Chapitre 11

Voilà presque plus d'un an que Nuri vit avec Bronte. Ils s'aiment d'un amour innocent et pur. Le jeune homme lui a appris toutes les choses qu'elle doit savoir. La lecture, l'écriture, les runes et la langue des lumière que la mère de ce dernier avait introduit dans la mémoire de la jeune femme. La mère de ce dernier a appris à la jeune femme de nombreux éléments : cuisines, histoires, géographie, astronomie et un peu de médecine
Tout se passe pour le mieux. Bronte oscille entre son poste d'émissaire dans lequel il est impliqué grandement et sa bien aimée.

Ce dernier venait d'accomplir sa dernière mission de la journée.
Il marche dans les couloirs déserts du palais.
Il règne aujourd'hui une ambiance des plus étranges. Des dires circulent depuis un moment, beaucoup de monde parle de la démission d'un des conseillers.
Il remet correctement le blason de sa famille.
Il voit alors un garde venir près de lui.

- Lord Bronte. Voici une lettre pour vous.

L'instillateur  se saisit de la lettre et l'ouvre.
Il écarquille les yeux. À l'évidence, choquer du contenu.

Il rebrousse alors chemin et se précipite dans la salle où se trouvent les conseillers Fallon et Luzia Vacker.

- Non, je refuse ! Déclare t-il immédiatement en brandissant le papier.  Je refuse votre offre. Je ne veux point être conseiller !

- Mais vous n'avez malheureusement pas le choix Lord Bronte. Dit Fallon en haussant un sourcil. 

- Comment ça !? N'ai je pas le choix ?

- hélas ce serait beaucoup trop simple Bronte. Me répond Luzia.

- Je n'ai donc pas le droit de refuser ?

- Et bien aux dernières nouvelles vous n'avez pas de famille à proprement parlé ... Comme une épouse ou des enfants ? Vous disposez d'un talent rare et utile dans la protection des cités perdues. Votre travail est sérieux et irréprochable. Vous êtes le seul en mesure de remplacer notre collègue.

Le jeune homme serra le poing. Il ne pouvait malheureusement rien dire. Il ne pouvait parler de Nuri. De ce secret.

- Bien . . . Si vous n'avez rien d'autre à ajouter Bronte nous vous retrouverons ici demain pour votre cérémonie.
Les deux conseillers sortent de la salle. Bronte fixant le papier.
Qu'allait il faire ?  Conseiller... Cela voudra dire qu'il ne pourra plus vivre près de Nuri, ou envisager une vie près d'elle. Il sera absent presque tout le temps... Alors qu'il s'était promis de veiller sur la jeune femme. D'être là pour elle.
Cependant être conseiller, pense t'il, pourrait lui permettre de trafiquer les dossier de recensement  et faire passer son amante pour une elfe. Cela est risqué. Mais permettrait à la jeune femme de pouvoir se déplacer dans les cités perdues sous un déguisement, qu'elle n'a jamais vu puisqu'elle n'a pas quitté la demeure. Peut être serais-ce pour le mieux ? Nuri se sentirait davantage mieux et plus libre.
Il se résout à rentrer chez lui. La boule au ventre à l'évidence.
Ce dernier saute.
Il reste quelques minutes devant la porte avant de rentrer à l'intérieur.

- Nuri, je suis rentré. S'annonce t'il.

Aucune réponse, elle n'a pas dû l'entendre. Il accroche sa cape et vient s'asseoir à la table de la cuisine, posant la lettre devant lui. 
Les conseillers n'auraient-ils cependant pas pu trouver mieux que lui ? Il tapote nerveusement la table. De plus, il déteste la foule, les contacts, toutes ces réceptions inutiles auxquelles il va devoir assister.

- Bronte ? Tout va bien ?

Le jeune émissaire sursaute. Nuri venait d'arriver. Elle s'approche de lui.

- Oui ne t'inquiète pas chérie.

Il se lève et s'approche d'elle pour l'embrasser mais elle l'esquive et attrape le papier qu'elle lue.

- Tu as été élue conseiller ?

- Malheureusement.

- Mais c'est génial non ? De faire partie des dirigeants. Tu vas pouvoir faire changer pleins de choses. Dit-elle avec un grand sourire.

- Si seulement Nuri, cela pouvait marcher comme cela. Il passe une main sur la jour de la jeune femme.  Être conseiller implique les plus grosses responsabilités, prendre les meilleures décisions possibles en commun accord avec les autres conseillers. Supporter la foule, les soirées, les festivités, les réunions et sommets, ainsi que tant d'autres choses. Je ne serais plus là comme avant. Près de toi tous les jours. Je n'ai en principe même pas le droit d'avoir une famille. Je ne veux pas être conseiller pour cela. Car je t'aime Nuri. ..

- Alors refuse ! Ils ne peuvent pas d'obliger.

- La décision est irrévocable chérie... Je suis contraint et forcé d'être conseiller à partir de demain. 

- Oh. Dit-elle tristement.

- Je serais toujours là pour toi chérie, je te l'ai promis, et je tiendrais ma promesse. Je viendrais près de toi tous les soirs et chaque fois que j'en aurais l'occasion.

- J'ai confiance en cela... Comme tu va me manquer Bronte quand tu seras absent..

- Et toi donc.

Il la prend dans ses bras. Logeant sa tête  dans son cou, passant une main dans sa chevelure ébène.

- Je tiens beaucoup à toi Nuri.

Elle lui rend son geste tendrement.

- Je t'aime Bronte.

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