Perdus dans le Moyen Âge | Doctor Who & Merlin | Partie 1 | 2012

J'ai perdu deux textes de ma magnifique collection de self-insert ahahah. Le tout premier, que j'ai supprimé pour la "réécriture" que vous découvrirez plus tard et le tome 3. Je ne sais pas pourquoi je l'ai supprimé, mais il devait y avoir une raison donc je vais me faire confiance mdr. Voici donc le tome 4 de cette aventure self-insert, qui cette fois-ci croise la route avec Merlin.

Comme il est long, il a aussi été divisé en deux.

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Le Docteur tournait autour de la console tout en sortant des phrases incompréhensibles, comme à son habitude. Je le trouvais différent depuis qu'on avait déposé Rose, je savais qu'on la reverrait mais je préférais garder mes pensées pour moi. Il continua son tour de manège pendant deux bonnes minutes. Je repensais aux cinq mois qui venais de s'écouler, les anges pleureurs, les Daleks, Torchwood, puis Rose et les cybermens. Sans oublier John, Ianto, Gwen et Jack ainsi que tous les aliens que je venais de rencontrer. Dommage que je ne puis pas voir Donna, à mon avis, on se serait parfaitement entendues. J'eus un petit sourire. Le Docteur avait prévu de nous emmener au moyen âge, après qu'on est parlé de la légende arthurienne. J'avais beau lui dire que c'étais une légende, il est persuadé du contraire. Après tout... Après avoir vu des extraterrestres en tout genre, si il me disait que Poudlard existe, j'y croirais. Le Tardis se mit à bouger pendant quelques instants. Le visage du Docteur changea littéralement d'expression. Tout venait de s'éteindre.

Docteur : Quoi ?

On fut atrocement secoués d'un seul coup. J'essaya de rejoindre le Docteur.

Docteur : On va s'écraser ! Accroche-toi !

Moi : Vous accrochez vous ! Vous allez avoir des bleus partout !

Docteur : J'en ai déjà une belle collection !

Je levai les yeux au ciel avant de m'accrocher à une des barres comme je pouvais. On finit par atterrir dans un magistral boum. Le Docteur était collé contre la paroi, un câble dénudé juste devant lui, menaçant de l'électrocuter. Je le tira doucement, libérant le Time Lord par la même occasion. Je sentis quelque chose me mouiller les pieds. De l'eau s'infiltrait par-dessous des portes. Le Docteur essaya d'ouvrir les portes mais rien ne se produisit.

Moi : On est dans un lac ?

Docteur : Je crois bien que l'on est immergé sous l'eau...

Moi : Génial...

Il actionna son tournevis, la porte s'ouvrit soudain. Des centaines de litres d'eau entrèrent dans le vaisseau. Je n'arrivais plus à voir le Docteur ce qui m'inquiétait encore plus. Je l'appela pour essayer de couvrir le bruit de l'eau. Je plongea. Rien, il s'était littéralement volatilisé. Je sortis de la cabine et remonta à la surface. Il était déjà sur la rive, trempé jusqu'aux os. Je le rejoignis à la nage. Il m'aida à remonter. On regarda impuissants la cabine s'enfoncer dans l'eau. On était coincés ici, ici où d'ailleurs. On entendit comme un bruit d'épée. Je fis volte face. Deux chevaliers en armure nous observaient, lance pointées vers nous. Le Docteur les observa et eut un petit sourire.

Docteur : Bonjour ! Je suis le Docteur et voici Oriane, nous sommes des voyageurs égarés, pouvez vous nous guider jusqu'au château s'il vous plaît ?

Garde 1 : Vous êtes sur une propriété privée, vous devez payer l'impôt ou vous serez conduit au roi.

Moment de panique. Ni l'un ni l'autre n'avons un seul sou sur nous.

Docteur : C'est ennuyeux, voyez vous, mon argent est dans mon vaisseau...

Garde 1 : Embarque-les !

Et c'est comme ça qu'on se fit attaché à un cheval et tiré comme des esclaves. Le Docteur avait une sale tête, à mon avis, il s'attendait à tout sauf à ça ! Je remarqua du mouvement dans la forêt, certainement un daim ou un lapin. Enfin, je l'espérais. On arriva dans la cour d'un château.

Moi : Docteur, c'est Camelot ?

Docteur : Oui. Et c'est l'époque d'Artur.

Moi : Nom d'une petite boîte bleue...

Docteur : Pardon ?

Moi : Non rien.

Un cheval blanc avec un jeune homme blond passa devant nous. Je resta bouche grande ouverte.

Moi : C'est... C'est le même que dans la série !

Docteur : Arthur ? Oh, il a aussi sa série ?

Moi : Oui mais pas vraiment.

Le Docteur leva un sourcil. On arriva devant un grand château. Camelot. Nous sommes coincés au Moyen-âge et on risque de se faire tuer. Génial... Les gardes nous gardaient toujours en joue. On se retrouva devant un grand homme, Uther Pendragon, je suppose.

Uther : Qui êtes vous ?

Docteur : Sir, je suis Sir Docteur de Tardis et voici Lady Oriane de Gallifrey.

Je lui lança un regard de coin. Très original...

Docteur : Nous sommes des voyageurs, nous voyageons de pays en pays.

Moi : Docteur, si ça se trouve il y a Merlin, il pourra nous aider.

Uther : Bien, soyez les bienvenus à Camelot, désolé pour cette arrestation brutale. Arthur !

La porte s'ouvrit sur un jeune homme blond, suivi d'un homme que je reconnus immédiatement : Merlin. L'autre homme était bien évidemment Arthur, il nous observait étrangement, tandis que moi je ne pouvais détacher mon regard des yeux de Merlin qui m'observait aussi.

Arthur : Bienvenue, voyageurs. Merlin, montre leurs leurs chambres.

Merlin : Bien, suivez-moi.

Le Docteur me prit la main et nous commençâmes à avancer dans les couloirs du château. Mais plus on avance, plus les couloirs deviennent sombre. Je commençais à reconnaître l'endroit. Merlin se tourna soudain, ses yeux prirent une lueur dorée. Il prononça des mots incompréhensibles et je vis le Docteur s'effondrer sur le sol en hurlant.

Moi : Mais arrêtez ! Vous lui faites mal !

Merlin : Il n'est pas humain.

Moi : Et alors ? Mais laissez le tranquille !

Je m'assis près du Time Lord et le tint contre moi. Il souffrait et je détestais ça. Je supplia le sorcier du regard de le laisser. Il finit par faire un geste avec sa main et les convulsions se stoppèrent. Le Docteur m'attrapa le bras et tenta de se relever sans grand succès. Je lui prit le bras et réussit à le lever doucement.

Moi : Mais vous êtes malade ! Apprenez à réfléchir avant d'agir !

Merlin : Désolé, mais on a de nombreux problèmes avec des créatures étranges ces jours ci, à Camelot. Je suis désolé pour votre ami, mais il s'avère qu'il ne vient pas d'ici, ni de cette planète. Vous devriez vous éloignez.

Moi : Non, sans rire ! Bien sûr que je le sais qu'il ne vient pas de la Terre !

Docteur : Des choses étranges ? Quel genre de chose ?

Merlin : De nombreuse personnes sont déjà morte, juste avant de mourir, un d'elle nous as parlé d'une prophétie. Une boîte bleue annoncerait le retour à la normale. L'homme sans racine nous sauvera tous. Il est dit aussi que peu de temps après un grand secret lui serait dévoilé.

Je regarda le Docteur, toujours accroché à moi. Ses cœurs rebattait à leur rythme normal. Il me lâcha quelque secondes mais voyant qu'il ne tenait pas debout, il reprit sa position.

Moi : Vous deviez nous conduire à nos chambres, non ?

Merlin me sourit et hocha la tête. Je vit que le Docteur était inconscient sur mon épaule, il ne tenait plus debout et ses yeux se fermaient petit à petit.

Moi : Docteur, on va aller se reposer mais il faut que vous marchiez un peu.

Il me sourit faiblement et on gravit les marches qui menaient à nos chambres. Merlin nous ouvrit la porte, il y avait deux lits à baldaquins. Je me dirigea vers l'un deux et aida le Docteur à se coucher. Il sombra dans l'inconscience. Je le recouvris et le laissa dormir. Je suivis Merlin. Il m'accompagna jusqu'à sa chambre. On s'assit sur son lit.

Moi : L'homme dont vous parliez tout à l'heure, vous savez qui il est n'est ce pas ? Je sais qui vous êtes, et vous avez fait de grandes choses. Le Docteur va vous aider, dès qu'il sera réveillé.

Merlin : J'ai reçu comme un signal, cette nuit, une image d'une boîte bleue. Je n'ai pas vraiment compris au départ, me demandant pourquoi aujourd'hui, pourquoi maintenant.

Moi : On va vous aider, un magicien, deux voyageurs et Arthur.

La porte s'ouvrit, en parlant d'Arthur... Il était là, à la porte, nous observant. Il s'approcha de nous.

Moi : Sir.

Arthur : Appelez-moi Arthur, s'il vous plaît. Je vois que vous avez fait connaissance. Où est votre ami ?

Moi : Il se repose, fatigué du voyage certainement. J'ai beaucoup entendu parler de vous vous savez. Les légendaires chevaliers... Ce n'est pas encore arrivé, c'est vrai...

Arthur : Qu'entendez vous par ce n'est pas encore arrivé.

Moi : Bon, vous allez devoir me croire. Tout ce que je vais vous dire est vrai.

Merlin : Allez-y.

Moi : Comme Merlin a dit, cette prophétie disait vrai. Son nom est le Docteur, c'est un seigneur du temps, il n'est pas né ici mais sur Gallifrey, une planète très lointaine. Une planète magnifique. Mais les Seigneurs sont devenus arrogants ce qui a provoqué une grande guerre appelée Guerre du Temps opposant au départ les Seigneurs du Temps aux Daleks. Ce sont des extraterrestres dénués de tout sentiment, excepté la haine. Ils sont nés pour tuer. Bref, la guerre du temps a débuté, les Time Lords et les Daleks appelant leurs alliés à prendre les armes. Même les peuples pacifiques sont entrés en guerre. La guerre battait son plein, les planètes étaient détruites les unes après les autres jusqu'à ce qu'une personne dise stop, le Docteur. Afin de sauver l'univers, il a du faire un énorme sacrifice. Il a fait exploser la planète, pour sauver l'univers.

?: Oui, et je le regrette depuis toujours. J'aurai pu en sauver quelques uns, je les ai abandonnés à leur sort, dans les flammes de Gallifrey.

Tout le monde leva la tête vers le nouveau venu. Le Docteur était adossé à la porte. Il avait meilleur mine. Je lui souris doucement. Il vint s'asseoir à côté de nous.

Moi : Bref, depuis ce temps, le Docteur voyage avec ses compagnons, parce que, même si il pense le contraire, il a besoin de quelqu'un pour le stopper, l'aider, lui dire ce qu'il doit faire. Quand on ne l'arrête pas, il fait des bêtises. Il ne le sait pas encore mais un jour, il commettra la plus grosse de ses erreurs, m ais ça, c'est parce qu'il sera seul.

Le Docteur leva son regard noisette vers moi. La date de sa régénération approchait de plus en plus, j'essayais d'éviter le voyage sur Mars, pour lui permettre de survivre plus longtemps.

Arthur : Mais cette prophétie annonçant que vous allez nous sauver, elle est vraie ?

Docteur : De toute manière je suis coincé ici, alors... Allons voir quelques malades. Allons-y !

On se leva et se dirigea vers une porte éloignée. Merlin nous donna ce qui ressembla à des masques. Nous rentrâmes, la pièce était remplie de personnes allongées sur des paillasses. Beaucoup avait des espèces des veines d'une couleur verte. Je savais parfaitement de quelle espèce il s'agissait.

Moi : Docteur... Je crois savoir qui sont nos mystérieux ennemis, et ça se passe sous terre. Ce sont les siluriens, des hommes-lézards en quelque sorte, ils vous piquent et vous mutez, vous devenez comme eux. Docteur, ils sont trop atteints, on ne peut pas les sauver.

Docteur : Alors... Allons-leur... Ah... Pas de Tardis, pas de voyage...

Arthur : Votre « Tardis » est ce que ça ressemble à une grosse boîte bleue ?

On se tourna vers le prince.

Arthur : Dans le salon.

Docteur : Brillant !

Nous sortîmes de la pièce et nous dirigeâmes vers la salle de bal. Le Tardis était là. Le Docteur ne perdit pas de temps et rentra. Je le suivis. La porte s'ouvrit une troisième fois, faisant apparaître Arthur et Merlin qui restèrent la bouche ouverte en découvrant l'intérieur de la cabine. Je vis un petit sourire apparaître sur le visage du Docteur. Il actionna les manettes et la petite boîte bleue se mit en mouvement. Je m'accrocha à une des barrières le temps du voyage. On atterissa et on se dépêcha de sortir. Le Docteur ferma les portes et lança un programme de restauration des systèmes au cas où il y aurait encore des circuits endommagés par l'eau. Nous étions dans un espèce de tunnel sur un pont entouré de végétation. Le Docteur semblait ravi mais moi je commençais à m'inquiéter...

Docteur : C'est brillant ! Une bulle d'air pour pouvoir les garder en vie, des arbres pour augmenter le niveau.

Moi : C'est trop calme à mon goût...

Haut-parleur : Des intrus ont été détectés au niveau B56 !

Des hommes lézards apparurent de tous les côtés, nous encerclant, arme en main.

Docteur : On n'est pas armé ! Vous n'avez pas besoin de...

Le silurien face à lui tira et un gaz vers sortit. J'essaya de résister mais j'avais une irrésistible envie de dormir. Je me laissa tomber à terre, auprès du Docteur et de Merlin, déjà endormis. On se réveilla quelques heures plus tard, je sentais que quelque chose emprisonnait mes poignets et mes chevilles. Je releva la tête, essayant de localiser le Docteur. La seule chose que je vis fut une lumière blanche qui m'éblouissait totalement. Je cligna des yeux pour m'y habituer avant de distinguer une masse à côté de moi. C'était le Docteur, tremblant comme une feuille et trempé de sueur. Un homme vert s'approcha de moi.

Moi : Qu'est ce que vous lui avez fait ?

Je me débattis pour essayer de me libérer mais rien à faire, j'étais bloquée.

Moi : Docteur... S'il vous plaît, ne vous régénérez pas d'accord, ce n'est pas le moment, on a besoin de vous...

Je le vis ouvrir faiblement les yeux. Il me regarda doucement et poussa un long gémissement.

Moi : Relâchez-le ! Je vous préviens, s'il meurt je me fais un barbecue d'hommes-lézards avec Torchwood !

Le monstre éclata de rire, il me comprenait. Je le savais parfaitement. Il s'approcha de moi, une seringue à la main.

Homme-Lézard : Début de la dissection.

Merlin : Abrahe grum saruti !

Le lézard géant tomba à mes pieds, raide mort. Merlin prononça une autre formule qui nous libéra. Je courut vers le siège du Docteur et lui posa ma main sur son front, il était brulant de fièvre. J'espérais sincèrement que ce ne soit pas ce que je pense. Je tira légèrement sa chemise et découvrit des veines vertes foncées. Ils l'ont piqué.

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