34. Dis les mots

Précédemment : Aaron amène Livie dans sa chambre car il est furieux contre elle. La tension monte et tous deux se cherchent et se provoquent jusqu'à ce que Livie cède et autorise Aaron à la toucher.

🎶 crazy in love remix - Beyoncé

Livie

J'hochais la tête en guise d'approbation. Mais il continuait de me fixer, sans dire un mot. On pouvait lire de l'étonnement sur mon visage. Qu'est ce qui pouvait bien le retenir ?

- Dis les mots, mon ange. Dit-il en me fixant.

Sa manière de s'adresser à moi me laissait complètement bouche bée. Son regard était tellement intense qu'il me transportait avant même d'avoir levé le petit doigt.

- Je suis toute à toi, soupirais-je de désir.

Un sourire pervers illumina son visage que j'eus à peine le temps d'apercevoir, durant quelques secondes.
L'instant d'après, sa tête se trouvait entre mes deux jambes et je sentais ses lèvres si douces caresser mon intimité. Je m'etais pourtant préparer à ce qu'il me pénètre. Quelle surprise, c'était un plaisir léger et agréable. Un plaisir qui me torturait tant la pression était intense.
Il décuplait la sensation de mes zones érogènes rien que par le toucher, puis, après quelques minutes je sentais enfin sa langue s'enrouler près de mon clitoris.
Oui enfin. Parce que mon envie était tellement grande que sentir sa peau le frôler sans l'animer me frustrait davantage.
A mesure que ses coups de langue s'accéléraient, je ne puis m'empêcher de m'agripper fermement à sa chevelure sombre, afin de l'y pousser davantage.

- Mmhhh c'est agréable, susurrais-je de manière sensuelle.

Il relevait la tête et observait mon visage se languir sous le poids de son corps chaud.
Alors il s'approchait de mes lèvres et vint m'embrasser fougueusement.
Il enfouie sa langue au plus profond de ma bouche, au point que je puisse goûter à mon propre pécher charnel.

- Tu aimes ? Demande-t-il sournoisement.

Avant même que je ne puisse répondre, il me pénétrais de quelques de ses doigts afin de m'habituer un peu. Lorsqu'il les enfonçais plus profondément, je lâchais un gémissement a peine audible tant je me sentais bien.
La sensation de ses doigts me chatouillant de l'intérieur, m'obligeait à le supplier d'entrer en moi.

- Prend moi, chuchotais-je au creux de son oreille.

Il ne réagit pas, durant quelques minutes il se comportait comme si je ne lui avait glissé aucun mot tant il se concentrait sur ses doigts.
Alors je réitérais ma demande.

- Prend moi ici et maintenant, ordonnais-je cette fois-ci de manière plus audible mais pas moins sensuelle.

- Tu me donnes des ordres maintenant ? Me questionnait-il

Je rougis. Alors il accélérait le rythme et un autre de ses doigts vint se joindre à cette danse endiablée.
Je me sentais vibrer et il n'était pas encore entré en moi. Je mourrais d'envie de le sentir, mais je ne me doutais pas du moment où il passerait à l'action.

Soudain, il me retournait violemment, m'obligeant à me tenir à quatre pattes sur le lit.
Il agrippait fermement mes cheveux attachés en queue de cheval et les enroulais autour de sa main libre. Il appuyait un peu sur mon dos de son autre main, m'obligeant à me cambrer un peu plus. Puis il commençais a me pénétrer doucement. D'abord je sentis son gland, ça me fit une sensation bizarre. Il me fallait le temps de m'habituer à son corps, ses gestes.
Je pouvais le sentir s'enfoncer un peu plus, il était d'une douceur irréprochable. Je ne me serais jamais douté qu'un homme aussi violent puisse se montrer si tendre.
A mesure que je m'habituais il s'enfonçait un peu plus jusqu'à pénétrer au plus profond de mon être. Je sentais chaque veine qui me traversait, chaque millimètre de peau qui s'enfonçait encore et encore en moi.

Je perçu ensuite la sensation de ses vas-et-viens atteindre une cadence plus imposante. Chaque allé-retour m'arrachait un gémissement, de plus en plus clair et audible.
Je m'accrochais brutalement aux draps du lit, comme pour extérioriser le sentiment de bien être que je ressentais à cet instant.

A ce moment là, je le sentais fier. Chaque coup de rein qu'il me lançait voyait sa propre force décuplée. Il m'amenait petit à petit sur le chemin du septième ciel.

- Touche toi. M'ordonnait-il.

J'exécutais sur le champ. Mes doigts se glissaient péniblement entre mes jambes tant il semblait imposant. Je commençais à caresser mon clitoris tandis qu'il continuait de me faire du bien. Je sentais la chaleur monter, les draps me semblaient même presque humides.
Je perds le contrôle, je m'abandonne complètement à lui. Et j'aime ça.

Nous nous apprêtions à jouir au même moment. Alors que je sentais mes jambes engourdies se mettre à trembler, je lui demandais d'augmenter le rythme.

- Mhhh Encore, gémissais-je de plaisir.

Il accentuait une nouvelle fois la cadence, et ce que je ressenti fut exceptionnel.
Je me sentais légère, et imprégnée de ce sentiment incontrôlable qui traversait tout mon corps. C'était comme un frisson qui m'enveloppais continuellement.
Je le sentais à son tour gémir, c'est affolant à quel point ce fut un plaisir pour mes oreilles. C'était la première fois que j'entendais un homme gémir à mon oreille. Je m'extasias de plaisir rien qu'à l'entente de ça.
Puis, je sentis un liquide chaud qui s'accumulait dans mon intimité.
Nous étions en parfaite symbiose, incapable de se défaire l'un de l'autre.

Attend une minute, il a pas mis de...puis je réalisais.

- Tu as pas mis-

- Du calme princessa. Me coupait-il en posant son doigts sur ma bouche.

Mon état d'alerte se calmait malgré l'urgence de la situation. Il avait se don de me rassurer en un regard.

Une fois qu'il s'eut retiré, je courrais en direction des toilettes pour évacuer le reste de ses sécrétions. Alors il m'attendait patiemment sur le lit, seulement recouvert d'un léger drap sombre.

- Comment tu te sens ? Me questionnait-il au moment où je sortais de la salle de bain.

Alors je me dirigeai vers lui et vint poser ma tête contre son torse d'Apollon, avant de simplement répondre à sa question.

- Et toi ? Lui demandais-je en retour, un sourire timide qui éclairait mon visage.

- Vidé. Dit-il simplement.

Vidé. Ce mot raisonnait en moi. J'avais eu l'impression d'être spéciale, d'être différente dans une telle intimité avec lui. Mais il se sentait juste vidé ; comme si j'étais une de ses putains.

- Je ne suis pas une prostituée Aaron, je suis pas simplement la pour te- commençais-je d'un air vexé.

Alors il me soulevait sans peine de ses bras musclés et me maintenait en l'air durant quelques instants pour m'asseoir à califourchon sur son ventre.

- Je sais je plaisantais mon ange, tu as été parfaite.

Ce soulagement que je ressenti était presque comparable à l'orgasme que je venais de vivre. Je respirais enfin à l'entente de ses mots. Je dois avouer que je ne m'étais pas senti aussi aimé depuis, jamais en fait.

Le sommeil ne tardait pas à arriver, éprouvée de cette journée pleine de rebondissements. Je blottis mon corps frêle contre le sien et plongeais au fin fond des abîmes de mon esprit.


Aaron

Je restais là une dizaine de minutes environ afin de m'assurer qu'elle dorme paisiblement.
Je tentais de m'extirper de ses bras sans la réveiller.
Pour la première fois, je restais là à côté d'une femme, sans l'avoir renvoyé d'où elle venait. Je restais là à côté de la femme que j'avais fait mienne aux yeux de tout le monde ici. Et je ressentais ce sentiment de satisfaction d'avoir accompli quelque chose de bien pour une seule fois dans ma vie. Mon visage esquissait un doux sourire au moment où je vint poser mes lèvres dans le creux de son cou après avoir légèrement caressé ses cheveux en bataille.

Maman tu serais fière de moi.

- Aaron ouvre moi ! Hurlait-elle furieuse.

Dans le même laps de temps, Elena frappait à la porte et je m'empressais d'ouvrir.

- Chut ! Mimais-je en posant mon doigt sur ma bouche.

- Qu'est ce que tu as fait d'elle je- continuait elle en colère.

Alors j'entrouvris la porte de la chambre que nous occupions pour qu'elle comprenne que je n'avais fait aucun mal à Livie. Bien au contraire, elle semblait épuisé de bonheur.
Au vu de l'état dans laquelle se trouvait notre chambre, Elena l'avait elle aussi rapidement compris.

- Allons discuter dans une autre pièce. Lui ordonnais-je avant d'attraper la poignée de ma chambre.

Je jetais un dernier coup d'œil sur Livie avant de refermer délicatement la porte. Heureusement, le vacarme des dernières minutes ne l'ont pas réveillé. Je voulais qu'elle profite de ce moment à elle, je voulais la laisser dans son intimité. C'était difficile pour elle, j'en avais conscience. Et elle avait bien mériter son repos.

Je pénétrais dans la salle de réunion du réseau et fermais à clé pour que nous ne soyons pas dérangés.

- Qu'est-ce que tu veux Elena ? Demandais-je agacé.

- Tu n'as pas à tenir Livie pour responsable. Commençait-elle

Comme si j'en avais quelque chose à faire de la tenir elle pour responsable. La colère que je pouvais porter à l'égard de Livie ne tenais dorénavant pas plus de deux minutes. Ce que je veux c'est que ma sœur soit heureuse avec un homme loin de tout ça. Loin de la drogue du fric et de la mafia. C'était ma façon à moi de la protéger. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je l'avais envoyé au Mexique. Mais le réseau s'est étendu plus vite que prévu et j'avais besoin d'un associé de confiance tel que Tito.

- C'est toi la seule responsable de ce merdier. Rétorquais-je

- Et c'est toi qui m'a envoyé ici sans me demander mon avis ! Continuait-elle. J'étais malheureuse d'être séparée de toi et maintenant que je suis à nouveau heureuse tu voudrais m'en empêcher ?

- C'est pas un type pour toi ! Bordel j'essaie de te protéger.

- C'est Tito qui m'a protégé de tout ça ! Pas toi ! Répondit-elle sur le même ton que je venais d'employer. Laisse lui une chance.

Aïe. En plein dans le mille. Il n'y avait que la vérité qui pouvait autant blesser. Malgré ma réticence, c'était pourtant la vérité. Je n'avais fait que l'éloigner du problème. Et c'est bel et bien Tito qui avait pris soin de ma sœur.

- Une seule, si il foire, je le bute compris ? Acceptais-je à contre coeur.

Et je ne le louperai pas. Tito avec beau être un bon ami, loyal qui plus est, je n'oublierai certainement pas qu'il s'était permis de poser ses mains sur ma putain de soeur.

- Merci Aaron, dit elle en me prenant dans ses bras.

- Je n'approuve pas cette union, c'est seulement pour toi et parce que Livie me l'a demandé. Avouais-je honnêtement.

- Dans ce cas est-ce qu'elle accepterai d'être mon témoin d'honneur ? Me questionnait de nouveau Elena.

Et puis quoi encore ? J'ai l'air de savoir tout ce qu'elle pense dans son crâne effronté ?

- J'en sais rien, demande lui. Dis-je avant de quitter nonchalamment la pièce pour couper court à cette discussion.

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Hello everyone ! Ça va comment ??? 🤪

Je suis enfin en vacances omggg ! J'en ai pas pris depuis février je sens que je vais profiter.
Anyways j'espère que vous êtes surpris hehe pcq les rebondissements vos continuer de ce pas je crois bien... enfin j'en dis pas plus ça sera à vous de le découvrir hihi 🥰

Prenez soin de vos bouilles d'ange 😇

Xoxo. D

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