Petite dédicace à toi dans la rue, lorsque nous attendions le bus.

Tu portais un tee-shirt rouge couvrant tout juste ta poitrine et un short (en plus il fait ultra froid donc tu dois sûrement avoir chopé un rhume).

Tu étais rousse et tu avais des tâches de rousseur. Tu semblais avoir 10 ans et tu parlais avec 2 personnes dont j'ai totalement oublié l'apparence.

Et tes mots... Ils débordaient d'amour, de naïveté et d'innocence. Des mots si poétiques que je n'arriverais sans doute jamais à en saisir le sens.

Tu as dis :

"han elle fait trop sa chaude elle, toute façon c'est trop la tepu de la street"

Nous habitions dans un petit hameau et l'activité la plus indécente qu'il soit possible de faire est d'aller au vieux bar, tenu par un homme âgé bienveillant.

La personne que tu visais était une jeune fille de ton âge, habillé de noir des pieds à la tête (littéralement à part son visage je ne voyais pas d'autres bout de peaux), la mine fermé de ceux qui veulent juste partir loin et assez proche de toi pour entendre tes paroles.

Je ne connaissais pas cette jeune fille, mais plus tard je l'ai revu.

Des lignes rouges ornaient son bras.

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C'est pas joyeux joyeux. J'ai écrit cette mini histoire tout à l'heure.

Je tiens à préciser que ce n'est pas une histoire inventé, que je ne suis aucune des deux filles que je cite mais bel et bien une spectatrice, une fille à côté.

Et que, je vous en supplie, ne reproduisez aucun des deux comportements.

Les moindres petits mots peuvent toucher au cœur.

Et une vie finie ne revient jamais.

Avec l'espoir de quelques choses de joyeux la prochaine fois.

Bisous sur vos joues.