25. Les enchères

Précédemment : Aaron se torture l'esprit pour retrouver Livie le plus vite possible. Il est à deux doigts de replonger dans la cocaïne a cause ses crises de paranoïa. De son côté, Livie reçois la visite de Nicholas depuis sa cellule. Elle comprend qu'elle lui sera vendue à une vente aux enchères qui aura lieu prochainement chez Horace.

⚠️ Nudité, Violence

Livie

Je croupissais tranquillement dans mon trou, broyant du noir. Lorsqu'une femme entrait dans ma cellule. A première vue, elle me fit penser à Alma. Mais ça n'était évidemment pas elle.

- Suivez moi je vous prie, me dit elle sur un ton généreux.

J'acquiesça d'un signe de la tête. Elle n'avait pas l'air très bavarde. Sans un mot je la suivais à travers les longs couloirs souterrains de cette prison.
Nous montions des escaliers. Il faisait visiblement nuit. Je me demandais quel jour nous étions. On traversait de larges couloirs à la décoration un peu baroque et la femme poussait une lourde porte en bois blanc. J'arrivais dans une immense suite, du même style que le reste de la maison. Il y avait un lit à baldaquin et la pièce paraissait très lumineuse. Pourquoi m'avait elle amené ici ?

- Écoutez madame, je dois absolument partir d'ici est ce que vous- commençais-je

- Non, écoutez je dois vous préparez ce sont les ordres de mon patron, me coupait elle. Venez par ici je vais vous laver.

- Me laver ? Je peux le faire seule vous-

- Arrêtez de gigoter, nous n'avons pas beaucoup de temps avant le début de la cérémonie. Me coupait-elle une seconde fois.

C'est pas vrai c'est une manie chez elle de me couper la parole comme ça.
La cérémonie ? Alors ça devait être le jour des enchères. Je n'étais absolument pas pressée, je préférais encore moisir dans ma cellule lugubre.

J'enlevais mes sous vêtements complètements souillés et la femme commençait à me savonner. J'étais gênée. Je n'avais pas l'habitude que l'on entre dans mon intimité d'une telle manière.

Je me dirigeai ensuite vers le lit à baldaquin et la femme me donnait des sous vêtements propres. Ils paraissaient très osés si je puis me permettre. Ils étaient en voile rouge, avec seulement une bande satinée pour cacher le strict minimum. Je n'était absolument pas à l'aise.

- Asseyez-vous je vais vous coiffer m'ordonnait-elle

- Et je ne m'habille pas ? Demandais-je

- Mais vous êtes déjà prête mon coeur, me dit elle calmement.

Prête ? J'étais à peine couverte. N'importe qui pourrait voir ce qui se cache en dessous. Je commençais à angoisser. Il fallait que je sorte d'ici. Alors que cette femme fouillait dans les placards, je tentais immédiatement de fuir, mais elle avait verrouillé la porte.

- Ma chérie tout va bien se passer, il ne faut pas t'en faire Me répétait-il d'une voix horriblement perverse.

Mais ils sont tous comme ça ici ? Enfin c'est une femme comme moi elle pourrait sans doute comprendre que... Je commençais à étouffer et me sentais de plus en plus nauséeuse. Je me rassis et la femme me coiffait en vitesse avant de me raccompagner au sous sol. Je pensais regagner ma cellule mais j'entrais dans une pièce pleine de femmes, vêtues de simples sous vêtements dans le même style que les miens.
Derrière moi, la lourde porte métallique se refermait. Qu'est ce qui allait m'arriver à présent ? Mon ventre se nouait si fort que je ne tenais presque plus debout.

Chaque femme de la pièce était terrorisé. Les unes comme les autres elles se prenaient dans les bras et s'asseyait à même le sol tout au fond de notre cage. Je fis de même.
Après plusieurs heures à attendre, des hommes venaient nous chercher une à une. J'attendais patiemment mon tour, la boule au ventre. Mes larmes coulaient le long de mes joues. Cela avait fait couler mon beau maquillage. Beau cela dépend pour qui. Je n'avais pas l'habitude d'en porter.

Nous continuions de nous regarder en se demandant qui allait être la prochaine.
À cet instant, un homme vint et m'attrapait violemment par le bras pour me sortir de la pièce. Il m'enchaînait les mains, les pieds et même le cou. Je me sentais comme un animal dans un zoo. L'homme, cet homme roux et musclé qui m'avait enlevé au pavillon je le reconnus immédiatement. Il me forçait à le suivre.

Je me trouvais au beau milieu d'un trafic d'humain et je n'allais être qu'une victime de plus.

J'arrivais à présent sur le bord d'une scène. D'autres filles étaient déjà dessus, exhibés et vendu comme du bétail. Ça me révoltait. J'aimerai pouvoir faire quelque chose. J'aimerai trouver le courage à moi seule de soulever toute cette mascarade. Gérer la situation comme l'aurait si bien fait Aaron. Mais il n'en est rien. Je ne suis pas comme lui. Parce qu'à ce moment précis, je me sentais comme une moins que rien.

Je ne voulais pas monter sur ce putain de podium et encore moins dans cette tenue. L'homme qui me tenait enchaîné me tirais violemment sur scène. Je gardais difficilement l'équilibre.

La salle été remplie d'hommes. Je me présentais à eux presque nue. J'avais honte. Je cachais mon corps avec mes mains comme je le pouvais. Mes larmes glissaient le long de mes joue et je l'aperçu lui. Aaron. Il été là ce soir. Il été présent. Il allait me voir ainsi. À cet instant, mon unique souhait serait de pouvoir me volatiliser.

Alors je plongeais mon regard dans le sien, essayant d'oublier tout ce qui m'entourait. Me concentrant uniquement sur lui. Le savoir dans cette pièce, a proximité de moi, me rassurait. Maintenant je savais : il tenait toujours ses promesses.

Aaron

Je venais d'arriver à la réception accompagné de Garrett d'Isaac et de quelques hommes armés qui sécurisaient l'extérieur. Je pénétrais dans les lieux et m'installais sur une chaise en attendant le début des enchères. Garrett s'installait à côté de moi pendant qu'Isaac faisait un rapide repérage des lieux.

Au moment où les enchères commençaient, je voyais ces femmes défiler à moitié nue devant moi. Je redoutais le moment où Livie se présenterai à moi. Rien que de penser qu'elle porterai sans doute une tenue similaire, mes nerfs montaient à vif. Bordel ! Je vais te sortir de là mon ange. Mes poings se serraient.

- Calme toi, tu ne l'a même pas encore vue. Me signalait Garrett.

Et pour cause, je m'imaginais le pire. Je lui lançais un regard sombre et il se tut directement. J'avais passé deux putain de semaines à élaborer le plan parfait pour la sortir d'ici. Il été hors de question que je fasse tout foirer si prêt du but.

Je levais de nouveau la tête vers le podium, et je la vis elle. Mon coeur se serrait de rage. Que les autres hommes la voient. La désire.
Je pouvais entrevoir la plus part de ses courbes et presque son intimité. Cet enculé paiera pour ce qu'il ta fait subir.
Figlio de puta.
Ma mâchoire se serait à son tour lorsque je remarquais les larmes sur ses joues et son maquillage qui avait coulé. Je voulais me lever et coller une balle dans la tête de tous ces hommes présents ce soir. Pour l'avoir vu elle. Pour l'avoir reluqué.
Je m'apprêtais à dégainer mon arme mais Garrett me retins.

- Pas maintenant mon frère, me dit-il en posant sa main contre mon arme. On va la sortir de là comme prévu.

J'avais du mal à me contenir. À contenir toute cette rage. Ce fils de p**e m'avait volé à mon propre domicile et il avait pris la seule chose que j'ai juré de protéger.

- Les enchères débutent à deux millions. Dit Horace fièrement.

A l'autre bout de la salle, Nicholas levait évidement son chevalet. Deux millions c'était le prix de la récompense qui avait été fixée sur sa tête. Peu importe combien je devais dépenser. Je voulais récupérer ce qu'on m'avait volé.

- Trois millions, dis-je en brandissant mon chevalet à mon tour.

- Trois millions deux cent milles, renchérit Nicholas.

Les enchères continuaient de monter et nous n'étions que deux à participer. Quatre millions. Quatre millions cinq cent mille, Quatre millions huit cent mille. Cinq millions. Nicholas ne lâchait pas l'affaire.

Bordel. Je voyais que Livie concentrait son regard sur le mien. J'avais remarqué que ça l'aidait en quelques sortes lorsqu'elle été sur le point de faire une crise de panique. Alors je plongerai à mon tour dans ses yeux verts pour la rassurer.
Tiens bon mon ange, plus que quelques heures et je vais te sortir de cet enfer.

Il m'était difficile de me concentrer. Je devais gérer la crise de Livie, les enchères et ma propre colère. Surtout ma propre colère. J'étais à deux doigts d'exploser.

—————————————————

Hello ! Comment ça va ? 😊

Ravie de vous retrouver avec la suite ! J'avoue je vous ai laissé avec pas mal de suspense hahaha 😈

Anyways, je suis en train de préparer une réécriture de mes chapitres avec dans l'idée de réduire le nombre de chapitre mais de les regrouper pour en proposer des plus longs, vous en pensez quoi ??? 😇

Prenez soin de vous,

Xoxo.D

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top