Chapitre 17: Retrouvaille

Il se réveilla brusquement en se grattant l'arrière crâne où il avait mal comme si on lui avait donné un coup de Baseball derrière la tête. Il se redressa et regarda autour de lui pour se repérer. Il marcha autour de lui et ne voyait que des dessins de symboles étranges sur les murs peu éclairé, mais illuminé au bon endroit pour qu'il voit les ornements gravés. Il grimaça en sentant son tatouage lui brûler la peau et le massa pour calmer la douleur vive. Où est-ce qu'il se trouvait ? Il sursauta en sentant quelque chose lui frôler la cheville, il recula au même instant et grimaça encore en sentant la vive douleur de sa blessure se rouvrir.


Dylan siffla et essaya de trouver un moyen de sortir de cet endroit sombre et glacial. Il tâta les murs et au bout de quelques heures, il s'affala contre le mur en soupirant las. Il avait cherché partout et rien, il n'y avait aucune issue. Il s'ébouriffa ses cheveux bruns et ses pensées divaguèrent vers Quentin, le beau dragueur. Ses joues rosirent à cette pensée et se dit qu'il ne pourrait jamais lui avouer ses sentiments si ce cinéma continuait. Coincé entre quatre murs clos, il ne pouvait pas faire grand-chose. 


Il sentit toujours son tatouage au poignet lui faire mal et il rouspéta. Dylan le regarda et le massa pour le soulager, il releva les yeux et se colla de plus en plus au mur, effrayé. Il essaya de fuir et suivait des yeux la statue qu'il voyait sur le mur en face. De sa main devenue fluorescente, la statue la bougea vers l'Est dans un geste gracieux et Dylan croisa les beaux yeux argent de la femme statufiée qui lui indiquait sûrement le chemin de la sortie.


Revenant à lui, il secoua la tête et regarda de nouveau la femme et vit que la main était revenue à sa place initiale : posée délicatement sur l'autre sur ses genoux de pierre. Dylan déglutit et se leva. Il tourna le regard vers l'Est et écarquilla les yeux en voyant une porte.


Il s'y jeta et l'ouvrit. Au même instant, il entendit des cris et des éboulements de roche. Il sursauta et tournant le regard vers le côté droit, il sentit son cœur bondir de joie en les voyant -bien qu'ils semblassent se disputer-. Il sentit son corps tressaillir et le jeune homme ne sentait même pas ses jambes se mettre à courir vers le petit groupe ; ne prêtant même pas attention à ce qui l'entourait.


— QUENT' ! BÉA' ! LAYLA ! Les appela-t-il ; les faisant se retourner vers lui.


Son cœur tambourinait dans sa cage thoracique et son sang pulsait chaudement dans son corps. Il arriva rapidement vers le petit attroupement et ceux-ci resta stupéfiées. Inquiet, il les observa tour à tour et ceux-ci finirent par se jeter sur le jeune homme qui se sentit soudain envahit par une masse corporelle qui l'étouffa. Cependant, il était soulagé de retrouver ses amis.


— DYLAN ! S'écrièrent-ils à l'unisson en se jetant sur lui.

— Je suis là. Dit simplement le nouveau venu.


Une fois que les retrouvailles furent finies, un bruit assourdissant les firent sursauter. Ils se retournèrent tous d'un même mouvement vers le côté gauche de la cour péristyle. Les yeux écarquillés, ils virent la magistrale porte s'être fendu en deux. Ils revinrent sur leur pas et Béatrice toucha la pierre qui formait, auparavant, la grande porte.


— Comment cela a été possible ? Se demanda-t-elle tout en se tournant vers ses amis, faisant virevolter ses cheveux blonds bouclés.


Le regard incertain, elle déglutit et sentait son corps trembler.


— Je ne sais pas, Béa'. Allons-y, la sortie est peut-être de l'autre côté. Proposa Dylan.


Les autres hochèrent la tête et Quentin aida Layla à surmonter les tas de roches de la porte fendue. Suivi par Béatrice qui rejoignit Layla de l'autre côté et des garçons qui arrivèrent par la suite.


Layla pénétra dans l'enceinte et laissa son regard divaguer entre les murs qui semblait froids et ternes. Un grand dôme en forme de rosace planait au plafond par-dessus des poutres en arche. Contre les murs et faisant une tranche, des gradins en cercle faisaient tout le tour de la pièce où ils étaient. De là où elle était, Layla vit des grillages en-dessous de certaines retranches et des statues faisaient le tour du dôme mural tandis que derrière eux, il y avait des menhirs remplis de symboles de Triquetra et de Trisquel tout comme le sol qui en était munit d'un.


Béatrice siffla d'admiration face à cet espace fabuleux et s'éloigna de Layla pour observer les statues qu'elle reconnue.


— Les gars ! Les statues représentent des dieux celtes ! Les menhirs derrière eux doivent être leur force. Déclara-t-elle.

— Tu crois ? Demanda Layla.

— Oui, je me souviens avec le cours d'histoire ancienne. L'enseignant nous avait montré les dieux celtes. Confirma Quentin venant rejoindre les demoiselles qui se tournèrent vers lui.


Béatrice hocha la tête et se retourna pour revoir les dieux celtes, admirative.


— Mais je me demande ce qu'ils font ici. Et pourquoi on a pu entrer facilement dans cet antre historique. Il ne devrait pas y avoir des gardes ? Demanda Béatrice, tout à coup suspicieuse.

— Où est-ce seulement reconnu ? On vient peut-être de découvrir un antre historique non découvert ! Prévient Layla, excitée.

— Je confirme les propos de Layla. Peut-être sommes-nous les premiers humains à voir ce lieu, il ne semble pas y avoir des fouilles archéologiques ici. Confirma Dylan en se relevant puisqu'il s'était baissé pour voir le Triquetra dessiné au sol de plus près.

— Oui, sinon on se serait fait avertir depuis bien longtemps par des gardiens, ça serait logique selon moi. Renchérit Quentin sur la même longueur d'onde.


Béatrice hocha la tête, semblant être en accord avec les propos de ses amis. Elle avait les yeux qui brillaient face à cette découverte incongrue et splendide ! Son rêve d'être historienne était comme devenue réalité pour un court moment. Elle secoua la tête reporta son attention sur les dieux celtes. Encore époustouflée par leur état encore intact – d'ailleurs, elle se demandait comment cela se faisait-il puisque les années avaient passées et ils ne semblaient pas avoir un choc causé par l'érosion ou quoi que ce soit d'autre – et ils ne semblaient pas atteint par l'humidité ou par le temps. Cela était encore plus mystérieux et par la pierre qui a été finement taillée, donnant de nombreux détails. 

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