Anthropophagie
Il n'y a plus que son corps qui coule comme une vague et les caresses et sa peau : sa peau la surface de son être que j'embrasse et mords et griffe tant j'ai besoin de plus, toujours plus de connexion, d'intimité ; plus aucun son cohérent ne sort de sa bouche et c'est comme si son esprit s'était dissous dans ses bras qui me serrent et sa poitrine qui se soulève, voile gonflée par le désir ; j'ai besoin je veux encore plus profondément me lier à elle, non pas me lier mais m'intégrer, me fondre en elle pour ressentir ce qu'elle ressent, être une part d'elle et, oui, la connaître enfin vraiment, mais mes doigts forment une frontière impénétrable alors je griffe toujours plus et mords plus fort, la dévore lentement pour accéder aux muscles qui s'agitent sous la surface et puis les vaisseaux sanguins qui l'animent et les os, me couvrir de sa chair, me vêtir d'elle, porter son corps et voir le monde par ses globes oculaires brillants.
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