Chapitre 46 - L'Assomption

Chapitre Quarante-Sixième

La semaine qui avait suivi l'anniversaire de Martijn, marquait la fin de l'année scolaire pour tout le monde. Magda et Martijn n'avaient pas pu beaucoup se voir à cause des examens de fin d'année de ce dernier. Magda avait aussi des examens, mais elle les abordait avec beaucoup plus de sérénité que tout le monde. Ce qui lui permettait aussi d'avoir du temps pour visiter de nouveaux appartements, mais sans plus de succès que les semaines précédentes. Elle commençait presque à désespérer.

Magda avait parlé de ses inquiétudes à Martijn quand ils étaient allés à la représentation de théâtre de Rika. Il lui avait assuré qu'elle finirait par trouver quelque chose, il en était certain. Elle lui avait aussi demandé de venir à des visites avec elle. Au début Martijn n'était pas vraiment pour, mais il avait fini par se laisser convaincre. C'est donc parce qu'il avait capitulé devant l'insistance de Magdalena qu'il se dirigeait actuellement vers l'agence immobilière de son père en ce mercredi ensoleillé du mois de mai. En entrant, il avait salué Bella la standardiste puis s'était dirigé vers le bureau de son père après s'être assuré qu'il n'était pas en rendez-vous.

« Salut pa !

-Bonjour Marty. Comment tu vas ? C'est quoi ce sac ?

-Depuis ce matin ? Bah bien écoute... Et pour le sac, on est mercredi. On part ce soir chez les parents de Magda, tu te souviens ?

-Oui. J'avais oublié que c'était aujourd'hui, mais je me souviens que tu partais. Vous voulez que je vous dépose à l'aéroport après nos visites ?

-Ça serait génial, répondit Martijn en faisant son plus beau sourire à son père.

-Je vous dépose.

-T'es prêt ? On peut y aller ?

-Je termine mon mail, et j'arrive. Tu peux aller mettre ton sac dans la voiture si tu veux, proposa Gregor en lançant ses clefs de voiture à son fils. La voiture est sur la gauche à côté du deuxième ou troisième arbre.

-Ouais, je vais trouver. À tout de suite ! »

X+X+X+X+X

Martijn et son père retrouvèrent Magdalena directement à l'adresse de la première visite de l'après-midi. Ce premier appartement n'allait pas parce que la cuisine était trop petite et trop fermée pour Magda. Gregor ne fut pas plus surpris que cela et ne se formalisa pas. Il les emmena à un deuxième appartement. Cette fois-ci, la cuisine était trop ouverte pour Magdalena et en plus, il y avait du lambris dans la chambre. Définitivement trop moche pour elle.

« Moi, je l'aimais bien celui-ci, fit Martijn en sortant de l'appartement.

-Non, mais le lambris c'était pas possible...

-T'en a combien, pa ?

-Encore trois autres comme ça, répondit Gregor en fermant la porte à clef. »

Les trois appartements suivants n'eurent pas plus de chances que les précédents: salle de bain attenante à la chambre, ce qui ne plaisait pas à Magdalena. Elle ne voulait pas que les invités qu'elle pourrait recevoir aient à passer par sa chambre pour aller aux toilettes. Et puis de toute façon, elle ne s'y sentait pas bien. Alors que Magda refaisait un tour dans le dernier appartement, Martijn se reposa contre la table à côté de son père.

« C'est toujours ça ton boulot ? Parce que là, cinq appartements et j'en peux plus.

-Non c'est pas toujours ça. Et puis quand tes clients trouvent t'es content pour eux. Tu les as aidés à trouver le lieu où ils se sentent bien. Ça vaut le coup.

-Encore faut-il trouver...

-C'était le dernier ?, demanda Magdalena en revenant vers le père et le fils.

-J'en ai un autre. Je l'ai mis dans le catalogue ce matin et j'ai pensé à toi. Mais avant, je préfère te dire que c'est un loyer au-dessus de ce que tu m'as demandé. Je peux négocier un peu le prix, parce que le propriétaire est pressé de le louer, mais pas de beaucoup. Et il n'est pas dans ce quartier, tu dois prendre le bus, vingt minutes pour aller à l'université. Mais l'arrêt n'est qu'à une centaine de mètres. Vous voulez le voir ?

-C'est pas pour moi, fit remarquer Martijn. Tu veux y aller ?

-Pourquoi pas...

-On y va alors. »

Tout le monde repartit vers la voiture de Gregor et ils retraversèrent la ville dans l'autre sens pour se retrouver sur Nieuwe Prinsengracht.

« C'est la porte à côté de la petite librairie, indiqua Gregor alors qu'il se garait juste devant.

-Les parties communes sont assez sympas, remarqua Magdalena. Surtout le carrelage. C'est presque le même que dans la cuisine de chez mes parents. C'est à l'étage ?

-Oui. Troisième. »

À l'étage indiqué, il n'y avais qu'une seule porte. Magda et Martijn s'écartèrent afin de laisser la place à Gregor pour ouvrir la porte.

« Après vous. »

Magdalena fut la première à s'introduire dans une entrée dont le parquet grinçait légèrement sous ses pas. Sur sa gauche, se trouvait la cuisine avec une fenêtre qui donnait sur le canal de l'autre côté de la rue. Le mur qui délimitait la cuisine était ouvert d'une large arche en bois qui ouvrait sur la pièce principale de l'appartement. Cette pièce portait le même parquet en bois foncé que dans l'entrée ; il y avait également trois larges fenêtres qui donnaient toujours sur le canal. Magda avança dans la pièce. Elle jeta un regard par l'autre fenêtre, et remarqua une cour de récréation où jouaient des enfants. Magda détacha enfin son regard de la fenêtre et le tourna vers sa droite. Elle remarqua immédiatement une immense porte blanche à deux battants avec des carreaux vitrés, qui donnait sur l'unique chambre de l'appartement.

« Comme je le disais à Martijn, c'est un soixante mètre carré. À cela vous pouvez rajouter une petite pièce d'une dizaine de mètres carrés au quatrième qui sert de grenier actuellement. Ce qui veut aussi dire qu'il n'y a pas de voisin du dessus. Le quartier est assez calme, mise à part l'école primaire en bas.

-Mais c'est bruyant aux récréations seulement. Donc jamais de bruit le soir, ni le week-end, ni les vacances scolaires, fit remarquer Magda.

-La salle de bain n'est pas très grande non plus, ajouta Martijn en ouvrant l'unique porte opaque.

-Un peu moins de quatre mètres carrés.

-Mais c'est pas mal agencé avec la douche au fond. Il reste de la place.

-Quoi qu'on dise, tu vas trouver un contre argument ?, sourit Martijn.

-Je me sens bien ici. Je me vois ici. Vous avez dit combien pour le loyer ?

-Je ne l'ai pas dit. Neuf cent cinquante euros.

-Mille euros quoi..., soupira Magda en regardant encore une fois autour d'elle.

-Quand je vous dis ça, c'est le loyer que je peux réussir à avoir. Actuellement, le propriétaire en voudrait un peu plus, mais comme il est pressé, je pense pourvoir le faire baisser, expliqua Gregor en sortant son téléphone de sa poche. Excusez-moi, je dois répondre. »

Alors que Gregor s'éloignait, Magda s'approcha de Martijn qui terminait son premier tour de l'appartement.

« T'en penses quoi ?, demanda Magda.

-Il est superbe. C'est grand, bien organisé. Il a un petit charme avec son vieux parquet et cette porte vitrée. On s'y sent bien, c'est sûr. Mais t'as entendu le loyer ?

-Si on le divise par deux, ça fait moins de cinq cents.

-Magda...

-Je fais juste la remarque, c'est tout. Je me vois complètement vivre ici. Je nous vois vivre ici, alors que dans les autres appartements, pas du tout. Y a un truc en plus là.

-Tu devrais en parler avec tes parents. Si t'as un job l'année prochaine, c'est peut-être possible.

-Mouais..., répondit Magda sans trop y croire. L'avion est dans combien de temps ?

-Deux heures. Mais mon père a proposé de nous déposer.

-Tu penses qu'on pourrait faire un tour dans le quartier avant de partir ?

-Ouais, je pense pas que ça sera un souci.

-Je vais faire quelques photos et on y va, dit Magda avant d'embrasser Martijn. »

X+X+X+X+X

Dans l'avion, Martijn s'était rapidement endormi sur l'épaule de Magda. Magda, elle, n'avait pas arrêté de passer les photos qu'elle avait prises de l'appartement. Une heure à passer sur chaque photo et imaginant, la place du canapé, du bureau, de leur lit. Tout prenait place dans son esprit. Il fallait qu'elle se débrouille pour avoir cet appartement, il ne lui restait plus qu'à convaincre ses parents.

Le trajet entre l'aéroport et la maison des Valencourt fut beaucoup plus long que prévu, car personne n'avait pu venir les chercher à Nantes. Alors ils avaient pris la navette jusqu'au centre de Nantes, puis le tramway jusqu'à la gare et enfin le train jusqu'à Pornichet. C'est là-bas que Matthieu les attendait pour rentrer à la maison. Il était plus de vingt-et-une heure.

Quand ils passèrent la porte, une douce odeur de cuisine flottait dans l'air. Magda reconnut tout de suite cette odeur, car c'était la spécialité de sa mère et aussi l'un de ses plats préféré: le poulet à la banane. Elle se dirigea immédiatement vers la cuisine pour prendre sa mère dans ses bras et voir s'il n'y avait pas possibilité de piquer une bouchée dans le plat. Mais dès que sa mère la vit faire, elle se fit gentiment taper sur les doigts.

« Je te conseille plutôt d'aller déposer tes affaires dans ta chambre, demoiselle. Le repas sera prêt dans dix minutes.

-J'y vais.

-Et je n'ai pas pris la peine de préparer la chambre du haut !, cria Agnès alors que sa fille était déjà repartie dans le couloir.

-Tu gères mamoune ! Je t'aime ! »

Le dîner de leur premier soir ne s'était pas éternisé. Martijn et Magda étaient assez fatigués, et puis Matthieu avait encore un peu de travail à faire ce soir. Tout le monde était donc parti se coucher assez tôt. Ce ne fut qu'au lendemain soir que le dîner dura beaucoup plus dans le temps. Camille et Baptiste étaient arrivés dans l'après-midi et ils avaient pas mal de chose à raconter, et Agnès avait pas mal de questions pour eux:

« Tout le monde va bien à New York ? Primaël n'est pas très bavard quand on l'a au téléphone.

-Tout va bien maman. Il a pas mal de boulot en ce moment, mais tout vas bien. J'ai mangé avec lui hier.

-Et Annabeth ? Comme elle va ?

-Bien aussi, maman. Je te jure, tout le monde va bien.

-Elle a réussi à décrocher l'appel d'offres qu'elle voulait, compléta Camille. Elle avait beaucoup travaillé dessus donc elle était ravie et ça va l'occuper un long moment. On est allé fêter ça dignement avant de partir.

-C'est bien. Je suis contente pour elle. Elle le mérite, elle travaille tellement. Et Charlie ? Vous avez des nouvelles.

-Non...

-Batou, tu ne sais pas mentir, informa Magda. On dirait moi... Raconte.

-Bon... Je... Je vous ai rien dit. Mais en fait, il est venu à New York y a... Deux jours ?

-Ouais, c'est ça, je crois.

-Quelque chose comme ça. Ce qui est important, c'est que je suis allé manger avec quelqu'un pour le boulot deux jours avant l'arrivée présumée de Charlie. Tu sais dans le restaurent sur la Huitième Avenue où on va prendre des petits-déjeuners quand tu viens.

-Je vois, je vois, fit Magda. Mais accélère. On s'en fiche des détails.

-Okay ! Donc je suis allé dans ce resto deux jours avant son arrivée et je suis sûr de l'avoir vu passer dans la rue. Et même mieux: je suis sûr de l'avoir vu avec Meghan. Dans la rue. Main dans la main.

-Tu n'es pas sûr que c'était bien lui, remarqua Camille. Ni même que ce soit bien elle.

-C'était lui. Je le connais depuis qu'il est petit comme ça, répondit Baptiste en réduisant l'espace entre son pouce et son index au maximum. Je reconnaîtrais mon frère n'importe où. Et c'était lui.

-Je croyais que Meghan vivait à Londres maintenant. Ce n'est pas vrai ?, demanda Agnès.

-Aucune idée maman. Mais on s'en fiche. Charlie et Meghan. Ensemble. Dans la rue. À New York. Je suis sûr de moi.

-C'est qui Meghan ?, demanda soudainement Martijn.

-C'est le grand amour de Charlie.

-C'était la copine de Charlie avant qu'il ne vienne s'installer ici, expliqua plus clairement Baptiste. Ce n'est pas son grand amour, c'est son premier amour.

-Tu lui as demandé des explications quand tu l'as vu ?, repris Magdalena.

-Bien sûr ! Mais il m'a juré que j'avais halluciné. Il m'a pris pour un con, j'ai pas aimé ça. Enfin, j'en ai parlé à Prim' et il est sur le coup.

-Nickel.

-Vous ne voulez pas le laisser tranquille ?, demanda Agnès.

-Non !, répondirent d'une même voix Baptiste et Magdalena.

-Il serait à notre place, il ne lâcherait pas l'affaire. Alors nous non plus, expliqua Magdalena.

-N'essaye pas de les raisonner, prévint Matthieu. Là, ça ne sert plus à rien. Et toi Camille, comment tu vas ? Prêt pour le cap des trente ans ?

-Non, pas du tout.

-Ça va aller, rit Baptiste.

-Toi, tu riras moins l'année prochaine...

-Dans quel restaurant tu veux aller ?

-Ah non, Agnès ! Un gâteau ici, ça sera très bien.

-Non, non. On a pas trente ans tous les jours. Samedi, on ira dîner au restaurant et tu le choisis. »

Camille n'en démordait pas, il ne voulait pas aller au restaurant. C'était juste ses trente ans. Agnès n'en démordait pas non plus. C'était les trente ans de son gendre et il était hors de question qu'ils fassent un simple gâteau. À la fin du repas, personne n'avait cédé, et Magda voulait bien parier tout ce qu'elle avait que sa mère aurait gain de cause: elle était cent fois plus motivée que Camille. Même en débarrassant la table, les deux continuaient leur petit duel ; ce qui faisait sourire les quatre autres.

On était jeudi et comme tous les jeudis soir, c'était à Agnès d'aller promener Broadway pour la dernière balade de la journée. Elle voulait terminer la vaisselle avant de partir alors elle avait mis Broadway dans le jardin en attendant. Magda en avait profité pour aller elle aussi dans le jardin. Elle adorait s'asseoir sur le rebord de la terrasse le soir, juste pour pourvoir entendre la mer au calme sans rien faire ; même si la plupart du temps Broadway venait la voir avec sa balle préférée dans la bouche parce que c'était quand même beaucoup plus drôle de jouer à deux que de jouer tout seul.

« Hey..., fit Martijn en s'asseyant à côté de Magda et en relançant la balle que Broadway venait de leur ramener.

-Coucou.

-Ça va ?

-Ouais, bien sûr. Pourquoi ?

-Parce que je t'ai observée à table et ça n'avait pas l'air d'aller.

-C'est juste que... Quand j'entends mon frère parler de New York, je me rappelle qu'ils me manquent. Que j'aimerais bien être avec eux, là-bas. Que j'aimerais bien pouvoir aller manger avec eux dès que j'en ai envie, les appeler dès que j'en ai envie sans avoir à calculer le décalage horaire. Ils me manquent et, entendre leur vie ensemble, là-bas, sans moi, ça me fait me sentir un peu à part. C'est pas la vie que je m'imaginais avoir à vingt ans.

-Et elle ne te convient pas cette vie ? Tu regrettes ce que tu as décidé ?

-Non, pas du tout. Et encore moins quand je suis dans tes bras, ajouta Magda pour tenter de détendre l'atmosphère. Mais c'est juste pas ce que j'avais prévu. Je te l'ai dit, t'as bousculé pas mal de mes plans de vie. »

Martijn qui avait passé son bras autour des épaules de Magda, resserra son étreinte. La jeune fille laissa tomber sa tête contre son petit-ami en relançant la balle de Broadway.

« T'inquiètes pas, t'as bousculé pas mal de mes plans aussi. »

Ils restèrent un moment en silence à jouer avec le chien l'un après l'autre. Agnès finit par sortir par la porte vitrée de la cuisine. À cette arrivée soudaine, Magda se détacha immédiatement de Martijn.

« Broadway ! On y va !, fit Agnès en frappant deux fois dans ses mains.

-Tu ne veux pas qu'on le promène à ta place ?, proposa Magdalena.

-Non, restez ensemble. Vous pourrez toujours y aller demain si vous voulez, la rassura Agnès en ouvrant le portillon. Broadway, attends-moi. Il faut que je t'attache. »

Agnès referma le portillon derrière elle en laissant Martijn et Magda toujours assis sur le rebord de la terrasse.

« Je comprends si tu veux y aller. Ça fait longtemps que t'as pas vu ta mère et si t'as envie de passer du temps avec elle, tu peux y aller.

-Tu vas faire quoi toi ?

-Je vais m'occuper t'en fais pas. Vas-y, tu peux encore la rattraper. »

Magda embrassa rapidement Martijn et courut sur les traces de sa mère.





--- NDA ---

Coucou les pioupious 🐣❤️

J'espère que vous allez tous bien. J'avoue que ce chapitre à faillis être posté bien plus tard (genre samedi matin) mais merci la maintenance informatique de la fac, puisque mon TP de ce matin à été annulé et me revoilà avec le chapitre 46.

Je me demandais comme ça, est-ce que ça vous intéresserais d'avoir le plan de l'appartement de Magda (celui-ci ou non) quand elle trouvera (enfin) un truc qui lui plait ? Parce que j'en ai un et je m'étais dit que ça serait sympa... Voilà, c'est tout ^^


Sinon, pour les six milles vues de passée, je ne vous remercierais jamais assez. Donc je vais commencer par essayer avec un premier MERCI. Et puis un deuxième MERCI. Et puis un troisième MERCI. Et puis un quatrième MERCI. (On peut aller très loin comme ça...). Et puis un cinquième MERCI. Et puis un sixième MERCI. Et puis un sep... Enfin bref, vous avez compris l'idée.

Chapitre dimanche ! Parce que... MERCI.

Et pour les mille étoiles, un chapitre bonus. Je vous le tease parce qu'il est pas encore totalement prêt, mais bientôt ;) . Je peux essayer de vous faire deviner le thème en... 3 briques: Connasse - IKEA - amoureux.  [Cette blague ne s'adresse qu'au personne qui ont déjà regardé Pyramide... et qui se souviennent des règles]. J'offre... Ma reconnaissance quasi éternelle à celui/celle qui trouve de quoi/qui ça va parler.


Allez, plein de bisous,

Uthopie, qui va voir Vianney en concert ce soir et qui saoule tout le monde avec ça parce qu'aucun de ses amis n'aime Vianney et que tout le monde s'en fout, mais qui est contente. :) ❤️🐥🎸🚲

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