Chapitre 40 - Arrivée en France
Chapitre Quarantième
Martijn avait prévenu Magda que son avion atterrirait en fin d'après-midi à Nantes. Quand elle avait su ça, elle avait demandé à Primaël s'il pouvait la conduire jusqu'à l'aéroport avec la voiture de leur père. Son frère avait accepté sans soucis. Ils étaient arrivés avec un tout petit peu de retard alors, Primaël avait déposé Magda devant l'entrée de l'aéroport et était allé stopper la voiture un peu plus loin. Il avait attendu sagement que sa sœur revienne avec Martijn. Il n'eut pas à attendre très longtemps, car elle réapparut moins de dix minutes plus tard accompagnée d'un garçon qui était à peine plus grand qu'elle. Prim' ne sut pas vraiment pourquoi c'est ce détail qu'il remarqua en premier chez Martijn. C'était sûrement parce que, dans sa tête, Martijn faisait un bon mètre quatre-vingt-dix, ce qui n'était visiblement pas le cas. Primaël descendit de la voiture pour aller accueillir leur invité pour ce début de semaine.
« Salut !, dit-il en serrant chaleureusement la main de Martijn. Je suis Primaël.
-Enchanté. Martijn.
-Tu veux de l'aide pour mettre ton sac dans le coffre ?
-Non, c'est bon. Je me débrouille. Merci. »
Primaël sourit à Martijn et retourna s'installer à la place du conducteur. Dans le rétroviseur, il aperçut sa sœur échanger quelques mots avec son petit-ami à l'extérieur ; il surprit même un petit baiser, ce qui le fit sourire. Il savait que Magdalena détestait les démonstrations d'amour en public, encore plus quand c'était face aux gens qu'elle connaissait ; ce baiser allait sûrement être le seul qu'il pourrait apercevoir. Magda alla rapidement reprendre place à côté de son frère, tandis que Martijn s'installait à l'arrière.
« Alors ce vol ? Ça a été ?, demanda Primaël en faisant redémarrer la voiture. »
X+X+X+X+X
Ils avaient rencontré un peu de monde sur la route, ils mirent une bonne heure à faire le trajet jusqu'à la côte. Quand Martijn vit la maison des Valencourt - une vieille bâtisse très imposante de quatre étages, en pierre apparente, avec des volets en bois peints en vert anis à chaque fenêtre - il se dit que c'était l'image même qu'on pouvait avoir de la maison familiale ; et elle ne ressemblait pas du tout à celle qu'il s'en était fait avec la description de Magdalena. Martijn se pencha vers elle pour lui glisser à l'oreille.
« Elle fait pas peur cette maison.
-J'ai jamais dit qu'elle faisait peur.
-T'as dit que tu ne voulais pas regarder Dexter, ici, toute seule. Moi, je m'attendais à un manoir digne d'un Hitchcock.
-Avoue, que ça fait un peu peur quand même...
-Pas du tout, rit Martijn en descendant de la voiture. »
Il alla récupérer son sac dans le coffre et suivit Magda et Primaël à l'intérieur de la maison.
« C'est nous !, cria Primaël en lançant les clefs dans le vide-poche de la commode de l'entrée.
-Pose ton sac, là, lui conseilla Magda. Ils doivent nous attendre dans la cuisine. »
Martijn déposa son sac sur la première marche de l'escalier principal et suivit Magda dans le couloir qui menait à la cuisine où, effectivement, tout le reste de la famille les attendait. Martijn fut présenté à Agnès, Annabeth, Matthieu et Charlie. Malgré les photos qu'il avait pu voir dans les affaires de Magda, Martijn n'avait pas réussi à avoir une idée bien précise du visage de chaque personne ; à présent, c'était chose faite.
Agnès lui proposa quelque chose à boire et l'installa à la table de la cuisine.
« Tu ne veux rien manger ? Tu en es sûr ?
-Oui, ne vous en faites pas. Tout va bien. Merci beaucoup.
-T'as raison, lança Charlie. Papa nous fait une quiche lorraine pour le dîner. On va exploser.
-Peut-être que si tu ne prends pas quatre parts, tu n'exploseras pas. La dernière fois, il a fait ça, et il a été malade toute la nuit, précisa Annabeth à l'attention de Martijn. »
Ce dernier sourit avant d'avaler une gorgée du jus de fruit qu'Agnès lui avait servi. Les sept personnes discutèrent un peu puis chacun alla vaquer à une occupation en attendant le dîner. Martijn alla déposer son verre dans le lave-vaisselle, mais fut arrêté par Agnès.
« Laisse. Tu dois être un peu fatigué. Je t'ai préparé la chambre d'ami du deuxième. Tu n'as plus qu'à t'installer. »
Martijn ne sut pas quoi répondre. Visiblement, pour Agnès, il était hors de question qu'il dorme avec Magda. Il aurait bien voulu faire une remarque, mais il y avait aussi Matthieu dans la cuisine alors Martijn ne dit rien et sourit en acquiesçant.
« Aïe !, fit Magda après s'être pris un coup de pied de la part de Charlie assis à côté d'elle. Mais maman... Comment dire... C'était peut-être pas la peine de préparer la chambre. Je veux dire... On peut dormir dans la même chambre.
-Vous...
-Non, mais laisse Magda. Je peux aussi dormir dans votre chambre d'ami, y a pas de soucis. Je comprends.
-Il est trop parfait. C'est louche, glissa Charlie à sa sœur.
-Ferme-la deux secondes, tu veux ?
-Magdalena. Ton vocabulaire, la réprima son père.
-Je t'avais dit, maman, que ça servait à rien de préparer la chambre, fit remarquer Charlie. Mais personne ne m'écoute dans cette maison.
-Mon pauvre, Charlot, rit Magda en se levant.
-Bah ouais. Je suis un oublié de la vie.
-Charles, arrête s'il te plaît. Vous faites comme vous voulez pour les chambres, dit Agnès. Je veux dire...
-Ouais, on a compris. Merci maman. Tu viens Martijn ?, dit Magda en attrapant le bras du garçon et en le traînant dans le couloir. »
Elle monta les escaliers en prenant le sac à dos que Martijn avait laissé sur la première marche. Le jeune hollandais la suivit en prenant son second sac.
« Elle est où la chambre qu'a préparée ta mère.
-Là-haut, répondit Magda en désignant un second escalier à côté de la porte de sa chambre. Mais tu ne vas pas dormir là-bas. Ma chambre est là.
-Bah si, je vais dormir là-haut.
-Non, non. Laisse tomber.
-Non, mais Magda, tes parents ne voient pas les choses comme ça et... Ton père me fait peur, s'il dit que je dors dans une autre chambre, je dors dans une autre chambre.
-T'as cru que mon père, c'était De Niro ou quoi ? T'inquiètes pas, ça va pas poser de soucis.
-Ouais, bah je préfère quand même.
-J'irai te rejoindre dans la nuit, si tu fais ça...
-Chiche, rit Martijn en montant le second escalier. C'est la porte derrière le baby-foot ?
-Ouais, c'est ça, grogna Magda.
-Arrête de râler. »
X+X+X+X+X
Charlie avait crié « A table » dans toute la maison pour leur signaler que le dîner était servi et il ne fallut que quelques minutes pour que tout le monde se retrouve assis autour de la grande table de salle à manger. Martijn prit place à côté de Magda et face à Charlie ; il n'était pas très à l'aise à l'idée de passer tout le dîner en face du frère de Magda. Il y avait quelque chose qui clochait avec Charlie, il n'arrivait pas à savoir quoi, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Pourtant, même avec cette légère gêne que Martijn s'appliquait à cacher, le repas commença dans la bonne humeur. Matthieu avait sorti une bouteille de vin, que Martijn trouva délicieux. Il eut aussi le droit à pas mal de questions, il y répondait de bonne grâce et avec le sourire. Les questions qu'on lui posait n'étaient pas envahissantes, il avait bien conscience que tout ceci était surtout pour apprendre à le connaître. Une fois l'entrée terminée, Matthieu alla chercher la quiche qu'il avait préparée plus tôt dans la soirée. Martijn venait tout juste de finir d'expliquer les études qu'il faisait et Agnès en avait profité pour demander à sa fille:
« En parlant d'études, Magda, j'espère que tu as bien respecté le calendrier pour tes réinscriptions à l'université de Nantes. »
Magda s'essuya la bouche et posa sa serviette à côté de son assiette. Martijn remarqua qu'elle avait pris son air très sérieux. C'est peut-être à ce moment-là qu'il aurait dû se douter que ça allait déraper.
« Ouais, alors... En parlant de ça. Je...
-Magdalena, j'espère que tu n'as pas loupé les dates, soupira Agnès.
-Je vais arrêter la fac. »
Il y eu un blanc. Enfin, Martijn manqua de s'étouffer avec la gorgée de vin qu'il venait de prendre puis, il y eut un blanc. Un blanc vraiment très gênant. Agnès alternait son regard entre sa fille et son mari. Matthieu, lui, était debout, l'énorme couteau qu'il utilisait pour couper la quiche en main, et échangea un regard avec sa femme. Martijn sentit tous les regards, qui s'étaient d'abord arrêtés sur Magda, se poser sur lui.
« On en a parlé avec Martijn et...
-Excuse-moi Magdalena, mais il ne me semble pas qu'on en ait parlé, fit le jeune homme avec une toute petite voix.
-Mais si. Quand...
-Comment ça, tu vas arrêter la fac ?, demanda Charlie. »
Il dit cela très calmement comme s'il avait peur d'avoir mal compris ce qui venait d'être dit puis il reprit en criant après avoir renversé sa chaise en se levant:
« C'est quoi ces conneries, Magda ?! Tu ne vas pas arrêter la fac ! Je ne te laisserai pas gâcher ton avenir ! Et toi, tu la soutiens ! Tu comptes la laisser louper sa vie !
-Non, se défendit Martijn. Je ne sais même pas de quoi elle parle.
-Je te l'ai dit Martijn !, se mit aussi à crier Magda en se levant à son tour.
-Mais quand ?!
-C'est pas important, parce que de toute façon, je ne te laisserai pas faire ça. C'est hors de question. L'année prochaine, tu rentres en France et tu continues des études. Point.
-C'est hors de question ! Je ne reviendrai pas ici ! Et toi, cria Magda à l'attention de Martijn. Tu devais me soutenir là-dedans ! Je ne reviendrai pas ! »
La voix de Magda se cassa sur ses derniers mots. Elle ne voulait pas pleurer devant tout le monde et se donner en spectacle alors elle préféra quitter la table et courrut se réfugier dans sa chambre.
« C'est toi qui lui as mis toutes ces conneries dans la tête ?! Je suis sûr que c'est toi ! Qu'est-ce que tu lui as dit pour lui retourner la tête ?!
-Charles. Arrête, conseilla Annabeth.
-Non ! Non, j'arrête pas ! Magda ne doit pas...
-On va dehors, ordonna Annabeth en prenant Charlie par le bras et en le traînant vers la cuisine. Martijn, va la voir. »
Martijn n'avait pas entendu les dernières phrases de Charlie, il avait juste entendu la voix brisée de Magda. Elle pleurait. Elle pleurait à cause de lui. Il s'en voulait, mais en même temps, il lui en voulait aussi à elle. Qu'est-ce qu'il lui avait pris ? Martijn tourna la tête vers les deux parents de Magda et Primaël. Ils n'avaient pas bougé. Ils n'avaient pas dit un mot. Martijn ne sut pas vraiment ce qui lui prenait, mais il savait que Magda et lui n'avaient pas fini de parler. Elle s'en était sortie trop facilement. Alors il quitta la table à son tour et se dirigea vers l'étage.
« Moi, je veux bien de ta quiche papa, dit doucement Primaël en tendant son assiette. »
X+X+X+X+X
Annabeth avait traîné Charlie jusqu'à la cuisine, elle avait brutalement ouvert la porte vitrée et avait poussé le jeune homme dehors.
« C'est quoi ton problème ?!, avait-il crié mais dans le jardin cette fois-ci.
-C'est à moi que tu demandes ça ? »
Annabeth avait répondu calmement, elle connaissait Charlie depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'il ne valait mieux pas hurler comme lui.
« Pourquoi tu l'as agressée comme ça ?
-Parce qu'elle m'a énervé ! C'est quoi cette idée de merde ! Elle veut arrêter la fac ! Je suis persuadé que c'est lui qui lui a mis cette idée dans la tête ! De toute façon, je ne l'aime pas. C'est forcément de sa faute à lui. Ma sœur, elle ne fait pas des choix à la con comme ça.
-Qu'est-ce que t'en sais ? C'est quand la dernière fois où elle a décidé pour elle-même ?
-Et bah... euh...
-Voilà. Tu veux tellement toujours la protéger que tu ne la laisses jamais faire ses propres choix. Je dis toi, mais ça marche pour vous trois. Qui a décidé qu'elle devait venir vivre en France ? Je te rappelle qu'elle, elle voulait rester en pension à New York. Mais non, vous avez décidé qu'elle viendrait ici, alors elle est venue. Qui a décidé qu'elle devait faire un Erasmus ? Vous. Elle ne voulait pas en entendre parler au début. Mais vous avez dit qu'elle devait faire ça, alors elle a fait ça. Je prends ces deux exemples, mais j'en ai encore des dizaines. Même sa chambre ici, c'est pas elle qui l'a choisi. T'es arrivé. T'as visité les chambres. T'as dit: « Celle-ci, ce sera la chambre de Magda. » et c'est devenu la chambre de Magda. Je sais que ce n'était jamais méchant. Elle le sait aussi. Mais le fait est que vous ne l'avez jamais laissée faire ses choix ; il y a toujours eu quelqu'un pour décider à sa place. Et pour son histoire d'arrêt de la fac, au lieu de te mettre à lui hurler dessus, t'aurais mieux fait d'écouter son idée. Je suis persuadée qu'elle avait un plan. Elle ne va pas tout arrêter comme ça, sur un coup de tête. Fais lui confiance.
-T'en sais rien, depuis qu'elle connaît l'autre hollandais, je ne la reconnais pas. Il a changé ma sœur.
-Mais non, il n'a pas changé votre sœur. Augustin a changé votre soeur, mais pas Martijn. Ne le blâme pas. Il est en train de vous rendre votre sœur. Avec lui, c'est la Magda que j'ai toujours connue. Je la connais depuis ses quatre ans, et ça faisait longtemps qu'elle ne rayonnait plus comme ça.
-Elle était déjà comme ça à Noël.
-Oui. Et elle était avec qui à Noël ? »
Charlie ne répondit pas.
« Voilà, conclut-elle. Tu rentreras quand tu seras calmé. Et seulement quand tu seras calmé. »
Annabeth repartit en direction de la maison, laissant Charlie seul dans le jardin.
X+X+X+X+X
Martijn avait monté les marches de l'escalier deux par deux. Il se retrouva devant la porte de la chambre de Magdalena.
« Magda ?
-Non.
-S'il te plaît, laisse-moi entrer.
-Non.
-Magda, putain ! Ouvre cette porte !
-Quoi ?, dit-elle en ouvrant brusquement la porte. Qu'est-ce qu'il y a ? »
Martijn ouvrit plus largement la porte pour entrer dans la chambre avant de la claquer fortement.
« Tu me demandes ce qu'il y a ?! Tu te fous de ma gueule ?! C'était quoi ça ?!
-C'était ce dont on avait parlé !
-Mais quand putain ?! Quand est-ce qu'on a parlé de ça ?! A quatre heures du matin ?! C'est pas en parler ça, Magda ! Et t'avais jamais évoqué l'idée de t'installer à Amsterdam !
-Excuse-moi de chercher des solutions pour nous ! Pour notre couple !
-T'aurais pu m'en parler ! Non, t'aurais dû m'en parler ! On aurait trouvé une solution ensemble ! Et on aurait sûrement trouvé quelque chose de plus intelligent que d'arrêter tes études et quitter la fac !
-Tu trouves ça con ?!
-Bien sûr que je trouve ça con ! C'est une putain d'idée à la con !
-Tu dis ça parce qu'on est chez mes parents et que tout ce qui t'intéresse, c'est leur plaire !
-Non, mais tu t'entends là ?! C'est n'importe quoi ce que tu racontes ! Si je dis ça, c'est pour toi ! Ce n'est pas une bonne idée pour toi et pour ton avenir ! Tu ne fais pas ça pour la bonne raison !
-Je fais ça pour toi, Martijn !
-C'est bien ce que je dis ! Je ne suis pas une bonne raison ! J'ai l'impression que tu as découvert hier qu'à la fin de l'année, tu rentrais en France ; et que tu prends la première option qui s'offre à toi. Mais... Putain, Magda ! On le sait depuis le début qu'à la fin de l'histoire, tu t'en vas !
-Et à la fin, tu comptais me larguer comme il l'a fait ?! T'avais déjà tout prévu ?! Me laisser prendre l'avion et plus de nouvelle !
-Arrête. Tu mélanges tout là.
-Réponds-moi !, hurla Magda. C'est ce que tu comptais faire ?!
-Non ! Bien sûr que non ! Arrête de croire qu'on est tous comme ton ex ! Je t'aime Mag...
-Lui aussi, il disait qu'il m'aimait !
-Et lui aussi, il était prêt à attendre des semaines que tu daignes lui dire que tu l'aimais ?! Parce qu'à lui, j'imagine que tu lui disais, non ?!
-Arrête..., supplia Magda dont les larmes ne voulaient plus s'arrêter de couler.
-Moi, c'est ce que je fais, Magda !, continua de hurler Martijn en l'ignorant. Ça fait des semaines que j'attends que tu me répondes ! Alors si y en a un, ici, qui a le droit de douter de ce que tu vas faire quand tu seras rentrée, c'est moi !
-Tu m'avais dit que tu me laisserais du temps !
-Je te laisse du temps Magda ! Je ne fais que ça ! Je ne dis rien ! Mais par contre, je me demande si, un jour, tu consentiras enfin à me le dire !
-C'est pas aussi simple que ça !
-Bien sûr que si, c'est aussi simple que ça ! C'est toi qui compliques tout ! Tu compliques toujours tout, de toute façon ! Et puis au fond, qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas toi qui allais partir sans revenir ?! Qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas toi qui es comme lui ?! »
Les cris s'arrêtèrent soudainement. Aussi soudainement qu'ils avaient commencé.
« Excuse-moi.
-Non. Tu sais quoi, t'as sans doute raison. C'est moi qui ai un problème. C'est de ma faute. Et puis tant qu'on y est, vu que je vais sûrement nous emmener dans le mur, on n'a qu'à s'arrêter là.
-Tu penses pas ce que tu dis.
-J'en suis pas aussi sûre que toi, répondit Magda en bousculant Martijn pour sortir de la chambre.
-Magda, reviens s'il te plaît. Je ne voulais pas dire ça. Magda ! »
Mais Magda ne se retourna pas. Elle descendit l'escalier et claqua la porte d'entrée derrière elle après avoir appelé son chien.
« Verdomme !, hurla Martijn en donnant un coup de poing dans la commode qui était juste devant lui. ».
--- NDA ---
Voila. C'est tout pour moi.
Allez, bon weekend !!
Et sinon en vrai, c'est vraiment celui que j'ai préféré écrire (mon prochain préféré c'est le 62... ce qui nous laisse un peu de temps ^^). Je sais que je suis une personne horrible et je suis désolée... mais à un moment fallait bien qu'ils s'engueulent. Sinon ça va pas. Allez... Ne m'en voulez pas :*
Et du coup, on se retrouve vendredi pour savoir si Magda est rentrée, s'ils se séparent ou pas, si Charlie redescend d'un étage deux secondes ou pas, si... Si quoi ? Qu'est-ce que vous voulez savoir pour le prochain chapitre ? Qu'est-ce que voudriez voir arriver ? Je suis curieuse... ^^
Bon cette fois-ci, je vous laisse.
Bonne vacances à ceux qui ont la chance d'en avoir ;) Ce n'est pas mon cas, donc la semaine prochaine, ça sera un seul chapitre vendredi (courage, je vous aime).
Kilos de bisous,
Uthopie.
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