Tome 1 - Chapitre 45

C'est quand on se prépare !

*******

- On a gagné ! On a gagné ! chantent fièrement nos trois hommes se tenant par les épaules en chambrant les amis de Lina.

- Oh, ça va ! Vous avez marqué qu'un but de plus que nous, râle Tony.

- Tu ne serais pas mauvais perdant ? je lui demande en souriant à sa mauvaise foi.

- Pas du tout, j'aime gagner, c'est différent ! me rétorque-t-il.

- En effet, ça fait une sacrée différence, rigole Dimi, en lui donnant une tape dans le dos, ce qu'apprécie moyennement Tony.

- Faut te détendre mec, c'est qu'un jeu, lui balance Thomas.

- T'inquiète, il ira mieux, quand il saura que sa conquête d'hier soir, peut venir à l'anniversaire de Elya ! clame joyeusement Lina.

- Vrai ? Tu es d'accord Elya ?

- Bien sûr, ça ne me pose pas de problème, surtout, quand je vois vos sourires ! Il faudra juste que tu me donnes leurs noms, pour que les gorilles les laissent entrer.

- Heu, ouais, on va faire ça !

Un peu gêné, il se gratte la tête.

- Il y a un souci ?

- C'est juste, que l'on ne connaît pas leurs prénoms.

Tout le monde part dans un fou rire quand ils s'aperçoivent de leurs conneries, avant que Lina ne demande :

- Alors j'espère qu'un des trois a eu la présence d'esprit de prendre le numéro de téléphone de ces jeunes filles ?

- Oui moi, réponds Julien, un peu honteux.

- Toi ? Alors là, je n'aurai pas pensé ça de toi, le sermonne Lina.

- Je t'arrête tout de suite, je l'ai pris pour eux, car ils étaient trop occupés. Si tu vois ce que je veux dire. Tu oublies que j'ai une petite amie...

- Justement, je n'oublie pas Julien. Et tu sais, que j'adore Marine et que ça m'aurait fait chier que tu la trompes pour un coup d'un soir.

- On est d'accord, alors ! rétorque-t-il un brin énervé. C'est toujours pareil, ce sont eux qui font les cons et c'est moi qui trinque !

- Allez, arrête de râler, je croyais que la petite blonde te plaisait bien pourtant, lui balance William.

- Mais tu es vraiment con quand tu t'y mets, je n'ai fait que discuter avec elle pour ne pas passer pour un idiot, pendant que vous, vous preniez du bon temps avec vos plans cul.

- En attendant, faudrait les prévenir, dit Tony, impatient en se frottant les mains.

- Julien, pense à leur demander leurs prénoms cette fois-ci, ricané-je.

- Orphélia !

- Oui, maman ?

- Idris est là avec tes fleurs et dit à Lina de venir aussi pour aider son grand-père, me crie-t-elle de la terrasse.

- On arrive tout de suite !

Pendant que les garçons boivent leurs bières sur la plage, il est temps pour nous de finir l'aménagement et la décoration pour la soirée. Les compositions réalisées par Idris sont juste magnifiques avec toutes ses fleurs de couleurs et leur rendu sauvage comme je le voulais. Elle m'aide à les disposer sur les tables, puis à entourer les fils électriques des lianes de fleurs et feuilles qu'elle a tressées. Pour y arriver, une seule solution, monter sur les tables.

- Magnifique, m'annonce Tristan, assis sur une chaise pliante en bois, les bras croisés sur sa poitrine arborant son sourire en coin.

- Tu ne veux pas plutôt nous aider, au lieu de mater mon cul, pesté-je.

- Oh non, je préfère et de loin, la vue que j'ai d'ici mon cœur.

- Apparemment, tu ne vas pas être le seul à pouvoir me mater, vu que les mecs remontent de la plage, tout en le narguant avec un petit sourire. Il ne lui en faut pas plus, pour monter sur la table et m'attacher mon paréo autour de la taille.

- C'est bien tous les mêmes, plaisante Idris. Tiens, Tristan je te laisse continuer, lui plaçant la liane dans les mains. Moi, je vais finir d'installer les vendangeuses et les photophores. D'ailleurs, je vais pouvoir réquisitionner de la main-d'œuvre pour ça.

Et voilà, comment les mecs se sont retrouvés à attacher les photophores de fleurs aux branches des arbres du jardin. À voir leurs têtes, ils sont ravis...

*******

William et Tony

- Je crois qu'on s'est fait avoir sur ce coup-là, enrage Tony.

- C'est clair, je préférerais attacher autre chose que des photophores, si tu vois ce que je veux dire, mon pote.

- Elle te plaît tant que ça, Elya ? suivant le regard de William.

- Ouais, mais bon, tu l'as vue comme moi. Elle est folle de l'autre con.

- Je ne te le fais pas dire. Pour une fois que tu craques pour une nana, elle est prise.

- T'inquiète, je ne vais pas laisser tomber comme ça. Elle me plaît trop et quand je vois comment son corps a réagi au mien quand on dansait hier. Je ne suis pas prêt de lâcher. La partie ne fait que commencer, crois-moi.

- Tristan ne va pas te rendre la tâche facile, rêves pas !

- On verra, quand elle sera à Villedard, seule, on en reparlera mon pote. Je vais le lui faire oublier son chanteur de village, fais-moi confiance, où je ne m'appelle plus William.

*******

Ils se stoppent dans leur conversation, quand ils voient approcher le reste du groupe.

- Alors, tu as pu contacter les nanas ? demande Tony pour faire diversion.

- Ouais, c'est fait et pour info la rousse s'appelle Gina et ta brune, William, c'est Paola, quant à la blonde, c'est Louise.

- Ah ben enfin, un prénom qui ne se termine pas en A, rigole Dimi. C'est dingue, ça !

- C'est la génération, qui veut ça, rigole Idris.

Le reste de la décoration se passe dans la bonne humeur et la rigolade. Tout est enfin installé, on va pouvoir se changer avant que les invités arrivent.

- Merci beaucoup Idris pour ton super travail, c'est encore plus beau que ce que j'avais imaginé.

- Mission accomplie alors, passez une bonne soirée les jeunes.

- Mais, tu ne restes pas avec nous ?

- C'est très gentil à toi de me le proposer !

- Tu n'as pas reçu ton carton d'invitation ? Ça m'étonne, j'ai moi-même écrit ton nom et ton adresse sur l'enveloppe.

- Non je n'ai rien reçu Orphélia, mais ce n'est pas bien grave, les gorilles connaissent ma tête maintenant, ils me laisseront entrer. Je file me changer alors, à tout à l'heure ma belle et merci.

Il est temps de se préparer, je monte dans ma chambre où les filles m'attendent déjà. Les garçons, eux, se préparant dans la chambre du bas. On passe à tour de rôle sous la douche rapidement pour retirer le sable et la crème solaire de nos corps avant de se faire belles.

- Hier on a récupéré ta robe chez la jeune créatrice et on en a profité pour jeter un œil et regarde avec quoi on est revenues, me désigne Elena.

Elle s'est choisi une belle robe patineuse blanche sans manche avec des empiècements au crochet et des broderies bleues asymétriques. Quant à Lina, son choix s'est porté sur une robe chatoyante en soie à l'imprimé bohème multicolore avec des fines bretelles qui met son bronzage cuivré en valeur.

- Elle est géniale cette nana et elle conçoit des robes plus belles les unes que les autres. On ne savait plus quoi choisir, s'enthousiasme Lina, du coup elle nous a conseillées par apport à notre morphologie et notre caractère.

- Je vois que vous êtes, vous aussi tombées sous son charme, elle a un talent fou je trouve ! Et franchement, ces robes vous vont parfaitement et vous correspondent tellement bien.

- Il nous tarde de voir la tienne me dit Lina, en me tendant la boîte que j'ouvre, impatiente de découvrir ce qu'elle aura créé en suivant mes idées.

J'en sors une robe à fines bretelles de couleur crème, recouverte d'une dentelle vaporeuse avec des empiècements réalisés au crochet dont le dos est entièrement transparent et dans lequel, elle a brodé de-ci de-là des coquelicots. On en reste sans voix devant cette beauté. Elle est tout en simplicité et pourtant tellement chic et originale. Je m'empresse de la passer et elle tombe parfaitement. Mettant en avant ma poitrine et que dire de ce dos transparent qui se termine sur ma chute de reins. La robe en soie du dessous moulant mon corps à la perfection m'arrivant à mi-cuisse et celle en dentelle juste au-dessus du genou. Je tourne sur moi-même et n'en reviens pas, je l'adore.

- Tu es juste magnifique avec cette robe Elya.

- Elle te connaît parfaitement maintenant et a su te créer la robe qu'il te fallait et en plus, elle a rajouté ça.

Elena me tend deux boites, dans la première se trouve des chaussures compensées en cordes de la même couleur que la robe et dans l'autre, un bijou de cheveux orné du même coquelicot que ceux que Tristan m'a offert. Je lis la carte qui l'accompagne et je suis tout émue :

« Ce bijou complétera la parure offerte par votre petit ami, je pense. Je vous l'offre avec plaisir pour votre anniversaire. Amicalement Anthéa »

- Elle fait même les bijoux ? se renseigne Lina en regardant ce que je tiens dans ma main.

Je le lui tends puis je sors les boîtes de mon sac et leur montre le collier et bracelet que m'a offert Tristan pour mon anniversaire.

- Waouh, il les a fait faire pour toi ? s'étonne Elena. C'est bien la première fois, que je le vois faire un cadeau.

- En tout cas, il te connaît bien, cette parure est vraiment belle et te représente tellement.

- Je n'en reviens pas qu'il soit tombé sur la même créatrice et qu'elle a pu me faire cette nouvelle pièce en si peu de temps.

Il ne reste plus qu'à me laisser maquiller par Lina qui adore ça, pendant qu'Elena elle s'occupe de me faire un chignon flou dans lequel, elle accroche mon bijou de cheveux ainsi que mon collier qui met en valeur le décolleté de la robe et la naissance de mes seins. J'attache mon bracelet et pendant que je me fais chouchouter par mes amies je me replonge dans mes pensées. Dans l'idée que j'avais eue pendant des années de mon vingt-deuxième anniversaire lorsque j'y pensais, couchée sur mon lit au pensionnat ou allongée sur le sable. Il devait signer mon changement de vie en refusant de me marier avec Charles et cette nouvelle vie commençant par mon déménagement à Villedard. Mais beaucoup de choses depuis s'étaient ajoutées à cela, l'annonce de mon père sur ma vraie mère, son amour pour elle, sa présence à mes côtés, le départ de Gaia, leur divorce, la révélation sur les secrets de la famille. Et surtout, Tristan et notre amour enfin révélé après plus d'un an d'attente, de regards, d'hésitations, d'incertitude et de silence. Pensant bêtement, ne pas convenir l'un à l'autre. Et puis, il y a aussi eu, Cerise, mais là, je ne veux plus penser à elle. Mon père l'a fait arrêter et au moins, on est sûr que cette soirée sera réussie sans avoir peur de la voir débarquer.

- Youhou, il y a quelqu'un, me demande Lina en rigolant en passant sa main devant mes yeux, me sortant de mes réflexions.

- Désolée, j'étais perdue dans mes pensées.

Je souris et regarde mon reflet dans la glace.

- Vous êtes au top les filles, c'est vraiment beau et naturel ce que vous m'avez fait. Merci, j'ai une chance énorme de vous avoir et je ne sais pas comment j'aurais pu gérer tout ça, sans vous et votre soutien.

On se fait un gros câlin en se prenant dans les bras.

- Putain, tu vas me faire chialer, se plaint Elena.

On toque à la porte et toutes les trois on sursaute en criant, avant de répondre :

- Entrez ! La porte s'entrebâille.

- Ce n'est que moi, dit Tristan, ta mère veut savoir si vous êtes enfin prêtes, les invités arrivent mon cœur.

- Oui, oui, on est prêtes, dis-lui que l'on descend mon amour.

- On va vous attendre en bas. Je suis sûre qu'il meurt d'impatience de te voir, me souffle espièglement Lina.

- Mais si dans cinq minutes, tu n'es pas descendue, je reviens te chercher, me sermonne Elena en rigolant.

- Merci les filles, vous êtes des amours.

Elles sortent et laissent la porte entrouverte.

- Je peux entrer, me demande Tristan.

- Bien sûr, mon amour.

Et là, j'en reste sans voix, il est juste magnifique. Il porte un pantalon en toile blanche retroussé par des ourlets qui laisse apparaître ses chevilles, avec une chemise à petits motifs bleus et blancs, légèrement entrouverte. Un seul de ses pans est rentré dans son pantalon laissant apparaître une ceinture en cuir camel. Il a même troqué ses éternels baskets pour des converses basses bleu marine. Et pour m'achever, il a peigné ses si beaux cheveux en arrière avec un peu de cire tout en leur laissant un côté sauvage dans lesquels sont positionnés ses Ray Ban aviator miroir. Je le détaille tellement, que je n'ai même pas remarqué, qu'il est dans le même état que moi. Il me regarde sans rien dire, même si ses yeux parlent pour lui.

- Tu es tellement beau, mon amour.

- J'allais te dire la même chose mon cœur... Tu es juste... Sublime.

Aucun de nous deux n'ose bouger, le temps s'est arrêté et on n'arrive pas à se détacher du regard de l'autre. Ces silences entre nous qui peuvent paraître niais pour certains, sont tellement importants pour nous. Chacun y lit les sentiments de l'autre, ce que l'on ressent, ce que l'on n'a pas besoin d'exprimer, ce que nous seuls pouvons comprendre. Ce lien, cet amour, ce désir... Tout est dit et ressentit dans chacune de nos cellules. Et sans même s'en rendre compte, on s'est avancé l'un vers l'autre jusqu'à ce que nos lèvres se touchent, s'effleurent de peur de briser la magie du moment. Je pose ma main sur sa joue, il a aussi retaillé sa barbe de trois jours pour faire encore plus élégant, les poils drus me piquent la pulpe des doigts au passage et ses sensations me donnent chaud. Il place sa main au creux de mes reins pour me rapprocher un peu plus de lui et me faire sentir son envie de moi. C'est dingue, que l'on ne puisse pas se toucher sans éveiller le désir chez l'autre. On se sent comme aimantés par nos sensations et c'est à moitié haletant, que nous surprend Elena.

- J'ai gagné mon pari avec Lina, j'étais certaine de vous trouver accrocher l'un à l'autre. Pire que de la glu, ricane-t-elle. Vous vous êtes bien trouvés, tiens, aussi dépendant l'un que l'autre. Mais vous allez faire comment, quand il va reprendre le travail ?

- On n'y a pas pensé, j'avoue.

- On avisera à ce moment-là, laisse nous profiter de notre week-end, lundi arrivera bien assez tôt ! dit-il en grimaçant.

*******

Les invités commencent à arriver et je suis là, à côté de mes parents pour les accueillir, puis les diriger vers le bar en attendant que tout le monde soit là. Je retourne vers l'entrée, quand je vois les parents de Charles arriver, j'ai le ventre qui se noue, mais je me dois tout de même de les saluer.

- Bonsoir Marie-Amélie, bonsoir Jean-Hugues.

Ils s'approchent de moi et m'embrassent sur les joues.

- Content de te revoir Orphélia, tu es en beauté et tu as l'air d'aller bien.

- Oui merci, Jean-Hugues, je vais mieux. Et comment va Charles ?

- Ça sera long mais il devrait s'en sortir, il est bien entouré et reçoit les meilleurs traitements.

- Nous sommes vraiment désolés, me dit Marie-Amélie. Nous ne pensions pas qu'il pourrait s'en prendre à toi, d'autant plus qu'il nous avait caché votre rendez-vous. Accepte nos excuses, nous sommes réellement peinés de ce qu'il t'a fait.

- C'est déjà oublié, ne vous en faites pas et surtout aidez-le à s'en sortir. C'est tout ce qui m'importe.

- Merci beaucoup, me répond-elle en me serrant dans ses bras. Elle me chuchote un merci, pour ne pas avoir porté plainte.

Gênée par la situation et peinée par les souvenirs qui refont surface, je me dirige vers la cuisine. J'ai juste le temps de prendre un verre d'eau que je sens Tristan derrière moi. Il m'enserre la taille et pose sa tête tendrement sur mon épaule. Il attend patiemment que je me détende à son contact.

- Ça va mieux ?

- Oui, mon amour. C'était un peu dur de les voir et de reparler de Charles.

- Je l'ai compris mon cœur.

- Tu es si prévenant avec moi.

Je me retourne et l'embrasse tendrement.

- C'est normal mon amour. Je sens, quand tu ne vas pas bien.

- Pour nous ça l'est, mais quand j'entends les réflexions des autres ou quand je les vois agir entre eux. Je me dis que l'on est très différent.

- On est uniques mon cœur et notre amour l'est tout autant. Pour moi, c'est plutôt une chance de le vivre aussi intensément. Tu voudrais que cela soit différent entre nous ? Tu trouves que je te colle trop, c'est ce que tu essaies de me faire comprendre ?

- Non pas du tout, je t'aime et j'aime la façon que tu as de m'aimer et je ne veux rien changer. Je me pose juste des questions, n'ayant jamais eu de petit ami avant toi. Alors je ne sais pas ce qui doit être fait ou pas !

- Je comprends tout à fait ton questionnement, n'ayant pas plus d'expérience que toi. Mais tant que tous les deux on est heureux comme ça, on s'en fout de ce que pensent les autres. C'est le plus important, tu ne crois pas ?

- Oui bien sûr, c'est juste la réflexion d'Elena tout à l'heure qui m'a fait réfléchir. C'est vrai que l'on a du mal à être loin, l'un de l'autre et je me demande comment on va le gérer ?

- On trouvera, ne t'en fais pas pour ça. Ce soir, c'est ta soirée, on aura bien le temps d'y penser plus tard. Alors, on fait la fête et on s'aime comme des fous, me clame-t-il en riant.

Il me soulève par la taille et me fait tourner dans les airs à m'en faire perdre la tête. Je l'aime tellement que cela en est presque douloureux. J'ai tellement peur de l'avenir, de ce que nous allons devenir. Est-ce que l'on sera toujours aussi amoureux ? Comment va être notre vie à deux ? Est-ce que nos ennuis avec Cerise sont vraiment terminés ? Tant de questions qui me polluent l'esprit...

Soudain, je vois mes parents se tenant par la main, amoureux comme au premier jour, après toutes ses années et les embûches qu'ils ont dû affronter. Ils ont su tout surmonté avant de pouvoir vivre ensemble, libres, amoureux et heureux. Que je me dis que oui, un tel amour est possible. Et j'ai envie de le vivre à fond avec cet homme, certes imparfait, mais tellement parfait pour moi, que le reste n'a pas d'importance tant que l'on est ensemble...

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Que pensez-vous de la discussion entre William et Tony au sujet de Orphélia ?

La robe de Orphélia est juste magnifique et en accord avec la parure offerte par Tristan. De quoi coquelicoter de bonheur 😍

Tristan s'est fait tout beau pour sa Princesse 😍❤

L'attitude des parents de Charles vous suggère quoi ?

Les autres trouvent que leur relation est trop fusionnelle et vous ?

D'après Tristan, tant qu'ils sont heureux comme ça, c'est le plus important ! ❤

Est-ce que Orphélia suivra l'exemple de ses parents ?

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⚠️ INFO : Il ne reste plus que cinq chapitres pour être à la fin de l'histoire ⚠️

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😘 Bisous les Loulous 😘

😍 Kty 😍

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