Bonne année 2024 ! On attaque avec ma première vraie fanfiction à chapitres ! Que j'ai abandonné après... trois chapitres. Mais elle existe. Comme je l'ai dit, la dernière fanfiction était celle de trop, et celle-ci est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et montre les limites du concept lol.

***********

Chapitre 1 : Sauver Jack

Jack avait les yeux clos, gémissant sans arrêt à cause de la douleur. La morphine ne faisait plus effet. Il avait fallu qu'il fasse son intéressant...

Cinq jours auparavant... Le téléphone sonna dans le Tardis, chose inhabituelle. Le Maître me lança un « Va décrocher. » et retourna sur sa tasse de café matinale. A l'autre bout de l'appareil, Ianto, paniqué, m'hurlant que Jack s'était fait enlevé par des Sontariens. Nous étions parti le sauver. Dès que nous arrivâme à l'endroit où les patates le retenaient prisonnier, nous découvrîmes qu'il lui avait fait ingéré un produit l'empêchant de mourir... Même blessé. Le capitaine nous a nargué en lui tirant une balle dans le ventre. Je me suis « énervée » et les ai un peu tous expédiés en enfer. Depuis, Jack est dans le Tardis, entre la douleur et l'hystérie.

J'avais bien essayé d'utiliser le Méchant Loup, mais en faisant explosé le vaisseau Sontarien, j'en avais utilisé une grande quantité. Je rechargeais, le plus vite possible.

Cinq jours que je dormais avec lui, cinq jours que je n'avais pas mangé, ni bu. Ca m'avais permis de prouver que les Time Lords résistent mieux que les humains. Il souffrait et je ne pouvais absolument rien faire. Totalement impuissante...

Je sursautai violement en sentant une main sur mon épaule. C'était Léo. Tout comme le Docteur, il commençait à s'inquiéter pour moi. Je le savais, il s'inquiétait toujours. Tout deux avait bien essayer de me raisonner mais je refusais de l'abandonner.

Moi : Dis lui que c'est non et que s'il veut me parler qu'il vienne lui-même.

Léo : Ce n'est pas le Docteur qui m'envoie. Tu devrais aller lui parler, il se sent coupable... Tu ne parles plus, il s'inquiète, c'est normal.

Moi : Ce n'est pas de sa faute... C'est juste... Je ne peux pas l'abandonner, pas après tous ce qu'on a vécu. Parfois, la nuit, il se met à hurler, tellement il a mal. Je ne peux rien y faire et ça me rend folle.

J'envoyai un coup de poing rageur dans le mur. Ca me fit plus mal au poing qu'autre chose. Léo soupira et fit demi-tour. Je me recouchai auprès du capitaine et lui prit la main. Il la serra imédiatement. Il était conscient... Malgré toute la bonne volonté du monde, il n'arrivait pas à tomber dans le coma. Ses yeux s'entrouvrirent doucement. Je l'embrassai sur la joue.

Moi : Je trouverai un moyen de te sauver, je te le promet.

Il poussa un long gémissement et referma les yeux. Je posai ma tête contre la sienne. Je lui caressai doucement les cheveux.

Quelqu'un toqua à la porte. Une ombre apparut. Je n'eus pas besoin de tourner la tête pour savoir que c'était lui, avec ses converses rouges et son long manteau brun. Le Docteur...

Il s'avança, attrapa une des chaises qui trainaît dans la pièce, se mit à côté de moi et s'y assit. Un long silence s'installa. Je l'entendais taper son pied contre le sol. Il était nerveux visiblement.

Ten : Il y a peut être un moyen de le sauver. C'est très dangereux et risqué. Ca pourrait le tuer. Enfin, détruire ses cellules nerveuses, il reviendrait à la vie, sans émotions, ni personnalité.

Moi : Qu'est ce que vous voulez faire ?

Ten : Il faudrait que tu laisses le Méchant Loup se baladait dans sa tête. Tu as des capacités télépathiques, comme la plupart des Seigneurs du Temps. Il emprisonnera la douleur et refermera les plaies. Il retrouvera son immortalité habituelle. Sauf que ça peut le tuer... et te tuer.

Moi : Si ça peut le sauver ma vie ne compte pas.

Ten : Ne dis pas ça, tu sais très bien que même si tu meurt et que lui survit il se sentira coupable jusqu'à la fin de ses jours... Tout comme moi.

Moi : Docteur, il souffre. Lui aussi a une vie à vivre,Ianto l'attends. Je veux vraiment le faire.

Ten : Très bien... Allons-y alors. Tu es encore faible, alors ne prends pas trop de risques.

Le Docteur m'aida à remonter le dossier du lit de Jack. Le capitaine poussa un cri de douleur. J'activai le Méchant Loup, le préparait doucement. Je pris une inspiration, croisa le regard du Docteur et posa ma tête contre celle de Jack.

Le Méchant Loup se déversa petit à petit dans sa tête. Je sentai une forte pression dans ma tête. Je savais qu'il fallait que je tienne. Les plaies se refermèrent petit à petit. L'effort devenait trop important, je n'allais plus tenir. Quelque chose appuya sur ma poitrine. Je compris que c'était Jack, tentant de me repousser. J'ouvris un œil, ses plaies étaient closes. Je sortis doucement de sa tête.

Je vis des étoiles dansaient devant mes yeux, puis je m'écroula sur le capitaine, totalement extenuée.

Je ne saurais vous dire au bout de combien de temps je rouvris les yeux. Tout ce que je savais c'est que j'étais contre un truc chaud et tout doux. Je serai volontière restait là encore quelques heures. Je levai les yeux vers la masse à côté de moi qui me servait de bouillote.

Jack, torse nu, un grand sourire aux lèvres me regardait. Je savais maintenant ce qu'était cette odeur étrange et très... Enfin. C'était les phéromones de Jack Harkness. Il me tenait bien serré contre son torse, j'avais bien chaud.

Moi : Bonjour....

Jack : Hello la marmotte.

Je me levai d'un coup et le détaillai de haut en bas. Il allait bien, il avait son pantalon aussi, mais il allait bien. Je soupirai de soulagement et lui sautai dans les bras. Les larmes coulaient toutes seules.

Moi : CRETIN ! Tu aurais pu te faire tuer ! Mais qu'est ce qui t'es passé par la tête hein ? Ianto est mort d'inquiétude !

Jack : C'est sur que je m'attendais à une autre réaction...Tu as prévenu Ianto...

Moi : Bien sûr que j'ai prévenu Ianto qu'est ce que tu crois ?

La porte s'ouvrit doucement, coupant net la discussion. J'étais à cheval sur le ventre de Jack. Le Docteur nous regarda, la bouche grande ouverte, pleine de sousentendus. Je me laissai tomber sur le côté, avec une bouille d'ange. Le Maître était arrivé derrière et avait eu la même réaction que le Docteur. Ils avaient vu un fantôme ou quoi ?

Ten : Jack... Je te jure que...

Moi : Il ne s'est rien passer Docteur.

Maître : Tu es sûre ?

Moi : Oui Maître, j'en suis sûre.

Je m'étirai longuement et me levai. Je fis quelques pas dans la pièce. Je tenais sur mes jambes. Cool.Léo arriva, une tasse de café dans la main. Jack s'était tranquillement adossé contre le mur.

Ten : Un voyage ?

Moi : Avec plaisir. Cinq jours à surveiller Jack... J'ai besoin de me dégourdir les jambes.

Le Docteur me sourit et quitta la pièce, nous laissant seul. Au bout de quelques secondes, le Tardis nous fit valser violement sur la droite. Je tombai contre Léo, mes joues prirent une jolie teinte rouge. Un bruit d'explosion se fit entendre. Je lâchai Léo et courut vers la salle de contrôle, paniquée. J'avais encore en tête ce qui s'était passé avec l'étoile à pointe blanche.

Le Seigneur du Temps était sur les fesses, un air à la fois confus et choqué sur le visage. J'essayai d'attraper le scanner. Les dates défilaient sur l'écran à une vitesse folle. Qu'est ce qui se passait encore ? Le Tardis stoppa sa course effrenée en me propulsant violement contre une des parois.

Ouch... Je me relevai doucement, en me frottant le dos. Je pris la main que le Docteur me tendait et m'accrochait à lui, un peu sonnée. Je me dirigea vers la sortie. Chaque pas m'arrachait un grognement de douleur, suivi d'un juron en gallifréen. Le Docteur me fixait, inquiet.

Ten : Tu t'es fait mal ?

Moi : Juste une foulure. C'est rien.

Il ne semblait pas convaince le Time Lord. Jack arriva dans la pièce. Il semblait avoir été secoué aussi le pauvre.

J'ouvris la porte, curieuse de savoir où nous avions atteri, si atterir est vraiment le mot... Derrière la porte, Jack, Ianto, Gwen, Tosh, Owen...

Moi : Oh, oh...

Rose et John... Ils étaient tous la bouche grande ouverte, nous fixant. Je souris étrangement.

Moi : Surprise ?