Chapitre 14
Ils ont donc décidé. Ce serait Vienne. Une ville aux dernières nouvelles flamboyantes. Puis Constantinople, Le Caire, Berlin, Londres, Rome et Paris. A l'évidence de grandes villes où se côtoient les humains. Avec plus ou moins d'agitation. Pour ce voyage, ils devaient se préparer. Les collègues de Bronte avaient donné leurs consignes. Et l'instillateur les avaient encore une fois écouté d'une seule oreille.
Nuri est si enthousiaste de pouvoir voir son monde qu'elle avait quitté il y a déjà quelques siècles. Elle voulait savoir si l'homme avait changé où était resté le même avide de Joug. Mais ce qui lui plaît, c'est de pouvoir passer du temps avec son bien aimé, qu'elle voyait en fin de compte seulement lors de ses pauses et les soirs. Cela la rend triste de le voir si loin d'elle. Mais elle sait que ce métier est loin d'être simple. Et qu'il le fait pour la protéger des soupçons. Elle enfile une robe bleue et grise, brodée de fins fils d'argent. Simple mais élégante. Elle accroche autour de son cou un pendentif doté d'une améthyste et des mis des boucles d'oreilles assorties tout comme un serre-tête.
Elle est prête. Elle se regarde dans le miroir. Et décide de rejoindre Bronte, qui devait sûrement se trouver dans la bibliothèque en train de préparer les derniers préparatifs.
Elle vient le trouver. Il rassemble des documents et toutes sortes de choses dans une sorte de sac sans fond. Etrange inventions elfiques mais très utiles.
- Oh tu es prête ?
- Oui.
- Tu es superbe. Il s'approche d'elle et vient l'embrasser.
Elle lui sourit.
- Et si nous y allions ? Nous avons tant à voir.
- Tu as raison chérie. Il sort un cristal de couleur bleu, attrape le sac qui avait soudainement rétrécit. Il s'approche de Nuri et passe un bras autour de sa taille.
- Prête ?
- Plus prête que jamais.
Un faisceau de lumière vient frapper le cristal et emporte les deux amants. Ils atterrirent dans une ruelle isolée. De nombreux sons emplirent l'espace, de nouveaux son aux oreilles de la jeune femme qui est curieuse. Elle s'avance alors rompant le contact avec l'instillateur qui range son cristal de saut dans sa poche et suivit la jeune femme.
- Tout a évolué. Murmure t'elle en voyant passer une sorte de carrosse, assez simple mais élégant tiré par deux chevaux à la robe blanche. Les humains sont vêtus de couleurs assez sombres.
- N'allons nous pas faire tache ? demande Nuri.
- Tout dépend où nous allons. Lui répond-il en souriant.
- Qu'est ce que tu as derrière la tête ?
- Moi ? Tu vas voir. Il lui tend sa main qu'elle saisit, ensemble ils avancèrent à travers les humains. L'ambiance est calme.
- Je suis curieuse de savoir où tu m'emmènes !
- patiente Nuri ! Tu vas vite le savoir, nous arrivons bientôt.
Nuri pose ses yeux partout, sur les humains, les bâtiments. Elle les trouve plutôt marrant, la jeune femme a perdu l'habitude de vivre parmi ses semblables, et l'évolution n'a rien arrangé au chose, elle a l'impression d'être dans un monde nouveau.
Une musique légère et entraînante s'élève alors dans les rues.
- Qu'est ce que c'est ? demande t-elle;
- Un bal. . . Que dirais-tu de danser ? Nous n'avons jamais eu l'occasion de danser ensemble à un véritable bal. Ici, on ne craint rien. Lui glisse-t-elle à l'oreille.
- Ce serait avec grand plaisir Bronte.
Les deux s'enfilent discrètement dans la foule qui s'amuse dans une insouciance légère. Des humains les regardent murmurant sur leur passage des choses, indistinctes à l'oreille de Nuri, qui était bien de trop heureuse de passer du temps avec son Bronte. Ces moments d'attention qui lui accorde sont le trésor le plus précieux. Elle ne peut imaginer meilleur trésor. La musique s'élève dans la salle, où des danseurs valsent avec grâce. Les deux amants s'avancèrent sur la piste.
- Cela m'a tellement manqué de passer du temps avec toi. Lui dit-il en plongeant ses yeux dans les yeux émeraudes de sa belle.
- Moi aussi Bronte. J'ai oublié comme tu danses bien.
- Merci. Je ne suis sûrement pas le meilleur danseur.
- A mes yeux, tu es le meilleur cavalier. dit-elle en esquissant un gracieux mouvement de danse.
- J'espère bien.
- Que dirais le conseil s'il te voyait danser au lieu de travailler ? Dit-elle avec humour.
- Il en ferait tomber leur diadème ! De toute façon, ils ne le seront jamais.
Elle s'esclaffe d'un rire délicat.
- Je t'aime Nuri.
- Je sais, Bronte. lui murmure-t-elle en se rapprochant de lui.
↑ petite image de Nuri ( je la trouve trop belle UwU)
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