m'attendais à tout sauf à ça. J'ai l'impression d'être dans un rêve... J'ai l'occasion de tout reprendre à zéro, de sortir de cette haine dans laquelle je m'étais enfermé pendant trop longtemps. Malgré mon comportement envers lui il a continué d'essayer de devenir mon ami... Je ne le mérite pas.

Deidara : C'est d'accord.

Je lui sers la main en faisant tout pour ne pas rougir mais j'ai l'impression que ça n'a pas marché vu comment Itachi me regarde.

Itachi : Est-ce que ça va ? Tu es tout rouge.

Deidara : Hm oui oui c'est rien !

Itachi : Si tu le dis.

Nous continuons de voler pendant longtemps. Les premières lueurs du jour sont déjà passées depuis quelques temps maintenant. Sur l'autre oiseau, Kisame et Sasori avaient l'air de tranquillement discuter. Et bien, qui aurait cru que ces deux-là s'entendraient ? Enfin, on pourrait dire pareil d'Itachi et moi...

Itachi : Nous devrions nous arrêter pour remplir les gourdes, qui sait quand nous aurons l'occasion de trouver un autre point d'eau ?

Je fais alors descendre les oiseaux et nous allons vers la rivière.

Sasori : On est bientôt arrivés ?

Deidara : Oui, à partir d'ici il devrait nous rester deux heures de route.

Kisame : Pain nous a donné deux semaines, je trouve ça énorme pour une mission, surtout qu'Iwa n'est même pas à un jour de vol.

Sasori : Il veut sûrement que nous analysions les lieux avant de nous précipiter vers l'hôte. Il sera sûrement très surveillé par le village, il faut que nous l'attaquions un moment où il sera seul.

Itachi : Oui, il faudra qu'on soit discrets si on ne veut pas se mettre Iwa à dos.

Deidara : Je vous préviens tout de suite, ça ne sert à rien d'attendre. Le Tsuchikage est toujours avec l'hôte de Kokuô.

Kisame : Comment va-t-on faire alors ?

Deidara : J'ai une idée. Je pourrais faire diversion avec le Tsuchikage pendant que vous vous occupez du démon.

Sasori : Sans vouloir te vexer Deidara tu ne fais pas le poids face au Kage.

Deidara : Je sais. Mais il ne voudra pas me tuer, je ne connais il essaiera de me convaincre de rentrer au village. Et je vais accepter.

Kisame : Comment ça ?!

Sasori : Qu'est-ce que tu racontes ?!

Deidara : Laissez moi terminer ! Le Tsuchikage va vite se douter qu'il se trame quelque chose et que je ne suis pas venu seul. Alors il comprendra notre piège et ira sauver l'hôte. Mais si je lui dis que je veux rentrer au village, il sera tellement content qu'il ne se méfiera pas, et je ferai en sorte qu'il ne vienne pas vous déranger pendant que vous capturez Gobi.

Kisame : C'est une idée...

Itachi : Ça peut marcher. Il faut juste qu'on ne prenne pas trop de temps.

Deidara : Bien, alors c'est réglé.

Nous remplissons les gourdes avant de reprendre notre route vers Iwa.

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Nous sommes enfin arrivés ! Nous descendons des oiseaux et nous enlevons nos capes avant de rentrer dans le village. Il faut que je trouve le vieux avant de me faire repérer par les gardes. A cette heure-ci il doit être dans son bureau. Le problème, c'est qu'il y a des gardes devant sa porte. Tant pis, je rentrerai par la fenêtre.

Itachi : À ton avis, où est l'hôte ?

Deidara : Le Tsuchikage est sûrement dans son bureau comme tous les après midi, et il aime être tranquille quand il est là bas, donc on a de la chance l'hôte ne doit pas être avec lui. Cependant dès que le vieux sortira de son bureau, il voudra rejoindre l'hôte. Ce sera à vous de le trouver tandis que je ferai diversion.

Ils hochent la tête et je me dirige vers l'arrière du bâtiment avant de monter pour atteindre le fenêtre. Je toque et le Tsuchikage se retourne. Il n'a pas changé... Il vient ouvrir la fenêtre et affiche un air choqué en me voyant.

Onoki : D... Deidara ? Qu'est-ce que tu fais ici ?!

Deidara : Je suis venu m'excuser... Et rentrer au village. Enfin, si vous voulez encore de moi.

Onoki : Mais... Et l'Akatsuki ?

Deidara : J'ai déserté, je ne me sentais pas à ma place là bas. Je me suis rendu compte que ma vraie maison était ici, et que je n'aurais jamais dû partir.

Onoki : Oh mon garçon je suis si heureux !

Une larme coule sur sa joue tandis qu'il me prend dans ses bras. Qu'est-ce qu'il est débile...

Deidara : Alors... Je peux revenir ?

Onoki : Bien sûr ! Je vais annoncer la nouvelle à tout le monde !

Deidara : Euh, je préfère qu'on fasse ça plus tard. Je dois euh... Récupérer.

Onoki : Oh oui je comprends, tu as dû vivre les pires horreurs au sein de cette organisation criminelle !

Deidara : Oui... Si vous saviez... Je doute que je puisse m'en remettre un jour...

Onoki : Tu es sans doute traumatisé... Mais ne t'en fais pas, tu es en sécurité ici.

Je me retiens d'éclater de rire devant tant de bêtises. Il a vraiment cru ce que je disais ?

Onoki : Mais du coup, qu'en est-il de tes anciens "camarades" ?

Deidara : Je suis parti et j'ai dû ruser pour leur échapper. Ils ont failli me tuer plusieurs fois mais j'ai réussi à atteindre Iwa...

Onoki : Tu es très courageux ! Viens, je vais t'emmener dans une chambre où tu pourras te reposer.

Si je fais semblant de dormir il va sûrement aller rejoindre l'hôte et alors les autres seront dans le pétrin. Je dois le retenir ici.

Deidara : Je dormirais après, en attendant... Racontez moi ce qu'il s'est passé depuis mon départ.

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Pdv Itachi :

Ça fait maintenant plusieurs heures qu'on est en train de combattre l'hôte. Pain nous a dit de ne pas le tuer, alors nous devons retenir nos coups. Il ne se laisse pas faire, c'est agaçant. Mais je sens qu'il est bientôt à bout de force. Ça a beau être un hôte, il n'a pas une réserve illimitée de chakra, et nous sommes tout de même trois membres de l'Akatsuki.

Pendant qu'il combat Sasori et Kisame j'aperçois un moment d'inattention de sa part alors je me précipite vers lui et je l'assomme par derrière. Il retombe lourdement sur le sol et Kisame se charge de l'attacher tandis que nous soufflons.

Sasori : Il était coriace... Mais au moins c'est fait. Allons retrouver Deidara et dépêchons nous de quitter les lieux avant qu'on ne se rende compte de sa disparition.

Kisame : Itachi pourra aller le chercher, nous, nous nous occuperons de cacher l'hôte. Si nous restons là, une patrouille va nous repérer.

Itachi : Bien.

Je cours vers le village en me demandant où peut être le blond. Il n'est sûrement plus dans le bureau du Tsuchikage maintenant... Espérons que je le croise par hasard, ça prendrait trop de temps de chercher dans tout le village.

C'est alors que j'entends des voix approcher. Je reconnais celle de Deidara ! Je me cache derrière un arbre et je le vois discuter avec le Kage. Ça se voit qu'il en a marre... Comment je vais faire pour le prévenir que je suis là ? Et si Deidara part soudainement le Tsuchikage va se douter qu'il se passe un truc. Oh, mais j'ai une idée ! Par contre, il faudra que je sois rapide si je ne veux pas me faire tuer...

Je sors soudainement de ma cachette et les deux ninjas d'Iwa sursaute. Deidara me regarde, paniqué, en se demandant pourquoi je me mettais à découvert comme ça.

Itachi : Je t'ai enfin retrouvé Deidara. Le chef n'a pas beaucoup apprécié ton départ, mais si tu rentres avec nous sans faire d'histoire il acceptera de te laisser la vie sauve.

Il a l'air perdu pendant un moment mais à mon plus grand soulagement il joue le jeu.

Deidara : Jamais je ne retournerai à l'Akatsuki !

Itachi : Si tu refuses de nous suivre de ton plein gré, nous raserons ton village, et tous tes proches périront dans d'atroces souffrances.

Onoki : Je ne vous laisserai pas faire ! Deidara reste ici !

Deidara : Très bien, je me rends... Mais je veux que tu promettes que vous ne ferez rien au village.

Onoki : Non Deidara ne fais pas ça ! Le village te protégera !

Deidara : Ils sont trop forts, si je ne le suis pas ils vont vraiment raser le village. Adieu, c'était un plaisir de vous revoir...

Onoki : Tu n'es pas obligé de faire ça !

Deidara : Si, il le faut. Je dois me sacrifier pour mon village, ainsi je me rachèterai pour toutes les atrocités que j'ai commises...

Il prend une pose dramatique et je me retiens de rire. J'attrape Deidara et je m'enfuis avec lui tandis que les cris du Tsuchikage résonnent dans la forêt. Nous rejoignons les autres et je croise le regard du blond avant qu'on explose de rire.

Itachi : Je ne savais pas que tu étais un si bon acteur.

Deidara : Il a vraiment cru que je voulais rester au village ! Il est trop naïf.

Kisame : Pourquoi vous rigolez comme ça ?

Nous lui racontons ce qu'il vient de se passer et il soupire.

Kisame : Vous êtes des gamins... C'était risqué de faire ça Itachi.

Itachi : Je sais mais sur le moment je n'ai pas trouvé de meilleure idée.

Sasori : En tout cas la mission a duré beaucoup moins longtemps que prévu. Rentrons maintenant.

Pdv Deidara :

Je refais deux oiseaux d'argiles et Kisame et Sasori s'installent sur un des oiseaux avec le corps de l'hôte, toujours inconscient, tandis que nous allons sur l'autre. Nous décollons et comme à l'allée, un silence s'installe.

Itachi : Deidara, j'aimerais te dire quelque chose.

Deidara : Hm ?

Itachi : J'aimerais aussi que tu me laisses finir ce que j'ai à dire sans t'énerver.

Deidara : J'ai peur...

Itachi : Je voulais te dire que je t'apprécie beaucoup, même si je ne le montre peut-être pas et même si toi, tu ne m'apprécies pas plus que ça. En réalité, mes sentiments vont au delà de l'amitié. Je sais que ça va te paraître ridicule mais je voulais t'en parler depuis bien longtemps, sans jamais savoir comment l'aborder. Maintenant que nos relations se sont améliorées si je puis dire, je trouvais que c'était le moment où jamais de le dire. Je n'attends pas de réponse de ta part, je voulais juste que tu sois au courant.

Je ne réagis pas, choqué. Il... Il vient de me dire qu'il m'aimait, c'est bien ça que son charabia voulait dire hein ? J'y crois pas... Itachi m'aime... Ça me paraît tellement... Irréalisable ! Enfin comment est-ce possible ?! Je n'ai jamais été gentil avec lui je l'ai toujours traité avec mépris et je l'ai toujours haï ! Et pourtant... Il vient de me dire qu'il m'aime.

Deidara : T'es... T'es sérieux ? Tu m'aimes vraiment ?

Itachi : Oui, je suis sincère.

Deidara : Et bah, si je m'attendais à ça...

Itachi : Je sais, ça doit te faire un choc. Mais comme je te l'ai dit je n'attends pas de réponse, je voulais juste que tu sois au courant.

Deidara : Tu ne veux pas de réponse mais je vais t'en donner une quand même.

Je l'embrasse soudainement et je sens sa surprise. Il répond au baiser après avoir repris ses esprits et il passe ses bras autour de mon cou pour approfondir le contact. Nous nous séparons et je lui souffle dans l'oreille :

Deidara : Moi aussi je t'aime.

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Et voilà, j'espère que ce chapitre assez long vous aura plu, bonne journée !