Chapitre 4
« Un soldat est un esclave en uniforme. », Cortes.
Sirius était rentrée chez lui lorsque le soleil pointait à peine son nez à l'horizon, tremblant. Son cauchemar encore ancré dans ses pensées, douloureusement. Sirius avait rêvé de Léon, le Léon trop fier qui lui avait donné sa première cigarette, le Léon si beau que les femmes ne cessaient de lui tourner autour malgré son arrogance détestable. Le Léon si engagé qui, lui aussi, avait voulu partir à la guerre coûte que coûte et s'en était vanté.
Il avait plu lorsqu'il était mort.
Sirius et lui s'était retrouvé ensemble par hasard, entre les mêmes murs de terre pendant quelques minutes, étouffés par les odeurs de boue, de pourriture et de fumée. Ils avaient changé tous les deux. Le visage de Léon avait maigri, ses gestes étaient tremblant et désordonné tandis qu'il sursautait à chaque bruit. Sirius avait essayé de lui parler mais Léon n'avait jamais répondu. Il s'était recroquevillé sur lui-même et n'avait plus dit un mot. Sirius s'était assis à côté de lui, silencieusement, et ils avaient écouté le bruit des combats au loin, les cris, les explosions, comme avalés par les murs en terre épaisse entre lesquels ils se protégeaient.
Il y avait eu un sifflement. Le bruit atroce venait d'au-dessus leur tête et Sirius avait lentement basculé sa tête en arrière. Juste le temps de voir une grenade volée dans le ciel pour atterrir sur eux. Sirius avait hurlé, poussé Léon et s'était jeté le plus vite possible aussi loin qu'il avait pu. La grenade avait explosé, emportant le corps de Léon et des masses de terre avec elle, déchirant un côté du corps de Sirius.
Il n'avait pas pu bouger ensuite.
Il avait été allongé dans la boue, le corps en lambeau de son ami à côté de lui, le ciel terne au-dessus de sa tête et l'odeur métallique de son propre sang mêlé au reste des autres odeurs nauséabondes. Sirius avait été persuadé qu'il allait mourir.
On ne survivait pas une grenade.
On ne survivait pas une blessure pareille dans des conditions pareilles.
Mais les secours avaient trouvé le jeune homme et l'avaient emmené dans une tente derrière le front, où des médecins rafistolaient des hommes détruits. Des gémissements résonnaient, de temps en temps des cris. L'odeur était pire que sur le front, un mélange d'alcool et de mort.
Inconsciemment, le jeune homme passa une main sur son torse, là où la cicatrice était le plus visible, là où sa peau était la plus abîmée par des lignes blanches et écarlates formant un labyrinthe intrigant et hideux. Sirius tenta d'ignorer les images révoltantes que la nuit lui avait rappelées. Il était pourtant habitué aux cauchemars et aux souvenir d'horreurs, il était habitué aux crises de panique soudaines, aux crises de colère et de violence. Depuis la guerre, il ne semblait plus en état de contrôler ni ses gestes, ni ses émotions. Sirius se demanda un instant, s'il n'aurait pas mieux fait de mourir aux côtés de Léon. Sa mort aurait été sale et rapide, sans douleurs et rapidement oubliée.
Mais il n'était pas mort : du moins pas physiquement. A l'intérieur de lui, la bête leva sa tête, grognant brutalement. Elle voulait sortir de son corps, courir, arrêter les images déplaisantes qu'elle voyait elle aussi. Sirius en était presque désolé. L'animal en lui était un être étrange : s'il tuait une fois libéré, les images de la guerre le déroutaient. La bête aimait la chasse, le sentiment de dominer sa proie, la course, le goût de chair sur sa langue : elle n'aimait pas le bruit des explosions, les corps détruits sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Sirius soupira et se passa les deux mains sur le visage, retenant le tremblement de son corps. Il regarda autour de lui. Il était assez loin du village pour laisser la bête sortir. Avec un demi-sourire, il s'abrita derrière un arbre et se dénuda, pliant consciencieusement ses seuls habits avec un froncement de sourcil. Ils étaient dans un état lamentable et il eut brusquement conscience qu'il devait les laver.
La bête, ignorant ses pensées, poussa mentalement jusqu'à ce que Sirius sente son corps se transformer brusquement. Le processus était extrêmement douloureux, comme si sa peau se retournait de l'intérieur, mais il se forçait à ravaler les cris de douleur qui manquait lui échapper. Finalement, le loup était libre : un jappement de bonheur lui échappa tandis qu'il se mit à courir, la respiration vibrante, inspirant toutes les odeurs calmantes de la forêt. Sirius était maintenant dans la tête de la bête, observant la scène comme un spectateur paisible, fermant les yeux de temps de temps. Il haïssait l'animal : détestait la transformation. Pourtant, cette dernière lui permettait, pendant quelques minutes, une heure, une nuit, de faire semblant de ne pas être là, de ne pas exister. Quelques fois, Sirius avait même réfléchi à s'abandonner à la bête – à laisser mourir l'humain qu'il était.
Le loup cessa brusquement de courir, s'aplatit au sol. Quelques mètres plus loin, une biche était apparue. Timide, craintive, elle regardait autour d'elle et la bête sentait l'excitation monter, prête à se jeter sur sa proie innocente. Sirius sentit la bile monter en lui. Le goût de viande fraîche était révulsant et l'idée que la bête ne plante ses canines dans un animal aussi délicat lui faisait tout autant horreur. Lorsqu'un faon apparut soudainement au côté de sa mère et que l'excitation de la bête fut alors à son comble, Sirius se figea intérieurement. Utilisant toutes les forces mentales qu'il possédait, il tenta de se retransformer. Mais la bête ne se laissait pas faire. Elle voulait sa proie, elle voulait sa chasse et il l'en empêchait. Sirius grogna et continua à forcer, jusqu'à ce qu'il se sente comme si sa tête pouvait exploser à tout moment. Le loup poussa brusquement un bruit guttural. La biche et le faon, en entendant le bruit, bondirent et disparurent en courant entre les arbres, effrayés. Le loup devint plus agressif, secouant la tête comme pour faire partir Sirius. Le jeune homme jura.
Enfin, il commença à se retransformer, la carrure de la bête prenant des traits plus humanoïdes. Le loup commença à se rouler au sol, grognant, feulant. Jurant un peu plus, Sirius força son corps à moitié humain, à moitié loup à avancer douloureusement. Les pas étaient chancelant, l'allure grotesque. En titubant avec difficulté, Sirius finit par arriver jusqu'à sa cabane, se hissant à l'intérieur, à moitié à genoux. Avec un dernier gargouillement animal, la bête céda et le jeune homme retrouva son corps humain, haletant. Son corps s'écroula au sol et il resta allongé quelques instants, le temps de reprendre son souffle et laisser la douleur cesser. Un vibrement sourd semblait parcourir ses os et lorsqu'il tenta de se relever, il bascula de nombreuses fois avant de réussir à tenir à nouveau sur ses deux jambes, s'accrochant d'une main tremblante au cadre bancal de la porte.
« Ciel. », grimaça-t-il avant de se passer une main dans les cheveux, la transpiration coulant le long de son front. « Bordel de cieux ! » Il était en colère contre lui-même. Il avait laissé la bête le contrôler, il lui avait laissé le dessus parce qu'il était trop faible pour affronter la réalité. Se maudissant, Sirius finit par entrer dans la cabane. Il prit brusquement conscience de sa tenue – il était nu et avait froid. Bon dieu, si quelqu'un le voyait ! Un frisson le parcourut et il avança jusqu'à son lit où il s'enveloppa avec une des fourrures allongées sur la planche de bois où il dormait. Il ferma les yeux un instant, calmant peu à peu sa respiration.
Ses habits étaient encore pliés derrière l'arbre dans la forêt.
Ses seuls habits.
Sirius jura un peu plus forts.
Il faisait froid à l'extérieur et il n'allait pas avoir d'autre choix que de se recouvrir d'une fourrure et se dépêcher de se rendre à l'arbre, dans l'espoir de ne croiser personne en chemin. L'idée de rencontrer un homme du village alors qu'il était nu et en colère ne lui semblait pas particulièrement alléchante. Le jeune homme grimaça un peu et se força ensuite à se lever du lit. Avec des mains maladroites, il attacha la fourrure tant bien que mal autour de ses hanches et contempla son travail un instant avant de soupirer. Sirius passa à nouveau la porte et s'enfonça à nouveau dans la forêt, sursautant au moindre bruit qui ressemblait à une voix ou un bruit de pas. Le chemin jusqu'à l'arbre lui semblait éternel et il pressa le pas, manquant trébucher plusieurs fois.
Il finit par retrouver les vêtements proprement pliés et humides à cause de l'air froid. Sirius grimaça à leur odeur de pin et de terre avant de regarder rapidement autour de lui. Il n'y avait personne et il laissa glisser la fourrure au sol. D'un geste habitué, il enfila le pantalon puis la chemise et les bottes. Il posa la fourrure sur ses épaules comme office de manteau et se faufila à nouveau entre les arbres pour retourner à la cabane. En chemin, un rire amer lui échappa.
Que penserait son père de lui ?
Courant dans la forêt avec des habits portés depuis trop longtemps, les cheveux sales : revenant du bordel. Il ne manquait plus qu'il ouvre la bouteille d'alcool qu'il avait volé en rentrant. Le parfait paria : l'ivrogne ignoble, le fou du village. Sirius entra dans la cabane en trébuchant, son rire tournant à un bruit de désespoir. Il trébucha sur le pas de la porte et s'écroula à l'intérieur. Se relevant avec deux mains, il frissonna avant d'aller s'assoir sur une des chaises bancales. Il se retrouva face à face avec la lettre de Cassiopée et caressa le papier d'un doigt fébrile. D'un geste sec, il se releva ensuite et avança jusqu'à la boîte à bijoux de sa mère qu'il ouvrit. Sur son socle, la petite danseuse se mit à danser et il observa un à un les bijoux restants avant de refermer la boîte, calmement.
Que penserait sa mère de lui ? Il savait pertinemment que son père le renierait aussitôt et l'idée l'amusait presque – le fils du grand duc arrogant, un pauvre imbécile vivant misérablement dans la forêt. Sa mère, pourtant... L'idée de décevoir sa mère le désespérait. Sa mère avait été le contraire de son père. Petite, douce et effacée, elle n'avait jamais osé contrarier ou contredire son mari. Sirius caressa du doigt la petite boîte légèrement usée par le temps. Sa mère avait passé sa vie entre des hommes trop dominants : un père violent, un mari qui aimait montrer sa supériorité, un fils exécrable. Un demi-sourire caressa les lèvres de Sirius lorsqu'il repensa à son adolescence. Il n'avait jamais voulu écouter sa mère : il s'était comporté envers elle comme son père.
Il avait ignoré les larmes qu'elle avait versées à cause de lui, la regardait de haut.
Après tout, sa mère n'avait pas été une vraie noble. Seulement une petite bourgeoise de campagne qui avait eu le malheur de tomber amoureuse d'un duc – la suite n'avait été qu'une rangée d'accident : par une nuit irréfléchie, elle était tombée enceinte et son père avait réussi à forcer le jeune duc à l'épouser. La mère de Sirius avait fini par perdre l'enfant mais été resté mariée à la brute que le jeune homme appelait Père. L'histoire était simple et ridiculement tragique. Sirius ferma les yeux un instant. Il espérait sincèrement que, où que soit sa mère, elle lui pardonnait ses méfaits.
Il retourna s'assoir sur la chaise, un air contemplatif sur les traits. Soupirant, il décida d'aller au village par la suite pour acheter d'autres habits pour pouvoir laver les loques qu'il portait sur son corps. Ensuite, il prit la plume posé sur la table, une feuille blanche. Trempant la plume dans l'encre et mordillant sa lèvre, il recommença à écrire la lettre pour Cassiopée.
Ma très chère Cassiopée,
Dis-moi, comment vas-tu ? Cela fait si longtemps que je n'ai pas eu de tes nouvelles – tes mots sont les seuls à libérer mon cœur de ce poids qui le fatigue. J'espère sincèrement que la fin de la guerre t'a apporté un peu de bonheur.
Moi, vois-tu, la fin des combats m'a apporté bien le contraire : peu avant, on m'a envoyé en première ligne car il n'y avait plus personne d'autre. Ce n'est bien évidemment pas ce qui est le plus dramatique. Seulement quelques jours avant que les soldats ne puissent enfin retourner chez eux, j'ai été gravement touché. J'ai miraculeusement survécu et évidemment demandé qu'on te prévienne. Du moins, c'est ainsi que je me remémore ce moment. Pendant plusieurs jours, mon monde n'était qu'un brouillard de terreur et de douleur alors pardonne-moi, mon ange de sœur, si je n'ai peut-être pas réussi à leur dire de sorte à ce qu'ils comprennent.
Maintenant que je suis en état d'écrire, je veux que tu saches... Que tu sois la première à savoir, chère sœur, que je ferais partie de ceux qui ne reviendront pas du front. Mes poumons sont brûlés, ma peau déchirée, mon crâne durement atteint. Les médecins ne peuvent plus rien faire pour moi et c'est un miracle que je sois encore capable de t'écrire cette lettre. Quel délivrance cela aurait été pour moi de te voir une dernière fois, de tenir ta main dans la mienne – mais je ne supportais pas de te faire venir ici. La guerre t'as déjà fait trop souffrir et je ne veux pas que tu sois confrontée aux autres horreurs que ce massacre a pu faire. Tu ne mérites pas de voir tout ce sang, toutes ces traces de violence inutile. Je ne veux pas que tu me gardes en mémoire comme je suis maintenant. Souviens-toi de mon visage comme il était avant la guerre. De ma voix joyeuse, pas de ma voix qui n'est plus qu'un grincement rauque à cause de mes poumons détruits.
Oh chère sœur, si je pouvais rester sur cette terre, ne serait-ce qu'un seul instant de plus, pour revivre la joie de notre enfance ensemble, je serais très certainement le plus heureux des hommes. Mais c'est impossible, n'est-ce pas ? Impossible.
Je ne te demande qu'une seule chose, Cassiopée : ne m'oublie pas. Peut-être trouverais-je une place à côté de ta constellation scintillante ? Je l'espère bien : elle me ferait oublier ma solitude en t'attendant. Pense à moi de temps en temps, souviens-toi de ton frère – pas du soldat mort péniblement après la guerre, mais le garçon avec lequel tu mangeais des glaces de Lucien en regardant la mer.
Et sois heureuse, douce Cassiopée. Oublie les horreurs que nous avons vécu, efface la tristesse de ton être qui était si plein de bonté et de bonheur.
Je t'embrasse et t'adore pour l'éternité
Ton frère
Valentin.
La plume retomba à côté de la feuille, l'encre gicla un peu sur une des lettres de Cassiopée. Un frisson parcourut le corps de Sirius lorsqu'il regarda la lettre qu'il avait écrite. Son visage avait pâli et une larme roula brusquement de son œil. Il se remémora Valentin. Il espéra qu'il avait assez honoré les derniers vœux de son ami. Il espéra que la jeune femme inconnue qui recevrait cette lettre ne chercherait pas à trouver un frère déjà mort depuis longtemps. Il se releva lourdement de la chaise et prit une enveloppe dans laquelle il mit la lettre. Sirius ferma les yeux un instant et pressa le morceau de papier contre ses lèvres.
« Pardonne-moi, Cassiopée. », souffla-t-il dans le vide de sa voix rauque et trop peu utilisée, « Je t'en prie, pardonne-moi. »
Il avait été si égoïste de mentir à la jeune femme si longtemps, sachant pertinemment qu'elle espérait de tout son cœur le retour d'un fantôme. Sirius n'avait fait que durer l'illusion et cette dernière lettre lui briserait le cœur. Il se leva lourdement de la chaise, se sentant comme le pire des hommes, et mit la lettre dans sa poche. Il se décida à se rendre au village, espérant que la couturière était là et qu'il n'y aurait personne à part lui.
L'idée de se retrouver entouré d'hommes et de femmes terrorisait le jeune homme. Il sortit dans la forêt et descendit jusqu'au village, allant d'abord déposer la lettre avant d'avancer jusqu'à l'atelier de la couturière, la tête baissé. Dans les rues, il n'y avait encore que peu de gens mais déjà, la foule commençait à sortir des maisons.
Une fois arrivé, il ouvrit la porte et fut accueilli par un tintement. Sirius releva la tête. Lorsqu'il vit que la boutique était vide, un soupir rassuré lui échappa et il cligna plusieurs fois des yeux. Des petits pas s'approchèrent alors de lui.
« Bonjour, bonjour ! », s'exclama la couturière en descendant les escaliers menant à la boutique avant d'arriver avec un grand sourire. Lorsqu'elle aperçut Sirius, son sourire se volatilisa instantanément et elle eut l'air déstabilisé. « Oui ? Que puis-je faire pour vous ? »
Maladroit, il se racla la gorge.
« Des habits. », marmonna-t-il. Un air de surprise traversa les pupilles de la femme ronde avant que ses yeux ne s'illuminent et qu'elle éclate brusquement de rire, surprenant cette fois le jeune homme qui écarquilla imperceptiblement les yeux.
« Evidemment ! », s'exclama la couturière en tapant dans les mêmes, « Des habits – que pourriez-vous faire dans une boutique de vêtements ! » Elle l'observa de bas en haut, fronçant le nez. « Eh bien, eh bien, vous en avez bien besoin, mon cher. Ces habits sont dans un état lamentable. » Elle se mit à tournoyer autour de lui. Mal à l'aise, Sirius restait figé sur place, la laissant faire. Elle lui donna une petite tape sur l'épaule.
« Ne bougez pas une seconde. Je crois que j'ai quelques vêtements qui pourraient vous aller. »
La couturière disparut en un éclair par une petite porte. Sirius laissa finalement un petit sourire apparaître sur son visage et recula pour s'installer sur les banquettes rouges juste devant la fenêtre. Il entendait la femme fouillait et parlait toute seule dans la pièce à l'arrière et la lumière du soleil lui chatouillait la nuque. Les yeux mi-clos, il attendit patiemment. Finalement, la couturière revint vers lui, les bras chargés.
Au-même moment, la clochette de la porte tinta et Sirius se retourna, surpris.
Une jeune femme venait de rentrer.
Bonjour, bonsoir les cocos!
Voilà, comme prévu je réécris ce qui ne me plaisais pas dans l'histoire. Comme je n'étais pas encore très loin dans l'histoire, ça ne devait pas poser de gros problèmes - c'est seulement la trame qui change un peu.
Le seul "détail" important que j'ai rajouté et que je vous conseillerai de lire, est le prologue, où j'ai étoffé le moment où Sirius rentre chez lui et se fait mordre par cette bête mystérieuse. Sur ce, j'espère que ce chapitre vous a plu malgré tout et vous laisse avec un petit pseudo-suspense.
Parce que oui, qui vient de rentrer chez la couturière? Trois possibilités - est-ce la comtesse du prologue, Cassiopée, qui théoriquement ne peut pas sortir de la maison close (le principe de Raiponce, n'est-ce pas) ou une personne totalement inconnue.
A vous de deviner et à moi de l'écrire.
Des bisous! ♥
Blondie
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