Coup de marteau

J'entends la voix d'un suicidé
Dans nos pleurs, dans nos mains serrées
Sur notre visage creux
Et les cris stridents de notre cœur

Un grand vide

Absence

Manque

Nous ne croiserons plus son regard

Ne reste que la confusion des souvenirs
Qui filent entre les mailles de la mémoire
S'échappent, nous échappent ; il nous échappe
Comme son corps qu'on amène au caveau

Et pourtant, le jour se lève à nouveau
Pour nous
Hagards, yeux ensanglantés
Encore à mi-chemin entre
L'incompréhensible rupture
Et la routine qui reprend ses droits :
Le monde se fiche de notre douleur

Le temps est un baume imparfait
Points de suture : la plaie reste
Avec lui
Mais nous avançons encore

Seuls

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