22. Guet-apens

Précédemment : Livie découvre dans une discussion avec Tito que sa situation devient de plus en plus dangereuse. James meurt d'une overdose de cocaïne, forcé d'en avoir consommé. Livie fait alors une crise de panique. Aaron la rassure et l'amène faire un tour de moto avant de rentrer à la maison.

⚠️ Violence

Livie

J'ouvrais les yeux et pris peine à reconnaître l'endroit qui m'entoure. Lorsque j'allumais la lumière, je me rendis compte de l'endroit où j'étais. Je me tenais la, dans le lit d'Aaron, dans sa chambre. Le rouge me montait aux joues. Est ce qu'on a ? Je ne crois pas, je me rappelle m'être endormi sur le canapé et puis le trou noir. Aaron a sans doute dû me porter jusqu'ici.

Imaginant qu'il devait se trouver dans son bureau, je pris le temps de bien me réveiller. J'enfilai des vêtements, un short et un débardeur classique puis je descendis prendre mon petit déjeuné.
Je ne croisais personne. C'est étrange cette maison est toujours tellement animée. Un peu moins maintenant qu'Alma était repartie quelques temps au Mexique voir sa famille. Mais les garçons laissaient toujours tout allumer avec le son à fond.
Puis je trouvais mon petit GSM posé sur la table de la salle à manger. Je l'allume et vis un message s'afficher.

« On a dû partir, des affaires urgentes à régler. Si tu as besoin appelle moi uniquement à ce numéro. Ne tente pas de t'échapper, je te retrouverai.
Aaron. »

Super. Me voilà bloquée au beau milieu d'une immense demeure sans clefs ni voiture.
Heureusement il avait pensé à faire les courses avant de me laisser en plan.
C'était la première fois que je me retrouvais seule. D'habitude, peu importe la situation il me traînait toujours avec lui. Ce doit être vraiment important pour qu'il prenne le risque de me laisser seule. Quoi qu'il en soit au vu des circonstances, je ne comptais pas bouger d'ici.

Je me préparais un bol de céréales et m'installais confortablement devant les Totally Spies. J'adorais ce dessin animé il a clairement bercé toute mon enfance.

Le temps défilait a grande vitesse tandis que je me tenais sur le canapé, toujours en pyjama. Du temps que que je me relaxait en attendant impatiemment le retour de ces énergumènes, j'entendais la porte d'entrée. Ça me semblait bien rapide comme escapade. Aaron m'avait pourtant précisé un ou deux jours.
Je me dirigeai en trombe vers le hall d'entrée pour les accueillir lorsque j'aperçus un homme vêtu d'un sweat à capuche gris et d'un cargo noir depuis l'angle du salon. Je me stoppais immédiatement. Il été grand, mince avec des cheveux roux. Pour sûr il n'avait rien à faire ici. Je ne me montrais pas. Il fallait que je trouve un moyen de rejoindre la chambre d'Aaron. C'est l'endroit de toute la maison dans lequel je me sentais le plus en sécurité. Étrangement, je n'y avais mis les pieds qu'une ou deux fois, mais j'y avais trouvé mes marques, savoir que je trempais dans son intimité la plus profonde me réconfortait.

- Tout va bien Livie, ne panique pas. Me murmurais-je à moi même.

Cette fois ci je devrais me débrouiller seule. Personne n'est là pour sauver mon cul. Malgré la panique qui montait peu à peu. Je me sentais comme dans un état inhabituel. Il fallait que je prenne les choses en main, j'avais conscience du danger.

L'inconnu aux cheveux roux se baladait à présent dans la maison une arme à la main. Je traversais la salle à manger pour rejoindre le hall alors qu'il se dirigeai vers la cuisine à l'opposé.
Je montais en courant les escaliers m'enfermait dans la chambre d'Aaron. Il fallait que je le prévienne. Je m'apprêtais à sortir mon téléphone, il est resté en bas.

- Bravo Livie, bien joué. Me parlais-je de nouveau à moi même en chuchotant.

Il fallait que je trouve une autre solution. Je savais qu'Aaron gardait des armes dans sa chambre. Je commençais à fouiller tous les tiroirs et tombais enfin sur un calibre. Je ne savais pas m'en servir, je crois qu'il été temps d'apprendre.
Tout à coup, j'entendais des pas approcher de l'endroit dans lequel j'étais enfermé. Il appuyait sur la poignée mais elle ne cédait pas. Il continuait à forcer toujours rien.
Quelle chance !
Je me plaçais face à la porte, en position d'attaque prête à tirer. Alors que l'homme donnait des coups dans la porte, celle ci finit par céder et je déverrouillais mon arme.
Je pouvais sentir la pression monter d'un cran et je commençais réellement a avoir du mal à retenir ma crise. Dans l'instant présent c'était lui ou moi.

Alors qu'il poussait la porte, je commençais à me concentrer pour viser malgré mes mains qui  tremblaient. Lorsque son corps fut entièrement découvert, je restais figée. J'étais incapable de bouger de ma position.
L'homme, pointait à son tour son arme vers moi.

- Tu ne tirera pas. Me disait l'homme sans même ressentir une once de peur.

Je restais silencieuse afin de paraître plus effrayante. Quand c'est Aaron qui faisait ça, ça le rendait tout de suite beaucoup plus crédible. Quant à moi, je reste perplexe. Je crois que je vais devoir tirer je n'ai pas le choix. Cette idée me mit directement mal à l'aise. Je ne voulais pas avoir le sang de quelqu'un d'autre sur les mains, du moins pas si c'était pour autre chose que de sauver des vies.
Quand j'y repense, c'est plutôt ironique d'ailleurs. Une future infirmière telle que moi tenant une arme pour potentiellement enlever une vie.
Je continuais de me concentrer, sans flancher je tirais en direction de sa tête. Loupé j'ai touché l'épaule.
Je ne l'ai pas blessé gravement, mais j'ai gagné un laps de temps qui me permis de m'enfuir de cette chambre.

A présent, j'allais devoir m'enfuir d'ici. Je me dirigeai immédiatement vers le GSM et le mis dans ma poche avant de me cacher à nouveau entre deux meubles.
Je l'entendais descendre, cet homme aux pas lourds. Mon dieu qu'il était vif. Déjà sur pied après avoir reçu une balle, il n'est pas humain ! Je devais le prendre par surprise. C'était mon seul atout.

Alors que nous nous baladions dans la maison en jouant ou chat et à la souris, je pris le soin de déplacer un maximum d'objets. Je me cachait entre les meubles et tirait dès que j'en avais la possibilité.
La maison était sans dessus dessous. Au fond de moi j'étais terrifiée. Je priais pour que Aaron Garrett et Isaac rentrent pile à cet instant et me sortent de la. Mais j'avais appris que les coïncidences n'avaient pas leur place dans ce monde.

Si je quittais la maison je n'avais nulle part où aller. En vérité je ne savais même pas où je me trouvais. Je n'avais pas le droit de sortir hors de ces murs. Aaron me le refusait si il n'était pas à mes côtés. Il disait que c'est pour ma sécurité. Foutaises, la preuve en est que même entre ces murs je ne suis pas plus en sécurité.

Alors que je m'apprêtais à changer de nouveau de pièce, je tombais dans un guet-apens.
l'homme venait de m'attirer exactement à l'endroit où il voulait que je sois.
Je sentais à présent le canon froid de son glock glisser le long de mon dos.
Il m'arrachait le calibre des mains, et m'attrapais violemment par les cheveux. Il me tirait jusqu'à la cuisine. Ça faisait un mal de chien. Pourtant je n'étais pas du genre à craindre les cheveux.
Il sortait un collier de serrage de sa poche et commençait à lier mes deux mains dans mon dos. Mes larmes coulaient et la terreur m'envahit.

Non ça n'était pas cette peur la. Celle que je ressentais en présence d'Aaron. Celle ci été douce comparé à l'actuelle. Dans le fond, je savais qu'Aaron ne me ferai pas de mal. Du moins presque pas.
Cette fois si c'était différent. Mes muscles ne m'empêchaient pas de bouger alors je me débattais jusqu'à ce qu'il me frappe violemment au visage. Je peinais à me relever, et commençait à paniquer bien plus encore lorsque je me rendis compte que ma lèvre inférieure pissait le sang sur le carrelage.

Je devais trouver le moyen d'alerter Aaron. Telle était ma priorité. Je savais que la maison sans dessus dessous ne suffirait sans doute pas. En tout cas, je voulais lui faire comprendre que je n'étais pas parti. Pas de mon plein gré. Je veux qu'il sache que je ne l'ai pas abandonné.
C'est assez ironique de m'inquiéter de ça maintenant, moi qui cherchait tant à partir d'ici je ne pouvais finalement pas me résoudre à quitter cette immense demeure.

L'homme aux cheveux roux m'attrapais par le bras pour me forcer à me relever. En voyant son épaule ensanglantée, ça me donnait une idée. Je mis un grand coup dedans, ce qui faisait saigner la plaie bien plus abondamment.
Mon agresseur se plia instantanément de douleur. Alors je courrais vers la porte en traînant les pieds pour etaler le sang au sol. C'est parfait. C'est exactement ce que je voulais. J'espère qu'il comprendra.
Alors que je tentais de m'enfuir, l'homme, dans un élan de rage, me frappait au violemment au visage. Ma tête se mit a tourner quelques secondes. Dans ce même laps de temps, il me trainait jusqu'à l'extérieur et il me chargeait dans le coffre d'une voiture. Je n'avais plus la force de me débattre.
Pardonne moi Aaron, j'ai fais ce que j'ai pu.

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Hello comment ça va ?

Bon c'est les vacances, enfin presque...
J'ai repris un peu l'écrire étant donné que je me suis bloqué le cou, j'ai quelques jours pour moi donc j'en ai profité pour avancer l'histoire :)

Anyways, le rythme s'accélère et nous n'avons toujours pas de nouvelles d'Aaron et Garrett.
Faites moi part de vos scénarios pour la suite de l'histoire haha j'aimerai bien les entendre !!!

Prenez soin de vous,

Xoxo. D

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