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Vendredi 13 octobre 3013.
19H45.
Après plusieurs jours de navigation regorgeant de bons moments avec les passagers ainsi que l'équipage, nous voici enfin à mis chemin de Cadiz, l'île la plus convoitée des marins et des touristes, pour ses belles terres encore inconnu mais surtout pour son prétendu trésor, une caisse à souhait pouvant donnée le pouvoir ultime à quiconque la possédera.
Le moral des troupes est à son plus haut point, alors je pense que c'est le meilleur moment pour un discour, j'avoue que j'attends ça depuis le début de cette aventure, mais j'attendais le bon moment. Après avoir demander un rassemblement de tout le monde, passagers comme moussaillon dans la salle de fête, mon discour pouvait enfin commencer.
C'est les lumières éteintes que je brandis un amplificateur audio avant de commencer.
— Holà les matelots ! Aucune réponse. Non je rigole, bonsoir très chers passagers et membres de l'équipage, je suis la Capitaine Roxana, dis-je suivi des lumières illuminant la pièce et de moi changeant la tonification de l'amplificateur.
Eh oui je suis une femme, avec des cheveux courts, surprenant pas vrai ? La foule a l'air du même avis je pense. J'ai prise la mauvaise habitude de me déguiser en homme pour acquérir le respect qui m'est dû, seule deux personnes à bord le savent, Stanislas, mon meilleur ami et ancien capitaine du navire, plus connu actuellement comme le cuisinier ainsi que mon second, ravenburg.
— Ce n'est pas la peine de me reluquer de la sorte. Oui je suis une femme, garder cet air dégoûté pour vous ! Être une femme n'est pas synonyme de stupidité, de soumission, de faiblesse et encore moins de peu ou pas de force, physique comme mental. Je suis la capitaine de ce navire donc en d'autres termes j'ai prouver mon professionnalisme, ma capacité à gérer l'équipage et donc à être un bon leader, j'ai l'aptitude à la communication verbale et écrite, je suis en bonne condition physique,avec un certificat de santé à l'appuie, j'ai le sens de l'organisation, je suis l'exemple même de la courtoisie, j'ai un esprit d'équipe très aiguisé et pour finir j'ai une tolérance au stress hors pair. Étant le seul maître à bord après Dieu, personnes n'a le droit de remettre en cause que je représente la loi sur ce navire et je donnerai ma vie, si il le faut, pour chacun d'entre vous. Sur ce, je vous annonce que nous sommes bientôt à destination. J'espère que le voyage vous plaît et que vous ne disposez que des meilleurs traitements. Très bonne soirée à tous ! Clôturais-je en quittant le devant de la scène, plus stressée qu'à mon arrivée.
Une pluie d'applaudissements vint me réchauffer le cœur et je fini par disparaître de la vue de mon publique n'ayant qu'une seule chose en tête, tout raconter à Stan.
♪♪♪
La soirée d'hier a été assez mouvementée et j'ai préféré m'éclipser après avoir parlé avec mon ami pendant une bonne heure. La journée d'aujourd'hui s'annonce calme et sereine alors je pense en profiter pour faire un point sur l'inventaire.
— Roxana ! Hurle Ravenburg en enfonçant pratiquement ma porte.
— J'espère que c'est important pour que tu oses me sortir de ma réflexion. Dis-je le plus calmement possible.
— Oui ma capitaine. Nous avons retrouvé un homme pendu sur le pont principal. M'informa-t-il.
Encore un.
— Ne savez-vous donc pas quoi faire dans ces cas là ? Ce n'est assurément pas le premier homme à abandonner la quête d'une façon aussi lâche. Les lâches ne méritent certainement pas ma compassion. Débarrasser vous du corps avant que nos passagers ne s'en rendent compte. Dis-je avec mon tact habituelle.
— C'est trop tard ma capitaine, c'est une enfant d'environ 16 ans qui l'aurait trouver avant d'alerter ses parents. Tous les passagers se trouvent sur le pont avant. Je pense qu'il serait plus judicieux de faire une apparition... Surtout que l'homme n'est d'autre que Stanislas. Conclut-il en un murmure sur la dernière phrase.
Le sol s'effondre sous mes pieds. Je me précipite hors de ma salle de repos et fonce sur le pont principal. Quelle horreur. C'est bien Stanislas Wawrinka, mon ami d'enfance pendu et ensanglanté à la vue de tous.
Sur mes deux genoux, je hurle des injures en ma langue natale, l'espagnol, les yeux et les deux mains levées au ciel tout en implorant Dieu que ceci ne soit qu'un mauvais rêve. Mais hélas, là n'est que la stricte réalité.
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Les passagers semblent plus que déranger et ils peinent à trouver le sommeil depuis le malheureux incident. La brigade des mers, une fois au courant des faits nous conseilla de ne pas laisser ébruiter la nouvelle et de tout simplement jeter le corps à la mer. Quelle belle bande d'abrutis.
— Cet homme a des enfants, une mère et des ami(e)s qui méritent tous d'avoir un endroit où se recueillir en sa mémoire ! C'était mon meilleur ami, le seul sur qui je pouvais compter et vous pensez réellement que je vais juste le balancer par dessus bord ? Ahurissai-je.
— Il ne tenait pas tant que ça à vous tous, au cas contraire il ne se serait pas lâchement suicidé. Si vous pensez pouvoir être plus efficace que nous, faîtes donc. En vos fonctions de capitaine du Césaire morningstar, vous êtes considéré comme officier de police judiciaire, avocat, si besoin y est et bien évidemment officier d'état civil, vous avez amplement la capacité de faire un acte de naissance ainsi qu'un acte de décès. Libre à vous d'y faire régner la loi comme vous l'entendez. Sur ce bonne journée.
Il m'a raccroché au nez, la galanterie n'existe donc pas.
— Ravenburg, accompagnez moi voir le corps de Stan. Dis-je peu sûre de moi.
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Une fois à la chambre froide, mes soupçons ce confirmèrent. C'est bien ce que je pensais, Stanislas a été assassiné et je comptais bien trouver le coupable, mais avant tous, passons un petit coup de fil à ces abrutis de la brigade des mers.
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Après avoir demander à tous les employés sur ce navire de me rejoindre dans la salle des fêtes, sans bien sûr alerté les passagers, je fus entendre ma voix.
— Je suis devant vous aujourd'hui en mémoire de notre ami, collègue, conseiller et bien plus encore qu'était Stanislas, le cuisinier pour bon nombres d'entre nous. Compte tenu du contexte particulier du meurtre du cuisinier, car oui c'est bel et bien un meurtre pour ceux qui ne le savent pas il a été poignardé treize fois sur le torse avant d'être pendu comme du gibier, la thèse du suicide a bien évidemment été prise en considération mais l'emplacement et le nombres de blessures mortelle a vite soulevées les soupçons. La brigade des mers se fait discrète afin de cloisonner au maximum les détails de l'affaire, mais ils sont extrêmement lents et inefficace à mon goût. À cet effet, je me tiens devant vous pour crier haut et fort que je ne trouverai pas le sommeil avant d'avoir mise la main sur le coupable qui est vrai semblablement toujours à bord. Vous pouvez disposez.
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L'ambiance à bord était désormais lourde et l'air y était glaciale, voir même irrespirable. La thèse d'un meurtre c'était propager de bouche à oreille pour au final informer tout le navire qu'il y avait un potentiel assassin parmi nous. L'équipage, ainsi que les passagers à bord se soupçonnaient les uns les autres. J'ai reçu plusieurs lettres de quelques passagers me demandant de les ramener chez eux, sous prétexte qu'ils ne peuvent cohabiter toute une semaine et de surcroît sur une île déserte et encore méconnue de tous avec un assassin qui rôde.
Je ne pourrai avoir plus de problèmes qu'à ce jour, j'avais tant à régler mais ne pouvais malheureusement pas renoncer à trouver cette fameuse caisse à souhait. Maintenant plus que jamais, j'en ai besoin et je l'aurai, comme ça Stanislas ressucitera et régnera à mes côté en tant que vice-capitaine de mon navire.
— Capitaine ! Dit Ravenburg, me sortant de mes pensées avec sa douceur habituelle.
Il a le don de l'énervement je pense.
— Tu sais mon cher second ? Tu mériterais bien que je te jette à la mer, dans une zone infestée de requins pour être plus que certaine que tu ne me dérange plus jamais pendant mes réflexions. Lui fais-je comprendre en jouant avec mon canif sur la table.
— Une tempête vient d'être détecter en direction du sud, où ce trouve Cadiz. Le météorologue nous informe qu'il serait judicieux de changer de cap et je le pense aussi. Si on veut éviter une mort certaine. M'informa-t-il.
— Changer de cap ? C-H-A-N-G-E-R DE CAP ! Non mais tu t'entends parler ? Tu n'es rien de plus qu'un souffre-douleur sur ce navire et tes pensées tu les gardes pour toi, compris ? Nous irons affronter cette tempête. Affirmai-je.
— Capitaine est-ce que tout va bien ? Vous n'êtes pas dans votre état habituelle. Venez avec moi, vous venez de subir un grand choque émotionnel. Allons voir le Docteur Swarovski crystal, elle a une licence professionnelle en psychologie, elle saura vous venir en aide. Dit-il
— Alors, d'après vous je suis folle ? Okay je viens de perdre la seule personne importante à mes yeux et maintenant je suis folle... Sachez le très cher Ravenburg, folle ou pas c'est mon navire et j'en fais ce que je veux. Dis-je en me précipitant hors de la cabine qui me sert de bureau.
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—Roxana que faites-vous ? Ouvrez la porte capitaine, nous pouvons encore échapper à la tempête. S'il-vous-plaît ne faites rien que vous pourriez regrettez ou pire que nous pourrions tous regretter. Me supplie Ravenburg.
Suis-je folle ? Ça je n'en sais rien mais une chose est sûre, je n'ai plus rien sur cette terre et je ne compte pas vivre comme ça. Je ne suis pas dans la salle de navigation par hasard, c'est ici et maintenant que tout va se jouer.
Stan, mon ami, j'arrive.
Et après cette pensée et sous les hurlements suppliant des membres de l'équipage présent au travers de la porte, je désactivais le navigateur automatique avant de verser une grande quantité d'eau sur le tableau de bord.
Une grande secousse se fit sentir et en un rien de temps nous étions propulsé dans les airs, au cœur de la tempête. Me faisant balancer de droite à gauche par les secousses, je fini par m'évanouir.
♪♪♪
— Argh... Ma tête ! Mais où suis-je ? Et ce soleil, mais c'est du sable. Aurai-je échouer sur une île ? Serai-ce ... ?
AIMÉE
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