Tome 1 - Chapitre 30


C'est quand on se réconcilie !

*******

Tristan

Je rentre chez moi, après avoir laissé ma Princesse avec nos amis. J'aurais préféré rester avec elle, mais elle a des choses à faire et moi aussi. Je lui ai proposé de venir manger chez moi, donc, un grand ménage s'impose. Je ne peux pas la recevoir au milieu des caleçons et tee-shirts qui traînent un peu partout. Je commence par aérer afin d'enlever l'odeur de clope qui enfume la pièce, vider les cendriers et je m'aperçois que depuis hier, je n'ai même pas eu envie de fumer. Je suis tellement bien avec elle, que je n'en ai pas ressenti le besoin. Je ramasse tout le linge qui traîne dans le salon et dans la chambre avant de lancer une machine. Puis, je change les draps de mon lit et les balance dans le panier. Je passe l'aspirateur et fais la poussière, je lave la cuisine et je termine par la salle de bains. Tout est nickel, reste plus qu'à laver le sol et je pourrais aller faire les courses. Trente minutes plus tard, je sors du supermarché avec ma surprise, mon sac à dos bien rempli et repars à l'appartement. Je range ma surprise dans la chambre, les courses dans le frigo et file me doucher avant de me rendre au village.

J'arrive sur la place et je peux voir ma Princesse au loin discuter avec Elena. Entendant ma moto, Elena se dirige vers le bar, alors que ma Princesse m'attend avec un grand sourire. J'ai juste le temps d'éteindre la moto et de retirer mon casque qu'elle est déjà pendue à mon cou.

_ Tu m'as manqué, tu sais !

_ Toi aussi ma Princesse, mais c'était pour mieux se retrouver.

_ Tu te rends compte, qu'on n'arrive pas à se séparer plus de deux heures ?

_ Et tu veux partir une semaine entière ?

_ Tu as raison, on ne tiendra pas. Il me tarde de connaître tes solutions.

_ Et moi, il me tarde de ne t'avoir rien que pour moi ce soir, chez moi. J'ai eu le temps de ranger, de faire le ménage et même de faire les courses.

_ Et de prendre une douche... Hum, tu sens bon !

Elle passe son nez dans mon cou et m'embrasse me déclenchant des frissons à chacun de ses bisous. Cette nana me rend fou.

_ Princesse, si tu ne veux pas que je me ramène avec une gaule d'enfer au café, tu devrais arrêter de me chauffer.

_ Mais je t'ai simplement fait des bisous, rigole-t-elle.

_ Espèce de chipie, on va voir, comment tu vas réagir aux miens de baisers ?

_ Non, c'est bon Tristan, en plus il faut que je te parle. C'est sérieux.

_ Tu me fais peur là...

_ Mais non, rassure-toi mon amour, ce n'est pas de nous dont je veux te parler.

_ Alors, je m'en fous... Tout ce qui m'intéresse, c'est toi et notre couple.

_ Allez, sois sérieux deux minutes s'il te plaît. C'est au sujet d'Elena.

_ Alors là, je m'en bats les...

Elle me coupe en posant son index sur ma bouche et me dit sérieusement, ce qui se passe pour Elena, sa maladie, son départ et le fait que je dois arrêter d'être désagréable avec elle.

_ Elle a besoin de notre soutien, tu comprends.

_ Ok, mais je ne pouvais pas savoir, je pensais qu'elle était juste devenue chiante après sa rupture avec son mec.

_ Tu me promets de faire des efforts ?

_ Je vais faire plus que des efforts maintenant que je sais tout cela.

_ Merci Tristan, tu sais c'est important pour elle et pour sa guérison de se sentir soutenue.

_ Oui, je le sais que trop bien...

_ Oh, je suis désolée mon cœur, j'ai été maladroite sur ce coup-là.

_ Tu sais ce qu'il te reste à faire pour te faire pardonner alors !

_ Tu ne perds pas le nord, toi ! Et tu en fais quoi de ta gaule ?

_ Eh bien, j'irai faire un tour aux chiottes, dis-je en m'esclaffant.

Je l'attrape par la taille, la soulève et l'assois face à moi, sur la moto et avant qu'elle n'émette une quelconque objection sur notre position vis-à-vis des gens, je l'embrasse à lui en faire perdre la tête.

C'est fou... À peine, elle me touche ou m'embrasse, et mon désir se réveille. Mais elle stoppe notre baiser et me demande de m'arrêter :

_ Tristan, on pourrait nous voir. Imagine que mes parents passent en rentrant de chez leurs amis ou que le boulanger nous surprenne comme la dernière fois.

Je fais la moue.

_ Tu es un véritable gamin qui boude parce qu'on lui a refusé un bonbon.

_ Oui... Et tu es mon bonbon.

Je m'approche de son oreille et lui chuchote de ma voix rauque et sensuelle :

_ Laisse-moi encore te sucer mon bonbon.

Je sens qu'elle se contracte rien que d'entendre cette phrase, elle se mord la lèvre avant de me donner une tape sur le torse.

_ Tu n'as pas le droit de me dire ce genre de chose, ici.

_ À donc, si l'on était chez moi ou chez toi tu ne dirais pas non, mon bonbon ?

Elle coquelicote et je sais très bien qu'elle repense à ce matin et à notre douche.

_ Tu as perdu ta langue ? la taquiné-je.

Et en gamine qu'elle est, elle me tire la langue que je m'empresse d'attraper avec ma bouche avant de la lui sucer. Oh mon Dieu, mon désir monte encore d'un cran quand elle se le laisse faire, c'est tellement bon.

_ Faute de te sucer ici, dis-je en appuyant sur son entrejambe, lui envoyant sans doute une décharge vu qu'elle essaye de resserrer ses jambes, j'aurai eu au moins ta langue.

_ C'est malin, hein ! Nous voilà bien maintenant. Toi avec ta gaule et moi avec mon entrejambe trempé de désir.

_ Si ce n'est que ça.

Je la fais descendre, mets la béquille et descend à mon tour, récupère mes clés et l'entraîne en courant vers le foyer. Je me dirige à l'étage vers une pièce que l'on n'utilise pas. Je l'ouvre, la fais entrer et referme derrière elle aussitôt. Nous sommes dans la cuisine, mais je ne lui laisse pas le temps de regarder la déco, que je la plaque contre la porte et je reprends mes baisers, passe mes mains sous sa robe et commence à la caresser par-dessus sa culotte, lui arrachant un gémissement. Elle passe ses bras autour de mon cou et tire sur mes cheveux. Il ne m'en fallait pas plus pour continuer. Mes doigts passent sous sa culotte. Elle avait raison... Elle est trempée et mes doigts glissent en elle sans difficulté. Je sens sa main descendre vers mon jeans, elle défait les boutons entre deux gémissements et attrape mon manche dans mon caleçon en disant :

_ Tristan, j'ai envie de toi...

_ Laisse-moi attraper une capote.

Ensuite tout va très vite, ses jambes entourent ma taille, moi glissant en elle, mes coups de reins qui nous entraînent toujours plus haut, pour nous faire jouir à l'unisson. Elle repose sa tête sur mon épaule et l'on essaye de reprendre une respiration normale. Je la regarde et vois un petit sourire sur ses lèvres.

_ Pourquoi souris-tu comme ça ?

_ Ça sera toujours aussi waouh... nous deux ?

_ Je l'espère bien, même si je préfère te faire l'amour, une petite baise comme là c'est trop bon aussi. Tu as aimé ?

Elle coquelicote, mais, ne se démonte pas.

_ J'ai adoré, tu veux dire.

Et ma tigresse m'embrasse avec toute la fougue et le désir qu'elle éprouve pour moi.

_ Tu m'épates, tu sais. Qui aurait cru que sous ta timidité se cachait une vraie tigresse.

_ C'est toi qui l'as réveillé, alors maintenant tu vas devoir assumer !

_ Tu vas voir ce soir ce que je te réserve ma tigresse, mon bonbon, lui chuchoté-je en léchant son cou jusqu'au lobe de son oreille.

_ J'ai saisi le message, hum... Mais là on devrait y aller.

_ Viens la salle de bains est juste à côté, elle fonctionne toujours.

_ C'est bon, je vais y aller seule.

_ Non mais pour qui tu me prends ?

_ Pour mon insatiable amour.

Et elle file vite, ses éclats de rire résonnent dans le couloir me faisant sourire comme un bienheureux. Je retire ma capote, fais un nœud et la range dans un mouchoir en papier que je trouve dans la cuisine puis le glisse dans ma poche, avant de me laver à mon tour. On se retrouve sur le palier et main dans la main, nous repartons vers la sortie. Nous arrivons forcément les derniers au café. Elena fait signe à ma Princesse. On va s'asseoir à côté d'elle, mais avant, je dépose un baiser sur son front, comme je le faisais avant et je lis sur les lèvres d'Elena, un merci. Je lui fais un clin d'œil et prends place entre mon amour et Lina qui me balance un regard amusé, du genre, je sais ce que vous avez fait, mais elle ne fait pas de remarque pour une fois. Mais je la vois se pencher en arrière et parler à ma Princesse derrière mon dos en riant :

_ Elya, tu devrais refaire ton chignon.

Mon amour coquelicote inévitablement, je la regarde, elle est tellement belle. Je l'arrête dans son mouvement et lui confis :

_ Tu n'en as pas besoin, tu es très belle comme ça.

Je lui donne un petit bisou pour la rassurer. Autant avec moi, elle se lâche, autant avec les autres, elle a encore du mal parfois.

_ Bon maintenant que les amoureux sont là, on va pouvoir commander, lance Dimi.

La serveuse prend notre commande et revient cinq minutes plus tard avec nos verres. On trinque tous et des petites discussions se forment de-ci de-là autour de la table. Je suis la conversation de ma Princesse avec Elena quand Cerise leur demande :

_ Quand vous aurez fini vos messes basses, on pourra peut-être savoir de quoi vous parlez toutes les deux.

Elle est vraiment de mauvais poil en ce moment et serait prête à bondir sur tout le monde, je me demande bien ce qu'elle a ? En rigolant, je lui balance :

_ Dis donc tu as tes règles ou quoi pour être aussi chiante, en ce moment ?

_ Non pas du tout et tu sais très bien que je ne les ai pas, mon chéri, ajoute-elle en appuyant bien sur le dernier mot.

Comment refroidir l'ambiance en deux secondes ? Ma Princesse m'interroge du regard et moi je fulmine :

_ D'une, il y a longtemps que je ne suis plus ton chéri et de deux, je ne sais pas comment je connaîtrai cette information, vu que je ne vis plus chez toi depuis un moment !

_ Pourtant jeudi...

_ Quoi jeudi ? Arrête tes conneries Cerise, je ne sais pas où tu veux en venir avec tes sous-entendus, mais tu commences à me gonfler sérieusement.

Je vois ma noisette se tordre les doigts et ça ne fait que renforcer ma colère.

_ J'ai juste dit, que jeudi tu aurais pu le voir, vu que tu étais chez moi. Rien de plus, c'est toi qui montes sur tes grands chevaux pour rien ! Sauf si tu n'as pas la conscience tranquille ?

_ Putain, mais je vais...

_ Laisse tomber mon amour, tu ne vois pas qu'elle le fait exprès pour nous faire chier. Cerise, je ne sais pas pourquoi tu es comme ça en ce moment et je confirme, ce n'est pas à cause de tes règles que tu es chiante. Je pencherais plutôt pour la jalousie qui te fait sortir de tes gonds !

_ Ça, c'est envoyé lance Tony.

_ Oh toi, on ne t'a pas sonné, lui répond Cerise, avant de se tourner vers moi. Tu devrais mieux la dresser, ça lui éviterait de dire des conneries devant tout le monde.

_ Tu sais quoi, Cerise, tu fais chier tout le monde avec ta jalousie, Orphélia à raison, et ici on le sait tous que tu en pinces toujours pour Tristan et que tu n'acceptes pas qu'il soit en couple.

_ Tristan en couple ? laisse-moi rire Elena.

_ Ben alors, tu vas rire jaune ma belle, car Tristan et moi on va vivre ensemble !

Je la regarde avec un sourire en coin, ravi qu'elle ait pris sa décision et l'embrasse.

_ Tu sais que je t'aime toi...

Cerise nous coupe encore une fois.

_ Ça, c'est ce qu'on verra, crache-t-elle en se levant.

_ Assieds-toi ! J'ai à vous parler et j'ai besoin que tu entendes ce que j'ai à dire. Alors pose tes fesses sur ta chaise et ferme-la !

Ma princesse attrape la main d'Elena et lui fait un sourire rassurant pour qu'elle se détende, se calme et se canalise. Elle respire pour se calmer, regarde ma Princesse, prend toute sa force et sa bonté et balance à tous :

_ Je pars lundi pour un an en Suisse.

Elle lève la main pour stopper ceux qui allaient prendre la parole.

_ Je n'ai pas fini alors avant de m'interrompre et de poser des questions laissez-moi finir. Donc, je disais, je pars lundi pour me faire soigner. J'ai choisi la Suisse, parce qu'ils ont un des meilleurs centres et que j'y ai de la famille là-bas, donc, je ne serais pas seule pendant mon internement. J'ai un trouble de la personnalité appelé : personnalité passive-agressive. Et pour me soigner, je vais suivre une nouvelle thérapie dans ce centre.

Elle respire fort, ma Princesse lui tend son verre de jus de fruits, ce qui lui permet de se ressaisir un peu et de terminer avec la voix chargée de sanglots.

_ C'est pour cela que je suis obligée de vous quitter, je suis vraiment désolée.

Elle se tourne vers mon amour et elle finit dans ses bras en pleurs, tout le monde l'entoure pour lui montrer notre soutien.

_ Pourquoi tu ne nous en as pas parlé plus tôt, on aurait pu t'aider au lieu de râler après toi ?

_ Dimi à raison, tu aurais dû nous faire confiance, car que l'on râle et te réponde ça a accentué ta maladie m'a expliqué, Orphélia. Je suis vraiment désolé Elena, si j'avais su, jamais je n'aurais agi de la sorte avec toi. Tu sais à quel point je tiens à ton amitié et j'espère que tu ne m'en veux pas trop ? lui avoué-je.

_ Vous n'êtes pas responsables de ma maladie, elle est là et je dois tout faire pour apprendre à mieux vivre avec. Je ne vous en veux pas et encore moins à toi Tristan, je suis heureuse qu'avant de partir, on ait pu se réconcilier. Tu le sais, je t'aime comme mon frère et je suis tellement contente que tu fasses ta vie avec Orphélia, tu le mérites après tout ce que tu as traversé. Tu as trouvé une perle, alors fais bien attention à elle maintenant, protège-la surtout et prends-en soin.

Elle nous embrasse tous les deux et mon amour ne peut retenir ses larmes. Elle est tellement sensible, gentille et aimante avec tout le monde, Elena à raison, c'est une perle... 

C'est ma perle !

_ On pourra te téléphoner pendant que tu seras là-bas ? s'interroge Lina.

_ Pas les premiers temps, mais dès que ce sera possible, je vous le dirai.

_ Tu vas me manquer, lui dit Thomas avant de la serrer fort dans ses bras.

Mon pote a toujours eu un faible pour elle, mais n'a jamais osé le lui dire.

_ Et te rendre visite, ça sera possible ? ajoute-t-il.

_ Je ne sais pas et puis ce n'est pas à côté la Suisse tu sais Thomas, l'informe Elena.

_ Ça, c'est un détail Elena, alors tu veux bien que je vienne ?

_ Si tu en as envie, je demanderai, assure-t-elle en rougissant.

_ On fait comme ça alors, dit-il en se passant les mains dans les cheveux. Et surtout, prends soin de toi.

_ Promis, merci Thomas.

Elle dépose un bisou sur sa joue. Ils se regardent... Allez mon pote, elle attend que ça, montre, lui, que tu tiens à elle. Thomas s'approche et l'embrasse tendrement. Tout le monde se détourne, pour les laisser tranquilles. Ils ont je pense beaucoup de choses à se dire.

_ Bon et si on allait manger quelque part tous ensemble et ensuite se faire un karaoké, ça vous tente ? Ce serait bien pour Elena, de faire cette soirée pour elle, avec tous ses amis, propose Lina.

On se regarde avec ma Noisette et d'un simple regard, on sait que le plus important, à ce moment, c'est Elena et même si ça met une partie de ma soirée à l'eau, ce n'est pas grave. Je me penche vers elle et lui souffle :

_ Ok, mais tu passes quand même la nuit chez moi !

_ Oui, mon cœur... Merci.

_ Normal, c'est notre amie, des soirées à deux on en aura d'autres ma noisette.

On se donne tous rendez-vous à vingt et une heures sur la place, le temps que tout le monde passe chez lui pour se changer. Je ramène ma Princesse chez elle à moto. Elle va en profiter pour prévenir ses parents, se changer et prendre du rechange pour cette nuit et demain matin.

On rentre par la cuisine et bien sûr on tombe sur sa mère qui rigole en nous voyant :

_ Tiens une revenante !

_ Salut maman, dit-elle en lui faisant la bise.

_ Bonjour Madeleine.

_ Et tu ne m'embrasses pas toi ?

_ Heu, si bien sûr.

Je lui fais la bise sous le sourire encourageant de ma Princesse.

_ Alors, les jeunes, quoi de neuf ?

_ En fait, on ne fait que passer, je me change et on repart !

_ Tu es un vrai courant d'air en ce moment, mais ça fait plaisir de te voir si rayonnante ma fille.

Elle me lance un regard chaleureux et son sourire me donne des ailes.

_ Madeleine, vous seriez d'accord pour que votre fille dorme chez moi, après la soirée karaoké ?

Je vois ma Princesse me fusiller du regard, mais vu que sa mère est là, je veux faire les choses bien.

_ Je suis contente que tu me le demandes Tristan, je n'en attendais pas moins de ta part. Tu marques des points, c'est bien, rigole-t-elle et je sens ma Princesse se détendre.

_ Tu es d'accord maman ?

_ Tu sais ma fille, quand on a trouvé l'amour, il faut le vivre à fond, alors profitez-en, mais je compte sur toi Tristan, tu fais attention à ma fille.

_ Merci maman, je vous laisse discuter pendant que je vais me préparer.

Elle m'embrasse et monte vite prendre sa douche.

_ Ne vous inquiétez pas pour ça, je ne lâcherai pas votre fille d'un millimètre. Merci beaucoup Madeleine pour votre confiance, ça me touche.

_ Alors ne me déçois plus.

_ Je sais... J'ai compris la leçon.

_ Je l'espère bien, parce que ma fille mérite de recevoir tout l'amour dont tu disposes. Tu es quelqu'un de bien Tristan, sinon je ne te la confierai pas. Je sais que tu as eu des années difficiles, mais tout le monde a droit à une seconde chance dans la vie. Je sais que tu feras tout pour elle, car tu l'aimes et que votre amour te permet d'aller mieux à toi aussi.

_ C'est vrai votre fille me permet de faire ressortir tout ce qu'il y a de meilleur en moi, elle a ce pouvoir sur moi qui me rend plus fort et me donne envie de me dépasser toujours un peu plus pour elle. Pour qu'elle soit fière de moi et parce que je l'aime plus que tout.

_ Je n'en doutais pas une seconde, mais je suis contente de voir que je ne me suis pas trompée sur toi. Allez file, ma fille doit t'attendre.

Je ne me fais pas prier et monte à l'étage pour voir si ma Princesse est prête, quand j'entends encore l'eau de la douche couler. Je pose la main sur la poignée de la porte mais je me souviens de ce que je viens de dire à sa mère et retire ma main. Je vais faire un tour dans le dressing de ma Princesse pour voir ce qu'elle a sélectionné comme tenue pour sortir ce soir, quand je tombe sur de la lingerie que je prends dans mes mains.

_ Eh ! Pas touche, tricheur...

_ Tu as prévu ça pour ce soir ? déglutis-je difficilement.

_ Oui, à la base c'est ce que j'avais prévu, mais tu as découvert ma surprise.

Je l'entends ronchonner, râler et elle me reprend vigoureusement le petit morceau de tissu que je tenais dans mes mains.

_ Mais, ce n'est pas grave ma tigresse.

_ Si, ça l'est pour moi ! Allez, ouste ! Sors de ma chambre.

_ Tu boudes ?

_ D'après toi ?

_ Bon ok, excuse-moi ma Princesse, j'ai fait louper ta surprise et c'est vrai que moi aussi, j'aurais râlé si ce matin ma surprise était tombée à l'eau.

_ Ah tu vois !

_ Et dire que je suis venu dans le dressing pour ne pas te rejoindre sous la douche.

_ Non mais... Ma mère est là.

_ C'est bien pour ça que je ne suis pas rentré et en plus j'ai promis à ta mère de bien me comporter.

_ Et tu t'es dit : tiens, si j'allais faire un tour dans son dressing.

_ Oui, mais c'était pour te choisir ta tenue pour ce soir. Je ne pensais pas tomber sur ça, ris-je en l'attrapant à nouveau avec mes doigts, et en lui esquissant mon sourire en coin auquel elle ne résiste pas.

_ Allez, rends-le-moi !

Je lève mes bras en l'air pour éviter qu'elle ne l'attrape.

_ Seulement, si tu arrêtes de bouder et que tu m'embrasses !

_ Et puis quoi encore ?

_ Heu, j'ai bien une idée, mais ta mère est là et je ne pense pas qu'elle aimerait t'entendre gémir ma tigresse.

_ Mais tu es infernal, tu n'as qu'à te le garder, il t'ira très bien, tiens !

_ Non, mais tu déconnes là ?

_ Non, tu crois ?

Et elle profite de mon étonnement pour me le piquer et se met à courir pour vite le planquer dans un tiroir.

_ C'est là, que tu ranges toute ta lingerie ma tigresse ?

Elle se place devant le tiroir pour faire barrière avec son corps.

_ Je t'interdis d'approcher, sinon ce soir tu dormiras tout seul.

_ Tu ne me ferais pas ça...

Je me rapproche doucement d'elle.

_ Tu veux prendre le risque ?

Je lève mes mains en l'air.

_ Non, c'est bon, je sais que tu en serais capable, juste pour ne pas perdre. Je vais t'attendre sur ton lit.

_ Voilà, c'est plus sage et tu ne triches pas cette fois-ci.

Elle me fait trop rire quand elle boude et se rebelle.

_ Promis ma tigresse d'amour.

Surtout, si c'est pour qu'elle me prépare une autre surprise à la hauteur de la première. Mais quand je la vois sortir du dressing avec son petit sac de rechange. J'en perds mes mots...

*******

Une vraie fée du logis mon Tristan !

Leur amour s'épanouit de jour en jour, vous ne trouvez pas ? mdr ♥

Cerise continue son show et ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter là...

Elena a enfin avoué sa maladie et son départ à tous.

Que pensez-vous du nouveau couple entre Elena et Thomas ?

Orphélia a prévu quelle surprise pour Tristan d'après vous ?

Une soirée karaoké... Ça promet ! 

*******

♥ Bonne soirée et bon week-end mes Loulous ♥

Kty

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