1- Ne m'appelle pas
Une voix résonne dans mon casque :
-Braquage en cours à l'angle de Madison avenue et de la 48ème West street.
J'active le micro de mon casque et répond :
-Je m'en charge, faites savoir au autres que je suis sur le coup. Je ne veux personne dans mes pattes.
Enfin un peu d'action. Je commençais à m'ennuyer. Je démarre ma Kawa et me lance sur la route dans la direction indiquée par le standard. J'aime beaucoup ma moto. Une Kawasaki Ninja H2R. Une sportive en somme. Elle peut atteindre 240km/h et n'est presque pas trafiquée. Je continue d'accélérer et en baissant les yeux vois le conteur dépasser 240. C'est dans le presque que réside toute la différence. J'active une nouvelle fois le micro de mon casque, cette fois pour appeler mon contact dans la police :
-Mike, tu m'entends ? Vous êtes au courant pour le braquage ?
-Ouais, on a envoyé deux voitures. Si tu m'en parle c'est que c'est toi qui t'en charge je suppose ?
-Tout juste, alors tes hommes n'ont pas intérêt à me gêner.
Je l'entend soupirer puis reprendre :
-D'accord, je vais leur dire d'attendre que tu ai fini pour intervenir.
-Merci.
-Mais la prochaine fois...
Je raccroche avant qu'il ai eu le temps de finir. Il va encore se plaindre que je lui cause des problèmes en empêchant ses hommes d'agir. Je commence à connaître le refrain. Ce n'est pas ma faute si j'aime agir seul. C'est plus pratique pour moi. Je me vois mal sur le terrain avec une équipe. En même temps, je sais que ça finira par arriver. Un jour le patron en aura marre de moi et il me collera une équipe. Mais bon. Pour l'instant je suis tout seul, alors je profite. J'arrive devant la banque et vois les hommes de Mike derrières leurs voitures, pointant l'entrée de la banque avec leurs armes. J'arrête ma moto et leur montre ma carte du C.U.B.E :
-Qu'est ce qu'on a ?
-Un Oméga qui génère des explosions. D'après nos infos il est entré dans la salle des coffres avec treize otages.
- Bon, ben on va se concentrer sur eux. Surtout vous intervenez pas, compris, vous attendez que je les fasse sortir.
- On a reçu l'ordre de vous obéir alors, ça marche.
Je rentre dans la banque. Il n'y a pas un bruit. C'est perturbant. Je continue d'avancer vers la salle des coffres quand j'aperçois les otages à l'intérieur. Je jette un rapide coup d'œil et constate que le braqueur n'a pas l'air d'être là. Un des otages me voit et commence à paniquer. Je me met à chuchoter :
- Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Je suis du C.U.B.E, je vais vou...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'un violent coup dans le dos, suivi d'une déflagration me projette sur le mur d'en face. Douloureux atterrissage. Je me relève difficilement et dégaine ma matraque télescopique. Le braqueur ne bouge pas il reste face à moi, à plus ou moins quatre mètres de distance. Je prend le temps de l'analyser. Plutôt grand, baraqué. Le genre de type avec qui il vaut mieux pas rigoler. Encore moins quand ses mains génèrent des explosions capable de briser tous tes os. Mais bon, j'aime le challenge :
- Hé le gros, tu comptes bouger ou il faut que je vienne te chercher ?
- Écoute moi bien mec, si tu me laisses me barrer avec l'argent, tout ira bien, sinon...
Il finit sa phrase en faisant s'entrechoquer ses poings, créant une légère déflagration :
- Attends, laisse moi réfléchir... Non
À peine ma phrase fini, je lui fonce dessus. Je le vois surpris mais il se ressaisit vite et se prépare à frapper. Arrivé devant lui j'esquive son coup et me glisse sur le côté, non sans lui mettre un bon coup de matraque dans le ventre. Avant qu'il ai pu comprendre ce qui se passait, je passe derrière lui, et d'un coup du tranchant de la main sur ses jugulaires externes le fait s'évanouir. Je le vois tomber comme une masse. Je suis déçu, le combat n'aura pas été long. Bon maintenant, les otages. Je retourne dans la salle des coffres et les libères, avant sortir retrouver les policiers :
- Ça y est, vous pouvez y aller, il est dans les vapes pour un bon moment.
- Merci de votre aide.
- De rien, c'est toujours un plaisir.
Je remet mon casque et monte sur ma bécane avant de démarrer vers le QG du C.U.B.E.
***Ellipse du trajet***
J'entre dans la cafeteria et cherche une table vide où m'asseoir mais je me rends vite compte qu'elles sont toutes occupés. Je me dirige donc vers la table où il y a le moins de monde, c'est à dire juste un garçon, en train de triturer une salade avec sa fourchette :
- Salut, je peux m'asseoir avec toi ?
- Oui vas-y. Tu es un Oméga toi ?
Je marque un temps avant de répondre, et en profite pour l'observer. Ses cheveux blonds bouclés cachent ses yeux à ma vue :
- Euh oui, comment tu le sais ?
- Pure spéculation, plus de 70% des agents sont des Omégas, les chances pour que tu en sois un étaient donc très élevées.
- Ow, euh, ouais, si tu le dis. Et toi tu es un Oméga alors ?
- Mouais, c'est ce qu'ils m'ont dit quand ils m'ont recrutés.
- Ah donc t'es un nouveau. Tu verras, une fois que tu te sera intégré tu trouvera ça cool.
Il allais me répondre quand une voix se fit entendre dans toute la cafeteria :
- Ben alors N°10, tu t'es fait un nouvel ami ?
Évidemment, le fait qu'il m'ait appelé comme ça a provoqué un grand silence, suivi d'une vague de chuchotements discrets. Je baisse les yeux sur mon partenaire de table et remarque qu'il est le seul à ne pas me regarder bizarrement :
- Ça n'a pas l'air de te déranger que je sois le N°10 ?
Il releva les boucles qui lui tombés sur le visage, me permettant ainsi de voir enfin ses yeux, d'un vert éclatant :
- Je ne vois pas en quoi ça me dérangerais. Être un des dix ça implique quoi ? Avoir un permis de tuer, c'est ça ? C'est pas dérangeant pour moi.
- C'est un tout petit peu plus compliqué que ça, mais, en gros oui. C'est rare les gens qui ne sont pas dérangé par ça tu sais.
À ce moment là, une troisième voix vient se greffer à notre conversation :
- Tu m'oublie là. Je te rappelle que j'existe.
- Ah, Blade, tu tombe bien tu vas m'aider à me venger de l'enflure qui a dit qui j'étais à tout le monde.
- Ce serais avec joie mais le patron veux nous voir immédiatement dans son bureau.
- Ok, attend moi juste deux secondes, je me retourne vers mon voisin de table, comment tu t'appelles ?
- Clément, mais ils ont décidés de m'appeler Mind. Et toi ?
-Moi, tu n'a pas besoin de le savoir.
- Alors comment je dois t'appeler ?
- Pour l'instant fais simple, ne m'appelle pas, c'est moi qui reviendrais vers toi.
Et je pars en lui faisant un clin d'œil.
**********
Et voila le chapitre 1, n'hésitez pas à voter et mettre des commentaires pour dire ce que vous en pensez, ça fait toujours plaisir ^^
(PS: ne vous inquiétez pas si des personnages apparaissent comme ça de nulle part, ils seront présentés plus en détails plus tard ^^)
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