Analyse et lutte contre la lesbophobie
Marche lesbienne 2009 de São Paulo au Brésil dont les revendications portent sur la lutte contre la lesbophobie.
En France, une proposition de loi relative à la lutte contre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie présentée le 26 mars 2003 par Martine Billard, Yves Cochet où Noël Mamère indiquait :
« La question de la lesbophobie, à savoir la haine particulière rencontrée par les femmes homosexuelles, mérite une mention particulière dans cet exposé des motifs. En effet, le lesbianisme n'étant qu'une forme d'homosexualité, la condamnation de la lesbophobie découle de l'appareil juridique prévu pour la condamnation de l'homophobie. Toutefois, parce que ne répondant pas à l'image dominante, masculine, de l'homosexualité, et parce que réputées plus discrètes dans leur distanciation avec le modèle social hétérosexiste que les homosexuels, les lesbiennes sont absentes des représentations usuelles de l'homophobie. Elles sont néanmoins toutes autant victimes des injures et de la stigmatisation que les hommes homosexuels, même si les agressions verbales sont elles aussi souvent “plus discrètes »
La lutte contre la lesbophobie est organisée aujourd'hui par la communauté lesbienne elle-même et passe notamment par le militantisme d’organisations non mixtes, comme la Coordination Lesbienne en France mais aussi par des manifestations comme la « marche des fiertés lesbienne ».
Mais la lesbophobie est la conséquence d’une double discrimination, d'une part comme lesbiennes (lesbophobie), y compris de la part de certaines femmes et d'autre part comme femmes (sexisme), y compris de la part de certains homosexuels. C’est pour cela que pour beaucoup d’entre elles, le féminisme et la lutte contre la lesbophobie sont souvent étroitement liés.
Texte venant et image de :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lesbophobie
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