Tome 2 - Chapitre 54
Tristan
C'est quand... Orphélia me pousse et me teste !
Nos mains jointes ne se quittent plus depuis que nous avons quitté la ruelle, ainsi que nos sourires qui n'arrivent plus à s'effacer de nos visages. On s'aime à un point que je n'aurais jamais imaginé et si nous avons dû traverser une nouvelle crise, elle a renforcé, au plus au point notre lien, notre amour et notre couple.
Ils avaient voulu nous éloigner, nous séparer, nous détruire et ils obtenaient l'exact contraire. Nous nous réparions l'un l'autre, l'un dans l'autre, en gravissant à chaque fois un nouveau palier. Je ne pensais pas qu'aimer pouvait être aussi beau, aussi intense, aussi pur.
Et pourtant, c'est exactement ce genre d'amour puissant et unique que nous partageons.
— Tu nous emmènes où ?
— Dans un endroit magique...
— Oh ! On va à la crique ?
— Tu es contente ?
— Comment ne pas l'être.
Quelques minutes plus tard, je stoppe la voiture en haut de la montagne et la gare dans ce décrochage sur la route qui me permet de la stationner sans risque, avant de me perdre dans son regard aimant et brillant. Une larme unique coule sur sa joue, alors que son visage me sourit.
— Je suppose que c'est ton émotion due au bonheur que tu ressens que tu viens d'exprimer, commenté-je après avoir recueilli son sillon salé du bout de ma langue qui remonte jusqu'à son œil afin de l'embrasser.
— Tu supposes bien. J'aime tellement cet endroit et puis il représente tellement pour moi, pour nous. Ma première fois, c'était ici, sous ces voiles blancs que tu avais installés et ses tissus qui étaient au sol... C'était magique mon amour...
Je l'aide à descendre de cailloux en cailloux, car l'accès est toujours aussi difficile. Et j'attends avec impatience, que ma Princesse s'aperçoive de mon installation. Nous arrivons au sable et avant même qu'elle me le demande, je l'aide à monter sur mon dos pour éviter qu'elle ne se brûle les pieds sur le sable encore chaud en ce mois de septembre.
— J'aurais pu marcher, s'amuse-t-elle.
— Mais bien sûr pour ensuite râler que je te laisse cramer.
— N'importe quoi ! fait-elle semblant d'être offusquée. Allez avance, cheval, rit-elle en me donnant une tape sur la fesse.
— Tu inverses les rôles là !
— Il faut bien, tu n'en as pas le monopole et puis...
Sa voix se bloque dans sa gorge, quand je pivote sur la gauche pour accéder à ce coin tranquille, que j'ai à nouveau aménagé, du temps qu'elle était chez la coiffeuse.
— Oh ! Tristan, c'est magnifique.
— J'ai pensé que ça te ferait plaisir...
— Tu es merveilleux. Merci mon amour.
— Ton sourire est le plus beau des mercis, j'aime tellement te voir heureuse.
— Je le suis... Tu as fait tout ça, le temps que...
— Oui mon cœur, par contre, je suis passé chez un traiteur.
— Mince, on n'aura pas les sandwichs de ma mère, se moque-t-elle de moi en affirmant son merveilleux sourire.
— Espèce de chipie.
Je nous écroule sur les tissus et je l'embrasse fougueusement, tout en riant. Nos yeux se noient dans l'intensité de l'autre et toute une série de flashs me reviennent.
— Tu repenses à tout ce que l'on a vécu ici, cet après-midi-là ?
— Oui ma Princesse. Notre première fois, la découverte de ton corps, l'intensité des sentiments qui ont explosé en moi...
— Notre bain, nos chatouilles, notre partage d'amour, j'avais si peur et terriblement envie de toi. Mais tu as su me rassurer, me câliner afin que je me détende.
— Tu n'as jamais regretté ?
— Jamais Tristan. Et toi ?
— Jamais mon Orphélia ! Tu étais mon rêve et tu es devenue ma réalité.
Je soude cet aveu en l'embrassant, tandis qu'elle encercle ma nuque de ses bras et ma taille de ses jambes.
— Tu ne veux pas qu'on aille se baigner d'abord ?
— On ira après, on n'est pas obligé de respecter l'ordre de la dernière fois... se marre-t-elle en ajoutant, je suis moins stressée que pour notre première fois.
En effet, s'il y a bien quelqu'un de tendu entre nous deux ce n'est pas elle.
Elle fiche juste en l'air le plan que j'avais en tête, enfin surtout dans sa chronologie. Je dois m'adapter et ne rien laisser paraître. Parce qu'à la moindre hésitation ou plissage de sourcils, mon coquelicot va comprendre qu'il y a un truc qui ne va pas.
— Tristan ?
Tiens qu'est-ce que je disais...
— Hum...
J'embrasse son cou pour essayer de la déstabiliser et qu'elle oublie de poser des questions. Mais mon Orphélia ne se laisse pas avoir et de sa main fine qu'elle pose sur ma joue, elle me fait relever la tête.
— Mon amour regarde-moi.
Ce que je fais et je dois être convaincant si je ne veux pas qu'elle s'inquiète.
— Oui mon cœur ?
Je lui réponds tout en embrassant ses joues parsemées de taches de rousseur et comme j'aime le faire depuis notre rencontre, je les embrasse une à une, enfin les plus importantes et je termine par le bout de son nez.
— Dis-moi ?
— Hum... J'aime ta peau si douce et réceptive sous mes lèvres. J'aime ton odeur mêlée à ton parfum, j'aime te mordre là.
Et comme je suis incorrigible, je plante mes dents dans son épaule et je la mords, pas assez fort pour lui faire mal, mais bien assez pour lui laisser une trace de chacune de mes dents et avant qu'elle ne râle, j'embrasse ce même endroit pour en atténuer l'effet. Mes baisers se poursuivent sur son omoplate puis vers son cou que je suçote afin de laisser une trace de mon passage.
Il n'y a que moi qui ai le droit de lui laisser des traces, même si je sais que ma tigresse va râler.
— Tristan, non ! Pas de suçons !
— Oups, trop tard, me marré-je en voyant la belle marque violacée qui habille sa peau.
— Tu exagères, tu sais que je n'aime pas ça...
Oh oui, je le sais. Mais je sais aussi que pendant qu'elle râle, elle va oublier de...
— Si tu pensais faire diversion, c'est raté Tristan !
Son air sérieux et ses bras, croisés sur sa poitrine, témoignent de mon cuisant échec.
— Alors ?
— Alors, quoi ?
— Tu comptes répéter tout ce que je dis ?
— Hum... C'est tentant...
— N'y pense même pas ! me lance Orphélia.
Alors qu'elle voit mon sourire poindre sur mon visage espiègle.
— Ok, je n'y pense pas...
Je passe mes bras sous son dos et je la redresse avant de me relever sans la lâcher.
— Tristan repose-moi !
— Pas de soucis ma Princesse.
Orphélia se détend pensant que je vais accéder à sa demande, mais elle comprend vite son erreur quand je me mets à courir après l'avoir basculée sur mon épaule.
— Tristan, râle-t-elle.
Ma princesse bat l'air de ses jambes et tape de toutes ses forces de ses mains sur mes fesses.
— Arrête de te débattre ma tigresse, tu vas finir par te faire mal !
— Je te préviens que si tu me jettes à l'eau, je...
Orphélia n'a pas le temps de finir sa phrase. Que nous sommes dans l'eau et que je l'entraîne sous la mer et les vagues. Elle se débat pour remonter à la surface et reprendre de l'air et je bloque devant la sirène qui me fait face. Mes yeux sont hypnotisés par le spectacle qu'elle m'offre.
— Tu vas me le payer... Heu... Qu'est-ce que tu as ? s'inquiète-t-elle face à mon mutisme.
Je ne lui réponds pas. Son tee-shirt mouillé est collé à sa poitrine et me révèle ses pointes durcies par l'effet de l'eau un peu fraîche. Je n'arrive pas à contrôler mon regard qui les fixe comme si c'était la première fois que je les voyais.
— Tristan, réponds-moi !
Ma Princesse voyant que je ne bronche pas, s'approche de moi et c'est ce moment-là que je choisis pour la plaquer contre moi avant de l'embrasser à en perdre haleine. Mes bras passent sous ses cuisses et je la soulève. Ses jambes se crochètent automatiquement autour de mon bassin et cette fois-ci ma Princesse n'est pas surprise de sa découverte.
— L'eau te fait toujours autant d'effet mon amour, constate-t-elle juste en bougeant son bassin contre mon érection.
— S'il n'y avait que l'eau, arrivé-je à dire alors que ma voix est tellement grave et rocailleuse que je me demande si ma Princesse m'a entendue. Tu es tellement belle et désirable...
Et sans plus attendre, je capture son téton entre mes lèvres, qui me nargue depuis tout à l'heure et le mordille avant de le sucer avec avidité. Orphélia se cambre et son intimité se positionne sur mon membre qui n'attendait que ça pour la pénétrer. J'écarte son maillot, baisse suffisamment le mien et j'entre en elle sans douceur ni lenteur. J'ai besoin de la marquer, de la faire mienne et de lâcher les chevaux, alors je ne plains pas mes coups de reins, tandis que ma tigresse fait de son mieux pour se tenir à moi. Mes mains sous ses fesses la soutiennent et lui imposent mon rythme rapide et brusque. Mes mains la soulèvent pour mieux la laisser redescendre sur mon membre, elle s'y empale à chaque mouvement et ses gémissements se font de plus en plus forts et incontrôlés.
— Tu aimes quand je te baise !
— Humm...
— Réponds-moi ! grogné-je en stoppant mes mouvements.
Et pour toute réponse, Orphélia crispe les muscles de ses cuisses, s'aide de mon corps pour se soulever et se laisse retomber sur ma queue, sa poitrine frôlant mon torse, ses yeux plantés dans les moyens, elle me baise à son tour. Et cette notion me fait partir en vrille, je reprends le contrôle tandis qu'un sourire espiègle pointe sur les lèvres de ma tigresse, avant de me souffler à l'oreille :
— Baise-moi. Sois sauvage Et ne te retiens pas.
— Orphé, lâché-je d'une voix basse. Je ne veux pas...
— Je le veux !
Ses ongles se plantent dans les muscles de mon dos, m'arrachant une grimace, tant elle y est allée fort, aussi quand elle commence à me labourer la peau et à me mordre le trapèze, mon feulement accompagne mes premiers coups de reins.
— Encore !
— Orphé, la supplié-je pour qu'elle m'aide à ne pas basculer dans la brutalité.
— Plus fort, m'ordonne-t-elle sa bouche contre mon oreille, alors qu'elle me mord le lobe.
Cette morsure, ce pincement sur mes tétons qu'elle malmène et ses mots ont raison de ma volonté et je laisse la place à mon côté sauvage de prendre toute la place. Mes mains se crispent sur ses fesses et je sais que demain elle aura des bleus à cause de moi, mais là, je n'arrive pas à faire la part des choses.
— C'est ça que tu veux ?
— Oui, m'avoue-t-elle sans baisser l'intensité de son regard.
— Tu veux que je te baise, encore et encore, la martelé-je de mes mots, mais surtout de mes coups de reins.
— Oui Tristan, encore, je te veux sauvage.
Et je laisse l'animal blessé sortir de sa tanière pour lui donner ce qu'elle vient de me réclamer, alors que mes larmes coulent sur mon visage, je me déverse en elle avec force et brutalité lui arrachant un gémissement proche de la douleur, mais surtout de l'extase.
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Indice sur le prochain chapitre de Tristan
💥 C'est quand je flippe...
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📍 On se retrouve demain à 18 H 00 pour l'avant dernier chapitre de ce tome !
#CQOSA #ROMANDAMOUR
😘 Kiss mes T&O-Love
🌸 Kty
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