Squelette
C'est quand je regarde tes orbites vides
Quand je mesure de la paume de la main le creux entre tes côtes
Quand je surprends ton souffle qui siffle en râpant ta gorge
Que je perçois tout le temps qui nous a séparées
Finalement, ce qui est le plus dur à voir
Ce n'est pas ton corps émacié
Que ton esprit bringuebale comme un balai sur un trottoir, non
C'est de croire que tu es faite pour moi
Et de n'avoir pu sentir tes bras me serrer avec fougue
Alors je t'observe de loin
Et attends mon heure en veillant sur celle qui est là
Dans mon cœur
Et qui me berce de ses bras de fantôme
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top