Chapitre 15
Seto se tenait debout devant la porte de la salle de bain, il attendait que Josie en sorte pour partir à la visite de KaibaLand tous les deux. Le parc n'était pas encore ouvert et il voulait le découvrir avec la jeune femme. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que le tournoi était fini et les choses se sont bien améliorées pour lui. Il avait son entreprise, son petit frère et la présence de Josie à ses côtés. Même s'ils avaient toujours des joutes verbales... des plus excitantes.
La jeune femme avait passé la nuit dernière à la demeure Kaiba. Josie s'y sentait encore mal à l'aise, d'évoluer dans l'immense demeure de son petit ami. C'était loin de son petit appartement miteux où elle vit avec son géniteur. Elle se trouvait dans la salle de bain pour se préparer. Elle portait d'un jean clair et d'une chemise blanche, elle fit un nœud devant avec ses cheveux détachés.
- Je suis prête ! dit-elle joyeusement en sortant de la salle de bain.
- Je vois ça ! Deux heures pour prendre une douche, une heure pour se coiffer et un autre pour s'habiller. A cette allure-là, tu passeras la moitié de ta vie dans la salle de bain, fit le jeune homme.
Seto observa la jeune femme, elle venait souvent au Manoir pour sa plus grande joie, même s'il faisait tout pour le cacher, au point de faire des réflexions sur sa présence qui le "déranger". Il espérait à chaque fois touché un point sensible de la jeune femme pour la voir s'énerver, c'était son nouveau jeu. Et puis la colère rendait toujours ...les moments intimes intenses.
- Je reste une femme Seto ! Une femme doit bien se préparer non ? dit-elle en faisant une petite moue et lui tira la langue.
Elle ne voulait pas lui faire honte ! Seto fit un petit sourire, bon ... la taquiner sur son temps dans la salle de bain n'était pas suffisant. - En tout cas passé tout son temps pour ... ça ! Il ne dit pas s'il la trouvait belle, ce qui était le cas bien sûr, ou s'il était déçu. Josie avait bien compris que les petits piques de Seto étaient déguisés en compliments. La jeune femme leva les yeux au ciel et fit un petit sourire. Elle attrape son bras en souriant
- On y va ?
Il posa sa main sur celle de la jeune fille et coinça son bras dans le sien et ils se mirent en route. Ils allaient passer un moment tous les deux, enfin avec son travail il n'avait pas toujours beaucoup de temps à lui, pour Josie ou Makuba.
Ils se mirent en route pour le parc d'attraction. La jeune femme avait vraiment hâte de le voir. Elle est pratiquement sûr qu'il y aura des dragons blancs au yeux bleus. Seto tenait donc Josie à ses côtés et ils commencèrent la visite du parc. Il commença par les manèges pour enfants, c'était un peu trop calme, vu qu'il y avait peu de monde dans le parc. Il y avait donc des petits manèges pour les enfants et différents jeux pour eux. Il avait étrangement hâte de connaître l'avis de la jeune femme sur le sujet, sur le parc.
La jeune femme avait l'impression de redevenir une enfant, après tout elle n'était jamais allée dans un parc d'attraction. Elle regarda le jeune homme avec un magnifique sourire avant de l'embrasser en se mettant sur la pointe des pieds, elle est vraiment fier de lui.
Seto fut un peu surpris de recevoir un baiser sans raison. Mais il l'apprécia malgré tout. La jeune femme semblait ravie de se retrouver dans le parc et s'amusait bien. Kaiba fit un sourire discret, c'est bien ce qu'il voulait pour elle bien sûr, mais aussi pour les gens qui viendraient dans son parc pour y passer un moment.
- On dirait une ... gamine ! fit Seto. Mais cela la rendait "mignonne".
- Mais ça fait mon charme ! plaisanta la demoiselle en prenant les mains de son copain en souriant tendrement - Seto, tu as fait un merveilleux travail avec ce parc. Tu peux vraiment être fier, annonça la demoiselle en le regardant avec amour.
Seto soupira et secoua la tête, dépitée de la voir aussi fofolle. C'est sûr que ça fait son charme, mais il ne va pas l'avouer. Il serra les mains de la jeune fille et la regarda d'un air sévère. Mais les mots qu'elle lui adressa, le fit sourire. Il détourna le regard pour le poser sur son parc. Il était effectivement fier de lui, mais que d'autres le soit de lui, lui plaisait surtout venant de Josie. Il allait devenir un peu trop dépendant de son avis. Il leva le bras pour se gratter la tête. - Merci ! fit-il.
Il posa son regard sur elle et la serra dans ses bras.
Elle le trouve tellement adorable quand il est gêné ! Elle vint se blottir dans ses bras, elle posa sa tête sur son tors musclé. Elle aimait tellement ces petits moment comme cela , ça peut sembler simple mais ça suffit à la demoiselle, son cœur bat rapidement contre sa poitrine puis elle le regarde dans les yeux
– Seto ... je t'aime, lui murmure la demoiselle
- Evidement que tu m'aimes, je suis le meilleur, le plus beau, le plus intelligent pourquoi en serait-il autrement ? fit Seto sûr de lui.
Bon dans l'absolu, il savait que ce n'était pas vrai, mais il savait aussi qu'il avait sans doute bien plus d'atouts que beaucoup trop hommes. Il y avait eu des femmes à lui tourner en tour, mais ce n'était pas trop pour lui-même, mais plus pour son argent, son statut. Mais il savait que Josie n'était pas vénale ou opportuniste.
- ça va les chevilles ? demanda la jeune femme amusée, elle leva les yeux au ciel face aux bêtises de son copain.
Josie prit le bras de Seto et le tira vers un café.
- Si on allait prendre une boisson ? C'est moi qui offre, dit-elle.
- Mes chevilles vont bien. C'est toi qui devrais te sentir flatté que quelqu'un comme ... moi s'intéresse à quelqu'un comme toi, continua-t-il.
Il voulait la voir s'énerver, c'était le jeu du jour, de tous les jours d'ailleurs. Il la suivit vers le petit café et leva les yeux au ciel, qu'est-ce qu'elle allait payer dans son parc ?
- Un café pour moi, fit Seto à la serveuse.
Il s'installa autour d'une petite table en observant la jeune femme à ses côtés. Elle s'assit en face de lui et croisa les bras sur sa poitrine ainsi que ses jambes.
- Comment ça quelqu'un comme moi ? s'écria la jeune femme.
C'était très vexant pour la demoiselle que Seto lui dit cela. Mais ça veut dire quoi ça ?
Josie commanda un thé glacé d'un ton poli.
- Une femme ! fit-il.
Ah, il avait réussi à énerver la demoiselle. Il fit un sourire, satisfait de lui-même pour l'avoir énervé. Il fit un petit sourire, non pas qu'il s'intéresse aux hommes, en fait il ne s'était intéressé à personne d'autres qu'à lui-même. (ou son petit frère). Mais il ne savait pas vraiment ce qui l'avait attiré chez Josie, peut-être que c'était l'ensemble de ce qu'elle est... pas vraiment un point en particulier. Par contre son air renfrogné quand elle était vexée, ou en colère la rendait ... craquante.
Josie le regardait, perplexe. Elle avait l'impression que son copain aime la mettre en colère ? Mais elle possède une arme, une arme qui peut le faire plier. Celle de faire grève !
- Mmmh, répond simplement la demoiselle toujours vexée.
- Mmmh ! C'est tout ce que tu trouves à dire. Je vais peut-être chercher une autre femme alors ? Tu aurais des conseils à me donner peut-être ? demanda le jeune homme avec le sourire.
Il but une gorgée de son café et fixa la demoiselle avec le sourire. Josie était en colère maintenant. Elle rêve ! ! Il aime tellement ça de la mettre en colère ! Dire qu'elle voulait simplement se détendre !
- Tu penses que c'est intelligent de dire ça à sa copine même si c'est pour rigoler ? demanda-t-elle, vexée.
- Je sais pas ! J'ai jamais eu de petites copines. Tu es la première ! fit-il en haussant les épaules.
Le jeune homme lui faisait un compliment mine de rien, mais il voulait plus ou moins le cacher derrière une phrase anodine. Mais elle était vraiment mignonne, là, vexée, les bras croisés.
La jeune femme le regarda légèrement surprise, elle était sa première copine ? Elle savait très bien que ce dernier et populaire auprès des filles, elle est plutôt étonnée. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres avant de prendre une gorge de son thé puis se leva. Elle s'avança dernière lui et passa ses bras autour de son cou en collant sa poitrine contre son dos
- Tu n'es plus fâché ? fit-il à la jeune femme sans bouger.
Il sentit sa poitrine contre son dos. Il croisa et décroisa ses jambes pour calmer un peu ce qui se passait dans son pantalon.
- Un peu, il va falloir que tu fasses pardonner, plaisants la demoiselle, elle lui embrassa sa joue et commença à partir pour aller s'asseoir de nouveau.
Seto saisit ses mains avant qu'elle ne parte pour la retenir contre lui. Il ne voulait pas la laisser partir trop loin.
- Je n'ai rien à me faire pardonner, gronda-t-il. Mais dans l'éventualité où se serait le cas, je ne présenterais pas d'excuses !
Le jeune homme fit un sourire et lâcha la main de la jeune femme pour la laisser retourner à sa place. Les « merci » et les « désolé » ne sont pas pour lui. Josie soupira légèrement, elle le regarda avec un léger sourire, peut-être que les paroles ne sont pas toujours très ... bien, mais les actes si. Elle lui vole un dernier baiser et s'asseoir à sa place.
- Bon, nous avons encore une autre partie du parc à voir, fit-il en se levant.
Seto tendit la main vers Josie pour l'inviter à le suivre, il espérait vraiment qu'elle ferait un long chemin à ses côtés pour le soutenir, l'encourager. Il y avait une deuxième partie au parc, un peu plus adulte parce qu'il y avait les arènes pour le duel de monstres mais aussi des salles de billards, et d'autres jeux du même genre.
- Je te suis ! annonça la demoiselle en souriant en entrelaçant ses bras au sien,
Josie compter reste à ses côtés, peut-être même passer le reste de sa vie à ses côtés. En arrivant dans l'autre partie du parc, la jeune femme fut encore plus impressionnée ! Il en avait vraiment pour tous les gouts !
Seto et Josie passèrent donc une bonne partie de la journée à faire le tour du parc pour lui montrer les attractions, jeux et autres. Kaiba était forcément trés fier de ce qu'il avait accompli, et il pouvait dire qu'il avait réalisé son rêve d'enfants. Il avait fait aussi pour Makuba et pour tous les autres enfants du monde.
- Est-ce que tu veux voir l'envers du décor ? demanda-t-il à la jeune femme. Il voulait bien partager ce secret avec elle, mais peut-être qu'elle préférait garder la magie du parc sans connaître les détails techniques qui sont derrière tout ça.
- L'envers du décor ? demanda curieusement la demoiselle.
Elle pencha la tête légèrement sur le côté, elle se met à sourire grandement face à cela.
- Avec plaisir ! Réponds Josie.
Elle lui attrapa de nouveau la main du PDG, ils passaient un si beau moment, quand elle n'avait pas le cœur de lui dire ce qu'elle lui cachait depuis quelques jours.
Seto la guida donc vers le sous-sol du parc où se trouvait de longs couloirs entre les différents stands pour faire la livraison des denrées, des accessoires, costumes, pour que le public ne voit rien. Il y avait aussi les grandes salles pour la sécurité avec de nombreuses caméras. Et pour les différents trucs électroniques en tout genre. Tout devait être parfait dans le parc, pour entrer dans un monde imaginaire. Josie regarda la salle avec attention, il y avait énormément à voir, Seto ne fait pas les choses à moitié. Mais elle n'était pas étonnée, elle le regarda en lui souriant.
- Quand on fait quelque chose, on le fait à fond et à la perfection ! expliqua Seto comme s'il avait lu dans les pensées de la jeune femme.
Et puis de toute façon, c'était sa vision des choses, c'est pourquoi il avait couru après Yugi pour reprendre son titre. Et puis c'est pourquoi il avait choisi Josie, elle était parfaite ! Mais bon ça, il ne va pas lui dire.
La jeune femme s'approcha, lui prit sa main avant de mettre quelque chose dedans, elle referma sa main.
- Tiens, pour te féliciter de tout ce que tu as fait, fit-elle avec un magnifique sourire.
Seto ouvrit sa main et découvre une chevalière avec un sceau en forme de dragon, le dragon blanc au yeux bleus. Il fit un sourire, lui et les dragons, surtout celui-là. Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais il avait toujours eu un lien avec ce dragon dès que Pegasus avait créé le jeu et l'avait présenté au monde.
- Trés bon choix ! dit-il. C'était sa façon de dire "merci".
La jeune femme lui sourit, elle avait bien compris les remerciements du jeune homme
- Je suis heureuse qu'elle te plaise.
Elle pensait que comme ça de cette façon même quand ils se seront loin l'un de l'autre, ils seront ensemble malgré tout.
Seto la glissa à son doigt et fixa sa main quelques secondes.
- ça tombe bien, j'ai aussi un truc pour toi !
- Pour moi ?
Il s'avança vers elle et glissa ses mains autour de son cou et déposa un baiser sur ses lèvres, tout en fermant le fermoir du collier qu'il avait acheté pour elle, enfin fait faire pour elle. Il y avait aussi un dragon autour de son cou. Elle aussi semblait avoir une histoire avec les dragons.
- Seto ... il est magnifique ! Merci, fit-t-elle.
Elle sauta dans ses bras, en souriant, heureuse d'être avec Seto. Son collier était vraiment trés beau. Evidement qu'il était magnifique, il a dessiné lui-même, et son bijoutier qu'il avait choisi lui-même ne pouvait que faire de l'excellent travail. Mais tant mieux si le collier lui plait, c'est le plus important.
Aprés avoir fait le tour des lieux, Seto conduisit la jeune femme vers son bureau. Il referma la porte à clé derrière lui et poussa la jeune femme contre un mur.
- J'en rêve depuis ce matin, fit-il en l'embrassant et il la souleva dans ses bras.
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