Chapitre 01: Informations inquiétantes


—Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix.... Murmura un élève avant qu'une sonnerie stridente parvient à ses oreilles.

Les élèves crièrent leur délivrance en lançant en l'air leur feuille de cours et en se tapant dans les mains tandis que d'autres coururent dans les couloirs de l'établissement afin de fuir leur prison. Le dernier jour scolaire venait de s'éteindre et réveillait le début des grandes vacances faisant le plus grand bonheur de tous.

Machinalement, certains étudiants se dirigèrent vers leurs enseignants pour leur souhaiter un bon été et d'autres sortirent calmement à la cour de récréation afin de pouvoir rentrer chez eux.

Il sourit et mâchant un chewing-gum, il se dirigea vers son casier afin de prendre son skate board sous les yeux charmeurs de certaines filles qui étaient sous son charme. Le jeune adolescent ébouriffa ses cheveux bruns et de son corps svelte, il positionna son pied droit sur skate tandis que l'autre commença à faire rouler doucement son skate board. Il sortit de l'établissement, plissant les yeux face au soleil qui l'éblouissait et seul les roues de son skate retentissaient dans les oreilles des élèves, brisant le silence. Il parcourra la cour, arpentant entre les élèves et certains rouspéta à son passage. Le skateur parcourra les rues de Londres et de ses gestes habiles se guida rapidement vers une rue étroite. Il arrêta son skate, l'amenant à sa main droite avec une facilité déconcertante et marcha tranquillement sur la rive gauche, bifurquant au même instant sur une rue.

Quelques habitants londoniens le regardaient et le brun ne s'en préoccupa guère. Seulement, un bruit sonore le fit arrêter et vit une voiture de police se diriger vers un lieu précis. Il sourit et reprit son skate, suivant la voiture. Une fois arrivé et avoir parcouru une grande distance avec son skate board, il arrêta à côté d'une rue adjacente, se cachant derrière un mur pour regarder la scène devant lui. Des voitures de police, trois exactement étaient stationné dans la rue, des inspecteurs regardaient la scène de crime, l'analysant, il vit une banderole jaune indiquant « police nationale – zone interdite » en gras encerclant la scène de crime et il retient son souffle bien qu'une excitation envahissait son ventre. Il adorait les mystères, son rêve plus tard était de devenir inspecteur de police.

—Encore un mort... Souffla l'un deux.

Le jeune adolescent était assez près pour pouvoir entendre la conversation.

—C'est le combien depuis la semaine dernière ? Demanda l'autre.

Homme bien musclé, dans la trentaine, cheveux auburn et mate.

—Le 19e, monsieur. Répond le sous-fifre.

Le policier soupira lacement tout en se massant sa mâchoire et de ses yeux bleus regarda la victime androgyne, assis et sans vie contre le mur tâché, dégoulinant de sang presqu'à l'abri des regards puisque le jeune étudiant pouvait quand même voir une partie du corps. Le médecin légiste travaillait en pleine ruelle sinistre afin d'examiner le corps de la victime pour relever quelques préalables, remplissant avec un stylo bleu les cases vides de son calepin de note.

—L'heure de la mort ? Demanda le chef.

—Comme tous les autres, monsieur Horace. Il est mort il y a moins d'une heure.

—D'accord, c'est-à-dire à quatre heures et demi de l'après-midi... peu avant qu'on nous appelle. C'est étrange. Je ne comprends pas ce processus. Déclara Mr Horace.

—Pourquoi nous appellerait-il juste après qu'il ait commis un crime ? Demanda le sous-fifre.

Remettant ses lunettes noirs, cachant ses beaux yeux bleus, Horace regarda son sous-fifre avec insistance et avec un petit rictus ornant son visage tiré par la fatigue.

—Pour qu'il soit sûr qu'on voit la victime, pour qu'on sache qu'il sait ce qu'il fait et qu'il tuera une autre victime. Il veut jouer au chat et à la souris. Déclara Horace.

Il repartit afin de retourner au laboratoire, laissant ses collègues ramasser les preuves. Le jeune étudiant soupira et reprit sa route vers son appartement pour rejoindre ses amis qui l'attendaient, reprenant ses esprits. Seulement, son mouvement attira l'attention d'Horace qui le regarda partir et ce dernier secoua la tête de découragement. Il savait très bien que le jeune étudiant le suivait partout et cela commençait à le lacer. Pourtant, il lui avait bien dit de rester à l'écart et de faire ce qu'un jeune ferait à sa place, aller s'amuser avec ses amis. En le voyant, Horace sut qu'il ne l'avait pas écouté et qu'il recommencerait, mais cela allait lui coûter la vie et Horace ne voulait pas avoir un jeune adolescent immature mort sous sa conscience, c'était hors de question !

Reprenant le chemin de son appartement, le jeune adolescent réfléchissait aux dernières informations policières qui avaient passé récemment à la télévision ou dans le journal. Ces informations ne voulaient pas quitter son esprit, voulant à tout prix résoudre aussi cette affaire. Ces informations morbides qui régnaient pour le moment à Londres rongeaient son esprit de terreur et d'inquiétude.

Depuis quelques semaines, un homme malin dans la trentaine d'année, d'après les informations, s'amusait à effrayer la population et les policiers en créant des révoltes par ces crimes. Le dix-neuvième morts... d'après les informations, le meurtrier se serait enfui vers les bois et croisa les doigts pour que leur vacance au chalet n'échoue pas d'aussi tôt à cause d'un malade mental puisque c'était la grande sœur de Quentin, après plusieurs fois de résistance à leur demande pour avoir le chalet, le leur légua le chalet car elle aussi voulait faire un week-end avec ses amies dans le chalet, elle leur donna sa permission. Ce n'était pas maintenant que leurs parents, à cause du danger qui court dehors, qu'ils allaient arrêter leur vacance qui n'avait même pas commencer !

Pourtant, cela dépassait le châtain, il n'arrivait pas à trier les informations et à savoir ce qui était bon ou pas. Il serra sa main droite, entrant par inadvertance ses ongles dans sa paume de main lui arrachant un cri de douleur. Le jeune homme fit la sourde oreille lorsqu'il entendit sa sonnerie de téléphone bien qu'il le sentit vibrer dans sa poche droite de son jean bleu. Il arrêta son skate en main lorsqu'il vit son immeuble en vue et prit en main son téléphone malgré tout. Il vit que c'était son amie qui avait essayé de le joindre et il eut un rictus. Il la rappela et écarquilla les yeux en voyant un serveur d'un café glissé sur une peau de banane au même moment, il tomba sur le dos sous les cris surpris de clients, des chaises blanches s'éparpillèrent lorsque le serveur avait essayé de se rattraper. Des chaises se glissaient, aussi, sur la route par l'accident et des klaxons retentissaient à travers Londres.

Dylan regardait les voitures essayer d'esquiver les chaises du café, mais certaines ne peuvent y échapper et des accidents se créaient. Le jeune garçon se pencha vers l'avant, attrapant de sa main droite l'extrémité droit de son skate board, le fit soulever et souleva son corps pour pouvoir sauter en l'air afin de traverser les obstacles devant lui qui gênaient la rue tout en criant d'excitation et de peur d'échouer sa figure involontaire, oubliant complètement qu'il tenait son téléphone portable en main qui sonnait à nouveau.

Dans un grincement de roulette, il atterrit indemne sur le trottoir londonien sous les cris effrayés et admiratifs des clients. Il cria sa réussite et soupira de soulagement essayant de reprendre ses esprits pour admette son exploit. Il regarda derrière lui et vit le serveur se faire disputer par la foule. Le serveur était anéanti par tant de dégât qu'il avait causé. Dylan se retourna afin de continuer son chemin, bifurqua sur une autre rue et sursauta, à nouveau, en entendant son téléphone sonner. Rageant, il répondit :

—Allô, Layla ? Tu m'as appelé ? Demanda-t-il.

—Oui, je voulais savoir si tu étais prêt pour y aller, Dylan ? On t'attend chez toi, tu sais ? Dit-elle.

—Oui, j'arrive, je suis dans les escaliers. Attendez-moi dehors. Dit-il.

—OK.

Dylan raccrocha et sourit en voyant ces trois amis quitter son appartement. Ceux-ci le rejoignirent en souriant.

—Salut, Dylan ! S'écria son ami.

—Salut, Quentin ! Salut les filles !

—Salut ! Disent-elles en chœur.

—J'arrive, je vous rejoins en bas.

—Ok, ne soit pas trop long ! On n'a de la route à faire !

—Ouais, ouais. Dit-il.

Il sourit et laissa passer ses amis qui avaient leurs bagages avec eux. Il rejoignit rapidement son appartement et commença à rassembler ses affaires.

Dylan, jeune étudiant de dix-huit ans, élancé, svelte et bien bâti. Il avait un visage androgyne, et portail une boucle d'oreille en forme de pierre de saphir à son oreille droite. Il portait un jean bleu, une corde en chaîne avec une mini bouée de sauvetage blanc et rouge faisait office de décoration et le portait dans les anneaux de son jean comme une ceinture. Il avait un haut dans les tons marins, une ancre en bas à droite et un gouvernail était en forme de motif au milieu de son haut faisait office de décoration également. Dylan adorait la mer et son style vestimentaire le représentait bien. Il avait la peau mate et crémeuse, il était le rêve de toutes les filles de son bahut même pour les garçons : il était un modèle pour tout le monde et tous rêvaient de lui ressembler. S'ils savaient... Il ria amèrement et quitta son appartement.

Ses yeux noisette regardèrent l'extérieur par une fenêtre de son immeuble, juste devant sa porte et observa ses amis l'attendre en jouant dehors. Un tas de bagage était installé sur l'herbe et il regardait ses compagnons tournés autour. Il descendit les escaliers marrons et l'air frais du vent marin lui fouetta le visage. Il sourit en voyant que ses amis le regardaient.

Layla, au centre du trio, est sa meilleure amie d'enfance, elle est âgée de dix-huit ans. C'est une fille curieuse, sérieuse quand la situation le lui demandait et était parfois excitée pour quelque chose qui pouvait leur être infime. Elle avait les cheveux mi-longs bouclés et elle les avait auburn. Layla lui ressemblait beaucoup puisqu'elle avait les mêmes yeux noisette que lui bien qu'aucun lien de parenté les liât et ça, beaucoup de monde avaient de la difficulté à le croire. La jeune fille avait la même corpulence que lui, svelte et grande. Elle portait un collier en or avec en pendentif un étalon. C'était un collier qu'il le lui avait offert pour son dix-septième anniversaire et ce, il y a quelques semaines avant les vacances, c'était un mardi.

—Je suis là ! S'écria-t-il.

En compagnie de ses amis, Dylan s'installa dans l'une des trois voitures et ils partirent en voiture pour débuter leur vacance au chalet !

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