Les Enfants de Gallifrey | Doctor Who | Partie 2 | 2012

Léo : PARDON ?

Moi : Longue histoire, je t'expliquerai plus tard...

Docteur : J'ai dit NON ! J'irai moi-même.

Moi : Justement, s'ils tuent les prisonniers ne comptez même pas vous régénérer ! J'irai !

Maître : Mais vous allez la fermer tous les deux ! Je n'entends même plus mes tambours ! J'irai avec elle et puis c'est tout.

Le Docteur hocha la tête. Pourquoi pas après tout ? Ce n'était pas une mauvaise compagnie. Le Docteur nous équipa tous les deux de microcaméra, pour pouvoir nous avoir à l'œil. Il nous donna ses recommandations encore une fois.

Nous descendîmes vers le bureau du « principal ». Je pris mon courage à deux mains et toqua doucement. Un grognement mécontent puis la porte s'ouvrit. Il nous regarda, surpris.

Principal : Je n'attendais pas de visite. Entrez, je vous en prie.

Un alien bien élevé, ça change pour une fois. Enfin, restons tout de même méfiant, il s'agit peut être d'un piège. Le principal était assez épais, les cheveux mi-longs, recouvrant la moitié de son front. Il était très grand, plus grand que les gens normaux en tout cas.

Clic... Je me retournai. Il avait fermé le verrou et nous observait. Je compris rapidement qu'on était démasqués. Le Maître me prit la main. Nous étions beaucoup moins fiers d'un seul coup...

Le Maître a toujours eu un sens du sarcasme pitoyable. Et bien sûr, c'est dans les circonstances où il ne faut pas l'utiliser qu'il le fait...

Maître : Alors l'alien, ça vous éclate de kidnapper des humains ? Je sais qu'ils sont stupides à un point inimaginable mais quand même...

Je lui lançai immédiatement un regard noir pour lui dire de se taire et qu'il venait de signer notre arrêt de mort.

« Principal » : Vous n'êtes pas non plus de cette planète à en juger par votre ossature.

Il tourna son écran d'ordinateur où quatre points rouges clignotaient.

« Principal » : Vous avez deux cœurs.

Maître : Oui, c'est vrai, ce n'est pas nouveau. Si on devait vous désigner par votre vrai nom ?

Le principal secoua sa tête faisant apparaître une fermeture éclair. Je restai coï, alors là !

Moi : Slitheen...

Il tira sur la fermeture. Une lumière bleue, très puissante apparut. Je du me mettre la main sur les yeux pour ne pas être aveugle.

« Principal » : Mon nom est Romoris. Le second.

Le Maître semblait s'amuser de la situation. Je ne voyais pas du tout ce qu'il y avait de drôle pourtant...

Maître : Je suppose que maintenant vous allez nous tuer ?

Moi : Fuyons !

Le Maître sortit son tournevis laser et tira sur le verrou de la porte qui explosa littéralement. Nous prîmes la poudre d'escampette au plus vite. Le Slitheen, maintenant sous sa vraie forme nous poursuivait à travers les couloirs du collège.

Le Maître m'attira dans un couloir, un cul de sac. Il me plaqua sa main sur ma bouche. J'émis un grognement de mécontentement, surtout quand l'ombre de l'alien se stoppa et s'agrandit... Le Slitheen se stoppa juste devant nous. Je repoussai le Maître.

Moi : Vous avez une idée brillante pour nous sortir de ce pétrin ?

Maître : Non, pas vraiment...

Moi : C'est bien ce que je me disais...

Les deux yeux du Slitheen allait de lui à moi et de moi à lui. Je me tournai et me plaça face à lui, pas impressionnée par sa carrure importante.

Moi : Qu'avez-vous fait aux professeurs ?

Romoris : Enfermé, dans un vaisseau, dans l'espace. Et vous allez les rejoindre !

Maître : C'est pour le moins... Original... Vous avez volé ça aux Daleks ?

Moi : Vous m'étonnerez toujours vous. On est sur le point de se faire tuer et vous, vous discutez !

Maître : Je ne fais qu'imiter le Docteur.

Moi : Ce n'est pas le moment crétin !

L'alien leva une de ses pattes. Je me collai contre le mur. Il y eut un flash, un éclair et je sombrai dans l'inconscience.

Quand je rouvris les yeux, j'avais les mains attachées dans le dos et un truc dans la bouche, m'empêchant d'ouvrir la bouche. Le Maître était couché à côté de moi, les yeux clos. Encore...

Un homme m'observait. Je le reconnus au bout de quelques secondes. C'était le professeur d'arts plastiques qui nous avaient aidés à vaincre les cybermens. Enfin... Aider, plutôt informer. Il était aussi impuissant que moi, bâillonné et attaché. Je tournai la tête, un professeur de français, un peu plus loin, un de maths, celui de physique, allemand, espagnol, anglais... Ils étaient tous ici.

Liberté ! J'activai le Méchant Loup et tira un rayon sur mes liens qui cédèrent sur le coup. Je retirai mon bâillon et me relevai doucement. Je m'approchai du Maître et en fit de même. Je posai doucement sa tête sur le sol. Je vérifiai ses cœurs. Les deux battaient tranquillement.

Je me dirigeai vers le professeur d'arts plastiques et le détachai également. Il me regarda.

Prof d'Arts : Il faut que vous fuyiez d'ici au plus vite. Ils vous recherchent, toi, le Docteur et un Maître. Ils veulent faire des expériences sur vous.

Un bruit de pas se fit bientôt entendre.

Je fis volte face, deux Slitheens m'observaient. Un des deux poussa un grognement de mécontentement.

Moi : Eh bien, puisque vous allez le demander... Oui, je suis en train de le détacher. Oui, il vient de me dévoiler votre plan et non, vous ne toucherez pas à un seul cheveu du Docteur !

Je me levai et avançai vers eux.

Moi : Le cinquième amendement de la Proclamation des Ombres ! C'est une planète de Niveau 5 ! Vous devez les relâcher immédiatement !

Les deux aliens éclatèrent de rire. Un de ces rires démoniaque à vous faire froid dans le dos. Le plus imposant des deux prit la parole.

Slitheen 1 : D'où venez-vous exactement ? Vous avez deux cœurs.

Moi : Je viens de la planète Galliffrey, dans la constellation de Kasterbourough.

Les deux monstres verts eurent un mouvement de surprise et reculèrent.

Slitheen 1 : Tous le Seigneurs du Temps sont morts !

Moi : Et pourtant je suis là ! Relâchez-les !

Slitheen 2 : Jamais ! Vous avez détruit notre espèce ! Pendant la dernière Guerre du Temps ! Vous allez tous mourir !

Moi : Je ne suis pas responsables de ce qui s'est passé pendant la Guerre du Temps !

Slitheen 1 : Emmenons-les au laboratoire !

Un des Slitheens serra ses trois énormes griffes autour de mon cou. Je me débattis pour qu'il les retire mais rien à faire, il ne bougeait pas d'un pouce. Je sentis le canon froid d'une arme dans le dos. Le deuxième alien rattacha le professeur d'arts plastiques avant de prendre le Maître et de le placer sur son dos avec une facilité déconcertante.

Ils nous fîmes avancer jusqu'à une salle d'une blancheur impeccable. Mon kidnappeur me souleva du sol, m'étranglant à moitié et me posa sur un des trois sièges qui traînaient dans la pièce. Il m'attacha les poignets et les chevilles. Je tournai la tête, le deuxième en avait fait de même avec le Maître.

J'étais encore trop faible pour utiliser le Méchant Loup et ces fichues cordes empêcher le moindre mouvement. Le Maître ouvrit doucement les yeux. Il regarda tout d'abord ses liens, puis moi.

Maître : Ouch... Ma tête...

Moi : Vous allez bien ?

Maître : J'ai connu mieux. Où est ce qu'on est ?

Moi : Sur le vaisseau Slitheen. J'ai retrouvé les professeurs, ils les retiennent prisonniers. Tous.

La porte en face de nous coulissa. Ils poussèrent une jeune femme blonde dans la pièce. C'était une des profs de SVT. Elle tremblait comme une feuille et les larmes menaçaient de couler.

Slitheen : Vous vous occuperez de la dissection !

Je regardai le Maître avec effroi et essayai encore de me détacher.

Moi : Laissez la tranquille espèce de... de... Raxacoricofallapatorien !

Les monstres éclatèrent de rire. Je réessayais désespérément d'enclencher le Méchant Loup. Rien à faire, panne sèche.

? : Arrêtez tout !

Toutes les têtes se tournèrent vers la voix. C'était Léo, habillé en centurion, les mains sur les hanches. Sa tête se décomposa quand il se retrouva face aux Slitheens.

Moi : Sauve-toi Crétin ! Ils vont te tuer !

Le Docteur arriva juste derrière. Il regarda les Slitheens.

Docteur : Relâchez-les ! Maintenant !

Un des Slitheens passa un drôle d'appareil sur les deux arrivants. Le Docteur le repoussa d'un coup de main et se planta droit comme un I devant le Slitheen.

Docteur : Ne me provoquez pas, vous perdriez très vite à ce jeu là. Je suis le Docteur, un des trois derniers Seigneurs du Temps de Galliffrey, vous détenez mes amis et si vous ne les relâchez pas je fais tout sauter !

Les Slitheens se regardèrent entre eux. Je me demandai également ce qu'il voulait dire par « tout faire sauter », il n'était pas sérieux, si ? J'avais encore une lueur d'espoir jusqu'à ce qu'une chaise se fracasse sur la tête du Seigneur du Temps. Le Docteur s'effondra sur le sol, inconscient.

Moi : Docteur ! Docteur, ouvrez les yeux, je vous en supplie ! Ce n'est pas le moment de nous lâcher...

Un des aliens souleva le Docteur et le menotta à un radiateur. Une douce vague de chaleur m'envahit. J'étais prête cette fois, ils allaient le regretter, le Méchant Loup était enclenché.

Je tirai deux lasers et me détachai entièrement. Mes yeux prirent une lueur dorée, je me plantai devant les Slitheens.

Moi : Relâchez-les ! TOUS !

Je tirai un rayon à leurs pieds, pour montrer que je ne plaisantais pas. Ils reculèrent. Un des aliens déclencha la téléportation des prisonniers sur Terre.

Maître : Oriane ! Arrête ! Ca va te tuer !

Je ne m'occupai pas de la voix du Maître et continuai à les défier.

Moi : Fuyez ! Fuyez de cette planète et jurer sur le sang de votre espèce que vous n'y remettrez plus jamais les pieds !

Un rayon m'éblouit fortement. Nous étions de retour dans le collège. Je me sentis faiblir. Des bras me rattrapèrent et quatre battements de cœurs m'aidèrent à fermer les yeux.

Quand je me réveillai, je ne sais pas vraiment combien de temps après, j'étais couchée dans un lit, celui du Tardis, celui où je dormais tout les jours depuis presque deux ans maintenant. Le Docteur dormait à côté de moi, étendu au dessus de la couette. Je lui caressai doucement les cheveux. Ses paupières s'entrouvrirent. Il me fit un large sourire et m'embrassa sur le front.

Moi : Les Slitheens ?

Docteur : Ils sont partis, enfuis plutôt.

Moi : Le Maître ?

Docteur : Dans le salon, avec ton ami.

Moi : Il a été courageux et...

Docteur : Oui.

Moi : Oui quoi ?

Docteur : Oui, il peut venir avec nous. Comme on dit, plus on est de fou, plus on rit.

Je l'embrassai doucement et me recouchai dans les bras du Docteur.

Un nouveau compagnon, de nouvelles aventures... Qu'allait-il nous arriver d'autre ?

The End.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top