Chapitre 31

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   Chan sursauta et regarda le corps de Seungmin s'écrouler en silence, une balle au milieu du front. Le garçon se retourna, s'attendant à découvrir le visage du tueur de ses cauchemars, mais tout ce qu'il vit, ce fut Jeongin avec un pistolet dans sa main.

-Il parlait trop. Fit-il.

Chan était dans un état de choc complet. Il devait halluciner, ce n'était pas possible, Jeongin n'avait pas pu tuer Jeongin, ni tous leurs autres amis. Jeongin était un garçon sensible qui se souciait toujours du bien être des autres, il n'avait pas pu devenir ce monstre.

-Tu sais Chan, je te l'ai dis, tu refuses de voir ce qui se trouve devant tes yeux. Je te l'ai dis des milliers de fois, ils connaissaient le tueur, sinon ils auraient lancé l'alerte.

-Comment ? Fut le seul mot que Chan arriva a prononcer.

-Pour Hyunjin, c'était facile. Il était seul, à l'étage et il m'a suffit de passer par une porte dérobée. La coupure de courant était un bon moyen de faire plusieurs victimes. Quand on s'est tous retrouvé dans le salon, j'ai du trouver un moyen de tuer encore, sans avoir à être présent. Tu ne sais pas à quel point cette maison regorge de passages secrets. J'ai innové avec la mort de Felix j'en suis plutôt fier, et puis tu m'as vraiment cru quand je t'ai dis que Seungmin avait empoisonné Changbin, tu ne t'es pas dit une seule seconde que j'en étais capable ? C'est moi qui ai commencé à dire que le meurtrier était l'un de nous, c'est moi qui ai soupçonné Seungmin et qui t'ai embrouillé l'esprit. Il fallait bien que je me trouve des excuses. Mais tu sais, je n'étais pas tout seul, ça aurait été bien trop dur pour moi de sortir enterrer les corps. Tu savais que quand on menace la famille d'un homme, il est aussi facile à manipuler qu'un chien avec une balle ? Bon, tu ne peux pas lui demander, parce que je l'ai tué dans la nuit, mais ce n'est pas le plus important. Tu aurais dû voir leurs visages quand ils ont comprit que c'était moi qui était le tueur, ils étaient terrifiés, c'était grisant. C'est vrai quoi, qui aurait pu soupçonner le pauvre et sensible petit Jeongin ?

Chan resta muet, le visage et la voix de Jeongin avaient complètement changé, il avait l'impression de ne plus connaître son petit-ami, qu'en réalité, il ne l'avait jamais connu.

-Pourquoi ?

-Pourquoi ? Pourquoi ? Répéta Jeongin. Pour que tu me regardes Chan, que tu me remarques !

-Mais Jeongin, on est ensemble, je t'ai déjà remarqué !

-Vraiment ? Et toutes les fois où tu m'as abandonné pour aller aidres les autres ? Où tu les as fais passer avant moi sous prétexte qu'il fallait garder notre couple secret ? Tu ne t'ais jamais dis que j'avais peut-être envie que le monde sache qu'on était ensemble ? Pour que tu n'ai pas à me poser de lapin, ou à me quitter en plein rendez-vous pour aller ailleurs ? Tu ne t'ai pas dis que j'avais l'impression que tu avais honte de moi ?

Chan n'avait jamais envisagé cette possibilité, dans ses souvenirs, Jeongin n'avait pas émit d'opposition quand il lui avait proposé de garder le secret sur leur couple. Et puis il voyait plus ça comme le fait de préserver leur couple des stupidités de leurs amis.

-Tu n'avais pas besoin de... faire tout ça, tu pouvais simplement m'en parler.

Jeongin lâcha un petit rire qui fit frissonner Chan. Il était tétanisé par la vue de son petit ami qui tenait dans sa main un pistolet de manière nonchalante, comme si il était une extension de son bras.

-Ils se mettaient en travers de notre amour Chan.

-Quoi ?

-Ils t'acaparaient tout le temps, ils étaient toujours autour de toi, à t'éloigner de moi.

Jeongin ressemblait a un fou, il agitait le pistolet dans tous les sens pendant qu'il parlait. Chan était toujours sous le choc et dans le déni, Jeongin ne pouvait pas être un monstre.

-Mais ne t'inquiète pas Chan, on sera ensemble pour toujours maintenant.

Et sur cette phrase, Jeongin braqua son arme sur Chan.

Fin

(dans la prochaine partie il y a les remerciements)

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