Tome 1 - Chapitre 39

C'est quand on s'aime à la folie !

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Tristan

Elle sort de la salle de bains et ma santé mentale me joue des tours. Ça ne peut être que ça ou bien un rêve. Et dans ces cas-là, je n'ai vraiment pas envie de me réveiller. Pourtant une musique sensuelle se fait entendre me ramenant vers elle pour me prouver que je n'ai rien inventé. Elle a trouvé ma playlist "sexe" sur son iPod qu'elle a positionné sur sa base pour que la musique se diffuse dans la chambre. Ma Princesse se tient contre le chambranle de la porte dans un ensemble noir dès plus sexy, ses jambes recouvertes de bas fins accrochés à ses porte-jarretelles sont allongées par ses escarpins. Elle est sublime avec ces joues rosies par sa timidité et son manque d'expérience faisant ressortir ses taches de rousseur, que j'aime tant.

_ Tu es...

Elle me coupe en faisant juste un signe avec son doigt qu'elle pose sur sa bouche pour me dire de me taire. Puis ce même doigt se promène sur ses lèvres que je rêve d'embrasser. Quand elle les entrouvre, j'en fais autant, suivant ses gestes en miroir. Elle passe la langue sur sa lèvre inférieure avant de lécher son index et de le sucer dans un lent va-et-vient douloureux pour mon manche. Elle passe son autre main sur la bordure en dentelle de son soutien-gorge et je sens dans son regard toute l'envie qu'elle a de m'offrir à son tour mon cadeau. Ses doigts passent sous la dentelle et commencent à caresser son sein, lentement, effleurant sa pointe durcie, lui arrachant un gémissement. Nos yeux se dévorent et je ne vais pas résister longtemps...

Instinctivement ma main se place sur mon manche et je l'accompagne, hypnotisé par ce spectacle décadent. La voir si belle et sexy se caressant face à moi, pour moi, me met dans tous mes états. Son doigt abandonne sa bouche et se dirige lentement et sûrement vers son string qu'elle effleure avant de s'y introduire. Ses iris sont totalement dilatés et j'y vois le trouble qu'elle ressent, de me voir ainsi à genoux sur mon lit me branlant face à elle, pour elle, tout comme je le suis de la voir se caresser pour moi de la sorte. Je perçois qu'elle se rapproche de moi de sa démarche féline, sa main délaissant son entrejambe vient se poser sur la mienne et accompagne mes va-et-vient. Elle va me tuer.

_ Mon amour... tenté-je, pour lui faire comprendre que je n'allais pas tenir longtemps à ce rythme.

_ Oui mon cœur... Elle prend mon téton dans sa bouche et m'arrache un râle profond. Tu disais ?

_ Humm...

_ Mais encore... Tu veux quoi mon amour ? Je veux que tu me le dises, me le murmurant sensuellement au creux de mon oreille.

_ Je veux te faire l'amour. Prendre mon temps pour me délecter de chaque partie de ton corps. T'enlever une à une les pièces de cet ensemble sexy qui te rend si femme et si désirable. T'embrasser à en perdre la tête. T'aimer, comme je ne t'ai jamais aimée. Te prouver à quel point tu comptes pour moi. Et je suis désolé, si j'ai été maladroit tout à l'heure, mais je ne retire pas pour autant ce que j'ai dit, car pour moi tu es ma petite femme et pour cela je n'ai pas besoin de passer devant le maire. Je veux apprécier chaque moment de ma vie avec toi comme si c'était le dernier...

_ Embrasse ta petite femme alors, me souffle-t-elle en entourant ses bras autour de mon cou.

Notre baiser vaut tous les engagements et je sais à présent qu'elle sera ma femme pour la vie quoi qu'il arrive à l'avenir.

*******

Orphélia

Sa petite femme... Il m'avait appelée comme ça naturellement. Une fois de plus, il avait exposé sa pensée à voix haute. Je sais que ce n'était pas volontaire, ça n'empêche que cela m'avait fait bizarre. Et je sais que ma réaction a dû le déstabiliser, le peiner, mais j'ai eu peur. Oui je dois le dire, ces mots m'ont fait prendre conscience que dans sa tête tout était clair, sans doute plus que dans la mienne. Il a vécu tellement de choses, qu'il sait ce qu'il veut et surtout ce qu'il ne veut plus. Mais moi, je ne me suis pas autant projetée que lui dans notre relation. Même si je sais que je l'aime et que j'ai envie d'être tout le temps avec lui. Accepter de vivre avec lui était déjà une grande étape pour moi.

Dans ma tête depuis des années, les choses sont carrées, réfléchies et il arrive dans ma vie, chamboule tout, et tel un ouragan, il emporte tout sur son passage. Son amour me transporte et je suis heureuse avec lui... Alors pourquoi ai-je réagi ainsi ? Pourquoi ces trois petits mots m'ont-ils fait peur ? Est-ce que j'ai envie de cette marque d'appartenance à quelqu'un ? Cela fait des années, que je me persuade que je ne veux appartenir à personne...

Mais ça, c'était avant Tristan, avant son amour, avant que je m'offre à lui. Avant que je n'accepte de devenir femme dans ses bras. Mais est-ce que j'ai envie d'être sa petite femme ? Car là, c'est moi qui décide. Ce n'est pas un amour imposé, c'est un amour que j'ai choisi. J'ai choisi Tristan, j'ai voulu Tristan et je vais vivre avec lui. J'ai même envisagé d'avoir des enfants avec lui. Alors mon blocage n'est autre, que l'image que j'ai de mon mariage imposé ? Mais là, il ne m'impose rien, il expose les faits tels qu'il les ressent. Je me sens flattée, qu'il m'aime au point de me vouloir, moi, comme sa petite femme.

L'eau de la douche coule toujours pour faire diversion pendant que je suis assise sur les toilettes pour réfléchir. J'ai fui encore une fois, au lieu de lui expliquer ma réaction. Je dois arrêter de fuir et lui parler. J'arrête la douche, me place devant la vasque et me passe un peu d'eau fraîche sur le visage. En prenant la serviette, mes yeux se posent sur mon sac, celui que j'avais préparé avant de partir pour le karaoké. Je l'avais complètement oublié avec tout ce qu'il s'est passé. Le voilà mon message, je vais lui montrer que je suis une femme et qui plus est, sexy. Que je sais ce que je veux... Et celui que je veux, c'est lui.

Je passe mon ensemble, enfile mes bas, les accroche avec difficulté, mes mains tremblent un peu. Je remets mes escarpins. Prends l'iPod et j'y cherche une chanson, quand je tombe sur une nouvelle playlist qu'il a nommée "sexe". Je valide la lecture aléatoire, déverrouille la porte, inspire à fond, souffle un bon coup pour me donner du courage. Je pense à notre danse au karaoké et aux mouvements que j'avais faits en suivant Lina. J'ouvre la porte et pose l'iPod sur sa base, la musique commence, je prends la pose contre la porte pour me donner de la contenance avant de commencer ma danse. Mais ça, c'était avant que je découvre Tristan replié sur lui-même. Son regard totalement perdu me dévisageant sans y croire. Il commence à parler, mais je ne veux pas qu'il me coupe dans mon élan. Sinon, je vais réfléchir et je n'y arriverai jamais.

Alors pour le faire taire, je pose mon doigt sur ma bouche. Je me laisse guider par la musique, par le désir de mon amoureux qui me bouffe du regard et je ne contrôle plus rien. Je laisse mon instinct et mes émotions me contrôler et me laisse aller au plaisir que j'ai à regarder, mon homme suivre chacun de mes mouvements. Me donnant encore plus de courage et d'audace dans ce que j'entreprends. Je ne me reconnais pas, ne savais même pas que j'étais capable d'être aussi provocante. Je lis le trouble que je déclenche en lui et j'en joue pour essayer de le déstabiliser, mais je suis prise à mon propre piège quand à son tour, il me surprend en attrapant son manche à pleine main. Oh mon Dieu, le voir ainsi faire des va-et-vient, est d'un érotisme sans pareil. Je suis hypnotisée par ses gestes et ne réfléchis même plus à ce que je fais, quand je sens mes doigts sur mon intimité trempée de désir pour lui.

Mon envie de lui est trop forte, alors je me dirige le plus sensuellement possible vers lui et au sommet de mon audace, dépose ma main sur la sienne pour l'accompagner dans son plaisir. Je lis de la surprise, mais surtout de l'envie et je sens à quel point il se retient mais ce moment que nous vivons à deux est si intense que je ne veux pas qu'il s'arrête. Je lui parle sensuellement pour gagner encore un peu de temps à son contact. Je veux qu'il me dise ce qu'il attend de moi, ce dont il a envie comme il sait si bien me le demander et lui prouver que moi aussi j'en suis capable. Mais ses mots me déstabilisent, ils sont doux, tendres, chuchotés et m'enflamment encore plus. Mon homme, car oui, définitivement, il l'est devenu et le restera, tout comme, je suis sa petite femme. J'ai enfin compris ce qu'il voulait dire, quand avec ses mots, il m'a annoncé :

_ Je n'ai pas besoin de passer devant le maire pour que tu sois ma petite femme.

Cette phrase a été comme une libération pour moi. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais à cet instant, tout s'est mis en place.

_ Embrasse ta petite femme, alors !

Le baiser qui s'est ensuivi n'a fait que confirmer mon ressenti et cet engagement-là, est encore plus fort que des mots ou des signatures au bas d'un papier.

Il m'aime,

Je l'aime,

Et ça sera pour la vie...

*******

Après avoir pris une bonne douche et un petit-déjeuner bien mérité, nous nous préparons afin que Tristan me raccompagne chez moi en voiture. Ayant pas mal de chose à régler encore, en vue de la soirée d'anniversaire, de son côté Tristan avait aussi des choses à faire pour préparer tout le matériel pour la soirée. Il me dépose devant chez moi, m'embrasse et part. Je n'ai pas passé le portail qu'il me manque déjà, je me retourne pour l'apercevoir encore un peu. Quand j'aperçois la voiture faire une marche arrière. Il s'arrête à côté de moi, la vitre baissée, un sourire à m'en décrocher la mâchoire. Il relève ses lunettes de soleil, fronce les yeux sous la force de la lumière, mais ne me lâche pas du regard et avec son doigt me fait signe d'avancer.

_ Oui, c'est pourquoi Monsieur, vous cherchez votre chemin ?

Il éclate de rire mais joue le jeu.

_ En effet chère demoiselle. Je cherche le chemin du cœur de ma bien aimée.

_ Afin de vous l'indiquer, il serait judicieux de me donner plus d'informations sur cette chanceuse.

_ Elle est belle, grande, mince avec de grands yeux noisette.

_ Et quoi d'autre ? Parce que je dois vous avouer que cette description est quelque peu commune.

_ Commune ? Mon aimée, sachez-le, est unique, tout comme son prénom, assure-t-il en faisant mine de s'indigner.

_ À parce qu'elle a un prénom ? Qui plus est unique...

Il pose ses avants bras sur le rebord de la portière pour prendre appui et sortir sa tête.

_ Approchez-vous, n'ayez pas peur et je vous dirais son nom, chère demoiselle.

J'approche à pas de velours sans le quitter des yeux. Son regard me brûle plus encore que les rayons du soleil qui tapent sur ma nuque. Je dépose mes mains de chaque côté de ses bras et incline la tête pour entendre sa révélation.

_ Quel est-il ? demandé-je la voix tout à coup enrouée et coupée par son souffle sur mon cou.

Souffle qu'il poursuit jusqu'à mon oreille, le laissant se propager comme une ligne imaginaire reliant mon cou à mon entrejambe. Je serre instinctivement les cuisses et laisse un léger râle échapper de ma bouche entrouverte.

_ Orphélia... Mon aimée, se nomme, Or. Phé. Lia.

Il détache chaque syllabe de mon prénom, qu'il prononce pour la première fois. Et j'ai l'impression qu'à chaque syllabe correspond un de ses coups de reins, qu'il sait si bien maîtriser. Il ne m'en faut pas plus pour me jeter sur sa bouche.

_ Redis-le.

Tout se passe très vite, il me fait reculer, ouvre la portière, m'attrape par la taille et me soulève comme une poupée de chiffon avant de me déposer à califourchon sur ses cuisses. Il m'embrasse fougueusement tout en répétant comme une litanie entre chaque baiser plus brûlant et intense, les uns que les autres.

_ Or.Phé.Lia. Orphélia, ma douce... Orphélia, mon amour... Orphélia, ma Princesse... Orphélia... Mon cœur. Orphélia... Mon coquelicot d'amour. Ma petite femme.

Mon cœur bat à tout rompre. Il me fait mal, tellement il tambourine fort dans ma poitrine. Mes poumons me brûlent du manque d'air que je leur impose. Ma tête tourne. J'ai un vertige. Mais pas un vertige douloureux. Pas de ceux, à vous laisser nauséeuse. Non, celui-ci, est un vertige amoureux. Le plus beau des vertiges qui vous fait perdre la tête, la raison et vous laisse confus, sans voix, ni réaction. Mes gestes sont désordonnés, ne sachant plus, si je dois caresser son doux visage qui me sourit ou bien en embrasser chaque détail. Passer mes doigts dans ses cheveux ou bien me tenir à sa nuque de peur de perdre l'équilibre face à tout cet amour. Ma poitrine qui se soulève à un rythme tout aussi désordonné, frôle son torse tendu, ajoutant à notre trouble, à notre désir de ne faire, plus qu'un et de se fondre l'un dans l'autre. Je pose mon front contre le sien pour essayer de reprendre contenance. De calmer ce feu qui brûle en moi, quand je sens les mains de mon homme se glisser sous ma blouse et tel un serpent perfide se promène sur ma peau. Laissant une trace indélébile sur mon ventre, mes côtes, mes seins, mes pointes durcies et dressées pour lui, qui n'attendent que d'être soulagées par ses doigts qui me pincent et qui me tirent un gémissement qui attise encore plus notre désir.

_ Vous allez me détester, dit une voix qui nous est familière.

Je relève ma tête, la tourne dans tous les sens, mais ne vois personne.

_ Tu as entendu ? je demande, à un Tristan tout aussi perdu que moi.

_ Oui, on aurait dit Lina !

_ En effet, c'est bien moi, répond celle-ci.

_ Mais où te caches-tu ? je demande complètement déboussolée.

_ L'interphone !

_ Oh. Mon. Dieu... Tu nous as vus à la caméra ? demandé-je paniquée.

_ En effet. Elle ricane avant de rajouter. Vous étiez chauds bouillants, pas vrai Dimi ?

_ Hein... Ne me dis pas mon pote, que toi aussi tu mates ?

_ Alors je ne le dis pas.

Et ils partent en fou rire !

_ Allez, ramenez vos fesses, enfin si vous arrivez à vous décoller ! nous lance Lina.

_ Très drôle, espèce de peste ! hurlé-je à mon amie, qui rigole toujours.

Enfin le silence se fait, je tire la langue à la caméra, alors que Tristan leur fait un signe amical avec son majeur.

_ Je comprends mieux pourquoi vous êtes inséparables, ricane Dimi.

_ C'est bon on arrive, grogne Tristan.

On prend deux minutes pour nous, pour se prendre dans les bras, pour se câliner, se réconforter, se donner un baiser avant de se mettre d'accord sur ce qu'on va leur dire s'ils nous questionnent. Et c'est, main dans la main que nous les rejoignons, après que Tristan ait garé la voiture dans la cour.

_ Enfin, vous voilà, me lance Lina, tout en m'embrassant sur les deux joues.

Elle fait aussi la bise à Tristan et j'en fais de même avec Dimi.

_ Désolé mon pote de vous avoir coupé dans votre élan !

_ Tu parles, je suis sûr que tu t'es bien rincé l'œil, rétorque Tristan.

_ Écoute Elya, ta mère est juste partie faire une course. Elle ne va pas tarder à rentrer et je suppose qu'il vaut mieux, qu'elle ne soit pas tombée sur le spectacle que vous nous avez offert ! Tu ne crois pas, se défend-elle.

Je lance un coup d'œil rapide à Tristan et hoche la tête.

_ Tu as raison Lina. Vous avez bien fait de nous stopper, on s'est laissés emporter... On va dire !

_ C'est le moins qu'on puisse dire, rigole Dimi.

_ Tu ferais bien de la mettre en veilleuse mon pote. Tu n'es pas le dernier pour te donner en spectacle, tu veux que je donne des détails à ta belle ?

_ Oh tu sais, je connais assez le gugusse maintenant, pour être contrariée par ce que tu pourrais me raconter, s'exclame Lina.

_ On communique nous, tu vois mon pote.

Et il lui décoche une tape dans l'épaule qui ne le fait même pas bouger.

_ Putain, mec tu es tendu comme un string. Il se tourne vers moi et ajoute : Si tu veux, je te donne deux ou trois trucs à faire à ton mec pour le détendre mon coquelicot.

_ Je ne pense pas, que mon coquelicot d'amour ait besoin de tes conseils, si tu vois ce que je veux dire, l'informe Tristan en lui faisant un clin d'œil.

On part tous dans un fou rire qui détend l'atmosphère et nous permet de passer un bon moment avec nos amis, avant que les mecs se lèvent pour partir au foyer où les attend Thomas pour récupérer le matériel. Puis ma mère arrive les bras chargés et nous dit :

_ Regardez les filles qui je vous ramène.

Elena s'approche et nous embrasse avec un grand sourire aux lèvres.

_ Ça fait du bien de te voir aussi heureuse, dis-je en la serrant dans mes bras.

_ En effet, je vais bien et c'est grâce à Thomas. Il a eu l'autorisation de venir me rejoindre en Suisse.

_ Mais c'est génial ça ma belle, lance Lina.

_ Il doit d'abord régler quelques trucs ici et ensuite il me rejoindra.

_ Je suis tellement heureuse pour vous, lui dis-je en prenant ses mains dans les miennes. Tu mérites tout ce bonheur ma puce et j'espère qu'il t'aidera dans ta guérison.

_ C'est ce que pense mon médecin, c'est pour cela qu'il a validé sa venue. En plus mon oncle, lui a déjà trouvé du boulot, il ne lui reste plus qu'à trouver un appart et tout sera parfait ! Je pars le cœur plus léger, même si vous allez grave me manquer.

_ On se fera des Skypes régulièrement et puis on pourra se téléphoner. Vu que c'est le moment des annonces, dit Lina, j'ai aussi un truc à vous dire. On se tourne vers elle, suspendues à ses lèvres.

_ Heu, voilà... Dimi et moi on est ensemble.

_ Ce n'est pas un scoop ça ma belle, lui répond Elena.

_ On s'en doutait fortement, la taquiné-je.

_ Mais laissez-moi terminer, vous allez me couper mon effet d'annonce, rigole-t-elle.

_ Ok, on t'écoute, on s'exclame ensemble avec Elena.

_ Lundi, je ne repars pas toute seule à Villedard.

_ Tu veux dire que lui et toi, vous ?

_ Oui Elya, on va vivre ensemble ! Enfin, tous les trois. Heu, dit comme ça... Ça fait bizarre, rigole-t-elle. Enfin, si ça ne te dérange pas bien sûr ?

_ Bien sûr que non, c'est ton appartement après tout et si tu ne veux plus de moi en colocation, pas de souci. Tu sais que j'ai toujours mon appartement, lui réponds-je.

_ Tu veux rire Elya, il n'est pas question que j'abandonne notre colocation. D'ailleurs Dimi est au courant.

_ Alors, tout roule. Ça va être génial !

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Orphélia se lâche et ose 😉

Vous attendiez-vous à cela ?

Tristan est touchant quand il lui explique pourquoi elle est sa petite femme ❤

Un moment très chaud entre eux 🔥🔥
Une douche ? 🚿🚿🚿🚿

Lina et Dimi se sont bien trouvés, aussi foufous l'un que l'autre ! 😂

Elena et Thomas qui vont pouvoir vivre en Suisse, enfin une bonne nouvelle pour elle 😍

Comment Orphélia va s'en sortir avec cette colocation ? 😕

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❤Bonne soirée les Loulous❤

Kty

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