Un texte que j'ai chippé dans un vieux carnet à mon frere, je le trouve magnifique et avait envie de le partager depuis un moment, en esperant qu'il ne le voit jamais ^^'

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Seul, dans un bar, tu bois, et deux pintes car c'est bon, parait-il, puis tu te rends compte, deux heures plus tard que l'alcool rend ivre, même seul, même si pour toi, c'est la première fois. 

A droite, il y a des gens, à gauche aussi quelqu'un, mais à droite en groupe, ils parlent, et depuis deux heures tu les écoute. Ils ont fréquenté des lieux que tu connais, et tu te ressens dans leurs histoires espionnées. Pourtant, sans tout autant, jamais tu ne les surprends, ils, eux ou d'autres, peu importe, histoires et situations se répètent, et toujours tu te reconnais, pour tu es des leurs, oui même sans vouloir, sans histoire de plein gré, tu es humain, tu les envie,les désire, les jalouse, les hais et les reconnais. 

Toujours au bar, à peine plus tard. Une autre cigarette et tu te rend compte, que même demi bourré avec deux pintes, tu sais toujours rouler, quelque part, ça rassure.

Des choses m'étonnent, Architecte, je déteste le journaliste, pourtant, littérairement, j'aime le fond plus que le sens. Je m'attache à la syllabe, aime l'allitération, j'aime le sens, quand le mot dépaire la musique. 

Voici le groupe à ta droite part, et pas un au revoir, pourtant depuis des heures, tu les écoute, mais ne parle pas, peut-être pour ça...