Tome 1 - Chapitre 48

C'est quand... ?

William

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La rencontre

Quelle n'avait pas été ma déception de savoir qu'elle était maquée, le jour où je l'ai rencontré. Le portail s'était ouvert et j'étais resté là, comme un con, à ne plus savoir quoi faire, ni quoi dire, quand elle s'était approchée pour nous faire la bise. Sa peau douce, son parfum et son contact, tout ceci m'avaient complètement ébranlé, puis nos regards s'étaient croisés. Je n'arrivais pas plus qu'elle, d'ailleurs, à me détacher de ses magnifiques yeux noisette. Ses yeux de biche aux pupilles ornées d'éclats verts, lui conféraient un regard à la fois timide, avec une petite touche de malice, qui me faisait totalement craquer.

Jamais, je n'avais eu une telle réaction, en face d'une fille. Je m'étais fait violence, pour me dégager de son emprise et pour la saluer à mon tour. Mais ma gorge nouée par l'intensité de cette rencontre avait rendu ma voix encore plus grave que d'habitude et sa réaction soudaine, m'avait encore plus troublé.

L'avais-je intimidée, déstabilisée ou était-elle à ce point apeurée, au point de s'enfuir au bras de Lina ? J'avais alors eu, tout le loisir de la détailler dans sa petite salopette short en jean, qui moulait à merveille ses fesses, légèrement rebondies. Ses longues jambes fuselées et bronzées, m'envoyaient déjà des images d'elle entourant ma taille pendant que je lui donnerai du plaisir.

Putain, j'étais en plein délire, cette nana en même pas cinq minutes et un regard, m'avait rendu dingue. Et que dire, de cette brassière qui protégeait à peine cette jolie poitrine qui me narguait en se balançant, au rythme de ses pas.

Elle se retourna vers nous, au moment de rentrer dans sa maison et son visage souriant m'avait achevé. Il m'avait retiré le moindre doute, si en cas, il m'en restait encore. Cette nana était faite pour moi et j'allais tout faire pour l'avoir... Maquée ou pas. Elle serait à moi, ou je ne m'appelais plus, William Scanno !

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La soirée d'anniversaire

Je me tiens à quelques mètres d'elle, je la regarde se déplacer avec grâce, dans cette superbe robe qui épouse si bien son corps voluptueux, elle passe d'un groupe d'invités à un autre avec ce magnifique sourire. Elle a un mot gentil pour tous et fait comme si tout allait bien. Comme si, elle n'avait pas accepté de danser avec moi, en sachant le danger auquel elle s'exposait dans mes bras. Qu'est-ce qu'elle est belle... Mes coudes en appui sur mes cuisses, je joins mes mains et y pose mon menton, pour mieux me concentrer sur elle et permettre à mes yeux de ne rien perdre de ce spectacle. Et dire que tout à l'heure, elle sera dans mes bras, tout contre moi, pendant que l'autre baltringue jouera et ne pourra pas intervenir.

Mais en attendant je suis là, à la contempler, assis sur un de ces foutus bancs en bois inconfortables au possible, collé par la brune, que j'ai dénichée hier soir.

Dans la pénombre, cette nana m'avait paru baisable. Mais là, dans un autre contexte que la boîte, étant sobre et à la lumière, je me demande ce que je fous avec cette nana à mes côtés. Et surtout, qu'est ce qu'il m'a pris d'accéder à la requête de Tony. Il n'en pouvait plus, de les voir s'embrasser, se toucher et de tenir la chandelle face aux trois couples, que forment Lina et ses nouveaux amis. Il faut dire, que suite à leur petit show sexy dans la salle de karaoké, les trois filles nous avaient bien chauffés, nous aussi. Ajouter à ça, une bonne dose d'alcool et on se retrouve avec ce genre de nana qui n'a qu'une envie, c'est d'être chevauchée n'importe où, pourvu qu'elle prenne son pied. Alors sur le coup, l'idée de Tony de les faire venir à l'anniversaire de Orphélia m'avait paru bonne, car j'avais envie de lire dans ses yeux sa réaction en me voyant flirter, avec une autre fille.

Notre danse sulfureuse de la veille, auquel son corps avait répondu et avait même participé au-delà de mes espérances, me donnait des envies, de plus et je devais vérifier jusqu'à quel point elle me désirait.

Est-ce qu'elle pourrait être jalouse ou au moins agacée de me voir accompagné ? Parce qu'elle avait beau dire et penser que c'était Tristan qui était venu danser avec elle, tous les deux, on sait très bien que ce n'est pas vrai. Sa façon de se laisser emporter, de me toucher, de bouger et de me regarder quand enfin, elle s'était retournée et avait vu que c'était moi, ne pouvait pas mentir. Elle pouvait se rassurer en faisant comme si de rien était, mais moi, je savais qu'elle n'était pas insensible à mon contact, à mes caresses et aux mouvements suggestifs que nous inspirait cette chanson endiablée. Je voyais sa peau se couvrir de frissons à chaque fois que nos corps se touchaient, se frôlaient.

Son regard non plus, ne pouvait mentir, quand je la prenais en flagrant délit de matage, alors qu'elle pensait que je ne la regardais pas. Sa façon de le détourner, dès que j'arrivais à capter le sien à mon tour. Et la façon, qu'elle avait de coquelicoter, à chaque fois, que je lui faisais un clin d'œil.

Alors que je me pose encore la question, je m'aperçois que le destin a sans doute eu envie de me filer un coup de pouce. Comment j'aurais pu imaginer deux secondes, que ces trois nanas connaissaient intimement Tristan ? Et quand je dis intimement, je suis gentil. Putain ce mec se les était toutes tapés, et pas juste un coup en passant. Il se les était faites en duo et même en trio. Quel bonheur de voir sa tronche d'abruti en les découvrant avec nous. Elles avaient été géniales sur ce coup en lui faisant leur petit numéro de charme, lui balançant en pleine gueule son passé de dépravé.

Putain, mais comment une nana de la classe de Orphélia peut accepter tout ça. Comment il peut l'humilier de la sorte ? Ça me rend dingue ! Ils ne peuvent pas faire un pas sans tomber sur d'anciennes conquêtes ou sur ces putains de camés avec qui il s'est défoncé pendant des années. Alors même s'il est clean, à mon avis ce mec est fragile et il ne lui en faudra pas trop, pour qu'il replonge.

De plus, il part vite en vrille et je me fais un putain de plaisir de le provoquer, ce con tombe dans le panneau à chaque fois, ça en devient presque trop facile. Et même si Orphélia me repousse, je vois bien que le comportement de jaloux compulsif de l'autre naze commence à lui taper sur le système.

Putain cette fille me rend dingue, rien que son prénom, Or.Phé.Lia me donne des envies pas très catholiques, juste en le prononçant mentalement. Contrairement aux nanas que j'ai l'habitude de draguer, elle est à la fois réservée, mais avec un sacré caractère. Elle est belle sans besoin d'en faire des tonnes et que dire de son corps qui me fait réagir à chaque fois que j'entrevois ses courbes. Elle a tout ce qu'il faut là où il faut.

J'ai pu m'en rendre compte hier, pendant notre danse caliente et je vais pouvoir le vérifier à nouveau avec cette nouvelle danse. Je dois en profiter pour la faire douter. Elle va vivre avec lui, dès demain et ensuite, il la suivra à Villedard.

Putain, je vais devoir être efficace et rapide, car j'ai encore moins de temps que je ne le pensais. Elle croit me freiner en annonçant et en officialisant leur couple. Mais au contraire, ça ne fait que renforcer ma détermination à l'avoir et me prouver son incertitude et ses doutes. Si elle était sûre d'elle, elle n'aurait pas eu besoin de nous l'annoncer juste après notre prise de bec.

Alors, si elle pense me décourager en faisant ça, au contraire, ça me donne encore plus envie de relever le challenge et d'accélérer notre rapprochement. Ce que je lui ai confirmé avec mon clin d'œil. Depuis, elle m'évite et essaye de se tenir loin de moi. Mais, moi je suis là, assis, à la regarder, en attendant le bon moment.

Sans surprise, l'autre blaireau lui a chanté une chanson d'amour comme les aiment tant les gonzesses. Et ça a fait son petit effet, elle s'est même levée pour l'embrasser. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir l'embrasser à mon tour. Je suis sûre que ces lèvres pulpeuses sont douces, gourmandes et fruitées.

Perdu dans ma contemplation, j'ai complètement oublié la brune à mes côtés. Qu'est ce qu'elle est collante, s'il y a bien un truc que je ne supporte pas, c'est qu'on me colle. Ce n'est pas pour rien que je suis célibataire. Pour moi, la relation idéale est chacun chez soi et on se voit que pour les bons moments, balade, ciné, resto et bien sûr le plus important, la baise. Le reste du temps, j'ai besoin de mon espace, de ma tranquillité et surtout de ma solitude. Alors la sentir s'accrocher à mon bras comme à une bouée de sauvetage, j'en peux plus. Mais je serre les dents pour donner le change, jusqu'à ce que ça soit le bon moment.

Pour l'instant les chansons sont trop rythmées pour que je puisse agir et lui parler. Alors je la regarde danser avec Lina, elle sait très bien bouger son corps. Je suis sûr qu'elle a dû en faire depuis son plus jeune âge. On ne peut pas avoir un tel port de tête, sans avoir fait de la danse classique intensément. Elle vient de s'asseoir pour boire et se reposer un peu et elle n'a pas pu s'empêcher de regarder dans notre direction. Elle fixe les filles avec dégoût et je peux la comprendre, la discrétion et elles, ça fait vraiment trois, elles sont vulgaires au possible.

Elle doit se demander, comment l'homme avec qui elle va vivre, a pu baiser avec ces nanas. Et moi, je me demande comment elle, elle accepte tout ça. Par amour ? Est-ce qu'elle l'aime tant que ça ? Est-ce que j'arriverai à la faire douter suffisamment ? Je vais être vite fixé, car la série de slow arrive. J'ai demandé à Julien de m'arranger ça et il y est arrivé. Quel enfoiré celui-là, avec sa gueule d'ange, on lui donnerait le bon Dieu sans confession, je l'adore, normal c'est mon pote.

Maintenant, c'est à moi de jouer. Je me lève, je vois son père lui tendre la main pour la faire danser, alors que je me dirige vers elle. Fais chier ! Changement de programme et adaptation... Pas de soucis, je sais faire. Je vais inviter Lina et ensuite je demanderai à son père d'échanger nos cavalières. Il ne pourra pas me le refuser et du coup, elle non plus ne pourra pas se dérober.

- Tu danses Lina ? lui demandé-je en lui tendant la main.

- Avec plaisir, mais je sais à quoi tu joues William.

- Ah oui ? Et à quoi je joue d'après toi ?

- Ne me prends pas pour une conne ? Je connais trop bien ce regard de chasseur qui va fondre sur sa proie.

- Mais tu n'es pas une proie ma puce, lui affirmé-je en l'embrassant sur le front.

- Oh je le sais bien et je ne parlais pas de moi. Tu crois que je n'ai pas vu ton manège avec Elya ?

- Et je m'en sors comment d'après toi ?

- Mal. Et tu devrais arrêter d'ailleurs !

- Et pourquoi donc ?

- Parce qu'elle est en couple, parce qu'elle l'aime et que c'est déjà assez compliqué pour elle d'avoir à gérer le passé de Tristan, continuellement.

- Justement !

Avant qu'elle ne me sorte encore des conneries à deux balles, je m'approche de Orphélia. Je la vois se crisper et mon sourire n'en devient que plus intense.

- Gildas, ça ne vous dérange pas si on échange nos cavalières ?

- Bien sûr que non William.

Elle supplie son père du regard, mais il a déjà tendu sa main vers Lina et elle ne peut pas faire autrement que de prendre la mienne. J'entoure sa taille de mon bras et place ma main juste dans le creux de ses reins, là où se termine ce magnifique dos transparent qui laisse apparaître le moindre grain de beauté tellement le tissu est fin. Mon autre main se place dans la sienne, je la sens tendue, mais comme à chaque fois son corps réagit au mien.

Je la vois sourire à Tristan, sans doute pour le rassurer et éviter qu'il pète à nouveau un plomb. Ce n'est pas possible, ce mec est une vraie bombe à retardement, s'il n'est même pas capable de laisser sa copine danser avec un autre mec. Bon, ok, je vous l'accorde mesdemoiselles, je ne suis pas n'importe quel mec !

- Tu essaies de te défiler ou je me trompe Orphélia.

Appuyant bien sur chaque syllabe de son prénom. Et comme je m'en doutais, ma façon de le prononcer fait réagir son corps. Comme si chaque ponctuation, lui envoyait une décharge.

- Pas du tout, pourquoi ? me rétorque-t-elle en gardant son sourire de façade, comme si de rien était.

- Donc, tu n'es pas fâchée contre moi ?

- Je devrais ?

- Au vu des regards que tu m'as lancés.

- Quels regards ? Je ne vois pas de quoi tu parles.

Me tenant volontairement de dos à Tristan pour qu'il ne puisse pas voir mes mains, je commence à dessiner des ronds imaginaires dans le bas de son dos avec mon pouce.

- Arrête, ça, de suite, William, m'ordonne-t-elle.

- Tu veux que j'arrête quoi ? Je ne vois pas de quoi tu parles. Reprenant sa précédente phrase pour la retourner contre elle.

- Mais pourquoi tu agis comme ça avec moi ?

- Tu es sérieuse Orphélia ?

Elle déglutit difficilement. Son prénom, ajouté à ma voix grave, lui fait toujours autant d'effet.

- Bien sûr que je suis sérieuse, je ne comprends pas ton comportement, envers moi.

- Tu veux que je te l'explique ou que je te le montre. Ou peut-être les deux ?

Laissant ma main glisser encore plus bas vers ses fesses que je rêve de toucher à nouveau. Je la rapproche, afin qu'elle sente bien mon érection. Et sa réaction ne se fait pas attendre.

- Tu arrêtes ça de suite ou je te gifle, siffle-t-elle comme une menace.

- Tu sais très bien que tu ne peux pas me gifler. Tu as reçu une trop bonne éducation pour faire un scandale.

- Alors explique le moi, mais avec des mots ! me somme-t-elle en la sentant perdre patience.

- N'oublie pas de continuer à sourire pour Tristan. Ça serait dommage, qu'il se donne encore une fois en spectacle.

- Tu n'es vraiment qu'un gros con.

- De si vilains mots dans une si belle bouche, quel dommage. Je préférerais y mettre plutôt ma langue ou bien ma bite, à toi de choisir.

- Mais tu es complètement cinglé ma parole. Jamais de ma vie, cela n'arrivera.

- Tu veux parier Orphélia ? Il ne faut jamais dire jamais. Et pour répondre à ta question, je fais tout ça, car tu me plais énormément et que je sais que c'est réciproque.

- Non mais tu es en plein délire, mon pauvre.

- Ah oui je délire.

Je la pousse doucement vers le centre de la piste pour être encore plus caché par les autres danseurs. Serrés comme nous le sommes personne ne me verra faire.

- À quoi tu joues William ?

Je sens l'inquiétude dans sa voix.

- Je vérifie...

Et avant qu'elle ne puisse répondre, je passe ma main de son dos à son entre jambe.

- Ne bouge pas, lui ordonné-je d'une voix basse.

Ma main se faufile sous sa robe et la moiteur de son sexe ne fait que confirmer mes dires. Son expression est indéfinissable. Entre le plaisir et la honte.

- Ose me dire que tu ne ressens rien ?

Elle ne me répond pas.

Alors j'enchaîne avant qu'elle ne reprenne ses esprits.

- Tu sens comme tu aimes ça ? Comme tu mouilles pour moi ?

- Arrête, s'il te plaît William. Si tu ressens quelque chose pour moi. Alors arrête ça de suite !

- D'accord, mais à une condition.

- Qui est ?

- Que tu reconnaisses, que toi aussi tu tiens à moi.

- William, c'est impossible, dit-elle en serrant les dents.

Alors, je continue de la caresser au-dessus de sa culotte.

- Je t'en supplie...

- Tu n'as qu'à me répondre, Or... Phé... Lia...

Et cette fois-ci, je sens en direct les contractions que la prononciation de son prénom, lui procure sur son intimité.

- J'aime... Tristan...

- Et ?

- Mais je ne sais pas pourquoi, ton contact me fait autant d'effet, lâche-t-elle d'une traite en rageant.

- Tu veux que je te le dise ?

Elle hoche la tête.

- Parce que tu me désires autant que moi je te désire. Nos corps sont faits pour être ensemble. Quant à ton cœur, je m'en charge, je vais te le faire oublier, comptes sur moi pour ça.

La musique s'arrête au moment où je retire ma main à contrecœur. Je fais semblant que sa robe s'est accrochée au bouton de mon jeans pour justifier mon geste et notre proximité. Tristan arrive et l'attire à lui, en lui pressant la tête contre son torse.

Il lui demande :

- Ça va ma Princesse ?

- Oui, j'ai juste eu un souci avec ma robe. Le pan en crochet s'est accroché au jean de William, qui m'a gentiment aidé.

- Merci William, ajoute-t-elle pour confirmer ses dires.

- Tout le plaisir est pour moi, ajouté-je en lui décochant un clin d'œil. Tu danses merveilleusement bien, Orphélia.

- Tu viens boire un soda avec moi ? lui demande Tristan.

- Ça ne te dérange pas de me le rapporter plutôt, je dois m'asseoir.

Il part en râlant, nous laissant seuls encore un peu.

- J'espère que l'on pourra rapidement approfondir cette discussion.

J'insiste du regard en prononçant, le mot approfondir, pour qu'elle comprenne bien l'allusion.

- Tu devrais retourner sur ton banc, ta pétasse va t'attendre.

- Je n'en ai rien à foutre d'elle.

- Bien sûr... Maintenant que tu l'as baisé, elle ne t'intéresse plus.

- Sache pour ton information, que je ne l'ai pas baisé, ni hier, ni aujourd'hui et que je ne la baiserai jamais. Elle est bien trop vulgaire, pour moi !

- Mais pourquoi l'avoir fait venir, alors ?

- Pour voir ta réaction, Orphélia. Et je peux te dire, qu'elle n'avait rien de désintéressée. Tu peux te raconter des histoires, faire croire à tout le monde que je te suis indifférent. Mais tous les deux on sait que c'est faux. Et compte sur moi, pour te faire des piqûres de rappel constamment.

- Je suis avec Tristan et je l'aime.

- Mais je le sais ça. J'ai bien compris ton message. Mais ton empressement à officialiser votre emménagement, ensemble, n'a fait que renforcer mon analyse. Tout va trop vite pour toi. Vous sortez ensemble, depuis quoi ? Une semaine... Et déjà, tu vas vivre avec lui ! Où sont passées tes envies de liberté et d'indépendance ?

Je lis l'inquiétude et l'incertitude dans ses yeux. Alors je vais terminer le travail pour aujourd'hui.

- En plus, tu as peur de ne pas pouvoir gérer son passé et ce que tu ressens pour moi. Alors, réfléchi bien Orphélia...

Voyant l'autre con revenir avec les boissons, je la plante là, encore toute retournée de notre échange. Je reprends ma place sur le banc. Mais oh joie, la brune n'est plus là, ni la blonde, ni la rousse d'ailleurs. Tony s'approche de moi en souriant.

- Alors mon cochon, tu es arrivé à tes fins ?

- Une question d'abord, tu as fait quoi des trois nanas ?

- À parce qu'elles t'intéressent maintenant ?

- Justement, non, je suis soulagé qu'elles aient dégagé.

- Oui enfin, elles ne sont pas parties bien loin...

- Qu'est-ce que tu as encore fait ?

- Ben, elles nous attendent à l'hôtel !

- Tu fais chier Tony, ce n'est pas parce que tu ne peux pas retenir ta queue tout un week-end, qu'on est censé faire pareil !

- T'inquiètes, je gère. J'ai mis les trois nanas dans ma chambre et libre à toi de nous rejoindre, ou pas.

- Alors là, sans façon mon pote, fais-toi plaisir. Je te les laisse sans problème. J'ai mieux à faire, si tu vois ce que je veux dire.

Je lance un regard à Orphélia, qui me le rend avec plus de détermination que d'habitude.

Aurait-elle compris mon message ?


*******

J'espère que vous avez apprécié le point de vue de William !

Il est dès plus instructif...

Il a vraiment craqué sur Orphélia, non ?

En tout cas, il a une façon bien à lui de le lui prouver !

Orphélia ne comprend plus rien la pauvre...

Que va-t-il se passer selon vous au prochain chapitre ?

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😍 Bisous les Loulous 😍

Kty

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