The Man fallen from the stars | Doctor Who | Chapitres 15 & 16 | 2013

Chapitre 15 : Pour faire court.... Fin du monde.

Nous sortîmes une énième fois de la cabine téléphonique. C'était la panique générale dehors. Des élèves courraient dans tous les sens, certains en pleurs, d'autres près de la crise d'hystérie. Ce spectacle m'aurait amusé, en tant normal, mais là, vu que j'avais partagé quelques années dans le corps de cette espèce, j'étais plus inquiète qu'autre chose. Le corps du Proviseur était toujours étalé au beau milieu du couloir.

Lyria : Regardez ! Dehors ! Il y en a des centaines ! Docteur, les Cybermen ont envahi tous le lycée...

Docteur : Oh, je suis vraiment, vraiment désolé. Mais je crois qu'il y a un peu plus que le Lycée.

En effet, sur l'écran pas loin de nous, une présentatrice paniquait nous montrait l'état de la Maison Blanche, envahie de Cybermen, ainsi que le Japon, où le premier ministre venait de se faire executer. L'image se brouilla lentement, laissant apparaître l'image d'un Cyberman, au casque noir, certainement le chef des armées.

Cyberman : Humains. N'ayez pas peur. Nous allons vous débarasser de votre peur, de vos colères. Livrez vous ou vous serez effacés. Les Humains renaîtront en Cybermen et deviendront victorieux !

Le Docteur serra les dents et se tourna vers nous.

Docteur : Clara, tu te souviens des Cybermen que l'on a battu ?

Clara : Oui, bien sûr. Pourquoi ?

Docteur : Tu vas devoir parler au monde entier.

Clara : ... Pourquoi moi ?

Docteur : Pourquoi pas ?

Clara : C'est pas comme si c'était stressant.

Docteur : Ecoute moi. Le monde a besoin de quelqu'un pour les rassurer, leur dire que tout va bien. Il va falloir que tu donne ma position au Cybermen, pour qu'il vienne là où je veux les amener. Lyria, prend une des caméras du Tardis, tu part avec Clara pour filmer. Léo, Oriane, avec moi, j'ai une petite mission pour vous.

Nous laissâmes Clara et Lyria ensemble, avant de courir sur le toit à la suite du Docteur. Le Seigneur du Temps aggripa l'antenne Télé et passa un coup de sonique dessus.

Docteur : Voilà, grâce à ça, son message sera diffusé partout sur la planète, sur tous les écrans possible et inimaginables.

Léo : Mais... Si les Cybermen ont une technologie de pointe, ils vont nous repérer non ?

Docteur : C'est le but. J'ai envie que toute la planète voit mon arrêstation.

Moi : HUM HUM. C'est pas comme si on avait envie que vous vous fassiez tuer !

Docteur : Vous allez me sauver.

Moi : Quoi ?

Docteur : Le monde a besoin de héros, pour lever une résistance contre les Cybermen.

Moi : ... Vous avez un plan ?

Docteur : Non, c'est ça le plus drôle !

Moi : D'accord... Ca promet.

OoOoOoOoOoO

Clara : T'as déjà utilisé une caméra ?

Lyria : Euh... Non, pas vraiment. Pas une caméra alienne...

Clara : Moi non plus, ça commence bien...

Lyria : Si j'ai bien compris, le bouton bleu c'est pour filmer, le rouge pour revisionner et le noir... Euh... Bah... On va essayer de pas l'utiliser au cas où...

Dans le mini studio improvisé dans le CDI, Lyria et Clara tentait désespérément de trouver le bon angle. Quelques minutes plus tôt, la caméra avait émit un bip sonore avec un message du Docteur : « Vous êtes à l'antenne ». Clara s'installa devant l'écran et tortilla nerveusement ses doigts.

Lyria : Okay. On est partis.

Clara : Bon... Euh... Peuple du Monde. Je m'appelle Clara Oswald. Le Monde va mal, très mal. Les Cybermen ont envahi la planète, mais nous devons nous battre. Organisez vous, levez la résistance, partout. Ce n'est qu'en se liguant contre les Cybermen qu'on réussira à les éjecter de notre planète ! Révoltez-vous et amener vos familles dans les sous-sols. Le monde peut encore être sauvé !

oOoOoOoOoOoOo

Nous suivions le Docteur, des vingtaines de câbles dans nos bras traînant à notre suite. Suite à l'échec cuisant de tout brancher sur le toit, le Docteur s'était mis en tête de gagner la mairie de la ville. Nous voilà donc rouges, transpirant avec tout un tas de fils qui nous donnaient l'air de savants fous. Léo était à la traine, peu habitué à courir aussi longtemps.

Moi : C'est juste là !

Docteur : Bien, il faut monter sur le toit !

Léo : Euh... Le toit n'est pas vraiment plat là pour le coup.

Docteur : Ah. Oui, en effet. Mais j'ai besoin de l'antenne. Je vais y aller tout seul, restez là.

Il nous prit les fils des mains et commença à grimper sur la fenêtre. Il attrapa les briques une à une et se hissa difficilement sur la fenêtre du second étage. Quand il y eut un rayon qui le frôla, à dix centimètres de sa tête. Le Docteur se retourna, tout comme nous. Une dizaine de Cybermen en rangs s'approchaient dangereusement.

Moi : Docteur ! Dépêchez vous !

Léo : On doit partir !

Moi : QUOI ?! Je vais pas l'abandonner quand même !

Léo : Il s'en est sorti pendant mille ans sans toi, il va s'en sortir là aussi.

Docteur : Dégagez de là, je suis sur le toit, ça va aller !

Moi : C'est bien pour vous ! Mais nous... On est comme qui dirait dans la merdouille...

En effet, trois groupes de Cybermen s'approchaient de nous désormais, ne nous laissant plus la place pour fuir. Léo rentra dans la mairie, me tirant avec lui. Nous refermèrent la porte et la bloquèrent avec toutes les choses qui nous passaient sous la main. Bientôt, une pile d'objets s'empilait devant la porte, dont le bureau du maire qui avait traversé le plafond, seul moyen de le descendre. Des bras de Cybermen avait traversé la porte et battaient dans le vide, agrippant le fil du fer à repasser. Mon téléphone sonna.

Moi : Oui ?

Lyria : Oriane ! On a de gros problèmes ici ! Les Cybermen nous ont localisés et on est coincés dans la pièce.

Moi : Ah... Nous aussi.

Clara : Le Docteur va bien ?

Moi : Il est sur le toit de la mairie, on est coincés dedans et les Cybermen vont pas tarder à entrer. On ne sait pas quoi faire.

Léo : Oriane ! Il y en a un qui est entré par la porte de la cuisine !

Moi : Je dois te laisser.

Je raccrochai précipitamment et rejoignit Léo, qui s'était déjà refugié à l'étage. Il m'ouvrit un placard et nous nous cachèrent dedans, fermant la porte en même temps que celle du bureau du maire s'ouvrit. Des bruits de pas cybermétiques nous parvinrent aux oreilles. Nous étions tétanisés dans ce foutu placard. L'ombre du monstre de métal se stoppa juste devant nous. La porte vola au loin, nous dévoilant. Je pris le devant, envoyant mon pied dans le torse de métal, faisant vaciller le robot sur le sol.

Moi : COURS !

Léo ouvrit la fenêtre et nous nous firent la courte échelle jusqu'en haut du toit. Nous étions totalement essoufflés. Le Docteur nous rejoignit en souriant.

Docteur : Vous allez bien ?

Moi : A votre avis ?!

A l'étage, des « Effacer ! » résonnait à tout bout de champ. Nous étions... Eum... Coincés sur le toit.

oOoOoOoOoOo

Lyria et Clara s'acharnaient sur le cadenas de l'issue de secours, tentant désespérément de trouver un moyen d'échapper aux aliens. Clara était en train d'utiliser sa broche à l'intérieur du verrou.

Lyria : Tu t'en sors ?

Clara : Non, il est bien solide cette saloperie !

Lyria : Ils l'ont installé cette année, il y était pas l'an passé !

Clara : Bon. La bonne vieille méthode.

Clara se dirigea vers la partie informatique, arracha les câbles d'un ordinateur, attrapa l'écran, prit de l'élan et le balança dans la porte vitrée qui céda, le verre tombant en petit morceaux sur le sol. Les deux jeunes femmes s'élancèrent vers la sortie et coururent jusqu'au terrain vague qui servait de limite au lycée.

Clara : Allez ! Il faut retrouver le Docteur !

Chapitre 16 : Au fil du vent

Docteur : On ne réalise jamais assez la beauté du paysage.

Léo : .... Vous trouvez qu'un chantier et des camions c'est beau vous ?

Docteur : Je tentais de faire remonter un peu la bonne humeur... Mais je dois le dire, c'est moche.

Moi : On est encore coincé pour un bout de temps de toute façon, ils nous attendent en bas.

En effet, tout autour de la mairie, un tas de Cybermen s'entassaient, tels des lions encerclant leur proie. Nous ne pouvions tout simplement pas descendre sans nous faire tuer. Heureusement qu'ils n'avaient pas eu la merveilleuse idée de nous tirer dessus avec leurs lasers, pour le moment. Ce n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus pratique d'être mort en haut d'un immeuble.

Moi : Bah... On a toujours Clara et Lyria, ils vont venir nous chercher.

Docteur : Comment ?

Moi : Euh...

Docteur : Voilà, exactement... On va devoir se rendre, point.

Moi : On va se faire tuer, on n'est pas compatibles et en plus on n'est pas humains. J'aurai mieux fait de rester couchée ce matin.

Léo : C'est quoi ça ?

Devant nous, un hélicoptère s'approchait, volant à ras des toits. Le Docteur se leva, tout sourire, redressa son nœud papillon et fit une vague de signe étrange à l'attention du conducteur de l'engin. Une échelle descendit près de nous et nous nous y agrippâmes tandis que l'engin s'éloignait du sol. On nous aida à monter à bord puis la porte se referma.

Docteur : Vous êtes qui ?!

Conducteur : La Reine d'Angleterre !

Moi : Clara ?!

Clara : Ouaip !

Docteur : Où as-tu eut cet hélicoptère ?!

Clara : Longue, longue histoire...

oOoOoOoOoOoOoOo

Lyria : Ils arrivent ! Cours !

Quelques minutes auparavant, Clara et Lyria, toujours poursuivies par les Cyberman étaient en train de sprinter entre les différents bâtiments de la ville. Les hommes cybermétiques se rapprochant de plus en plus, Clara avait eu l'idée de se cacher dans une vieille tour, désormais en ruines. Bien sûr, le plan avait tourné court lorsque deux patrouilles Cybermen les encerclèrent. Elles avaient tenté de fuir en coupant par l'allée de la mairie, mais les cybermen continuaient de les talonner.

Lorsqu'elles arrivèrent à la base militaire, elles trouvèrent une vingtaine de cadavres sur le sol. Pas de chance pour eux. Par contre, leur hélicoptère intéressait fortement la jeune femme, lui lançant des regards de temps à autre.

Clara : Tu penses à ce que je pense ?

Lyria Tu es folle. Mais on n'a pas le choix pas vrai ?

Clara : Allons-y !

Après une dizaine de minutes de vol, elles avaient localisé le Docteur et vous connaissez la suite.

oOoOoOoOoOo

Clara : Qu'est ce qu'on fait maintenant ?

Moi : Il faut se poser, dans un champ, loin de la ville si possible.

Le Docteur observait le paysage, un sourire accroché aux lèvres, perdu dans ses pensées. Clara était toujours aux commandes, mais, contrairement au Seigneur du Temps, elle paniquait.

Clara : Euh... Comment ça se pose un hélicoptère. J'ai pas envie de nous faire nous écraser mais ce n'est pas marqué « Pilote » sur mon front !

Léo : Il fallait y penser avant ça ! On est à 200 mètres du sol !

Moi : Je vais essayer, pousse toi.

Je pris la place de Clara et commença à titiller les manettes. Ok. On monte si le volant est levé, on descend dans l'autre sens. J'entamai la descente, un peu trop vite. Tous s'accrochaient aux sièges, crispés. Soudain, un rayon bleu toucha l'hélice qui disparut dans la ville sous nous.

Docteur : Ils nous ont localisés...

Moi : C'est pas le plus urgent ! On a plus d'hélice, on tombe là !

Nous nous mîmes à hurler tandis que l'hélicoptère faisait des tonneaux dans le ciel. Le sol se rapprochait de plus en plus vite. Et pourtant, il se stoppa, en lévitation au dessus du toit d'une maison.

Docteur : ... Comment c'est possible ? On dirait qu'un champ de force nous retient...

Léo : On va mourir. Ou on est déjà morts.

Lyria : Oriane ? Tes yeux, ils... brillent...

Docteur Oh non ! C'est trop tôt, relâche l'hélicoptère, ça va te tuer.

Moi : Sautez avant ! Il n'y a plus que deux mètres sous nous, dans le pire des cas vous vous ferez une entorse !

Docteur : Et toi ?

Moi : Je vous rejoins, courrez !

Le Docteur poussa les autres vers la sortie. Quelques minutes plus tard, je relâchai l'hélicoptère, qui explosa à son contact avec le toit. Noir.

Moi : Je ne veux pas y aller...

Docteur : Allez, courage, tu vas voir, ça va aller.

Moi : Mais le Maître...

Docteur : Le Maître dirait n'importe quoi pour te terroriser, ne l'écoutes pas.

Je laissai les deux Seigneurs du Temps me conduire, dans le noir, vers le vortex temporel. Je posai mon regard sur le schisme. Ca me brûla tout de suite, comme si je n'aurais jamais dû être là. Quelque chose dans ma tête m'hurler de fuir, de courir à toute jambes, comme si ma vie en dépendait. Et c'est là qu'il vint à moi, comme dans un rêve. Oméga. M'ordonnant de fuir, pour sauver ma vie. J'ai relevai les yeux vers les Seigneurs du Temps. Ils me dévisageaient, ils savaient, bien sûr qu'ils savaient. Pourquoi ne m'avaient-ils pas encore tués ?

Docteur : COURS ORIANE ! COURS !

Je me retournai, Rassilon approchait, arme en main. Deux Seigneurs du Temps retenaient mon père. Je me mis à reculer, doucement, puis à courir. Ils étaient tous à ma poursuite, des flèches volaient près de ma tête. L'une d'elles vint se loger dans mon ventre et je m'effondrai sur le sol. Ses pas lents, sur la neige, je devais bouger. Il leva son épée, puis, sans me contrôler, mes yeux envoyèrent un rayon qui l'envoya volé quelques mètres plus loin. J'arrachai la flèche et me remit à courir. Je parti me cacher dans une grotte profonde. Un symbole brillait dans le fond de cette dernière.

Voix : Approche. Viens, descendante du puissant.

J'approchai, peu rassurée. Le signe d'Oméga. Et il me parlait. Cette journée était vraiment impossible.

Moi : Qui êtes-vous ?

Voix : Oméga. Ce qu'il en reste en tout cas.

Moi : Vous êtes mort. Comment vous faites ça ?

Voix : Oh, je ne suis jamais vraiment mort. Mais toi, tu es bien plus importante. Tu es ma descendante, tu sais ce que ça veut dire ?

Moi : Papa me l'a déjà expliqué, mais il m'a dit que je comprendrais quand je serai plus grande.

Voix : Tu es l'espoir. Tu peux facilement détrôner Rassilon, c'est pour ça qu'il a tué ta mère. Tu es la dernière descendante. Si tu es dans une situation désespérée, tu pourras toujours m'appeler. Je serais là. Je suis toujours là. Je te protégerai, rien ne pourra jamais t'atteindre.

Moi : Comment est-ce que je peux vous faire confiance ?

Voix : Fais-le, c'est tout.

Le Docteur entra dans la grotte. Etrangement, il ne vit pas le symbole. Il me serra juste très fort dans ses bras en disant qu'il fallait que l'on fuie. Le plus vite et le plus loin possible. Et c'est ce que nous avons fait.

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