Tome 1 - Chapitre 35

C'est quand j'ai peur !

" L'amour et la haine sont justes le côté pile ou face d'une même pièce "

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Pendant que l'on discutait dans la voiture, je n'ai pratiquement pas quitté des yeux Tristan, m'inquiétant, car il fait nuit noire, et que la lune n'éclaire pas cette route de campagne. Et même, si Thomas le suit et illumine quelque peu la route, j'ai peur pour lui. Nous allons attaquer les lacets en descente et je trouve qu'il roule vite. En jetant un œil au compteur de Thomas, j'ai la confirmation en lisant soixante-dix kilomètres heures. C'est vraiment trop, sachant que cette route est limitée à cinquante et même à trente, dès que nous enchaînerons les lacets. Je m'en veux de l'avoir contrarié juste avant de prendre la route et à en juger à la vitesse à laquelle il est parti, il était bien plus qu'énervé. J'ai cette boule au fond de la gorge, ce sentiment de culpabilité dû à notre conversation, à ma scène de jalousie, à mes doutes et à ma rancœur. J'aurai dû mettre tout cela de côté et attendre que l'on soit rentré pour m'expliquer avec lui... Je suis coupée dans mes pensées quand j'entendis les cris de mes amis, quand je vois la moto s'envoler au-dessus du parapet. Et je comprends alors que cette angoisse n'était pas due qu'à notre conversation mais bien à un pressentiment, comme si je sentais que quelque chose allait lui arriver.

_ Noooonnn, Tristaaaannnnn !

Je hurle dans la voiture, je me débats, alors que Elena et Lina essaient de me retenir.

_ Ce n'est pas possible ! Arrête la voiture Thomas ! crié-je paniquée.

Il gare la voiture sur le côté, met les warnings et avec Dimi, ils se précipitent vers le parapet en pierres, au moment où l'on entend une forte explosion. Mon cœur implose au même moment.

Mon amour, j'ai perdu mon amour...

C'est de ma faute, s'il a eu cet accident. C'est de ma faute, je n'aurais pas dû lui dire tout ça, je n'aurais pas dû lui faire tous ces reproches, je n'aurais pas dû lui refuser ce baiser... Oh mon Dieu ! Je hurle, je pleure... Ce n'est pas possible, il ne peut pas m'avoir abandonnée, il ne peut pas avoir eu cet accident. Et pourtant, j'ai bien vu la moto passer par-dessus le parapet, j'ai bien entendu l'explosion de la moto. Pourvu qu'il ait pu sauter avant qu'elle n'explose, pourvu qu'il ne soit pas gravement blessé. Mais je connais bien cette petite route et je sais au combien, ici, les falaises sont abruptes. Elles plongent pratiquement à la verticale et celle-ci finit même par un grand lac. Mon Dieu faites qu'il ait pu s'accrocher à un bosquet, qu'il ait pu ralentir sa dégringolade et qu'il soit toujours en vie...

_ Laissez-moi sortir, je dois aller le voir.

Elles m'enserrent chacune de leur côté les bras.

_ Elya, tu devrais rester avec nous, on ne peut plus rien faire, me dit-elle en pleurant.

_ Non, je ne peux pas le croire. Je dois le voir, je te dis. Pousse-toi, je hurle à la limite de l'hystérie.

_ Orphélia, calme-toi, tu trembles tellement. Tu ne pourrais même pas marcher.

J'en ai marre de les écouter, je dois le voir de mes yeux, je n'arrive pas à le croire. Je sens toujours ce lien entre nous. Il ne peut pas être mort, non, ce n'est pas vrai. Je ne l'ai pas embrassé, je ne lui ai pas dit que je l'aimais. C'est un cauchemar, je vais me réveiller et il sera là, à côté de moi, couché, m'entourant de ses bras protecteurs. Je caresse ses cheveux si doux, je passe ma main sur sa barbe de trois jours, j'embrasse ses lèvres que j'aime tant... J'ouvre les yeux, les frotte et regarde à nouveau autour de moi, j'entends des pleurs, des cris.

Ce n'était donc pas un rêve mais bien un cauchemar. C'est bien arrivé, l'accident, la moto qui explose et Tristan... Je ne dis rien, passe entre les deux sièges de l'avant et sors en courant par les portières laissées ouvertes par les mecs. J'entends les filles m'appeler, mais je m'en fous. Je cours vers Thomas et Dimi qui essaye comme ils peuvent, de remonter la falaise en s'accrochant à la végétation, mais la pente est abrupte et ils n'ont pas pu descendre trop bas aux risques d'eux aussi, finir dans le lac. Je hurle son prénom à m'en faire péter les cordes vocales, à m'en exploser les poumons, je suis sûre de moi, je sens notre lien, cette connexion au plus profond de mes entrailles, plus je m'approche et plus je le sens au creux de mon ventre et de mon cœur. Alors je continue à l'appeler.

_ Tristan, mon amour, je suis là !

Réponds-moi, mon amour, je t'aime.

_ Tristannnnnnnn !

Tu ne peux pas m'abandonner...

Tu me l'as promis.

_ Triiiiistaaaannnn !

Je me jette à genoux sur le bitume et pleure toutes les larmes de mon corps en me balançant d'avant en arrière.

Tristan, je t'aime.

_ Mon amour, réponds-moi.

Tristan, je ne peux pas vivre sans toi.

Je répète comme une litanie :

Tristan, je t'aime. Tristan, je t'aime. Tristan, je t'aime.

J'entends un bruit, comme un animal qui se déplace dans l'herbe sèche. Puis un gémissement, puis un autre un peu plus fort. Je me relève et comme un robot me dirige vers le bruit, je marche sans savoir comment, je ne contrôle plus rien. J'avance à tâtons, je n'y vois rien. Je prends mon téléphone, j'allume la torche et soudain, je vois deux points qui brillent. Un nouveau gémissement me sort de ma torpeur et je fonce droit devant moi ne faisant pas attention aux broussailles et branches qui me griffent le visage et les bras. Il est là, mon Dieu, Tristan est là...

_ Mon amour...

_ Tristan, mon amour, je suis là. Ne bouge surtout pas. Merci, mon Dieu.

Je lui embrasse le dessus de la main de peur de le toucher, de lui faire mal.

_ Thomas, Dimi ! je hurle. Il est là, il est vivant.

Ils arrivent tous en courant et se placent à côté de moi à genoux.

_ Tristan, tu m'entends, dit Thomas.

_ Oui, je t'entends mec.

_ Tu as mal quelque part, lui demande Lina.

_ J'ai mal à la jambe et au bras.

_ J'appelle les secours de suite.

_ Non Elena, lui ordonne Tristan.

_ Ne joue pas les héros, tu as failli mourir mec.

_ Dimi, Thomas, aidez-moi à me lever plutôt.

_ Non, mon amour, ne bouge pas. On va attendre les secours.

_ Mon amour, crois-moi, si je te dis que ça va. J'ai été un peu sonné, mais j'avais mon casque, regarde il n'a même pas une égratignure.

_ Tu as retiré ton casque tout seul, mais tu es fou ! lui crie Lina.

_ Mais puisque je vous dis que je vais bien, je le sentirais sinon. Ce n'est pas ma première chute à moto !

_ Tu es sûr de toi mon amour ?

_ Oui mon cœur, regarde mes jambes bougent, bon même si celle-ci a amorti la chute contre le talus et me fais un peu mal. Au pire demain, j'aurai un bel hématome. Tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi, avec toi.

_ Allez tête de mule, passe ton bras sur mon épaule et fais pareil sur celle de Thomas. À trois, on te relève, tu es prêt ?

_ Oui, c'est bon les mecs, on y va.

Je le vois grimacer au moment où ils le soulèvent et je m'inquiète pour lui.

_ Mon amour, ça va ?

_ C'est bon, je vais y arriver.

Il se laisse porter jusqu'à ce qu'ils atteignent la route puis, il pose ses pieds au sol en jurant tout en serrant les dents :

_ Putain de merde !

_ Tu as mal où ? m'inquiété-je.

_ Ma jambe, j'ai reçu une décharge électrique, mais c'est bon, c'est passé.

Ils se dirigent tous les trois vers la voiture et je vois qu'il a quand même du mal à poser son pied droit. Il s'écroule sur le siège passager et éclate de rire.

_ Je peux savoir ce qui te fait rire ? l'engueule Elena.

_ Si vous pouviez voir vos gueules d'enterrement, vous en feriez autant !

_ Non, mais je n'y crois pas espèce de petit con, on a cru que tu avais sauté le parapet avec ta moto, rétorque Lina.

_ Quoi ? Ma moto est passée par-dessus ?

_ Oui mec. Elle a dévalé la pente, a même explosé avant de terminer dans le lac, m'informe Thomas tristement.

_ Non, ce n'est pas possible, pas ma moto !

Il tire sur ses cheveux en hurlant.

_ Elle m'aura tout pris cette garce, je vais lui faire la peau !

_ Tristan, tu divagues là, de quoi tu parles ? lui demandé-je.

_ De cette garce, que je croyais être mon amie, rugit-il d'un ton haineux.

_ Mais qu'est ce que Cerise vient foutre dans ton accident ? questionne Elena.

_ Tu n'as pas perdu le contrôle de ta bécane ? lui demande Dimi

_ Bien sûr que non, je me suis volontairement jeté dans le fossé, c'était ma dernière chance de m'en sortir avant que j'attaque les lacets. Je connais cette route par cœur et je savais qu'à cet endroit-là, je pouvais sauter sans me faire trop mal. Mais je pensais que ma moto aurait glissé elle aussi, je ne pensais pas qu'elle passerait par-dessus, dit-il d'une voix étranglée.

_ Voilà pourquoi tu roulais aussi vite, dit Thomas en hochant la tête.

_ Je n'avais plus de freins et impossible de ralentir, la poignée était bloquée, rage-t-il.

_ Tu crois que ta moto a été sabotée ? dis-je médusée.

_ Oui mon amour et heureusement que tu n'étais pas avec moi.

Il me tend les bras pour que je vienne m'y loger. Je fonds en larmes dès que ma tête touche son torse.

_ J'ai eu... Si... Peur... Mon amour, hoqueté-je.

_ Tu n'as plus à avoir peur, regarde je vais bien.

Je lève vers lui mes yeux brouillés par les larmes et souffle :

_ Pardonne-moi...

_ Mais de quoi tu parles ?

Je m'éclaircis la voix pensant qu'il ne m'a pas entendu.

_ Je te demande pardon, mon amour...

_ Pardon, pour quoi ?

Il relève ma tête avec sa main et plonge son regard dans le mien. Le lien est toujours là. Ce lien, que je n'ai pas cessé de sentir, malgré le fait que je l'ai cru mort un instant. Ce lien est si fort entre-nous, que je le sais indestructible et qu'il sera là, pour toujours.

_ Je t'aime Tristan, si tu savais combien je m'en veux. J'ai été odieuse avec toi ce soir, j'ai même refusé de t'embrasser, de te dire je t'aime et ça aurait pu se terminer comme ça... Sans que je ne puisse plus te le dire, alors pardonne-moi, mon amour.

Il me serre dans ses bras et les mots à ce moment-là sont inutiles. Tout mon amour passe dans cette étreinte ainsi que le sien envers moi. Il s'approche de mon oreille et me murmure :

_ Embrasse-moi, mon amour.

*******

Tristan

Putain que c'est bon de sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes, que c'est bon de la serrer dans mes bras même si j'ai mal. Ce foutu bras a morflé lui aussi, mais je ne veux pas le lui dire, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Mais je douille. J'ai eu chaud aux fesses et suis heureux de m'en être sorti. Contrairement à ce que je leur ai dit, j'ai cru que ma fin était arrivée, quand j'ai compris que je ne pouvais pas freiner, que la moto prenait de plus en plus de vitesse. J'ai tenté le tout pour le tout en me jetant en boule dans le petit fossé en espérant que l'herbe et les broussailles amortiraient ma chute. Et c'est ce qui s'est passé. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que ma moto terminerait dans le décor. Putain, ma moto, mon bijou, mon précieux...

Vous allez trouver cela exagéré et dire "encore un mec qui aime sa moto plus que tout et même que sa copine". Déjà, ce n'est pas possible, parce que rien au monde n'est plus cher à mon cœur, que ma Princesse. Mais fais chier ! Cette moto représentait la seule chose qu'il me restait de ma sœur et cette garce de Cerise le savait. Elle a voulu nous envoyer dans le décor ce soir. Elle est vraiment folle à lier, ce n'est pas possible. Que serait-il arrivé, si ma Princesse était montée avec moi, comme c'était prévu ? Je n'aurai jamais pu la protéger de cette chute, qui nous aurait gravement blessés ou même aurait pu nous être fatale. C'est ce qu'elle cherchait, j'en suis sûr. Elle voulait supprimer ma Princesse et reprendre sa place à mes côtés, elle me l'a bien fait comprendre tout à l'heure dans le couloir de la boîte. Putain de promesse à la con que je lui ai faite...

_ Bon les amoureux, si on rentrait ? balance Elena.

_ Allez, lâche mon coquelicot, qu'elle vienne s'asseoir à côté de moi ! m'informe Dimi de la banquette arrière.

_ Tu ranges tes mains Dimi, même éclopé, je peux encore te filer une trempe !

_ T'inquiète, il va savoir où mettre ses mains, vu que je vais devoir m'asseoir sur lui, ricane Lina.

_ Oh oui, je sens que je vais adorer ce trajet, lâche Dimi en entourant la taille de Lina de ses bras.

Nous voilà enfin chez moi après dix minutes de route. Un trajet pendant lequel, j'ai dû serrer les dents avec tous ces lacets, j'avais beau me tenir fortement à la poignée de la porte et au siège pour ne pas trop bouger, mais ça a quand même été très douloureux. Pourtant Thomas a roulé doucement, prudemment, me lançant régulièrement des coups d'œil, pour voir si je tenais le coup. J'ai donné mes clés à ma Princesse pour qu'elle ouvre la porte de chez moi. Les mecs m'ont aidé à descendre de la voiture et à m'installer sur le canapé. Je suis allongé et me sens mieux grâce aux coussins qui me calent le dos. Ma princesse est partie avec les filles à la cuisine. Elles sont allées chercher des boissons et une poche de glace pour ma jambe. Du coup, nous en profitons pour discuter avec les mecs.

_ Tu es sûr de toi ?

_ Oui, j'en suis sûr Thomas, sinon comment tu expliques que tout lâche en même temps ?

_ C'est vrai que c'est bizarre, surtout quand on sait comme tu la bichonnais ta moto.

_ Putain, je n'aurai jamais cru que Cerise en arrive là, dit Thomas en colère, ce qui est rare chez lui.

_ On doit agir, sinon va-t'en savoir de quoi elle peut être capable encore.

On doit s'interrompre de parler car les filles reviennent avec les boissons, je fais signe à Thomas et Dimi qu'on continuera cette conversation demain, au tel.

_ Alors vous parliez de quoi, demande Elena.

_ De rien... répond Dimi.

_ Mais bien sûr, rétorque Lina, on a vu que vous arrêtiez de parler quand on est rentré dans le salon.

_ Ils me demandaient juste des détails sur les réactions de la moto, une discussion de mecs quoi... Je suis sûr qu'en rajoutant ça, les filles vont me sauter dessus en nous traitant de machos. Et ça n'a pas raté bien sûr. Entre Elena et Lina, elles se sont déchaînées pendant que ma Princesse, elle, est assise à côté de moi. Elle tient ma poche de glace enroulée dans une serviette contre ma jambe avec le regard ailleurs, perdue dans ses pensées.

_ Ça va mon amour ?

_ Oui, ne t'inquiète pas Tristan, tu es là. C'est tout ce qu'il compte.

_ Tu crois qu'on va arriver à l'avoir notre soirée en amoureux ? dis-je pour essayer de la faire sourire.

Sourire, qu'elle m'offre en me répondant :

_ Bien sûr mon cœur, la nuit n'est pas finie.

_ Si tu me prends par les sentiments ma Princesse.

Elle passe sa main sur ma joue, la caresse du bout des doigts comme j'aime tant qu'elle le fasse.

_ Par contre, tu vas calmer tes ardeurs, je pensais plus tôt à t'aider pour prendre une douche ou un bain et ensuite t'installer au lit une fois que je t'aurai soigné !

_ Tu rigoles ?

_ Non, pas du tout mon amour, répond-elle sérieuse avant de me donner un baiser.

_ Mais j'avais prévu pleins de choses pour ton anniversaire, dis-je en boudant comme un enfant de cinq ans.

_ Comme tu me l'as dit tout à l'heure, tu as jusqu'à demain soir pour me le fêter. Alors pour le moment, tu vas être raisonnable et me laisser m'occuper de toi.

_ Bon, on va y aller nous. Il se fait tard, on va vous laisser tranquilles les amoureux !

_ Soyez sages, lance Lina.

_ Compte sur moi, je vais bien m'occuper de lui.

Une fois, tous nos amis partis, ma Princesse m'aide à me rendre dans la salle de bains et à me déshabiller. Je me laisse faire, alors que je pourrais très bien me débrouiller tout seul. Mais je profite un peu de la situation et ne la quitte pas des yeux. Elle s'occupe de moi, amoureusement, avec attention, j'aime tellement ce sentiment d'être précieux à ses yeux. D'avoir enfin trouvé la personne pour qui je compte. Je scrute ses moindres faits et gestes, de ses mains si délicates, elle me retire mon tee-shirt tout en laissant ses doigts me frôler, puis déboutonne mon jeans, le descend tout doucement pour ne pas me faire mal et termine par mon caleçon... Malgré la douleur lancinante de ma jambe, je n'ai qu'une envie, c'est de la posséder. Mais ma Princesse a prévu un autre programme et suit ce qu'elle a en tête.

_ Tu préfères une douche ou un bain ?

_ Un bain...

Je lui embrasse l'épaule et elle se couvre de frissons, alors que je la mordille. Elle commence à faire couler l'eau...

_ Et tu le prends avec moi mon amour, lui susurré-je à l'oreille en me plaçant derrière elle. Faisant demi-tour, elle rajoute en rigolant :

_ En effet, ça sera plus simple pour que je te lave et inspecte ton corps.

Je lève les mains en l'air en lui disant :

_ Je suis tout à toi mon cœur.

Elle m'aide à m'installer dans la baignoire puis se déshabille à son tour en laissant glisser sa robe le long de ses longues jambes, sous mon regard de braise. Elle est juste... Magnifique en talons hauts et tanga. Puis, elle les retire en me disant :

_ Du calme champion, c'est juste un bain pour que tu puisses te relaxer et permettre à tes muscles de se détendre, on est bien d'accord.

_ Oh mais regarde, je suis tout à fait détendu.

Je lui tends mes bras pour qu'elle me rejoigne et qu'on puisse se relaxer tous les deux dans les bras l'un de l'autre. Elle se positionne entre mes jambes, dépose sa tête sur mon épaule en faisant attention de ne pas me faire mal. Puis, entrecroise ses mains sur mes bras qui l'enlacent et nous restons là un moment sans parler. Juste le plaisir de se retrouver et d'apprécier d'être à nouveau ensemble, réunis, au calme après tous les tumultes de cette soirée.

Dans notre bulle...

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Vous voyez, je ne suis pas aussi sadique que ça 😈😂

Tristan a eu chaud sur ce coup... oufff !

Cerise est-elle coupable de son accident ?

Tristan et Orphélia auraient pu mourir 😱

*******

❤Bonne soirée mes Loulous❤

Kty

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