Chapitre 8

Josie soupira et regardait son amie Sakura. Elle pencha la tête avec le sourire pour l'encourager à parler.

- Il m'a clairement proposé de passé du bon temps avec lui, sans prise de tête.

Sa meilleure amie était tellement innocente sur ce genre de choses qu'elle ne savait même si elle allait comprendre de quoi il était véritablement question, ce que Kaiba lui avait proposé.

. - Peut-être que tu aurais dû le dire oui, et lui montrer tes charmes, les atouts qu'il avait à te garder près de lui et il aurait fini par tomber amoureux. Tu es super Josie, on peut que t'aimer, fit Sakura avec le sourire.

- Je lui dit que j'avais des sentiments pour lui. Et lui il me proposa ... ça. Je ne veux pas souffrir.

- Tu as des sentiments pour lui ? fit Sakura avec tristesse.

Elle se leva en prenant son amie dans ses bras. Josie qui avait tenu bon jusque-là, sans verser de larmes pour Kaiba, pour ses sentiments, fut frappé par la solitude de son amie. Des larmes apparurent dans ses yeux, elle se serra contre sa meilleure amie et se laissa aller un moment. Cela n'était pas arrivé depuis la mort de son père, il y a des années maintenant.

- ça va aller, Josie. fit Sakura en lui frottant doucement le dos pour la consoler.

Soudain le téléphone sonna.

- Pardon...

Elle se dégagea des bras de Sakura pour regarder son téléphone, c'était sa petite sœur qui l'appelait. Elle avait fait au mieux pour garder contact avec elle, même si c'était en secret de sa belle-mère.

- Serenity !

- One chan ! Maman veut me marier de force ! s'écria la jeune fille, la voix tremblante au téléphone.

- Josie a ce pouvoir, elle arrive telle une tornade dans la vie. Après tout ce qui tu as vécu tu mérites quelqu'un de bien à tes côtés, fit Yugi à son ami.

- Une tornade ? Un vrai ouragan tropical, mêlé à un typhon et un orage. Elle m'exaspère, elle m'agace, elle ... bref tu m'as compris. Ne parlons plus de ça. Toi, comment ça se passe avec tes parents ? demanda Seto.

Il savait le sujet épineux. Yugi était dans la même situation que lui, surtout sur le sujet du mariage, il avait Rebecca, comme fiancée.

- J'ai l'impression que c'est de pire en pire, la dernière fois que j'ai vu mon père j'étais avec Sakura, ça ce n'est pas très bien passé... plus j'y pense plus je me dis que de renoncer à mon titre serait plus simple.

- Renoncer à ton titre, ton père ne te laissera jamais faire. Il n'a pas d'autres héritiers... enfin à notre connaissance, compléta Seto.

Connaissant le bonhomme, il ne serait pas impossible que le père de Yugi ait trempé son biscuit ailleurs et que Yugi ait des frères et sœurs ici et là.

- Je sais. Mais j'en ai marre qu'il dite ma vie.

Seto fit un sourire en voyant la tête de son amie. Il avait le nez plongé sur son portable.

- C'est elle qui vient de t'envoyer un message ?

- Oui c'est elle. Crois-moi, Seto avoir quelqu'un pour qui ton cœur à tes côtés et vraiment génial

Seto soupira, il voulait bien croire ce que Yugi lui disait, mais franchement il avait des doutes. Il voyait l'amour comme une ... faiblesse. Il ne voulait pas de ça dans sa vie. Il hocha la tête en haussant les épaules.

- Si tu le dis, Yugi. Tant mieux pour toi ! gronda le jeune homme.

Josie écoutait sa petite sœur lui dire qu'elle allait être marié de « force » à un homme d'une autre entreprise pour créer une fusion.

- Je n'ai pas très bien compris.

- Qui est-ce ?

- Seto Kaiba, répondit sa petite sœur.

Josie écarquilla les yeux et sentit son cœur se serrait. Comment une telle chose peut-elle se produire ? Elle ne pouvait pas laisser sa sœur épousait ce malotru. Elle était beaucoup trop gentille et douce, il va littéralement profiter d'elle, la faire souffrir. La jeune femme essaya de rassurer sa petite sœur et lui dit de ne pas s'inquiéter, qu'elle allait tout arranger. Mais comment pourrait-elle bien faire une chose pareille ? Elle raccrocha et se tourna vers Sakura qui se trouvait devant la porte de sa chambre. Josie lui expliqua ce qui se passait.

. - Oh ... Mais... c'est pas normal ce genre de trucs ! fit Sakura d'une petite voix.

La jeune femme prit son manteau, il fallait qu'elle aille voir Kaiba pour lui parler, et elle allait le faire tout de suite.

- Je vais aller lui parle. Hors de question que ma sœur l'épouse !

- Oui, je comprends. Fais-lui entendre raison ! Je... Bonne chance ! fit Sakura avec un sourire pour l'encourager.

Quelques instants plus tard, le téléphone de Yugi vibra à nouveau. Seto fit un sourire, Sakura devait être impatiente de le retrouver son petit ami. Il vit son ami fronçait les sourcils, déjà la rupture ?

- Seto, Josie va bientôt arriver ici. Apparemment il se passe quelque chose avec toi.

- Encore ! Elle m'agace ! fit Seto en soupirant, il passa sa main sur son visage. Je crois que tu devrais rejoindre ta copine.

Il sentait que le ton allait monter entre eux, ou bien que cela allait finir dans son lit. En tout cas, il en avait trés envie. Mais quelle nouvelle va lui tomber dessus. Seto salua son ami qui quitta sa maison. Il se demandait ce qui pouvait bien monter Josie à se présenter chez lui. Cela ne devait sans doute pas concerner Makuba. Et qu'est-ce qui était si urgent qui ne pouvait pas attendre lundi.

Josie arriva au manoir Kaiba, la jeune femme frappe à la porte de la maison, elle fut accueillie par le majordome qui la conduisit dans le bureau de Seto. Il n'était pas là.

- Mlle Wheeler que me vaut votre visite tardive ? demanda Seto en arrivant derrière la jeune femme.

Josie sursauta et se retourna vivement vers lui. Il était là toujours aussi beau, à la regarder avec un sourire en coin. Elle serra les dents, elle avait envie de le baffer ou de ... l'embrasser ; Elle secoua sa tête pour reprendre son sérieux.

- Monsieur Kaiba. Je dois vous parler ! C'est très important

-Allons dans le salon, proposa-t-il

Il fit un geste pour l'inviter à prendre une autre porte. Il l'ouvrit et posa sa main sur le bas de reins de la demoiselle pour la pousser un peu dans la pièce. Josie ressentit un frison dans son dos, il avait l'art de la rendre autant en colère que... excitée.

- Tu veux boire quelque chose ? demanda-t-il.

- Non merci, je sais que la chef de famille des Heartfilia veut que vous épouse l'unique héritière de la famille, refusez ! exigea la jeune femme.

Elle ne pouvait pas laisser sa petite sœur épousait cet ... homme. Elle devait la protéger. Son avenir en dépend.

- Seriez-vous jalouse ? demanda Seto en souriant.

- Non !

Il se demanda toutefois comment elle pouvait savoir cela, mais pourquoi devrait-il refuser un mariage à cause d'elle, parce qu'elle lui demandait. Il avait presque envie d'accepter rien que pour contrarier Josie. Mais bon un mariage engagé sa vie, il fallait quand même y réfléchir.

- Savez-vous que je pourrais y gagner une grande part de marché, dit Seto.

- Serenity est beaucoup trop douce et naïve pour supporter votre sale caractère !

Seto haussa les épaules et observa la jeune femme qui lui dit que Serenity, voilà c'était son nom, bref cette femme semblait douce et naïve, intéressant. Il aimait bien dominer les autres ça s'est sûre. Mais il aimait bien qu'on lui résiste un peu.

- Peut-être que c'est justement le genre de femmes qu'il me faut, fit Seto avec un sourire narquois.

La jeune femme ne pouvait que savoir ce qu'il aimait dans un lit. Il se doutait que Josie connaissait cette jeune femme, d'où et comment ? En vrai il s'en fichait. Parce qu'il n'avait pas l'intention de l'épouser. Mais il voulait voir ce que Josie allait lui dire.

Josie sentit son cœur raté un battement, non il ne pouvait pas avoir dit ça... Elle lui attrapa le col en le fixant d'un regard noir, vraiment en colère.

- Si tu touches à un seul cheveu de ma petite sœur tu vas le regretter Kaiba.

Dans sa colère, elle avait tutoyé le jeune homme, mais peu importe pour sa petite sœur, il fallait qu'elle soit forte et tant pis si elle perdait son travail. Cela lui ferait de la peine de ne plus voir Makuba, mais l'avenir de Serenity était dans la balance.

Seto fut un peu surpris de la réaction de la jeune femme qui se saisit de son col. Elle lui balança une menace à la figure. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui faire en vrai ? Pas grand-chose. Il posa sa main sur celle de Josie et la tira plus près de lui. Il entoura son corps de son bras pour la serrer contre lui. La jeune femme se maudit d'être de nouveau prisonnière des bras de son patron. Elle se mordilla les lèvres en le fixant d'un regard noir.

- Ta petite sœur intéressant ! continua-t-il avec un sourire narquois. Tu es donc une Heartfilia ?

- Étais ... Je le suis plus maintenant. Lâche-moi ! ordonna-t-elle.

- Étais ? Peut-on cesser d'être ce que l'on est, fit Seto.

Il tenait toujours la jeune femme dans ses bras contre lui. Il aimait bien la savoir là, c'était sa place. Il voulait la posséder ! Le jeune homme la fixait dans les yeux. Il fit un sourire narquois. Pourquoi elle avait l'impression que son malheur lui fait plaisir ? Pourquoi ce type aime la torturer ?

- Tu sais ce que je veux, murmura-t-il au creux de son oreille en déposant un baiser dans le cou.

La jeune femme écarquilla les yeux, elle sentit ses lèvres sur son cou, un frisson parcourra son corps. Il la lâcha enfin. Et Josie le gifla. La jeune femme se sentait triste, mais aussi haineuse envers lui, parce que paradoxalement, elle l'aimait.

Il saisit le bras de Josie. Là il était furieux.

- On peut savoir pourquoi tu me frappes ? J'ai été bien patient avec toi, gronda Seto.

Il fixa la jeune femme avec colère et il n'allait surement pas se laisser avoir par son regard triste.

- Qu'est-ce que tu veux vraiment ?

- Je ne suis pas un objet que vous pouvez utiliser à votre bon vouloir. J'ai bêtement cru que la nuit qu'on a passé ensemble représente quelque chose... c'était une erreur de ma part. Ma sœur est tout ce que j'ai en ce monde, je la protégerais de vous. Je ne la laisserais pas être malheureuse à cause d'une stupide histoire de société, s'écria Josie

- Qui t'a dit que la nuit qu'on a passé ensemble ne représentait rien ? fit Seto. Si tu étais un objet... ce ne serait pas aussi ... On s'en fout ! gronda Seto.

Il fit quelques pas pour s'éloigner, il passa sa main dans ses cheveux.

- Je n'ai pas l'intention d'accepter ce mariage, soit tranquille pour ta sœur. Maintenant, il vaut mieux que tu t'en ailles !

Josie était partagée, perplexe. Il avait des comportements, des agissements, des paroles tellement contradictoires. Elle était soulagée pour sa petite sœur, elle était triste pour elle. Maintenant il la chassait, il valait mieux en effet qu'elle s'en aille. Makuba serait triste de la voir partir, mais c'était mieux comme ça. Elle fit quelques pas vers la porte, le cœur lourd.

- Josie ! fit Seto en se tournant vers elle.

La jeune femme s'arrêta, essuya ses larmes et le regarda, surprise. Il s'avança vers elle à grand pas, et saisit son visage entre ses mains. Le cœur de la jeune femme se mit à battre plus fort.

- Si... je n'en reviens pas de dire ça, s'il n'y avait rien, je ne prendrais pas autant la tête avec toi. Sauf que .... Je n'arrive pas à savoir de quoi il s'agit. Être amoureux est une faiblesse que je ne peux pas me permettre.

Il lâcha son visage et se recula et se mit face à la fenêtre. Il soupira. Josie ne pouvait pas comprendre que de lui dépendait la vie de son petit frère bien sûr, mais aussi des centaines d'employés de la KaibaCorp. Il ne pouvait pas agir à sa guise.

- C'est pas une faiblesse... au contraire c'est une force. Tu as beaucoup de responsabilités sur tes épaules, tu te mets beaucoup trop de pression.

Josie l'observa, ses paroles avaient-elles atteint son but, elle ne pouvait pas voir son visage. Elle s'avança à petits pas vers lui.

-je veux t'aider, mais je veux que tu sois également sincère avec moi.

Seto se tourna alors vers elle pour la fixer de ce regard bleu glacé qui pourtant peut l'enflammer.

- Que demandes-tu ? fit Seto.

Il avait du mal à voir l'amour comme une force. Mais quel genre de sincérité la jeune femme veut vraiment ? Les responsabilités ne lui font absolument pas peur, il n'a pas besoin d'aide.

- Que tu sois honnête envers moi. Ce que tu ressens pour moi va delà du sexe pas vrai ?

Elle pouvait espérer, encore un peu n'est-ce-pas. Juste un peu ? Seto

Seto soupira et posa son regard ici et là sans oser regarder vers Josie. Evidement qu'il ressent quelque chose il n'est pas insensible. Et il n'a pas non plus envie de faire l'amour avec toutes les filles qu'ils croisent, il faut qu'elles aient quelque chose de plus, c'était le cas de Josie. Donc oui ce n'était pas que du sexe pour lui. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration comme pour se donner le courage de répondre.

- Oui, il y a de plus que ça !

Le cœur de Josie bondit de joie, elle se sent chaude. Elle s'avança vers lui. Elle lui attrape sa cravate et le tire vers elle pour l'embrasser. Le jeune homme répond aussitôt à son baiser. Il posa ses mains sur ses fesses et la serre contre lui. Il appuie son bassin contre le sien, pour lui faire sentir le désir qu'il a pour elle. La baffe qu'elle lui a donné quelques minutes plus tôt n'a pas calmé son ardeur. Josie laissa un gémissement s'échapper de ses lèvres.

- Il va falloir que je te punisse de cette baffe, gronda Seto.

- Va pas nier que tu l'as un peu cherché ? dit-elle dans un petit rire.

- Je ne vois pas ce que j'ai dit qui aurait pu valoir cette baffe ! fit Seto.

Il observa la jeune femme avec un sourire taquin. Puis il prit la main de Josie et la tira vers sa chambre. Il était ravi d'avoir pu mettre Josie à nouveau dans son lit. Il ouvrit la porte et l'entraina dans la pièce en fermant la porte derrière lui. Il vint la prendre dans ses bras.

- Tu veux encore t'échapper ? questionna-t-il

- Ai-je une raison de le faire ?


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