Chapitre 6
Bronte leur fait face, les poings serrés. Il ne se laisse pas faire et donne un coup-de-poing à l'un des soldats qui recule sous le coup porté.
Il évite un coup d'épée. Malgré les efforts qu'il fait, ce n'est pas assez et il se retrouve bien rapidement en mauvaise poste. Il est mis à terre et roué de coups.
- Bronte ! Cri Nuri. Qui malgré ses blessures, s'était relevé. Mais le chef se lève et la frappe à nouveau violemment. Elle chute au sol, rattrapé par une des femmes.
La colère et la douleur s'éprennent de l'elfe qui en n'attend pas une seule seconde de plus et ferme les yeux, instillant. Les hommes tombent raides comme des mouches pris de spasmes, se tordant de douleur. Il se relève douloureusement avant de se rendre compte qu'il a probablement blessé Nuri.
Il se précipite comme il peut vers elle. Tout le monde est inconscient.
- Nuri !
Il entendit d'autres hommes arriver sûrement alertés par les cris.
Il pose une main sur le cou de la jeune femme.
- Nuri, réveille-toi, je t'en prie.
Son pouls est plutôt faible. Il la prend dans ses bras. Il doit s'en aller ici. La mettre à l'abri. Il sort son cristal et ni une ni deux passe à travers le faisceau lumineux, enveloppant sa conscience autour de Nuri.
Il atterrit devant sa demeure et s'empresse de la mener jusqu'à une chambre où il l'allonge. Paniqué, il ne sait que faire. Et décide de héler la seule personne qui le soutiendrait quoi qu'il arrive.
- Bronte ? Comment vas-tu ? Retentit une voix féminine à l'autre bout du fil.
- Maman... J'ai besoin de ton aide. Au plus vite. Peux-tu venir chez moi ?
- Bien sûr. J'arrive de ce pas.
Le jeune homme raccroche et s'approche de Nuri.
Sa peau blanche est marquée de contusions, de bleus et de brûlures. Il tente de la réveiller par de nombreux moyens. Il entend la porte d'entrée de la demeure. Il essuie rapidement le sang qu'il a sur le visage et sur ses mains et descend.
- Bronte, qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi es-tu blessé ? S'affole-t-elle dit-elle en effleurant la joue de son fils ?
- Ce n'est rien maman. . . J'ai besoin de toi pour Nuri.
- Qu'est-ce qu'elle a ?
- C'est plus simple que je te montre maman.
Elle le suit sans discuter. Tous deux montèrent à l'étage.
- Maman. Je dois te prévenir que ce n'est pas beau à voir. Et que je n'ai rien arrangé aux choses en voulant la sauver.
Elle le regarde avec interrogation.
- Mais que s'est il passé Bronte ?
- Les humains. À présent, ils font la guerre entre eux. Ils ont tué ses parents. C'était une scène horrible... Sa mère était encore vivante quand je suis arrivée. Elle m'a dit qu'on avait emmené Nuri au château, j'ai promis de la sauver et de prendre soin d'elle. Je suis donc arrivé là-bas. Et ils la frappaient et la maltraitaient. Une cruauté sans nom. Alors je suis intervenu. Je me suis d'abord battu avec eux... Mais je ne faisais pas le poids alors j'ai instillé, mais je l'ai touché.
Le jeune homme commençait à paniquer.
- Calme-toi Bronte. Je vais voir ce que je peux faire.
Ils entrent dans la chambre. L'elfe avait été dans le temps une infirmière, elle connaît bien la médecine. Et devrait arriver à soigner la jeune femme. Elle commence à prendre son pouls.
- Elle est stable. Ce qui est rassurant. Bronte veut, tu me cherchais une trousse de secours ?
- Tout de suite.
Il s'empresse de sortir de la chambre et de parcourir la maison avant de trouver ladite trousse. Il revient auprès des deux femmes. Et recule dans un coin de la pièce laissant faire sa mère.
Elle désinfecte avec délicatesse les plaies, elle applique de la crème, sur les brûlures et finit par bander ses blessures.
- Je crois ne pouvoir rien faire de plus Bronte. Dit-elle en se tournant vers l'instillateur. Pour ce qui concerne les conséquences de l'instillation. Je crains devoir attendre son réveil pour agir. Laisse-moi te soigner en attendant. Elle lui indique de s'asseoir. Elle lui fait avaler un élixir et applique de la crème sur ses ecchymoses.
- J'espère que le conseil ne sera pas au courant de ton excursion chez les humains, tu pourrais avoir de graves problèmes.
- Je sais, maman. . . Mais ne t'inquiète pas pour cela. Je trouverai une excuse.
Il pose ses yeux sur Nuri.
- J'espère qu'ils ne seront jamais au courant que je l'ai emmené ici.
- Veux-tu que je reste avec toi ? Le temps qu'elle se réveille ?
- Je ne veux pas t'embêter plus longtemps maman.
- Cela ne m'embête pas.
Voyant le trouble de son fils, elle s'assit près de lui.
- Veux-tu que j'efface les horreurs que tu as vues là-bas ?
- Non maman, ce n'est pas la peine, merci.
- Si tu as besoin. . . Je peux le faire. Dit-elle en posant une main sur son épaule.
- Merci.
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