Tome 1 - Chapitre 36
C'est quand on parle d'avenir !
*******
Quel bonheur d'être à nouveau dans ses bras, de le sentir tout contre moi, d'entendre son cœur battre au même rythme que le mien, de pouvoir caresser ses mains. D'être à nouveau dans notre bulle qui a bien failli se briser pour de bon ce soir. Comme j'ai eu peur de le perdre. Me sentant sans doute me tendre sous l'effet de cette pensée horrible, Tristan resserre son étreinte et me confie :
_ Tu sais mon amour, moi aussi j'ai eu très peur. Peur de ne plus te revoir, de ne plus te prendre dans mes bras, de ne plus pouvoir te toucher, de ne plus pouvoir t'aimer, de ne plus être à tes côtés...
_ Oh Tristan, si tu savais comme je m'en veux, dis-je en baissant les yeux. Thomas et Dimi, nous ont raconté ce qui s'était passé avec Bev et pourquoi je t'avais retrouvé en train de l'embrasser.
_ Je n'étais pas en train de l'embrasser, se défend-il.
_ Oui mon cœur, je le sais. Et je sais aussi que cette vipère est amie avec Cerise.
_ Tu en es arrivée aux mêmes conclusions que moi alors ?
_ Oui, Cerise a encore voulu nous séparer ! Mais sur le coup, mets-toi à ma place deux secondes. Lorsque je t'ai vu avec cette greluche pendue à ton cou avec sa langue dans ta bouche, mon sang n'a fait qu'un tour.
_ Bien sûr que je me mets à ta place, car j'aurai réagi de la même façon que toi, si un mec avait fait ça.
_ Alors pourquoi, tu ne me l'as pas dit tout de suite ? Pourquoi tu n'as pas réagi, quand elle a parlé de vous ou quand elle m'a touchée ? Beurk, j'en ai encore des frissons de dégoût !
_ Tu peux comprendre que j'ai eu honte... Elle fait partie de mon passé. De cet ancien moi, celui qui enchaînait les nanas. Alors quand elle t'a parlé de tout ça, j'ai bien vu la déception dans tes yeux.
Il me retourne face à lui et rajoute :
_ Ne me dis pas le contraire ! Ce n'est pas vrai ?
_ J'étais surtout en colère et ça m'a fait de la peine quand elle a parlé de vos soirées, de vos parties à plusieurs... Jamais, je ne pourrais t'offrir tout cela. Je ne pourrais pas te partager ou même accepter que tu en baises une autre en même temps que moi.
_ Mais tu délires complètement. Jamais je ne te demanderai ça ! Regarde-moi mon cœur, je t'aime, je te respecte et jamais je ne ferais ça avec toi, tu m'entends ?
_ Justement...
_ Justement quoi ?
_ C'est un besoin que tu as en toi et je ne pourrais jamais le satisfaire, réponds-je attristée.
_ Arrête tout de suite ces conneries. Tu vois pourquoi je ne voulais pas t'en parler, parce que je savais très bien ce que tu en déduirais. Ces nanas n'ont jamais compté pour moi. Alors qu'il y en ait une ou plusieurs, je m'en foutais, ce n'était que de la baise, c'est tout. Ça n'a rien à voir avec ce que je ressens pour toi ou avec ce que l'on partage ensemble. Je ne veux surtout pas que tu te rabaisses ou que tu te sentes inférieure, car tu me combles au-delà de mes espérances et me surprends à chaque fois, mon amour. N'en doute pas, je t'en supplie.
_ Comme dans la salle du karaoké ? demandé-je en coquelicotant.
_ Oui, comme tout à l'heure, où tu as accepté cette partie de moi, plus sauvage... On va dire, ajoute-t-il en esquissant un demi-sourire. Jamais je n'aurai pensé aller aussi loin avec toi et si tu ne me l'avais pas demandé, je ne l'aurai jamais fait.
_ Voilà, tu vois, c'est ce que je veux dire ! Tu te brides pour moi... Moi, ce que je veux, c'est toi en entier et pas une pâle copie de toi. Je veux que tu sois toi ! Par contre, il faudra te contenter de moi, dis-je en rigolant, car je ne suis ni prêteuse, ni partageuse et en plus, je suis jalouse, avoué-je.
_ Je pense que je pourrais m'y faire sans problème.
Il me donne un baiser et ajoute :
_ Par contre je veux que tu me fasses une promesse mon cœur.
_ Je t'écoute mon amour.
_ Promets-moi de me dire, si un jour je vais trop loin ou si je fais quelque chose qui te déplaît ou que tu ne veux pas, me supplie-t-il en remontant mon menton de ses doigts, afin que nos regards ne puissent se séparer. Promets le moi !
_ Je te le promets mon cœur, si de ton côté tu promets de ne plus te cacher !
Je le fixe bien droit dans les yeux, pour qu'il voie ma détermination.
_ C'est promis mon amour. Si tu savais à quel point je t'aime...
_ J'en ai eu une vague idée tout à l'heure, rigolé-je.
Nous sortons de l'eau et passons une serviette autour de nos corps. Sa jambe à l'air d'être moins douloureuse ainsi que son bras et il arrive même à se déplacer en me tenant juste la main. Puis il s'écroule sur son lit, m'entraînant avec lui tout en rigolant. Qu'est ce que j'aime l'entendre rire et le voir heureux. Il me regarde tendrement, amoureusement et ce regard-là, me fait fondre à chaque fois, car je sais qu'il m'est réservé et que ce sourire aucune autre femme ne l'aura. Il me fait glisser contre lui et je m'installe comme d'habitude, tout contre son flanc, en nichant ma tête dans son épaule.
_ Tu sais, je ne parlais pas que de ça mon amour. Même si bien sûr, j'aime énormément quand on fait l'amour ou quand on baise, murmure-t-il en souriant. Mais je t'aime aussi, pour la femme que tu es, pour nos moments de complicité, de partage, pour nos discussions, nos échanges, pour ta personnalité, ton foutu caractère. J'aime quand tu ris, quand tu es heureuse et de savoir que j'en suis en partie responsable, ça me comble de bonheur. Car tu es la seule et l'unique amour de ma vie.
Il m'embrasse langoureusement, doucement, effleurant mes lèvres de sa langue et avant que je ne puisse dire quelque chose, il souffle :
_ Accepte de vivre avec moi.
Je le regarde à la fois émue et étonnée après cette merveilleuse déclaration d'amour. Je n'en reviens pas, qu'il puisse penser tout cela de moi et encore moins, qu'il veuille qu'on vive ensemble !
_ Mais comment ça ?
_ Je sais que tout va très vite entre nous, mais je sais que tu es l'amour de ma vie. Et ce soir, j'ai failli te perdre et je ne veux plus que nous soyons séparés. Alors vis avec moi que ça soit ici et maintenant, ou quand tu déménageras à Villedard.
_ Oui, oui, oui et re oui mon amour, réponds-je en lui sautant dans les bras tellement je suis heureuse.
Il grimace sous mon assaut, alors je m'écarte :
_ Mon amour, je suis désolée, je t'ai fait mal ?
_ Un peu... Mais ta joie et ta réponse, me l'ont vite fait oublier. Tu es d'accord alors ?
_ Je ne sais pas comment on va gérer tout ça encore. Mais tu as raison, je veux que l'on passe tout notre temps ensemble. Je t'aime tant mon amour et tu fais de moi la femme la plus heureuse du monde.
Il attire mon visage près du sien pour plonger dans mes yeux son regard de braise et sentir notre lien si particulier.
_ Et toi tu fais de moi l'homme le plus heureux et amoureux au monde, mon cœur. Quand à comment on va faire, j'ai déjà mon idée, tu te souviens ce que je t'avais dit ? Que j'avais trouvé des solutions, maintenant il faut voir, si cela te convient ?
_ Il me tarde que tu m'expliques tout ça, dis-je en frappant dans mes mains comme une gamine.
_ Alors déjà, il va falloir en parler avec tes parents et que je demande ça, comme il se doit à ton père.
_ Attends, ce n'est pas une demande en mariage que tu fais là !
_ Je sais bien, mais je veux faire les choses bien. Et puis ça me fera un entraînement pour le jour où tu voudras m'épouser, me taquine-t-il en me faisant un clin d'œil.
Je fais une grimace et fronce les sourcils, en espérant que ce n'est pas ce que je crois.
_ Ne commence pas à stresser mon amour, j'attendrais que tu sois prête et puis chaque chose en son temps. Je sais que pour toi, le mariage a une mauvaise image, vu que tu as toujours vu ça comme une obligation, une contrainte. Mais j'espère te faire changer d'avis et te rendre assez heureuse pour qu'un jour, tu en aies envie toi aussi !
_ Je ne suis pas contre le mariage, c'est juste que c'est trop tôt et que j'ai envie de vivre avant. C'est comme pour les enfants, j'en voudrais plusieurs, mais pas dans l'immédiat, car notre vie à deux est tout ce que je veux pour le moment.
Et là, c'est à son tour de faire la grimace et de froncer les sourcils.
_ Tu ne veux pas d'enfants ? dis-je doucement, en ne le quittant pas des yeux.
_ J'ai pensé à beaucoup de choses, mais je dois t'avouer que les enfants ne faisaient pas partie de mes plans.
_ Même pas dans quelques années ?
Ses yeux se voilent et je sens qu'il retient ses larmes tout en serrant les poings.
_ Je suis désolé mon cœur, mais je ne ferai pas un bon père. Quel exemple je peux être pour un enfant avec toutes les conneries que j'ai pu faire ? Et puis, ce n'est pas avec l'amour que m'a donné mon paternel, que je saurais comment faire.
Je prends son visage entre mes mains, essuie de mon pouce cette larme qui me fait si mal.
_ Mon amour, je serais là, moi, pour t'aider et je suis sûre que tu seras un bon père. Je t'ai déjà vu faire avec les gamins du foyer. Tu as ce truc, qui fait qu'ils aiment être avec toi.
_ Mais ça, c'est parce que ce ne sont pas les miens, je n'ai aucune responsabilité envers eux.
_ Est-ce que tu peux juste me dire, que le sujet n'est pas fermé et que ce n'est pas un non catégorique ?
_ Pour toi, je peux faire ça et te promets d'y réfléchir... Mais on a encore du temps pour ça et comme tu l'as dit, profitons de notre vie à deux.
Nous nous embrassons tendrement comme pour sceller cette promesse d'en reparler. Car je ne vois pas ma vie sans enfant, je les aime trop, pour ne pas en avoir.
_ C'est tout ce que je voulais entendre mon cœur. Bon maintenant, tu m'expliques comment on va faire, quand on déménagera à Villedard, demandé-je excitée comme une puce en sautillant sur le lit et ne tenant plus en place.
_ Quand on déménagera... Ça y est, c'est déjà clair dans ta tête ?
Je l'embrasse avant de lui répondre :
_ Oh, oui, c'est très clair même et je ne veux plus perdre de temps !
_ Je t'adore ma Princesse et ton enthousiasme me fait trop plaisir, mais attends de savoir à quoi j'ai pensé, non ?
_ Peu importe ce que tu me proposeras, je sens que je vais adorer. Car tout ce qui compte pour moi, c'est d'être avec toi, à présent.
_ Bon alors après avoir parlé à tes parents et en espérant qu'ils seront d'accord, que penses-tu, si on profitait de ta soirée d'anniversaire pour l'annoncer aux autres. On pourrait chanter en duo et après le leur dire, tu en penses quoi ?
_ J'adore l'idée mon cœur, cette soirée va être inoubliable, je le sens.
_ Ravi que ça te convienne. Tu ne veux pas m'embrasser pour valider cette première décision.
_ Pas encore mon cœur.
_ Comment ça pas encore ?
_ Je sais comment ça va finir si je t'embrasse maintenant. Et tu n'as pas fini de tout m'expliquer, dis-je impatiente. Alors continue, s'il te plaît !
Il souffle tout en rigolant de mon attitude.
_ Demain je pourrai te faire de la place dans mon armoire, dans ma commode et dans la salle de bains et dimanche, on pourrait apporter des affaires à toi. J'espère que ça sera suffisant pour toi, je suis désolé, je n'ai pas de dressing.
_ Hummm, dis-je en grimaçant et en faisant une moue bien appuyée avec mon doigt sur ma bouche.
_ Quoi ma Princesse, ça te pose un problème que je n'ai pas de dressing ? Si tu veux, j'ai une chambre d'amis, on pourrait la modifier...
J'éclate de rire et me plie en deux à cause de mon fou rire en voyant la tête de Tristan.
_ Je n'y crois pas espèce de chipie, tu te fous de ma gueule ?
_ Non tu crois, me marré-je.
_ Ben tu es habituée à un certain luxe et standing, alors...
_ Non mais tu me prends pour qui ? Tu insinues que je ne peux pas vivre sans dressing ?
_ Tu sais très bien ce que je veux dire... Je n'ai pas les moyens de t'offrir tout ce à quoi tu es habituée.
Je le vois baisser les yeux et je m'en veux d'avoir fait cette blague.
_ Écoute-moi Tristan, d'une je n'ai nullement besoin d'un dressing ou d'une grande maison pour être heureuse. Tout ce qui peut me rendre heureuse, c'est toi. De deux, si tu voyais l'appartement de Villedard, tu culpabiliserais moins, car il ressemble beaucoup au tien en superficie. Et de trois, je n'ai pas besoin que tu m'entretiennes. Certes, j'ai de l'argent à présent, mais mon but est de pouvoir être indépendante. Et ça concerne aussi bien mes parents, que toi !
_ Mais il n'est pas question que je te laisse payer.
_ Tu ne vas pas commencer à faire ton macho à deux balles ! J'aimerais que l'on partage, tu es d'accord ? Pour moi une vie à deux, c'est aussi ça. Partager avec l'autre, l'amour, la vie, les soucis, les factures...
_ Ok, je suis d'accord, on partagera dès qu'on aura emménagé ensemble à Villedard. Mais en attendant, tu es chez moi, donc, pas question que tu paies. Je ne veux pas en entendre parler mon cœur.
_ Si tu y tiens tant que ça, je veux bien de mon côté faire une concession. Mais dès qu'on déménage, c'est ensemble, on est d'accord ! D'ailleurs en parlant de Villedard, comment tu vas faire pour ton boulot ?
_ Hé bien, j'ai plusieurs options en tête. J'ai un préavis d'un mois à donner à mon patron. Donc, soit on attend la fin de mon préavis pour déménager, soit si tu veux partir avant, je ferai l'aller-retour tous les jours. J'avais regardé à moto, j'avais cinquante minutes de trajet, donc c'était gérable, faudra juste que je rachète une moto, dit-il en grimaçant.
_ Je peux te soumettre une autre idée ?
_ Bien sûr mon cœur.
_ Alors plutôt que tu fasses la route tous les jours, pourquoi on ne ferait pas l'inverse. On vit chez toi le temps de ton préavis et je vais à Villedard de temps en temps pour effectuer les travaux et l'aménagement qu'on aura choisi ensemble, vu que je ne travaille pas, ce n'est pas un problème pour moi.
_ Oui, c'est vrai que je n'y avais pas pensé.
_ Ça sert à ça le dialogue dans un couple mon cher, lui lancé-je en éclatant de rire.
_ Et j'adore dialoguer avec toi, surtout quand ta bouche, dit des choses aussi sensées. Il passe son pouce sur mes lèvres tout en mordant les siennes, en sachant que je vais craquer en le regardant faire. Alors je détourne les yeux, car je veux terminer cette conversation.
_ Tristan, j'en ai autant envie que toi, mais une relation ne peut pas se construire que sur le sexe, alors terminons notre conversation. On parle de notre avenir, c'est sérieux.
J'essaye de contenir mon rire au vu de la grimace qu'il me fait.
_ Tu veux me priver de sexe ?
_ De suite, les grands mots ! Je te dis juste qu'il y a un temps pour tout...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, car sa bouche se presse sur la mienne et sa langue est déjà partie à l'assaut. Comment résister à tant d'ardeur, d'amour ? Comment faire pour ne pas ressentir de désir, quand il passe sa main sous ma serviette, qu'il me caresse la fesse, puis le dos ? Comment ne pas gémir, quand il m'embrasse le cou, quand il me mordille l'épaule ou quand il prend dans sa bouche le bout de mon sein ?
_ Tu as toujours envie de parler ? se moque-t-il.
_ On peut aussi, faire une pause bien sûr et reprendre notre conversation ensuite.
Il affiche fièrement son petit sourire narquois.
_ J'adore tes compromis, mon amour.
Et il reprend, là où il s'était arrêté, c'est-à-dire à mon téton qui a durci instantanément au contact de sa bouche puis de sa langue. Ses dents qui me mordent me font me cambrer et je ne peux retenir mes gémissements quand il passe sa main entre mes jambes. Il part à l'exploration de mon intimité déjà prête pour lui et j'en fais de même avec son manche, que je sens durcir contre mon ventre. Nos va-et-vient se synchronisent, ainsi que nos regards, jusqu'à nous faire jouir à l'unisson.
_ Je crois qu'on est bon pour prendre une douche, plaisanté-je.
_ Je crois aussi mon amour, me faisant taire en m'embrassant.
Je l'aide à se lever du lit en soulevant sa jambe et en la déposant au sol pour éviter qu'il ne force trop dessus. Il prend appui en passant son bras sur mes épaules et tant bien que mal, nous arrivons à la douche. Heureusement, il possède une douche à l'italienne et nous pouvons y pénétrer tous les deux. J'ouvre l'eau sans le lâcher de peur qu'il glisse. Il se laisse faire quand je commence à le laver et je peux voir combien il apprécie, quand tous ses muscles et ses traits se détendent. Je sais qu'il a mal, mais qu'il ne veut rien dire pour ne pas que je m'inquiète. Je fais attention quand j'arrive près de son côté droit et des bleus plus ou moins violacés commencent à apparaître sur tout le côté. Je fais le plus doucement possible, mais il ne peut retenir une grimace.
_ Tu vois tête de mule, si on était allé à l'hôpital quand même, râlé-je.
_ Ils auraient fait quoi de plus ? Rien. Ils m'auraient renvoyé chez moi avec des antalgiques. Alors rentrer tout de suite, était la meilleure décision et puis ça nous a permis de prendre de grandes décisions et de nous câliner. Mon cœur, je te promets de me rattraper demain, mais là, ma jambe...
_ Pourquoi tu dis ça ? Tu n'as pas aimé notre câlin ?
_ Oh si mon amour et plus encore que je ne l'aurai imaginé. Je l'ai trouvé tendre et très émouvant. De voir tout ton amour passer dans ton regard qui n'a jamais quitté le mien valait tout l'or du monde.
_ J'ai adoré aussi ce moment de tendresse où l'amour et la complicité ont toute leur place. Tu as senti notre lien se régénérer ?
_ Tu l'as senti toi aussi ? J'avais peur que tu me prennes pour un fou, en te le disant !
_ Tu sais que ce lien, je le ressens depuis longtemps et que c'est grâce à lui, que j'ai su que tu n'avais pas péri dans ton accident tout à l'heure.
Je déglutis pour repousser cette boule qui se loge dans ma gorge.
_ Il m'a permis de garder espoir, jusqu'à ce que je t'entende m'appeler, continué-je.
_ C'est ta voix qui m'a ramené et m'a sorti de ma torpeur mon amour.
Je prends son si beau visage entre mes mains.
_ Tu m'as entendu, alors ?
_ Oui, je t'ai entendu hurler mon prénom, j'ai entendu tes "je t'aime" et aussi tes "ne m'abandonnes pas".
_ Je t'aime tant mon amour que je n'aurai pas supporté de te perdre.
J'éclate en sanglots.
Mes larmes se perdent sous l'eau de la douche et me permettent de lâcher toutes ces tensions accumulées dans cette soirée. Tristan resserre son étreinte autour de moi, embrasse mon front et me redonne la force de relever la tête.
_ Ne me quitte jamais mon amour.
_ Je te le promets mon cœur.
Nous scellons cette promesse avec un baiser tendre et rempli de tout notre amour sans se douter un seul instant de ce qu'il va nous arriver.
******
Un chapitre sous le signe de la tendresse et plus calme après toutes les émotions de l'accident de Tristan.
Ils parlent d'avenir, de vivre ensemble, ils font des projets 😍
Est-ce que cela vous paraît trop tôt ?
Ils vont devoir négocier, car Orphélia ne veut pas se marier et Tristan ne veut pas d'enfants 😯
Ont-ils un avenir ensemble ?
Leur amour sera-t-il assez fort ?
Et avec cette dernière phrase, quel avenir les attend ?
*******
❤Bonne soirée les Loulous❤
😍Bon matin pour tous ceux qui me lisent sur l'autre continent 😍
Bisous 😘
Kty
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top