At the beginning | Doctor Who | Chapitres 14 & 15 | 2013 - 2014

Enfin la fin ! C'est pas trop tôt mdr. Fun fact, il y a encore des gens qui lisent régulièrement ces fanfictions sur FFN. Je ne : comprends pas. 

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Chapitre 14 : Chasse à l'homme

Nous voici donc, le Maître et moi, rôdant dans la poudreuse à la recherche de possibles sbires de Rassilon trop curieux. C'était surtout un prétexte pour me retrouver en tête à tête avec Koscheii, sans le Docteur pour surveiller tous mes faits et gestes. Il était parfois trop collant, même si, en fin de compte, ce n'était pas réellement sa faute. Le Maître humait l'air, à la manière d'un loup traquant sa proie.

Maître : Il y a du monde dans les environs, c'est difficile de différencier qui est qui. Si ça se trouve on a même des espions dans notre propre camp.

Moi : Pour l'instant, la rébellion se propage, il va forcément y avoir des erreurs. Lorsque les batailles commenceront, on pourra les séparer.

Maître : Ouais. Les batailles. Je n'ai pas envie de retourner me battre. Pas après tout ce qui s'est passé durant la Guerre du Temps.

Je restai silencieuse. J'avais assisté à une grande partie de la Guerre du Temps. J'avais toujours vécut dedans en fin de compte. Dès ma naissance. Les enfants de la Guerre. C'est comme ça qu'on nous appelait, avant qu'ils ne se rendent compte de ce que j'étais. Je ne comprenais pas à l'époque, pourquoi j'avais dû fuir, pourquoi on avait exterminé ma famille, alors qu'ils n'avaient strictement rien à voir avec le fait que j'étais une descendante d'Oméga. La malchance, sans doute. Quand j'étais petite, le Docteur m'avait appris à exploiter la furtivité, j'avais un don naturel au cache-cache. C'est en parti grâce à ça que j'avais réussi à leur échapper, le jour de mon initiation. J'avais bien fait de ne pas vouloir y allait. Je maudissais ce jour où Oméga m'avait adressé la parole pour la première fois.

Maître : Oriane ?

Moi : Hum ? Désolée, je réfléchissais.

Maître : Ils sont là.

Je rejoignis le Maître, accroupi derrière un rocher. Les ennemis étaient reconnaissables à leurs robes rouges, et au sceau de Rassilon recouvrant les jambières. Le Maître sortit une arme, puis sembla réfléchir.

Maître : Tu crois que tu peux le refaire ?

Moi : ... Refaire quoi ?

Maître : Te transformer.

Moi : Je... Je ne sais pas si j'en aurais la force. Et si ça se passe mal, comme la dernière fois ?

Maître : Je suis là pour couvrir tes arrières.

Moi : Ils vont te tuer !

Maître : Moins fort ! On va se faire repérer.

Je soupirai et me concentrai, comme Oméga me l'avait appris. Je me mis rapidement à luire, puis à me transformer. Ca se passa mieux que la fois passée. Je savais à quoi m'attendre. Une fois sous forme animale, je rampai près des « proies ». Le Maître m'observait, derrière son rocher, prêt à tirer au moindre problème. Je me mis à grogner, faisant sursauter les trois Seigneurs du Temps qui se tournèrent vers moi. L'un d'eux pointa immédiatement le symbole d'Oméga sur ma hanche. Tous trois pointèrent leurs armes sur moi. Je voulais tenter quelque chose. Je fermai les yeux, tandis que le vent se mit à me fouetter le visage. Ca fonctionnait. La tornade au dessus de moi figea les trois hommes sur place. Je pris appui sur le sol et réussit la manœuvre que je n'avais pas encore réussi à faire. J'en plaquai un au sol, les deux autres prirent la fuite, terrorisés. Le Maître déboula, attachant les mains de ma proie dans son dos.

Maître : Tu peux te retransformer au moins ?

Ah. Très bonne question. Je tentai de redevenir humaine. Pas moyen. Je commençai à paniquer. Le Maître capta mon regard et se frotta la nuque.

Maître : On va demander à Oméga.

Time Lord : Votre rébellion va être rapidement dissipée, avec un malade mental et un loup qui fait des tornades.

Maître : Ouais, bah si tu ne veux pas que le loup qui fait des tornades t'ouvre en deux comme une huître, t'as plutôt intérêt à suivre le malade mental.

L'autre déglutit. Nous gagnâmes rapidement l'entrepôt, où Oméga et le Docteur attendaient. Le Lord Président haussa un sourcil en me voyant entrer, sous forme de loup, avant de sourire. Le Docteur eut un mouvement de recul, inquiet suite à ce qu'il s'était passé la dernière fois.

Maître : On a eu un petit problème...

Oméga : Comment est-ce que tu as fait pour la convaincre alors qu'elle a manqué de me tuer lorsque je lui ai redemandé gentiment ?

Je grondai. Comme si j'allais résister à un ordre du Maître. Le Seigneur du Temps prisonnier me lança un regard peu rassuré.

Maître : Je ne l'ai pas forcée en tout cas.

Docteur : T'es sûr ?

Maître : Bien sûr ! Je ne vais pas la tuer ta fille ! Pour une fois qu'une de tes compagnes n'est pas complètement idiote, j'en profite !

Lyria : ... Les autres compagnes vous remercient.

Maître : Bref ! Elle n'arrive pas à se retransformer.

Oméga secoua la tête. Il se plaça face à moi. Je relevai la tête vers lui, méfiante. Qu'est-ce qu'il avait encore en tête celui-là ? Il plaça une main sur ma tête. Je m'illumina, sans comprendre ce qui m'arrivait, puis, avant que je n'ai pu dire ouf, j'avais de nouveaux bras et jambes. Le prisonnier haussa un sourcil.

Prisonnier : Quoi, c'est ça votre meilleure arme ?!

Moi : Si vous ne voulez pas que j'écourte votre vie, fermez-la.

Oméga : Tu vois, je t'avais dit que ça irait mieux la deuxième fois. Fais-moi un peu confiance.

Moi : Il y en a deux en liberté, qui ont vu ce qu'il s'est passé.

Oméga : Et bien... Tant pis. De toute manière, ils ne vont pas tarder à attaquer, autant qu'ils sachent tout de suite à quoi ils vont avoir à faire.

Docteur : Il faut faire attention, des tornades se préparent, j'en ai vu une tout à l'heure.

Moi : Hum... C'était moi, ça.

Docteur : ... Comment ça c'était toi ? T'as vu la taille de la tornade ?!

Oméga : Il va falloir vous y habituer Docteur !

Oméga lui donna une tape amicale sur l'épaule, le faisant sursauter. Pauvre Docteur. Il avait encore beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à apprendre. Difficile d'être père d'un extraterrestre impossible à contrôler lui-même. Lyria s'approcha du prisonnier.

Lyria : Et lui, on en fait quoi ? Jack voulait s'en charger mais... En fait il ne vaut mieux pas, vous l'avez pas vu au lancer de couteaux tout à l'heure.

Docteur : Vous n'allez pas encore remettre la torture sur le tapis !

Maître : Mais quelle quiche celui-là ! Tu vas m'écouter, espèce de chamallow, cet homme, d'ici quelques semaines, va tenter de nous tuer, il ne mérite que la torture, et la mort.

Moi : ... D'accord, on ne le laisse pas non plus dans les mains du Maître. Lyria, viens, on va s'en charger à deux.

Lyria : Moi ?

Moi : Celui-là a visiblement un gros problème avec les dames, on va lui apprendre les bonnes manières.

Je récupérai le prisonnier des mains du Maître, avant qu'il ne se mette à le tuer à mains nues. Le prisonnier nous regarda de haut, un sourcil levé, méfiant. S'il croyait qu'il n'avait rien à craindre avec nous, il se mettait le doigt dans l'œil.

Chapitre 15 : Le Plan de Rassilon

Moi : Ferme la porte.

Lyria s'exécuta, nous enfermant dans la pièce. Nous nous étions isolés, dans un coin de l'entrepôt qui devait servir de cuisine, vu le nombre important de casseroles entreposées ici. Le prisonnier était installé nonchalamment sur sa chaise, les deux pieds posés sur la table. Je pris place en face de lui. Il souriait.

Moi : Bon. Je vais essayer d'être claire. Si vous n'enlevez pas vos pieds de la table, je vous explose les deux chevilles.

J'imaginai déjà la tête du Docteur. La pièce était sur écoute, au cas où ça se passait mal. Le Seigneur du Temps finit par s'exécuter, non sans un profond soupir, qui en dit long sur ses états d'âmes. Lyria s'appuya sur la table.

Lyria : Bon ! C'est quoi votre nom ?

Prisonnier : Comme si j'allais vous le dire.

Moi : Si vous ne parlez pas, je vous laisse entre les mains du Maître, et vous vous débrouillez avec.

Prisonnier : Mon vrai nom ou mon nom officiel ?

Moi : Celui que vous jugez être meilleur.

Prisonnier : Je suis le Valeyard.

Lyria et moi se lançâmes un regard paniqué. L'autre sourit. Je luttai pour cacher le fait que nous étions en présence d'un Docteur, futur, effacé, au notre, dangereux, prêt à tout pour être le seul et unique Docteur.

Lyria : Et comme par hasard, vous apparaissez juste quand le Docteur se fait kidnapper.

Valeyard : Ne soyez pas ridicule, c'est moi qui aie stoppé les moteurs de votre Tardis dans le vortex.

Moi : Vous l'avez torturé, vous n'avez pas hésité une seconde. Mais ce n'est pas à lui que vous auriez dû vous attaquer.

Lyria : Oriane.

Moi : Je vais vous dire quelque chose. Je pourrais vous tuer, là, à mains nues. Donnez-moi seulement une seule bonne raison de pas le faire.

Lyria : Oriane !

J'étais debout, à quelques centimètres de son visage, menaçante. Lyria tenta de me tirer en arrière. Je ne bougeai pas d'un poil. L'autre s'était reculé, légèrement stressé.

Moi : Alors dites- moi. Qu'à prévu Rassilon ?

Valeyard : Je ne peux pas vous le dire.

Moi : Ne m'obligez pas à vous faire parler.

Valeyard : C'est vous qu'il veut. Votre ADN. Imaginez un peu une armée de soldats comme vous. Il a déjà testé sur moi.

Moi : Pardon ?

Valeyard : Vous vous êtes blessée, à l'atterrissage. J'ai récupéré votre ADN sur les manettes de la console. Ca a pris du temps, mais j'ai réussi à séparer votre ADN de celui de votre père. On aurait dit qu'on avait égorgé une vache, vu le sang qui lui appartenait. Mais je vous ai sauvé la mise. Je me le suis implanté. Il n'a pas eu à vous égorger pour obtenir ce qu'il voulait. Il ne pense qu'au profit, à ce qu'il va faire à Oméga.

Je restai calme et me tournai vers Lyria. Elle m'observa elle aussi, inquiète.

Moi : Sors de la pièce.

Lyria : Quoi ?! Je ne vais pas te laisser ici !

Moi : Lyria ! Il a mon ADN ! Il peut faire n'importe quoi et te tuer en un claquement de doigt !

Elle se leva, et finit par capituler, se rendant compte qu'elle avait perdu. Lorsque la porte se referma, le Valeyard se leva.

Valeyard : Vous voyez, le truc, c'est que lorsque vous êtes partie vous entraîner avec Oméga, tout le monde vous a vu, y compris à la Citadelle. Il ne vous protège pas, il vous met à découvert, il laisse le temps à Rassilon de trouver des moyens de lutter contre vous. Et vous savez quoi, vous ne m'avez pas attrapé. C'est moi qui me suis laissé faire.

Il commença à luire. Je reculai contre le mur. Je savais ce qu'il allait faire. Mais il ne gagnera pas. J'enclenchai moi aussi le mécanisme. Deux loups se faisaient face, désormais. Moi en blanc, lui en noir. Le sceau de Rassilon luisait doucement sur sa hanche. Il gronda, menaçant. Tout comme moi. Il sauta le premier, me plaquant sur le sol. Nous roulâmes un moment, dans un mélange du grognement et de couinements. Mais il était bien trop fort. Je me retrouvai plaquée sur le sol, coincée dans sa gueule et ses dents, ouvrant doucement ma gorge. Un tigre déboula soudain, envoyant le Valeyard au loin. Ma vision se troublait, je titubai un moment vers lui, ne souhaitant pas abandonner, mais mes forces me lâchèrent. Il y eut une explosion, puis je m'écroulai sur le sol, abasourdie.

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Une salle blanche. Un truc m'entravait la gorge. J'eus un mal fou à ouvrir les yeux, la morphine était branchée, coulant dans mes veines comme du venin. Douce drogue. Le Docteur était là, me tenant la main, endormi sur mon matelas. Je bougeai mes doigts, le faisant sursauter. Il me dévisagea longuement avant de trifouiller un truc près de ma gorge. J'eus soudain un haut de cœur lorsqu'un tube sortit de mon cou, bien trop grand à mon goût.

Docteur : Tu as eu chaud.

Moi : Valeyard...

Docteur : Il est parti.

Moi : Parti où ?

Docteur : Il a fait sauter la moitié de l'entrepôt et il s'est sauvé.

Nous restâmes un long moment silencieux. Le Docteur se mit à me caresser les cheveux. Il souriait tristement, ses yeux reflétaient autre chose. Je réalisai soudain que nous n'étions plus dans l'entrepôt.

Moi : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Docteur : On n'a pas eu le choix.

Moi : Docteur.

Docteur : Oriane. Je suis vraiment, vraiment désolé. Mais la guerre a commencé. Ils sont tous en train de se battre. Ce n'est pas la seule chose.

Moi : Quoi ?

Docteur : Le Valeyard... Lorsqu'il a fait sauté l'entrepôt. Cécile...

Moi : .... Elle va bien ?

Docteur : Elle était coincée sous une poutre. J'ai fait tout mon possible mais je n'ai pas réussi, toutes ses côtes, ses bras...

Une larme coula le long de son visage. Je restai à l'observer, refusant d'y croire. Je lui attrapa le bras.

Docteur : Elle était déjà morte, je suis désolé. J'ai rien pu faire du tout.

Moi : Léo, Lyria ?

Docteur : Lyria a été blessée au genou, légèrement. Léo est parti se battre. Pour elle.

Moi : Très bien. Cette fois, c'est mon affaire.

Je m'assis sur mon lit, malgré la réticence du Docteur. Je regardai mes mains, puis lui.

Moi : Cette fois, c'est entre le Valeyard et moi. Je vais lui faire regretter tout ce qu'il a fait. La mort n'est que le commencement. La guerre est déclarée.

To be continued...

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