Chapitre 18


Il mit en route son micro et appela la police depuis son manteau, personne ne soupçonne jamais qu'il a caché un appareil dans son col. Il expliqua la situation et donna l'adresse où se trouvait le père de Josie et sa fiancée. Il sortit de sa voiture et se dirigea vers les lieux.

- Je suis là. Où est Josie ? demanda Seto.

Le père était là, avec un sourire malfaisant sur le visage. Il avait trouvé une vache à lait, il n'allait surement pas s'en tenir là. Il va continuer à tirer de l'argent de Kaiba. Il attrapa sa fille par l'avant-bras assez violemment puis la pousse brutalement au sol,

- Elle est là.

- Bien ! Pourquoi avoir kidnappé Josie ? demanda Seto.

Il fit quelques pas vers la jeune femme pour l'aider à se redresser. Il posa son regard sur elle pour s'assurer qu'elle allait bien. Il remarqua la marque rouge d'une baffe sur sa joue. Il serra les dents en jetant un regard noir vers le père de Josie. On ne touche pas à Josie, à ce qui lui appartient.

Josie parvint à se redresser, elle regarda son fiancé, il semblait si en colère, elle se retint de pleurer. Tout ça était vraiment traumatisant.

- J'ai pas à te répondre ! Maintenant donne-moi l'argent ! hurla le père de la demoiselle

- L'argent ? Je ne paierais pas un seul centime ! fit Seto.

Josie n'avait pas de prix Il se tenait maintenant prés de Josie, face au père de cette dernière. Il pourrait donner tout l'argent qu'il possède pour sauver la jeune femme, mais il devait aussi penser à Makuba et ... étrangement à tous les employés de la KaibaCorp. Il n'y avait pas que lui dans la balance.

- On avait un accord, enfoiré ! Hurla l'homme.

Il sortit une arme et la pointa vers le couple. Seto poussa Josie derrière lui avec son bras pour la protéger de son corps.

- C'est vous qui ne respectez pas votre rôle... envers votre fille. Mais passons, aujourd'hui, considérer que Josie n'est plus votre fille. Dans quelques semaines, elle ne portera même plus votre nom, fit Seto.

- ça te regarde pas ! cria le père de Josie.

Mais quelques minutes plus tard, son équipe de sécurité, suivit de la police investirent les lieux pour se jeter sur l'homme et l'arrêter dans sa folie. Seto se tourna vers la jeune femme, sa fiancée et ôta sa grande veste pour la recouvrir et la garder au chaud. Josie tremblait comme une feuille. Elle avait vu des choses effrayantes dans sa vie, mais que son propre père est voulu faire ça.

- Tout est fini maintenant ! fit-il en l'encerclant de ses bras pour la faire quitter les lieux.

Ils ne vont plus penser à lui, mais seulement au mariage qui les attends. La jeune femme s'accrocha fermement à lui.

- ça va aller, Josie. Tout est fini, maintenant ! fit Seto en la serrant contre lui.

A l'extérieur du bâtiment, il y avait du monde, des voitures de police. Seto fit signe au commandant de la police, il installa Josie dans sa voiture. La jeune femme se glissa dans la grande veste de Seto.

- Reste-là, on part dans cinq minutes !

Il se dirigea vers le chef de la police pour lui dire qu'il amenait Josie chez lui... chez eux et qu'il pourra venir demain pour venir lui poser les questions nécessaires. Il revint vers la voiture et monta dans sa voiture et indiqua au chauffeur de rentrer au manoir. Il serra la jeune femme dans ses bras. Elle posa sa tête sur Seto, recherchant son odeur, son touché, sa protection. Elle se sent tellement faible ...comment elle a pu se faire avoir aussi facilement ?

Seto posa sa main sur la tête de la jeune femme et la serra contre lui.

- Il t'a frappé ?

- Juste gifle... c'était la première fois. En général c'est plus de la violence mentale...

- Ce n'est pas mieux, la violence mentale ! gronda Seto en caressant les cheveux de la jeune femme.

Il était vraiment en colère contre le père de Josie. Il espérait qu'il allait finir sa vie en prison. Il y veillerait avec de bons avocats.

- Tu n'as plus rien à craindre, Josie. Tu es une Kaiba maintenant !

Il disait cela comme si cela allait résoudre tous les problèmes de la jeune femme.

- Merci... merci. Murmura la demoiselle reconnaissante qu'il soit venu la sauver.

Elle ferma doucement les yeux en restant dans ses bras. Elle cacha sa tête dans le torse musclé du jeune homme en tenant le haut de ce dernier.

- Tu n'as pas à dire merci, Josie ! Je fais toujours ce que je veux faire, ce que j'ai décidé de faire. Je ne me sens jamais obligé de faire quelque chose ! fit-il en serrant la jeune femme dans ses bras.

Il voulait être là dans les moments difficiles, mais il espérait surtout qu'elle ira mieux pour retrouver celle avec qui il aime bien se prendre la tête.

Quelques semaines plus tard, c'était le grand Jour. Aujourd'hui, Seto et Josie vont se dire oui, Joselyne Wheeler va devenir Jocelyne Kaiba.

Seto était face à la fenêtre en train de refaire le nœud de sa cravate pour la cinquième fois. Non il n'était pas du tout nerveux. Mais ce n'était pas tous les jours qu'il se marié. Il posa son regard sur Makuba qui le regardait en souriant.

- Si tu dis quelque chose !

- Non je dis rien, fit le jeune garçon avec un sourire entendu.

Seto le fusilla du regard, mais bon qu'est-ce qu'il pourrait bien faire ? Le privé de télé et de jeux-vidéos ?

Josie se préparait également avec l'aide de ses amies, Maï, Téa et sa petite sœur Serenity.

- J'arrive pas à croire que Josie soit la première à se marier !

Téa pleurait de joie en voyant son amie se marier.

- Pourquoi ? Josie est parfaite en mariée. Moi je savais que Kaiba ferait vite sa demande, fit Serenity avec le sourire.

La jeune fille fit un sourire à sa grande sœur. Sa sœur était super, il n'y avait pas de raison que Kaiba ne s'en rende pas compte et veuille rester avec elle.

– Elle est trés belle la robe ! remarqua Maï avec le sourire. La jeune femme fit un sourire à son amie, la voir aussi heureuse lui plaisait bien.

- Ce que je veux dire c'est que m'attend pas à maintenant, on n'a même pas terminé le lycée et notre Josie va être madame !

- Et une Kaiba, sourit grandement Josie qui a encore beaucoup de mal à y croire. Elle a l'impression de rêve

- Kaiba sait ce qu'il veut ! commenta Serenity avec le sourire.

La jeune sœur de Josie lui tendit le voile pour qu'elle puisse le mettre sur sa tête, la jeune femme serait alors prête pour rejoindre le jeune homme devant l'autel.

Seto avait réussi à nouer sa cravate. Il avait rejoint la cérémonie. Il avait eu droit aux commentaires de Tristan et Duke qu'ils avaient fait taire d'un regard noir. Ils avaient longtemps discuté tous les deux de savoir s'ils voulaient un mariage avec tout le tralala, des milliers d'invités (bon c'est un peu exagéré) ou bien s'ils voulaient faire ça en tout tout petit comité. Il avait laissé le dernier mot à Josie.

Seto est debout devant l'autel, Il a choisi Makuba comme témoin, évidemment qui pourrait-il choisir d'autres ? Josie, de son côté, a choisi Téa et Maï comme demoiselle d'honneur et sa petite sœur comme témoin.

Le jeune homme entend la musique de l'arrivée de la mariée retentir. Il hocha la tête et se retourna vers elle avec le sourire. La jeune femme s'avança vers lui au bras de Yugi. N'ayant pas d'hommes de sa famille pour la conduire à l'autel, son meilleur ami s'était proposé pour l'accompagner. Ce n'était pas en effet, pas son père qui allait l'y conduire.

Il attend qu'elle vienne à lui et lui tend la main pour l'aider à monter sur l'estrade. Elle se saisit de sa main avec le sourire aux lèvres. Elle rayonnait littéralement. Ils se tournent alors tous les deux vers le prêtre qui commencent les paroles d'usage.

- Si quelqu'un s'oppose à cette union qui parle maintenant ou se taise à jamais.

- Atchoum ! fit Téa.

Tout le monde la regarde et se met à rougir. Elle fit un sourire désolé avec un geste de la main qu'ils pouvaient continuer la cérémonie. C'était le moment d'éternuer franchement.

- Mmmh ! Bien Mlle Wheeler acceptez-vous de prendre Mr Kaiba pour époux, de la chérir dans la pauvreté ou la richesse, dans la maladie ou la santé, pour le pire et le meilleur ?

- Je le veux plus que tout au monde, annonça amoureusement la demoiselle.

- Bien Mr Kaiba acceptez-vous de prendre Mlle Wheeler pour épouse, de la chérir dans la pauvreté ou la richesse, dans la maladie ou la santé, pour le pire et le meilleur ?

- Oui ! fit-il simplement.

Il ne faut pas trop lui en demander non plus.

- Vous pouvez embrasser la mariée.

Seto prit le visage de la jeune femme et l'embrassa avec fougue. La jeune femme répondit passionnément à son baiser en passant ses bras autour de son cou. Ils étaient maintenant mari et femme. Elle était officiellement madame Kaiba !

Soudain, un tas de confettis déferla sur eux, des grains de riz, des paillettes enfin la totale. Seto jeta un coup d'œil vers Makuba qui leva le pouce en signe de victoire. Toute la salle applaudissait les jeunes mariés. Qui aurait cru que Seto et Josie allaient se marier ?

- Je te l'avais dit qu'il serait content ! fit Seto avec le sourire. Il ne va pas l'avouer aussi facilement, mais lui aussi il est content d'avoir Josie pour épouse.

Seto prit le bras de Josie et le coinça sous le sien, ils traversèrent la salle pour sous les puits de confettis et grain de riz pour rejoindre l'allée où une voiture les attendait pour les conduire à une autre salle où ils mangeraient et feraient la fête tous ensemble. Puis ce soir, ils s'envoleraient vers leur lune de miel, rien que tous les deux. Le jeune homme fit un sourire satisfait à la jeune femme. Il lui ouvrit la portière de la voiture. Une page se termine mais une nouvelle s'ouvre pour Monsieur et madame Kaiba. Ce mariage fut une grande de joie !

FIN

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