Chapitre 1
C 'EST TOI QUE J'ATTENDAIS.
- Oh, allez, Tetsu, s'te plaît ! Le gars s'est désisté à la dernière minute et j'ai personne d'autre pour le remplacer.
- Ce n'est pas mon problème. Trouve quelqu'un d'autre.
- Mais je viens de te l'dire, j'ai personne d'autre.
- Pourquoi devrais-je aller dîner avec des personnes que je ne connais pas, dans un restaurant où je n'ai clairement pas ma place ? Et en plus, je n'ai pas les moyens d'aller manger là-bas.
- Mais tu n'auras rien à payer. Mon petit ami fait tout passer en note de frais. C'est un dîner d'affaires.
- En plus.
- Si tu ne viens pas, non seulement ça va paraître louche aux yeux du client, mais en plus, je vais me retrouver tout seul pendant qu'ils parleront affaires. S'te plaît ! Me laisse pas tout seul. J't'en devrais une, d'accord ?
- C'est bon, d'accord. Où et à quelle heure.
- Directement au restaurant de l'Impérial, à 19H.
- Ok, j'y serai, mais je te préviens, je n'ai pas de costume haute-couture. Je n'ai que des costumes et des cravates normaux.
- T'inquiète, ça ira. À ce soir alors, et merci, tu m'sauves la vie, Tetsu.
- Tu m'en dois une, Ichigo.
- J'l'oublierai pas, t'inquiète ! J'paie toujours mes dettes !
Et le roux partit en courant, laissant le bleuté seul à son arrêt de bus.
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Kuroko était nerveux. Il n'avait pas l'habitude d'aller dans des endroits chics. Il attendait impatiemment l'arrivée de son ami, devant l'Impérial. Il ne se voyait pas du tout entrer tout seul dans ce genre d'endroit. Il regarda encore une fois sa montre, se demandant si le temps ne s'était pas arrêté, juste pour l'embêter. Au bout de quelques minutes, il aperçut enfin une tête rousse sortir d'une luxueuse berline noire. Ladite tête rousse était accompagné d'un très bel homme, très élégant, aux cheveux noirs et à l'allure racée. Il s'agissait sûrement d'un noble. En tout cas, il en avait toutes les manières. Il dégageait un charisme impressionnant et il se demanda comment son ami avait pu rencontrer un tel homme, lui qui n'était qu'un simple étudiant en informatique.
Ichigo aperçut son ami et le rejoignit rapidement, son petit ami sur les talons.
- Byakuya, je te présente mon ami Tetsuya Kuroko. Je t'en ai parlé tout à l'heure.
- Enchanté, jeune homme. Je suis Byakuya Kuchiki. Je vous remercie de vous être libéré pour notre dîner.
- Ce n'est rien, je vous en prie.
Une fois les présentations terminées, les trois hommes entrèrent dans le palace et se dirigèrent vers le restaurant où le noble indiqua qu'il avait effectué une réservation pour quatre personnes. Le maître d'hôtel fit venir un serveur qui les mena à leur table.
Kuroko se sentait mal à l'aise, entouré par autant de luxe. Il ne se sentait pas à sa place. Il ne savait pas quelle attitude il devait avoir. Dans le doute, il préféra garder le silence.
Quelques minutes après leur arrivée, l'invité de Kuchiki fit son entrée. Kuroko en eut le souffle coupé. Il était à tomber. Non seulement il dégageait un charisme fou, mais en plus, il était beau comme un dieu. Des cheveux roux, mais pas comme son ami Ichigo qui avait une tignasse orange vif. Non, c'était une couleur tirant plutôt sur le rouge, avec des yeux de la même couleur carmin. Son regard était froid et autoritaire, mais cela ne dérangeait pas le passeur. Il aimait être dominé en amour.
Il se donna deux gifles mentales magistrales pour avoir laissé ses pensées dériver de la sorte. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Il ne connaissait même pas ce type. De plus, de ce qu'il pouvait en constater, il avait l'air hors de sa portée. En plus, il n'était pas venu pour lui, mais pour parler affaires avec Kuchiki. Il ne ferait sans doute pas attention à lui, l'invité de dernière minute, le bouche-trou.
De son côté, même s'il n'en laissait rien paraître, Akashi Seijūrō avait tout de suite remarqué le jeune homme aux cheveux bleus assis à la même table que son futur partenaire en affaire. Il le trouvait très séduisant, tout à fait à son goût. Il se demanda si c'était lui le compagnon de Kuchiki ou bien l'autre, avec les cheveux oranges. Il espérait que c'était l'orangé qu'il trouvait plutôt banal. Par contre, il essaierait bien de connaître un peu plus le bleuté. Il avait bien remarqué la fascination qu'il avait de suite provoquée chez lui et se délectait d'avance du petit jeu qui s'annonçait entre eux.
- Bonsoir, Akashi-sama. Je vous présente Ichigo Kurosaki, ainsi que l'un de ses amis, Tetsuya Kuroko.
- C'est un honneur, Akashi-sama. Salua Ichigo en s'inclinant.
- C'est un honneur pour moi également, Akashi-sama. Répéta Tetsuya, imitant son ami.
- Bonsoir, Kuchiki-sama. Enchanté de vous rencontrer, Kurosaki-san, Kuroko-san.
Tout en saluant les trois hommes en respectant le protocole, Akashi laissa son regard traîner plus longuement sur Kuroko, ce que ne manqua pas Byakuya. Il était rare qu'une personne, surtout sans rang social, suscite l'intérêt de cet homme. Il se félicita alors de l'empêchement du premier invité et de l'idée de son amant de le remplacer par cet étudiant qui semblait beaucoup intéresser son homologue. S'il la jouait finement, ce serait sûrement à son avantage. Il faudrait qu'il pense à remercier son petit ami d'avoir eu une aussi bonne idée. Et bien sûr, il avait déjà une idée très précise de la façon dont il allait le remercier. Assurément, la nuit allait être très courte.
Les quatre hommes s'installèrent et commandèrent en commençant par l'apéritif, tout en commençant à discuter. Tetsuya était horrifié par le menu qu'il tenait en main. Lui qui voulait tout ce qu'il y avait de moins cher, il se retrouvait avec une carte sans prix. Ichigo se pencha vers lui pour lui expliquer le pourquoi du comment, mais cela ne le mit pas plus à l'aise pour autant.
- Je fais comment moi, pour commander ? Chuchota-t-il à l'oreille de son ami.
- T'en fais pas pour les prix. Je te l'ai dit, comme c'est un dîner d'affaires, Byakuya fera passer l'addition en note de frais. Répondit-il sur le même ton.
Tout de même embarrassé, il fit quand même son choix.
La conversation se fit d'abord légère, le temps de boire leurs verres. Le rouge en profita pour poser quelques questions au turquoise.
- Alors, Kuroko-san, puis-je savoir ce que vous faites dans la vie, si ce n'est pas trop indiscret, bien-sûr.
- Ça ne l'est pas, je vous assure. Je suis un simple étudiant en informatique.
- Et à quel métier vous destinez-vous ?
- J'aimerais beaucoup créer des logiciels informatiques.
- C'est plutôt vague.
- C'est que c'est un peu compliqué à expliquer et je ne suis pas sûr que cela soit intéressant pour vous.
- Mais je vous en prie, expliquez-moi donc. Après tout, c'est moi qui vous ai posé la question.
- Eh bien, il y a des sociétés dont l'activité est justement de vendre des logiciels qu'elles ont elles-mêmes créés. Il peut s'agir d'anti-virus ou de traitement de texte. Les possibilités sont infinies. Tant que l'ingénieur a de la créativité, il n'y a pas de limite. Mais ça fonctionne aussi dans l'autre sens. Des entreprises, comme la vôtre ou bien celle de Kuchiki-sama, par exemple, peuvent avoir besoin d'un produit bien précis. Elles vont donc se tourner vers l'une des sociétés dont je vous ai parlé et leur faire part de leur besoin. Les ingénieurs vont donc devoir créer ce que le client leur demande. Il ne s'agit plus là d'imagination, mais de répondre à un besoin précis.
Pendant tout son monologue, le jeune étudiant avait les yeux brillants. On pouvait voir dans son regard toute la passion qui l'animait.
- Tout cela m'a l'air bien compliqué, en effet.
- Non, pas tant que cela, en vérité. Répondit le bleuté, les joues rosissant légèrement.
- Mais vous savez, Tetsuya est le meilleur de toute la promotion. Il sortira sûrement major. D'ailleurs, plusieurs entreprises l'ont déjà approché.
- Oh ! C'est impressionnant, j'en conviens. Et avez-vous déjà accepté l'une de ces propositions ?
- Non, pas encore. Répondit-il en se sentant rougir de plus en plus.
C'est à ce moment que le serveur arriva pour servir les entrées. Kuchiki ne disait rien, mais était intérieurement étonné par les réactions de l'homme d'affaires. Il savait que les entreprises Akashi s'étendaient sur plusieurs domaines, dont celui de l'informatique. Il s'y connaissait donc forcément. Pourquoi donc faisait-il semblant du contraire en posant des questions à l'ami d'Ichigo ? La seule réponse qui lui vint à l'esprit fut que le chef d'entreprise voulait faire la conversation à l'étudiant pour mieux le connaître et le mettre à l'aise en l'engageant sur un sujet qu'il maîtrisait. Mais là encore, il était perdu. Il savait qu'Akashi n'avait pas la réputation d'être prévenant avec qui que ce soit. Il était connu pour être un homme froid et impitoyable, surtout au travail. Il devait vraiment être très attiré par ce jeune homme.
Évidemment que le rouge était au courant de tout ce que lui avaient dit les deux étudiants. Sa firme informatique faisait même partie des entreprises qui avaient essayé de le recruter. Il s'en était rendu compte après l'intervention de Kurosaki. Ainsi, ce séduisant jeune homme était beau, mais aussi intelligent. Il était même, apparemment, un génie dans son domaine. Décidément, il le trouvait de plus en plus intéressant.
Une fois les entrées terminées, les plats de résistance arrivèrent et la conversation prit une tournure plus professionnelle. Les deux étudiants laissèrent les deux autres parler affaires et parlèrent dans leur coin, essayant le plus possible de ne pas déranger, sachant que l'enjeu était de taille. Un contrat de plusieurs millions de yens se jouait sous leurs yeux. Ils ne voulaient surtout pas interférer.
Quand le dessert arriva, les deux businessmen avaient l'air d'être parvenus à se mettre d'accord et se serrèrent la main, afin de « sceller » leur entente sur le contrat qui devrait être signé dès le lundi. Ce fut donc plutôt contents d'eux-mêmes qu'ils se quittèrent à la fin du repas.
Une fois dehors, Akashi monta directement dans sa voiture, dont la portière avait été ouverte par son chauffeur, et partit sans plus attendre. La voiture suivante fut celle de Kuchiki.
- Désirez-vous que l'on vous raccompagne chez vous, Kuroko-san ?
- Non, merci. Ne vous donnez pas cette peine, je vais prendre un taxi.
- Mais puisqu'il te le propose, accepte. Ce serait dommage que tu dépenses inutilement de l'argent, Tetsu. Et puis c'est quand même de notre faute si tu te retrouves ici.
- Comme le dit Ichigo, laissez-moi au moins faire cela, pour vous montrer ma gratitude.
- Eh bien, si vous insistez, d'accord.
Les trois hommes s'engouffrèrent dans la limousine qui se mit en route pour l'appartement du petit fantôme.
- Je vous remercie pour le repas, Kuchiki-sama. C'était vraiment délicieux.
- Je vous en prie. Et c'est moi qui vous remercie pour le dérangement. Et si les questions d'Akashi-sama vous ont indisposé, je vous présente toutes mes excuses.
- Non, non, ce n'est pas la peine. C'était très agréable de pouvoir parler de ce que j'aime.
- Ha ha ha, Tetsu est toujours partant pour parler d'informatique. Il est intarissable sur le sujet.
- Je te signale que tu es pareil. Rétorqua le noble en jetant un regard blasé à son amant.
- Ah oui, c'est vrai. Hi hi. Ça doit être pour ça qu'on est amis. Hein, Tetsu ?
- Oui. Tu as raison. Mais on a quand même d'autres points en commun, comme le basket.
- Oui, c'est vrai. Ah, on est arrivés. À lundi, Tetsu.
- À lundi, Ichigo. Et encore merci pour le dîner, Kuchiki-sama. Et merci de m'avoir raccompagné.
- Je vous en prie. Cela a été un réel plaisir de vous rencontrer.
- Pour moi aussi. Bonne fin de soirée.
Et Kuroko rentra chez lui, la tête pleine d'un certain homme d'affaires aux cheveux rouges et au regard captivant.
La voiture redémarra de suite et prit la direction du duplex de Kuchiki. Le reste du chemin se fit en silence, Byakuya se contentant de simplement prendre la main d'Ichigo dans la sienne, ce qui était déjà beaucoup pour lui, n'étant pas adepte des démonstrations d'affection en public.
Une fois arrivés, ils se mirent à l'aise, enlevant leurs chaussures, leurs vestes et leurs cravates. Le plus âgé s'assit sur le grand canapé d'angle en velours, son compagnon lové contre son torse.
- Je voulais te remercier d'avoir invité Kuroko-san.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Je dois avouer que tu as parfaitement choisi le remplaçant de Kaien.
- Eh bien, quand tu m'as dit que ton cousin ne pourrait pas venir et que tu me laissais le loisir de choisir quelqu'un, Tetsu m'est naturellement venu à l'esprit. C'est mon meilleur ami, alors je pense que c'est normal.
- Je pense que c'est en partie grâce à lui que les négociations ont aussi bien abouti.
- ???
- Tu n'as peut-être pas remarqué, mais il avait l'air de beaucoup intéresser Akashi. Je suis persuadé que c'est sa présence qui l'a mis dans de si bonnes dispositions. Il n'a jamais été d'aussi bonne humeur lors des entrevues précédentes.
- Tu penses que Tetsu a un ticket avec lui ?
- Tu as toujours un langage aussi soutenu que lors de notre rencontre. Tu ne changeras donc jamais ?
- Mais c'est comme ça que tu m'aimes, non ?
Le noble sourit et embrassa tendrement sa moitié. C'était vrai qu'il l'aimait comme il était. Son caractère était indomptable et naturel. Il était franc et joyeux. Il ne le changerait pour rien au monde. Son baiser se fit plus passionné et Ichigo entrouvrit ses lèvres, afin de laisser le passage libre à la langue de son amant. Ils s'embrassèrent comme si leurs vies en dépendaient, en y mettant toute l'envie qu'ils avaient de l'autre. Ils se rapprochèrent, collant leurs bassins l'un contre l'autre. Ichigo ne put s'empêcher de gémir en sentant l'érection du brun contre la sienne.
Byakuya déboutonna lentement la chemise de son amour, tout en faisant dévier sa bouche sur l'oreille de ce dernier. Il lécha et aspira le lobe, avant d'aller en faire de même avec la peau fine se trouvant derrière. Il fit descendre sa langue sur le cou qu'il savait particulièrement sensible. Il y laissa plusieurs marques, arrachant des soupirs de plaisir au roux.
Ce dernier n'était pas en reste. Lui aussi s'affairait à retirer la chemise de son aîné, tout en recherchant au maximum la friction entre leurs deux bassins. Il sentit ses tétons se faire mordiller, le faisant gémir et se tortiller encore plus. Ses boutons de chair dressés se faisaient délicieusement torturer et il adorait ça, comme il adorait tout ce que lui faisait son homme.
Homme qui stimulait parfaitement chaque zone érogène de son corps. Il les connaissait par cœur et prenait un malin plaisir à toutes les explorer à chaque fois qu'ils faisaient l'amour. Cela excitait diablement Ichigo et le frustrait à la fois. Les préliminaires étaient à chaque fois horriblement et délicieusement longs.
Une fois chaque parcelle du torse explorée, le noble entreprit de retirer le pantalon de sa victime consentante, ainsi que son boxer, libérant ainsi son membre fièrement dressé et déjà suintant. Il jeta le pantalon au loin, quelque part dans la pièce, et embrassa amoureusement l'intérieur des cuisses qu'il savait au moins aussi sensible que le cou de son partenaire. Il prenait tout son temps, comme à chaque fois, comme si c'était la première fois qu'il découvrait ce corps. Il aimait donner son attention à chaque centimètre carré de peau, pendant que son amant fourrageait dans sa longue chevelure sombre, ne pouvant retenir ses gémissements.
Alors que le brun se décidait à s'occuper de la virilité de son ange, il introduit un doigt enduit de lubrifiant dans l'intimité de ce dernier. Il la détendit au maximum, afin de pouvoir introduire un second appendice. Il les faisait tourner, s'écarter, s'enfoncer, frôlant la prostate d'Ichigo, lui procurant un plaisir indicible. Il continua sa préparation avec minutie, ajoutant un troisième et dernier doigt qui rejoignit les deux premiers dans leur danse.
Le plus jeune se laissait faire et ne réclamait pas plus. Non pas qu'il n'en avait pas envie, mais il savait que cela ne servirait à rien. Il pourrait supplier autant qu'il le voudrait, il savait que Byakuya irait à son rythme, tout en ignorant ses suppliques.
Quand le noble estima que le roux était prêt, il retira ses doigts et les remplaça par quelque chose de plus imposant. Il le pénétra lentement, avec douceur, centimètre par centimètre, se refusant à faire souffrir celui qu'il aimait. Une fois entré jusqu'à la garde, il patienta un instant, le temps que les chairs autour de lui se détendent et lui laisse la possibilité de bouger plus aisément. Quand il se sentit plus libre, il entama un langoureux mouvement de va-et-vient, remplissant son amant de bonheur. Petit à petit, il prenait plus d'élan et plus de vitesse, faisant à chaque fois crier Ichigo un peu plus et un peu plus fort. Quand ses coups de reins se firent carrément violents, le roux hurlait carrément son plaisir, ne sachant plus dire autre chose que le prénom de son aimé.
Au bout de plusieurs minutes, ce fut en hurlant chacun le prénom de l'autre qu'ils se délivrèrent, Ichigo entre leurs corps en sueur et Byakuya à l'intérieur même de l'antre chaud qui l'avait si bien accueilli. Il se retira doucement et s'allongea à côté de son petit ami, le prenant dans ses bras. Ce fut avec un plaisir non dissimulé que ce dernier vint se blottir contre ce torse puissant.
Alors qu'ils profitaient tranquillement de ce moment de tendresse, le portable du plus vieux sonna, indiquant qu'un message venait d'être reçu. Remarquant qu'il s'agissait de son téléphone professionnel, il se leva à contrecœur pour aller vérifier. Il leva un sourcil d'étonnement en voyant le nom de l'expéditeur et surtout, en lisant le contenu du message.
- Il y a un problème, Bya ?
- Non, pas vraiment. C'est Akashi.
- Oh ! Il a changé d'avis ?
- Non, ce n'est pas son genre. Il sait être manipulateur, mais c'est un homme de parole.
- Ben alors, qu'est-ce qu'il veut ?
- Le numéro de portable de Kuroko-san.
- Hein ?
- Comme tu dis. Crois-tu que cela dérangerait Kuroko-san si nous nous permettions de lui transmettre ?
- Eh bien, vu la façon qu'il avait de le regarder, je dirais que non. Attends, je vais chercher mon portable.
Ichigo se leva, nullement gêné par sa nudité, et chercha son téléphone dans la poche de son pantalon qui avait volé à l'autre bout de la pièce. Il donna le numéro demandé et Kuchiki l'envoya directement à Akashi.
- Dis, Ichigo, penses-tu qu'une relation entre ces deux-là pourrait fonctionner ?
- Pourquoi pas ? On est différents l'un de l'autre, toi et moi, et pourtant, on s'aime depuis quatre ans.
- Oui, tu as raison, mais je ne peux m'empêcher d'avoir quelques doutes.
- En tout cas, si ce qu'il veut, c'est juste mettre Tetsu dans son lit, il rêve. Tetsu est quelqu'un de sérieux. Les coups d'un soir, c'est pas son genre.
- Tu sais, Ichigo, il y a toujours une exception pour confirmer la règle. Et puis après tout, cela ne nous regarde pas.
- Oui, tu as raison. Pensons plutôt à notre week-end en amoureux.
Et après avoir fait leurs projets pour les deux jours à venir, le couple s'endormit paisiblement dans les bras l'un de l'autre.
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