Tome 1 - Chapitre 40

C'est quand le piège se referme !

*******

Nous retrouvons Thomas au foyer, quand je reçois un SMS de ma petite femme :

" Coucou mon amour tu me manques déjà "

" Toi aussi ma petite femme "

" Elena vient de nous dire que Thomas a l'accord de la Doc pour la suivre en Suisse et Lina en a profité pour nous annoncer que Dimi s'installe avec elle dès lundi ".

" OK heureux pour eux... Tu leur as dit pour nous ? "

" Non mon amour je veux qu'on leur annonce ensemble comme c'était prévu "

" Ouf... J'ai eu peur "

" J'ai laissé croire à Lina qu'il n'y avait pas de souci pour notre coloc j'espère qu'elle ne m'en voudra pas ".

" Elle comprendra quand elle saura pour nous "

" Je voulais te le dire pour ne pas que tu fasses de gaffe quand les garçons t'en parleront ".

" Compte sur moi ma petite femme que j'aime "

" Je t'aime mon homme "

Elle m'a appelé son homme... Il faut que je l'entende de sa bouche. Je bascule des SMS sur sa fiche pour l'appeler au plus vite, en m'éloignant de mes potes.

_ Tu vas où ? demande Dimi.

Je lui montre le téléphone en lui disant que je reviens dans cinq minutes.

_ Mais tu n'es pas croyable, tu ne peux pas la laisser tranquille un peu ?

_ Non ! lui rétorqué-je en rigolant.

_ Tu es foutu mon pote, tu le sais, ajoute Thomas.

_ Je sais et je suis heureux de l'être mec.

J'appelle à deux reprises, mais elle ne décroche pas. Je recommence et là, ma petite femme décroche enfin.

_ Tu lui veux quoi Tristan ?

_ Elena ?

_ Oui, c'est moi !

_ Pourquoi c'est toi qui réponds ? Ma Princesse va bien au moins ? lui demandé-je inquiet.

_ Mais oui elle va bien, No stress. On l'a juste enfermée dans les chiottes et on lui a piqué son téléphone, sinon vous allez passer tout votre temps à vous parler.

_ Tu fais chier Elena.

_ Oui je sais, mais c'est pour votre bien à tous les deux.

_ Tu parles.

_ Vous ne pouvez pas être vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ensemble. Regarde, Thomas et moi, on n'est pas collés l'un à l'autre.

_ Tu fais ce que tu veux avec Thomas, d'ailleurs en parlant de ça. Félicitations, je suis heureux pour vous deux.

_ Merci Tristan, ça me touche que tu approuves.

_ Je sais à quel point il tient à toi. Tu seras heureuse avec lui et ta guérison sera plus rapide. C'est bien d'être entouré et aimé dans ces moments-là. Alors oui, je suis rassuré de le savoir avec toi.

_ Tu veux que je passe un message à Orphélia ?

_ Non je veux lui dire moi-même, alors passe-la moi.

_ Pas question.

_ Allez, ne fais pas ta renarde !

_ Si c'est urgent, dis le moi et je lui transmets, sinon tu attendras ce soir.

_ T'es vraiment chiante.

_ Moi aussi je t'aime, grand frère.

_ Mouais... Moi aussi.

Je raccroche et ronchonne tout en rejoignant les gars qui me tendent un coca.

_ Qu'est-ce que tu as à râler, encore ? me demande Thomas.

_ Les filles ont enfermé notre coquelicot dans les chiottes et lui ont pris son portable, se tord de rire Dimi.

_ Et ça t'amuse, espèce d'idiot !

_ Allez, profite un peu, de ne pas l'avoir dans les pattes.

_ Et c'est le mec qui va vivre avec Lina qui me dit ça, laisse-moi rire.

_ Putain, elle est chiante. Elle devait garder ça, jusqu'à ce soir.

_ Tu pars quand ? lui demande Thomas.

_ Elle rentre chez elle lundi avec ses potes, donc je pars en même temps.

_ Tu ne perds pas de temps, dis donc.

_ Tu sais bien Thomas, qu'en dehors de vous, rien ne me retient ici. Ma valise sera vite faite.

_ Oui, on sait mec et tu as choisi une chic fille avec Lina. Elle est aussi barge que toi, balancé-je en rigolant pour détendre un peu l'atmosphère.

Dimi n'en parle pas souvent, mais on sait tous, qu'il en a bavé quand ses parents sont morts, depuis il vivait chez son oncle. Alors à part ses fringues, quelques photos et ses baguettes, il n'a rien d'autre.

_ Et toi, tu n'as rien à nous dire ? questionné-je Thomas en me tournant vers lui.

_ Je vois qu'Elena, n'a pas fait mieux que Lina et n'a pas pu s'empêcher de leur dire. Donc, la bonne nouvelle est que sa Doc est d'accord pour que je sois présent à ses côtés pendant sa thérapie. Donc d'ici quinze jours, je la rejoindrai en Suisse. Son oncle m'a trouvé du boulot, il ne me reste plus qu'à trouver un appart.

_ On est tous arrivés à un tournant de nos vies on dirait. Reste plus que toi Tristan, dit Dimi. Tu vas suivre notre coquelicot à Villedard, non ?

_ Je ne sais pas, on n'en a pas parlé encore et puis, on a le temps d'y réfléchir vu qu'elle ne part pas de suite.

_ Ah bon ? Pourtant Lina m'a dit, qu'elle serait à l'appartement d'ici dix jours.

_ En fait, elle veut un peu profiter de ses parents avant de déménager. Ne te plains pas, ça te laissera plus de temps avec ta chérie.

_ Oh mais je ne me plains pas. Putain les gars, qui auraient dit qu'on serait casé un jour.

Il lève sa bière, qu'il tape contre celle de Thomas et contre mon coca.

_ On est des putains de chanceux, moi je vous le dis, les mecs, ajoute-t-il.

_ Bon les gars, j'ai un truc à faire. On se retrouve ici dans deux heures, c'est bon pour vous ?

_ Tu fais chier Tristan, ça ne peut pas attendre ?

_ Désolé Dimi, je dois récupérer un cadeau pour ma Princesse.

_ Alors, si c'est pour notre coquelicot.

_ Pendant ce temps, on va rendre une petite visite à Jimmy.

_ Vous êtes des mecs en or. On fait le point quand je reviens.

*******

Je pousse la porte de la boutique et de suite la musique rock sortant des deux enceintes me met dans l'ambiance. Le rideau rouge recouvert de têtes de mort bouge et je la vois se diriger vers moi.

_ Salut mon beau, comment vas-tu ?

_ Salut Dolly, ça va.

_ Alors que me vaut ta visite ?

_ Je voudrais ça ?

_ Et tu le veux où ?

_ Là, ça serait possible ? je demande en soulevant mon tee-shirt.

_ Ça y est, on attaque ton côté gauche, donc j'en déduis que tu as trouvé ta belle.

_ Oui, Dolly, je l'ai enfin trouvée.

_ Et vu le prénom que tu veux te faire tatouer, je suis heureuse de voir que ce n'est pas Cerise.

_ Pourquoi tu me dis ça ? demandé-je intrigué.

_ Parce que je ne l'ai jamais aimée.

_ Ah bon ?

_ Et quand je vois avec qui elle traîne en ce moment, je sais que j'ai raison.

_ Avec qui traîne-t-elle ?

_ Ça ne va pas te plaire mon coco, me dit cette femme que je connais depuis dix ans.

Elle a toujours été là pour moi, quand je traînais dans la rue. Plus d'une fois, elle m'a permis de manger et dormir au chaud. Elle m'a même appris à tatouer, me disant que j'étais doué, car j'avais un beau coup de crayon et je l'aidais souvent sur des projets de clients. J'adorais venir chez elle, j'adorais l'ambiance et ça me permettait de me faire un peu d'argent. Jusqu'au jour où elle a découvert que cet argent me servait à acheter ma came. Elle m'a demandé de choisir entre le tatouage et la came. Mais j'étais déjà trop accro et j'ai abandonné les tatouages, le salon et Dolly. Je ne l'ai revue qu'après avoir arrêté la dope. C'est elle qui a fait mes nombreux tatouages et à chaque fois, bien sûr, j'étais accompagné de Cerise.

_ Dis-moi Dolly, j'ai besoin de savoir, si c'est bien celui que je crois.

_ Elle traîne beaucoup avec Jimmy et Bev. Je ne sais pas ce qu'elle trafique, mais ça ne me dit rien qui vaille.

_ Si tu veux, je te raconte tout ce qui s'est passé pendant que tu me tatoues.

_ Ok mon coco, on y va.

Elle prépare son matériel pendant que je dessine mon tatouage sur la feuille calque. Elle le positionne pour faire en sorte que le prénom de ma petite femme se trouve au-dessus de l'aréole de mon téton. Incline légèrement le calque pour que les coquelicots se placent harmonieusement sous ma clavicule et que la citation trouve sa place sous mon téton.

_ Tu es sur pour l'emplacement de la couronne ?

_ Tu l'aurais vu ailleurs ?

_ Oui, plutôt ici. Qu'est ce que tu en penses ?

Je regarde ce que ça donne dans le miroir en hochant la tête.

_ Tu as raison, sa place est sur le "phé". L'association de la couronne et du mot me plaît, ça correspond bien à ma Princesse.

_ Elle doit vraiment être unique pour te mettre dans cet état mon chou.

_ Oh oui elle est. Je te la présenterai un de ses jours et je suis sûr que tu vas adorer ma petite femme.

_ Ta petite femme, rien que ça.

_ Oui Dolly, je sais que c'est elle que j'attendais.

On parle tout le long du tatouage, je lui raconte tout ce que Cerise a fait depuis que je suis avec Orphélia. Lui raconter tout ça me permet de tout mettre à plat et aussi d'oublier la douleur. Je ne suis pas sensible, mais je dois dire qu'à certains endroits, c'est particulièrement douloureux. Mais rien n'est trop beau pour mon amour. À présent, je l'aurai à jamais avec moi sur mon cœur, en plus de l'avoir ancrée bien profondément dans celui-ci. Dolly a beau ne pas aimer Cerise, elle ne l'aurait jamais cru capable d'autant de méchanceté, de cruauté et de folie.

_ Méfie-toi d'elle mon chou, la soirée d'anniversaire de ta belle serait un bon moyen pour elle de porter le coup de grâce.

_ Tu crois qu'elle irait jusque-là ?

_ Je ne le crois pas, j'en suis sûre. Alors, sois sur tes gardes et ensuite, quittes au plus vite ce village avec ta Princesse et vivez heureux loin d'elle.

Elle essuie une dernière fois le trop-plein d'encre. Me passe la pommade et me montre le résultat dans le miroir.

_ Tu t'es encore une fois surpassée. Les coquelicots ont l'air plus vrais que nature et tu avais raison pour la couronne, elle est à sa place là. Tu es la plus forte ma Dolly, lui dis-je en l'embrassant sur la joue.

Elle ronchonne, mais je sais que je lui fais plaisir. Je paye, l'embrasse et je lui promets de vite revenir la voir avec ma petite femme.

_ Surtout fait attention à toi et à ta belle.

Je me dirige vers le parking, jette un œil à mon portable. Pas de message, ni d'appel, alors j'en envoie un.

" Tout va bien mon cœur ? Réponds-moi, même si je suppose que c'est encore Elena qui à ton portable ! "

Je m'assieds dans la voiture en attendant la réponse. Ce que m'a dit Dolly ne me rassure pas et j'ai besoin de savoir qu'elle va bien. Je suis tellement concentré sur mon portable que je n'ai même pas vu qu'on avait ouvert la portière.

_ Toi ici ?

Putain cette voix me donne la gerbe. Je me retourne d'un coup et sors dans le même mouvement.

_ Qu'est ce que tu fous là ?

_ Ben je me balade, ce n'est pas interdit à ce que je sache.

_ Sauf que ce n'est pas ton quartier !

_ En effet, c'était plutôt le tien.

Mon téléphone annonce l'arrivée d'un SMS.

" Oui j'ai toujours son téléphone. Elle va bien et me fait dire que tu lui manques "

" Elena, dit lui qu'elle me manque aussi et que je l'aime "

" Ok, c'est transmis et elle t'aime aussi "

Je range mon portable et je me rends compte que Cerise en a profité pour se rapprocher de moi.

_ Comme c'est mignon. Tu lui manques... Mon chéri.

Et elle appui bien sûr "mon chéri" en passant son index sur ma mâchoire qui se serre. Je déteste ce surnom autant que son contact.

_ Ne m'appelle pas comme ça. Et tu ne me touches pas non plus.

_ Tu n'as pas toujours dit ça.

Elle s'approche de moi pour m'embrasser. Je la repousse furieux.

_ Mais tu es folle à lier, ma pauvre.

Je vois un sourire machiavélique se dessiner sur son visage, quand elle fait signe de la tête vers une voiture qui démarre.

_ Tu peux me raccompagner, mon chéri. Apparemment mon chauffeur vient de partir sans moi.

_ Non mais tu m'as bien regardé là ?

_ De toute façon, on doit parler et reconnaît qu'un parking, ce n'est pas l'idéal.

_ En effet, on doit parler.

_ Je savais bien, que tu serais raisonnable.

_ Monte et arrête de dire des conneries. Si je viens, c'est parce que je veux des réponses.

Elle s'installe, allume la radio et met le son à fond. Au moins pendant que je roule, elle ne me fera pas chier.

Arrivés devant chez elle, je descends rapidement pour pouvoir en finir au plus vite. Cette discussion n'a pas commencé, que ça me gonfle déjà. Mais je m'oblige à rester calme pour pouvoir la faire parler. Je me pose dans un fauteuil et attaque de suite.

_ Tu m'expliques ?

_ Je pensais pourtant avoir été claire.

_ Tu te rends compte, que tu as failli me tuer ?

_ Ouep... Mais j'ai raté mon coup et surtout ma cible, son rire me glace le sang.

_ Tu n'essaies même pas de nier ?

_ Non j'assume totalement ce que j'ai fait. Je suis juste contrariée, que ta "chère Princesse", elle, n'a rien eu, lâche-t-elle en mimant les guillemets.

_ Pourquoi tu t'acharnes comme ça, sur nous ? l'interrogé-je.

_ Nuance, je ne m'acharne pas sur vous, mais sur elle.

_ Putain Cerise, qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi ? m'énervé-je en serrant mes poings à m'en faire blanchir les jointures en entendant son aveu.

_ Tu le sais pourtant Tristan !

_ Justement, non je ne sais pas pourquoi tu fais tout ça ?

_ Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire, peut-être ? Ça sera avec plaisir, dit-elle en s'approchant de moi.

Elle s'appuie sur les accoudoirs du fauteuil, elle mordille sa lèvre inférieure puis la lèche.

_ Bouge de là Cerise, ma patience à des limites, alors où tu réponds, où je me casse ! dis-je en me levant et en la bousculant au passage.

_ Tristan, tu pourras toujours faire semblant, te cacher derrière ton nouveau "toi". Tous les deux, on sait qui tu es vraiment. Tu crois que tu vas la rendre heureuse ? Tu crois qu'elle va accepter qui tu es ?

_ C'est là où tu fais erreur, elle sait qui je suis, je ne lui ai pas menti. Je lui ai tout raconté et elle m'accepte tel que je suis.

_ À vraiment... Elle sait que tu es un drogué, un alcoolique, un dépravé, un faible... ?

_ Oui, elle sait tout ça, même si ça n'a pas été facile de le lui avouer.

_ Tu vas me faire croire que tu lui as aussi parlé de ton enfance ?

_ De mon enfance, de mes parents et de ma sœur. Je n'ai pas de secret pour elle.

_ Alors, elle reste avec toi par pitié mon pauvre. Tu es vraiment aveugle.

_ Aveugle ? Ça oui je l'ai été, en pensant que toi ma meilleure amie, tu serais heureuse pour moi.

_ Mais tu t'entends parler ? Toi, toi et toujours toi. Je me suis oubliée, je me suis sacrifiée, je t'ai tout donné, jusqu'à mon amour et mon âme. Et tu en as fait quoi ? Tu m'as jetée comme de la merde, comme un vieux mouchoir usagé. Mais tu as pensé à moi ? Oui moi, ton amie, ta confidente, celle qui a toujours été là pour toi, celle qui t'aime... Depuis toujours. Tu t'es demandé deux secondes, ce que je ressentais en vous voyant, heureux tous les deux ? Mais non, le beau Tristan, n'en a rien à foutre. Tout ce qui compte, c'est son bonheur. Tu n'es qu'un putain d'égoïste, voilà ce que tu es !

_ Ça y est tu as fini ? Je peux en placer une ?

_ Mais je t'en prie. Je meurs d'envie d'entendre ce que tu as à me répondre !

_ Je ne t'ai pas jetée comme une merde, on était d'accord pour arrêter notre relation pour préserver notre amitié !

_ Et tu y as cru ?

_ C'est ce que l'on voulait tous les deux !

_ Non, c'est ce que toi, tu as décidé, en me convainquant que notre amitié était plus importante que notre relation. Et pour ne pas te perdre, j'ai accepté, comme une conne !

_ De toute façon que tu l'aies accepté ou non, il n'y aurait eu rien d'autre ! Et tu le sais très bien, je n'ai jamais été amoureux de toi. Tu l'as toujours su, tu as profité de mon état de faiblesse pour t'en persuader. Je ne renierai jamais, que si j'en suis là aujourd'hui, c'est grâce à ton aide et à ton soutien. Mais les sentiments ne se commandent pas, Cerise !

_ Et tes promesses aussi, c'était du vent ?

_ Tu me fais chier avec tes promesses à la con !

_ Une promesse est une promesse, rage-t-elle.

_ Putain, mais on était que des gamins !

_ Une promesse est une promesse, répète-t-elle en se balançant d'avant en arrière.

_ Cerise, tu oublies ces promesses, OK ! Enfonce-toi ça, dans le crâne !

_ C'est trop simple, mon chéri, me dit-elle d'une voix blanche et froide.

_ Putain, arrête de m'appeler comme ça, où je me casse de suite !

_ Tu m'as promis de ne jamais me laisser tomber, de toujours me protéger et tu m'as même fait la promesse de m'être à jamais redevable et que je pourrais te demander n'importe quoi !

Je ne réponds pas et essaye de trouver les bons mots pour lui faire comprendre, que je ne tiendrais pas cette promesse, si elle me demande de choisir.

_ Vrai ou faux ? Réponds !

_ Oui je te l'ai dit, balancé-je en essayant de calmer ma voix et mes nerfs.

_ Donc, je veux que cette promesse, tu la tiennes ! Tu m'entends ?

_ Oui, je t'entends Cerise, alors calme-toi.

_ Ok je me calme, si tu accèdes à ma demande.

J'essaye de gagner du temps en sachant pertinemment ce qu'elle veut.

_ Et quelle est ta demande ?

_ Tu n'en as pas une petite idée ?

_ Non, franchement, je ne vois pas !

_ Prends-moi pour une conne en plus.

_ Pourquoi, je ferais ça ? Tu es mon amie.

_ Mais je m'en fous moi, d'être ton amie ! Moi ce que je veux, c'est toi et je t'aurai...

_ Cerise, tu sais que c'est impossible.

_ Oh si, c'est possible et c'est même très simple. Tu laisses tomber ta Princesse et tu reviens avec moi. Tu vois, il n'y a rien de compliqué là-dedans.

_ Je ne peux pas...

_ Tu ne peux pas quoi ?

_ Je ne peux pas laisser tomber Orphélia, car c'est elle que j'aime, que ça te plaise ou non, c'est comme ça.

_ Mais je ne te demande pas ton avis, mon cher Tristan, je te l'ordonne et te l'impose !

_ Mais tu es en plein délire ma pauvre, si tu crois que je vais t'obéir !

_ D'une façon ou d'une autre tu le feras, crois-moi, ou bien...

_ Ou bien quoi ? Fais attention Cerise, ma patience à des limites et tu les as largement atteintes.

_ C'est ce qu'on verra, d'ailleurs tu ne devrais pas tarder à en avoir un avant-goût, très bientôt !

_ Qu'est-ce que tu as encore fait ? Réponds-moi Cerise ! lui hurlé-je tout en la secouant par les épaules.

Je suis furax et la peur me prend les tripes en pensant qu'elle a pu s'en prendre encore à ma petite femme. Elle n'a pas le temps de me répondre, que mon portable sonne. Je le déverrouille en vitesse et ce que j'y vois me stupéfie, je m'effondre sur le fauteuil en me prenant la tête à deux mains.

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❤ Dimi avec Lina ❤

❤ Thomas qui part avec Elena ❤

❤ Tristan avec Orphélia ❤

❤ Les trois potes vont enfin vivre avec leur amour ❤

😍 Tristan qui fait un tatouage pour représenter son amour pour Orphélia 😍

Un sacré personnage cette Dolly !

Le retour de Cerise et sa demande par apport aux promesses de Tristan, qu'en pensez-vous ? 😱

Qu'a-t-elle encore fait ? 😈

*******

😘Bisous les Loulous😘

💋Kty💋

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