The Man fallen from the stars | Doctor Who | Chapitres 11 & 12 | 2013

Chapitre 11 : Cybermen et Dalek

Le lycée était désert. En même temps, il était pas très loin de vingt heures en France. J'étais en train de songer que ma mère devait se demander ce que je faisais, et encore plus pourquoi je ne répondais pas au téléphone qui affichait une quarantaine d'appels manqués. Nous étions tous devant le Tardis, attendant patiemment les ordres du Docteur.

Docteur : Bien. On va essayer de s'occuper d'une chose à la fois. D'abord les Cybermen, et ensuite les Daleks.

Lyria : Mais les Daleks sont plus dangereux que les Cybermen non ? C'est eux qu'ils faut détruire en premier.

Léo : Mais les Cybermen vont transmuter les humains...

Clara : C'est quoi les Cybermen ?

Docteur : Des être humains sans émotion, le cerveau a été transplanté dans une carcasse en métal.

Clara : Je vois.

Rose : Mais... C'est impossible, ils sont censés être coincé dans notre monde.

Docteur : Ce qui m'amène au problème numéro trois, les barrière de nos mondes sont en train de tomber et nous allons tous nous retrouver absorber dans le Void.

Moi : Vous petes toujours rassurant vous...

Docteur : On travaille mieux sous la pression.

Le Docteur nous regarda un à un , concentré.

Docteur : Bien, nous nous mettons tous en liaison téléphonique. Rose et River, vous gardait le Tardis. Ne laissez rien l'approcher.

River : Mais...

Docteur : Chut. Clara et Oriane, vous prenez le rez de chaussée. Lyria, Léo, le premier étage. John et moi nous allons à l'usine de convertissage, on va analyser tout ça. N'engagez pas les hostilités, ils sont dangereux.

Rose : Pourquoi devons-nous rester là ?!

Docteur : Vous êtes enceintes, toutes les deux.

John : .... Quoi ?

Rose : Merci Docteur. Quatre semaine que je tente de lui cacher ruinées.

John : ....

Moi : Bon... Et si on y allait ?

Docteur : On se retrouve ici dans deux heure. Appelez moi en cas de problèmes.

oOoOoOoOoOoOoOoOo

Clara et moi arpentions les longs couloirs du rez de chaussée plongé dans le noir. Ca avait quelque chose d'effrayant. Nous éclairions l'endroit tant bien que mal avec nos téléphones.

Moi : Je déteste cet endroit. Je déteste déjà y aller d'habitude...

Clara : J'ai déjà vu bien pire...

Moi : Ouais, je suis au courant. Trenzalore.

Clara : Ouais. Trenzalore.

Une porte claqua derrière nous. Nous retournâme d'un seul geste, observant l'ombre bizarre qui avançait vers nous.

Moi : Cours. COURS !

Nous nous mîmes donc à courir, zigzaguant dans les couloirs pour finir notre course dans le bureau du proviseur. Des pas métalliques nous parvenait aux oreilles. Il n'y avait aucun doute, c'était un Cyberman. Nous étions toutes deux dans l'armoire. L'ombre cybermétique passait sous la porte. Il était dans la pièce.

Cyberman : Humains localisés. Vous allez être mis à jour.

La porte de l'armoire s'ouvrit. J'attrapai mon téléphone dans la panique, pour essayer d'appeler le Docteur mais le Cyberman me l'arracha des mains et l'écrasa sur le sol. Un deuxième robot entra et m'attrapa le bras. Je me débattis mais il était trop tard, ils nous traînait à l'étage, vers l'unité de convertion. Clara hurlait à pleins poumons après le Docteur, si bien que les deux Time Lords nous entendirent rapidement. Ils attachèrent Clara sur la table. Je me mis à me débattre et finalement, avec un bon coup de pied, je me libérai.

Cyberman : EFFACER ! EFFACER ! EFFACER !

Je reculai contre le mur, terrorisée, quand le Cyberman s'effondra sur le sol, pris de soubresauts. Je m'éloignai de lui et restai là, yeux exorbités. Dalek. Clara s'était échappée elle aussi, ses liens s'étant ouvert avec la mort du Cyberman. Nous étions tétanisées.

Dalek : VEUILLEZ-ME-SUIVRE !

Moi : Il faut faire ce qu'il dit.

Clara : Où sont les Docteurs ? Ils étaient censés être ici non ?

Je donnai un coup de coude à Clara et lançai un regard vers l'arrière des toilettes où un bout de converses dépassait. Clara lança un rapide coup d'œil puis se reconcentra sur le Dalek.

Dalek : Où-est-le-Docteur ?

Moi : Euh... Certainement sur Skaro à l'heure qu'il est en train de détruire votre petit empire.

Dalek : Le-Docteur-est-en-train-de-nous-détruire ?!

Clara : Exactement. Et si vous nous touchez il lançera une pluie de météorites qui explosera votre planète en un petit tas de cendres.

Moi : Et si vous refusez de vous rendre c'est nous qui vous exploseront.

Complètement folle, je sortis un taille crayon de ma poche. Le Dalek recula légèrement.

Dalek : Qu'est-ce-que-c'est ?!

Moi : C'est une bombe. Elle fera sauter la planète et vous avec.

Clara : Disparaissez avant que l'on ne l'active.

Dalek : Cet-ob-jet-est-i-nno-fen-sif !

Clara : Bon ben on aura essayer, cours !

Dalek : EX-TER-MI-NER !

Nous nous mîmes à courir. Nous tombâmes sur Lyria et Léo, qui, lorsqu'ils virent le Daleks, nous rejoignirent dans notre course. Et il y eut ce cul de sac. Ce foutu cul de sac. Le Dalek s'approchait lentement de nous quatre, une lueur assassine dans son œil bleu. Et soudain, comme dans un film d'action, la vitre près de nous se brisa et le Docteur atterit sur ses deux pieds devant nous.

Docteur: Bonsoir, Dalek. Je me rends à la seule condition que vous les laissiez tranquille.

Dalek : Ils seront épargnés. Suivez moi !

Moi : Docteur, qu'est ce que vous faites ?!

Docteur : Euh... Je ne sais pas vraiment. Tiens.

Il lança un objet argenté en l'air avant de disparaître, téléporté. J'attrapai le tournevis sonique au vol. Bien, nous étions dans de beaux draps maintenant.

Chapitre 12 : Une impression de déjà vu

Moi : Okay. Ne paniquons pas. Ca ne fait que la deuxième fois.

Lyria : Oui, on a été le récupérer.

Léo : C'est pas tout ça... Mais on fait quoi maintenant ?

Le long silence qui suivit en dit long sur nos pensées. Nous étions tous quatre au beau milieu du couloir, perdu dans la comtemplation du mur.

Clara : Il faut retrouver John, Rose et River, elles sauront peut être quoi faire.

Lyria : Je l'espère...

Nous regagnâmes le Tardis dans un silence de mort. La boîte bleue attendait, impassible. Des ombres s'agitaient au carreaux, signe qu'ils étaient déjà à l'intérieur. Rose souffla de soulagement en nous voyant.

John : Je sais ce que le Docteur a fait. Ne vous inquiétez pas, on a un plan !

Moi : L'envoyer se faire tuer c'est un plan ?! Il a beau avoir mille ans il en est pas moin mortel, un coup pendant sa régénération et il est mort ! Il est tout seul au milieu d'une flotte Dalek alors on va aller le récupérer !

John : Non.

Tous : COMMENT CA NON ?!

John : Ne hurlez pas comme ça, ça ne fera qu'empirer les choses. Il va faire exploser le vaisseau Dalek, et lui avec, il m'a demandé de vous ramener chez vous.

Je reculai contre la paroi et me laissai glisser sur le sol. Il nous avez abandonné. Je ne sais pas pourquoi, j'avais l'impression d'avoir déjà vécut ça.

Homme : Attends là, et ne bouge surtout pas !

Moi : Mais... Papa ! Il y a des Daleks dehors !

Homme : Je vais revenir te chercher, je te le promet !

Moi : Papa ! PAPA !

Il était mort. Sous mes yeux. Le ciel était devenu noir, un bruit étrange retentit et puis plus rien.

Je relevai la tête vers John, penché sur moi. Il m'observai, inquiet. Je séchai mes larmes. Pourquoi je pleurais ? Je ne connaissais le Docteur que depuis quelques heures, ça n'aurait pas dû m'affecter autant.

Moi : Ma tête... Je vois... Des choses que je comprend pas.

John plaça sa main sur mon front. Il sourit doucement.

John : Tu as de la fièvre. Au moins quarante. Tu devrais aller te coucher.

Moi : Pas avant qu'on est retrouvé le Docteur.

John : Mais...

Moi : Tu lui a peut être promis de le laisser mais pas moi. C'est hors de question que je le laisse filer après le temps que j'ai passé à le chercher. Alors on va aller sur ce foutu vaisseau et on va montrer aux Daleks de quoi on est capable.

River : Je suis avec Oriane.

Rose : Moi de même.

Lyria et Clara : Et nous aussi.

Léo : C'est dangereux...

John : Tout à fait ! Et... Rien ne vous fera changer d'avis pas vrai ?

Toutes : Nope.

John : Très bien... Allons-y alors !

oOoOoOoOoOoOoOoOoOo

La boîte bleue se matérialisa dans un coin perdu du vaisseau Dalek. John finissait la liste des recommandations.

John : On doit rester grouper et être le plus discret possible. Si on se fait repérer, nous sommes morts. C'est clair ? J'ai beau être le sosie parfait du Docteur, je suis humain, et je pourrai pas me régénérer. Mais si jamais on doit sacrifier quelqu'un, je serai le premier, je vous laisserai le temps de fuir. C'est clair ?

Moi : ... On vous laissera pas mourir, vous êtes pas bien.

John : C'est ce qu'on verra.

Nous voilà donc en train de parcourir les couloirs métalliques et poussièreux du Creuset. Dans l'aile où nous étions, seuls deux Daleks faisait le guet, par chance. Ils étaient occupés à coder des choses et ne nous vîmes donc pas passer derrière eux, sans faire de bruit. Comme l'avez déduit John, le Docteur était dans une cage, au beau milieu d'une grande pièce, assis en tailleur, s'ennuyant à mourir. Le seul hic, c'est qu'il était entouré d'une petite trentaine de Daleks.

Le Seigneur du Temps, lorsqu'il nous vit, planqués derrière un des murs, redressa la tête. Dans son regard on pouvait lire à la fois colère, joie et espoir. Mais il ne fallait pas se faire d'illusion, si nous rentrions dans la salle, nous étions légèrement morts...

Haut-Parleur : ALERTE ! ALERTE ! TARDIS REPERE DANS LE SECTEUR NEUF ! ORDRE A TOUTES LES TROUPES EN SERVICE DE S'Y RENDRE !

Aussitôt, les Daleks qui encerclaient quelques instants plus tôt se téléportèrent, à notre soulagement. Nous rentrâmes dans la pièce. Le Docteur regarda John, une lueur noire dans les yeux.

Docteur : Je t'avais dit de ne PAS les amener.

John : Tu crois que je l'ai voulu peut-être ?!

Rose : C'est nous qui l'avons forcé à venir ici !

Moi : Comme si on allait vous laisser mourir. Vous êtes tous les deux suicidaires, faut vous faire soigner !

J'attrapai le tournevis sonique posait sur le sol avec le reste des objets du Docteur, dont le nœud papillon et le tendit à John qui l'actionna sur les barreaux translucides de la cage. Le Seigneur du Temps se releva, dépoussiera son costume et récupéra ses bien, à commencer par son nœud papillon.

Docteur : Les Nœuds Pap', c'est cool.

Rose : ... Il est sérieux ?

Moi : Ouais... Cette régénération là trouve que tout ce qui est inportable est « cool ».

Rose : Genre ?

Moi : Oh, Fez, Stetson, vieille lunettes, casque d'astronaute...

Docteur : Oï ! Arrêtez de vous moquer de mes chapeaux ! On doit sortir d'ici.

Moi : Tous les Daleks sont au Tardis... Mais il y a un truc qui m'échappe. Les Daleks auraient déjà dû envahir la Terre non ? Non pas que ça me dérange qu'il reste là mais ce sont des Daleks quoi !

Docteur : En effet. C'est ce que j'allais dire.

Le Docteur se mit à faire les cent pas dans la pièce. Nous le suivions tous du regard, attendant une idée lumineuse de sa part.

Docteur : Je crois qu'ils ignorent qui je suis. Ils vous ont juste entendu parler de moi et en on déduit que j'étais quelqu'un d'important, mais leur comportement... Ils ne m'ont pas tué, ce qui est relativement étrange pour des Daleks.

Clara : Des mutants ?

Docteur : Non je ne pense pas.

Lyria : C'est peut être les Daleks après ce qu'Oswin a fait.

Docteur : J'y ai pensé mais c'est impossible ...

Moi : Pourquoi ça ?

Docteur : Avec Amy et Rory, nous avons enfermé le parlement dans une bulle temporelle, afin que, justement, il ne se passe pas ce qu'il se passe maintenant.

Moi : Quoi, vous insinuez que ce sont les Daleks d'avant votre naissance peut être ?!

Docteur : C'est impossible, Davros a crée les Daleks bien après la mort d'Oméga.

Léo : Ils font peut être semblant de ne pas vous connaître. C'est peut être un piège ?

Moi : C'est un piège.

Docteur : Qu'est ce qui te fait dire ça.

Moi : Même pour le Tardis, ils vous auraient quand même laissé sous garde. Ils voulaient que l'on vous libère.

Docteur : Et pourquoi ça ?

Je marqua une pause et me mit à réfléchir.

Moi : Parce que nous sommes les seuls à les connaître, et qu'il est plus simple de tous nous tuer d'un coup. Ou bien ils veulent que ce soit vous qui détruisiez la Terre.

Lyria : Ca pourrait être ça ?

Docteur : C'est plus que probable. Vous êtes brillante.

Je rougis sous le compliment. Le Docteur se mit à tourner sur lui-même, tournevis sonique à la main, cherchant une trace ne serait-ce qu'infime de Dalek. Le Docteur se figea soudain, une grimace collée sur sa bouille d'ange.

Docteur : Ca ne va pas vous plaire...

Clara : Qu'est ce qu'il se passe ?

Docteur : Nous sommes encerclés par la flotte Dalek...

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