Cette histoire commence simplement par un YouTuber en tournage pour sa prochaine vidéo. Cet amateur de spiritisme et chercheur de présence d'esprit et de fantôme est poussé par son public à plus de sensationnalismes. Il a donc décider de tourner sa prochaine vidéo dans un manoir abandonné, un peu en retrait d'une ville qui taira le nom. Il est accompagné d'un cadreur et d'un guide. Il veut tourner de nuit avec une caméra thermique et nocturne, mais ils sont venus début du soir pour faire du repérage. Le manoir n'est pas imposant, et est plus en ruine qu'habitable, mais il a la réputation d'être hanté après le meurtre de son propriétaire.
La nuit tombé, le tournage commence. Le guide explique devant la caméra que le propriétaire est mort, lardé de 18 coups de couteaux par son fils. Son fils n'a jamais été retrouvé après cela, et on entend des bruits de râle depuis dans ce manoir. On raconte que le fantôme du père ère le manoir à la recherche de son fils, et qu'il ne trouvera la paix que quand son fils le rejoindra dans la mort. En rentrant dans la salle à manger, la porte derrière eux se referme derrière eux par un courant d'air. Tous trois se retournent, l'adrénaline coulant abondamment dans leurs veines. Le cadreur commence à filmer avec la caméra nocturne, pendant que le yourtuber fait le tour de la salle à mangé délabrée. Tout n'est que poussière, la vaisselle est encore sur la table, comme si le maître de maison attend des invités. La moisissure est la seules locataires de cet endroit, détruisant lentement les meubles en bois qui les accueillent. Après avoir fait son show, le youtuber se retourne et demande de couper la caméra : le guide avait disparu. Ils commencent à le chercher dans la pièce, rien. S'il était parti par où il était rentré, ils l'aurait entendu, la grande porte en bois faisant un bruit d'enfer. Et pourtant, il avait disparu. Le youtuber ne se démonte l'appelle, personne ne décroche. Par acquis de conscience, et pour faire un peu plus d'image à sensation, il fait le chemin inverse, exagérant devant la caméra la disparition de leur guide. Mais au bout d'une demi-heure d'appels infructueux et de recherche minutieuse, il doivent se rendre à l'évidence : le guide leurs avait fait faux bons. Qu'importe, cela sera un bon indice de la présence d'esprit, même si la seule présence d'esprit en ce moment est celle qu'a eu leurs guide pour s'enfuir.
Une bonne partie de la nuit est consacrée à filmer des pièces vides, le vent, les poussières qui virevoltent. Pour le spectateur, cela sera des pièces vides où les plaintes des damnés fait voler la poussière. Mais au bout d'un moment, le youtuber en avait las de faire de fausses images. Encore quelques prises de vues et les deux allaient partir. En rentrant dans la chambre, il fait faire quelques prise de vue, mais en se retournant, il remarque qu'il est seul. Il aurait juré de qu'il avait entendu derrière lui et qu'il sentait sa présence. Seules les deux caméras sont posés sur une table de chevet. Il essaye de l'appeler, plusieurs fois, en vain. Le guide non plus ne répond pas. Il commence à s'inquiéter, il commence à fouiller les chambre en criant le nom de son associé, seul el vent lui répond. Il décide d'appeler les secours : plus de réseau. Soudain, il sent quelque chose dans son dos, personne. Une sueur froide coule sur sa nuque : il y a quelqu'un dans ce manoir, et il n'est pas venu avec des intentions bonnes. Mais rien sur la caméra nocturne. En regardant la caméra thermique, il observe une grande émanation de chaleur venant du sous-sol. Mais ce n'est pas cela qui donne la chair de poule au vidéaste. La peur l'emporte sur la raison, il jète les caméras à terre avant de partir à toute jambe.
Le couloir d'entré reste silencieux, avant que l'horloge de l'entrée commence à bouger, et bascule à 45 degrés sur la droite, montrant un passage secret. Leur guide sort la tête quelques instants avant de renter et remettre l'horloge à sa place. Il descend dans un minuscule couloir pas plus large qu'un homme. Au bout, un immense champs de marijuana, éclairé par des trentaines de grosses lampes. Il vient voir son collègue, arrosant quelques plants :
« Voilà, je ne pense pas qu'ils reviennent de si tôt. Mais je suis fatigué de faire les pseudos guides pour les effrayer.. »