Tome 1 - Chapitre 29
C'est quand elles me parlent !
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C'est la sonnette du portail qui nous réveille. Nous bondissons dans le lit, un peu désorientés. Tristan attrape son téléphone et lit :
_ Il est quinze heures ma Princesse. Ça doit être Lina.
_ Oh mon Dieu, je ne peux pas descendre comme ça !
_ Je vais y aller, habille-toi et rejoins-nous, ok ?
_ D'accord, je me dépêche, merci mon cœur.
Il enfile son caleçon, son jeans et son tee-shirt qui doit encore porter mon odeur vu le sourire qui se dessine sur ses lèvres lorsqu'il le passe. Tristan m'embrasse puis part ouvrir le portail. Je me rends vite dans la salle de bains, me rince le visage pour bien finir de me réveiller, me brosse les dents, m'attache les cheveux en un chignon déstructuré que je fixe avec une épingle surmontée de coquelicot. En me tournant pour attraper mon parfum, mon regard se pose sur la douche et le mur où tout à l'heure, nous avons fait l'amour sauvagement. Tristan est en train de me laisser des souvenirs de nos bons moments dans toutes les pièces de ma maison. Notre relation a vite pris de l'importance et si au début, ça me faisait un peu peur, maintenant je sais, que notre amour est né à notre première rencontre pour tous les deux et qu'il s'est révélé au moment où nous avons échangé notre premier baiser. Alors même si tout le monde va trouver que nous allons trop vite, je suis heureuse que lui aussi ait envie que nous vivions ensemble. Je ne sais pas encore comment on va faire mais rien que l'idée de m'endormir tous les soirs dans ses bras et de m'y réveiller tous les matins me comble de joie. La voix de mon amie venant du salon me sort de mes pensées. Mais c'est surtout le bisou, que je sens dans mon cou et les bras enserrant ma taille qui me font réagir. Je regarde mon miroir et y vois mon homme tout souriant qui m'observe.
_ Tu ne trouves pas que l'on fait un beau couple, mon amour ?
_ Normal ma Princesse, tu es magnifique et il faut dire que je suis pas mal non plus, s'extasie-t-il.
Et puis je vois son sourire s'effacer et sens de l'étonnement dans son regard.
_ Tu as dit quoi ? Qu'on formait un beau couple ? Je n'ai pas rêvé mon cœur ?
_ Non tu n'as pas rêvé. Je sais que tout va vite entre nous, mais notre discussion de cette nuit et de ce matin m'ont conforté dans ce que je ressens pour toi et je voudrais qu'on trouve une solution pour que l'on puisse vivre ensemble. Enfin... Si tu veux bien sûr ?
_ Bien sûr que je le veux mon amour, j'y ai réfléchi une bonne partie de la nuit, je te l'ai dit. Alors il faudra qu'on trouve du temps pour que je te dise à quoi j'ai pensé et voir si cela pourrait te convenir, ma Princesse.
_ On pourrait en parler ce soir autour d'un petit repas que je t'aurai préparé !
_ Et pourquoi, tu ne viendrais pas chez moi, plutôt ? On pourrait préparer ensemble, discuter. J'ai tellement envie de t'avoir chez moi, dans mon lit...
Je me retourne tout en restant dans ses bras et lui susurre :
_ C'est une très belle idée, on fait comme ça alors. Je préviendrai mes parents pour leur dire qu'ils peuvent rentrer, s'ils le veulent.
_ Ils sont où d'ailleurs ? Ce matin j'ai été étonné de ne pas les voir. Et heureusement remarque, car je n'avais pas mis de tee-shirt et puis nous n'aurions pas pu nous doucher ensemble...
Son sourire est éblouissant, tout comme les étincelles qu'il a dans ses yeux en regardant la douche. Je lui souris à mon tour.
_ J'ai eu le même sourire et la même réaction que toi en voyant la douche toute à l'heure.
Je l'embrasse doucement, amoureusement, mais bien vite notre désir enflamme notre étreinte.
_ Hé oh, les amoureux, on vous attend ! crie Lina du salon.
Nous nous regardons en rigolant, car encore une fois, nous étions partis dans notre bulle. Il me prend par la main et nous descendons la rejoindre.
_ Enfin... On a failli attendre une lune, me taquine mon amie avec un grand sourire.
_ Plains-toi, tu es plutôt bien entourée, lance Tristan.
_ Je ne savais pas que tu venais accompagnée de tes amis et de Dimi ?
_ Tu as vu leurs bras ? Attends à quoi ça sert qu'il fasse de la muscu, si ce n'est pas pour porter du poids ? Nous, on commande et eux, ils exécutent, leur dit-elle, tout en rigolant.
Ce qui n'est pas le cas des garçons, qui eux n'apprécient que moyennement le raisonnement de Lina.
_ Dire que je pensais, que tu m'appréciais pour mon charme et ma bonne humeur. Tu me déçois ma tornade, lui murmure Dimi.
Elle s'approche de lui et tout en lui déposant un bisou, rétorque :
_ Mais pour ça aussi, mon feu follet.
J'ai dû rater un épisode, mais je vois que je ne suis pas la seule à être surprise.
_ Vous êtes ensemble, vous deux ? demande Tristan.
_ Attends, vous n'êtes pas les seuls à vous être envoyés en l'air cette nuit, ricane Dimi.
Je coquelicote en pensant à cette nuit et ce matin et, le regard de Tristan me fait comprendre avec son demi-sourire qu'il pense comme moi.
_ C'est malin Dimi, ça y est on les a de nouveau perdus, regarde-les, ils sont repartis dans leur bulle.
Elle claque ses doigts devant mes yeux.
_ Eh oh ! Ici, la terre... Allez lâche-la un peu, on a du boulot !
Elle m'arrache des bras de mon amoureux et m'entraîne dans le jardin, suivies comme nos ombres par les mecs. Elle leur indique ce qu'ils ont à faire et les garçons se répartissent les tâches.
Dimi et Tristan se chargent de descendre les tables du camion tandis que Tony, William et Julien les transportent dans le jardin. Ils terminent par les grands bancs.
_ Je n'en reviens pas que vous ayez pu tout transporter en une fois.
_ Ça, c'est grâce à mon feu follet qui a emprunté le camion de son oncle.
_ Tu aurais dû voir la tronche du maire mon coquelicot, quand il a vu que je les accompagnais pour récupérer le matériel qu'il t'avait promis.
_ II n'a rien dit de désagréable, j'espère !
_ Non, ne t'inquiète pas, il n'a pas osé en me voyant, m'indique Lina.
Elle me prend par le bras et ajoute alors que nous nous dirigeons vers le ponton :
_ Viens, Elya je dois te montrer un truc, auquel j'ai pensé tout à l'heure.
_ Qu'est-ce que tu voulais me montrer ?
_ Rien.
_ Mais...
_ Je voulais juste m'éloigner des mecs et qu'on parle tranquillement entre filles.
_ Tu voulais me parler de quoi ? Il y a un souci avec le buffet ?
_ Mais non ma puce, il n'y a aucuns soucis de ce côté-là. Je voulais te parler de Tristan.
_ Ah ok ! réponds-je en coquelicotant grave tout en attendant d'entendre ce qu'elle veut savoir.
_ Je ne veux pas te mettre mal à l'aise. Je vois bien que tu es heureuse avec lui mais il se comporte bien au moins ?
_ Comment ça ? Tu insinues quoi en me demandant ça ?
_ Ben tout le monde sait que c'est un baiseur en plus d'être un ancien camé.
_ Non pas toi ! hurlé-je en me détachant de son bras. S'il y a bien une personne, que je pensais de notre côté, c'est bien toi. Tu me déçois de parler comme ça...
_ Pourquoi ? Parce que je te parle franchement ?
_ Tu parles sans connaître le Tristan que moi je côtoie.
_ C'est pour ça, que je voulais en parler avec toi, parce que je trouve que le Tristan que je vois avec toi ne correspond pas à la réputation qu'il peut avoir.
_ Je suis consciente qu'il a un lourd passé, Lina. Mais, avec moi, il est doux, gentil, et respectueux. Il fait attention à moi, à mes besoins, à mes envies. Regarde ce matin, il m'a préparé un petit-déjeuner qu'il avait lui-même cuisiné, m'a ramassé un bouquet de fleurs du jardin et il m'a réveillé en jouant et chantant la plus belle des chansons, puisqu'il a écrit pour moi, avec son cœur et tout son amour. C'est un vrai romantique, un écorché vif, car il n'a pas eu une enfance facile et qu'il a toujours peur d'être abandonné, mais ça le rend encore plus touchant à mes yeux.
_ Je suis rassurée alors ma puce. Quelle amie je serais, si je ne m'inquiétais pas pour toi !
_ Oui, excuse-moi. C'est juste, que je voie bien que notre couple fait parler et quand je sens les réactions de Cerise, ça me contrarie.
_ J'ai remarqué hier, qu'elle était dure et virulente envers toi, avoue-t-elle. Franchement, je ne veux pas être méchante mais je ne la trouve pas sincère avec toi et quelque chose me dérange chez elle.
_ Tu l'as ressenti toi aussi ?
_ Je ne la connais pas autant que toi mais en général, je sens quand les gens ne sont pas francs et c'est son cas. Et hier, j'ai ressenti en plus de la méchanceté.
_ Elle n'était pas comme ça avec moi, avant !
_ Avant quoi ?
_ J'ai essayé d'y réfléchir, pour trouver depuis quand elle a changé et je pense que c'est depuis qu'elle connaît mon intérêt pour Tristan. Tu sais, c'est sa meilleure amie et ils sont même sortis ensemble. Tristan m'a dit qu'elle était amoureuse de lui mais que lui, ne l'était pas et qu'ils avaient préféré se séparer pour rester amis.
_ Donc elle fait ça par jalousie. C'est possible, mais je ne sais pas, quelque chose me dérange dans son attitude et ça m'énerve, car je ne trouve pas ce que cela peut être. J'essaierai d'avoir des informations en questionnant Dimi.
_ Alors, dis-moi ! Toi et Dimi...
_ Oui, Dimi et moi avons couché ensemble, mais moi contrairement à toi, je ne suis pas gênée d'en parler.
_ Oh et ça va, c'est tout nouveau pour moi, rigolé-je.
_ Oui, mais avec un mec comme Tristan, tu ne dois pas t'ennuyer.
On est prise d'un fou rire au moment où les garçons nous rejoignent.
_ Et bien pendant qu'on bosse, il y en a qui s'amuse bien on dirait, remarque Tony.
_ Tu veux mon avis, elles parlaient de sexe, rétorque Dimi.
_ De suite, soupire théâtralement Lina, on n'est pas comme les mecs, mon feu follet !
_ C'est ça... À d'autres ma tornade. N'oublie pas que je sais comment te faire parler, maintenant. Il la prend dans ses bras.
_ Ah tu crois ça !
_ Oh, oui je le crois...
_ On verra qui fera parler l'autre ce soir, lui rétorque Lina en me faisant un clin d'œil.
Avec Tristan assis derrière moi pour mieux m'entourer de ses bras, nous les regardons se chamailler.
_ Ce sont des vrais gamins, ces deux-là !
_ Ils vont bien ensemble je trouve. Et puis comme ça, les week-ends, je reviendrais avec elle et toi tu pourras me rejoindre avec Dimi. Ça serait bien, non ?
_ On en reparlera tout à l'heure ma Noisette. En attendant, il faudrait que je repasse chez moi me changer avant qu'on aille au foyer.
_ Oui et moi, je dois encore voir la fleuriste et Elena.
_ Elena ? Qu'est-ce qu'elle a encore ?
_ Ben je ne sais pas, c'est pour ça que je dois la voir, elle voulait m'en parler au calme, juste elle et moi.
_ Oui, ben reste sur tes gardes, on sait jamais avec elle.
_ Faudra que tu m'expliques pourquoi vous ne vous supportez pas, tout de même.
_ Il y a rien à expliquer, elle est chiante, point.
_ Bon, ben vue que tu ne veux pas me le dire, je lui demanderai directement.
_ Si ça peut te faire plaisir !
Puis il m'embrasse dans le cou, sur l'épaule me la mordillant au passage, comme si de rien était.
_ Vous êtes tout le temps comme ça ? Collés l'un à l'autre non-stop, demande Tony.
_ Ouep, pourquoi ça te dérange ? questionne Tristan.
_ Moi, je m'en fous, ce n'est pas ma meuf, mais je ne supporterai pas d'être collé comme ça.
_ Ça, c'est parce que tu n'as pas trouvé la bonne.
_ Même, j'ai besoin d'espace et de liberté.
_ Ça c'est clair, rétorque William en lui tapant dans le point.
_ Vous avez des petites amies ou êtes en couple ? leur demande Tristan.
_ Tony à sa régulière, Julien a une copine, quant à moi je préfère profiter de ma jeunesse, plutôt que de vous ressembler.
Je sens Tristan se tendre et lui dis :
_ Laisse, ils ne peuvent pas comprendre et ne savent pas ce qu'ils manquent. Tu viens, je te raccompagne à ta moto mon cœur.
Du coin de l'œil, je vois Tony mettre son doigt dans sa bouche comme pour faire semblant de vomir.
_ Je t'ai vu Tony, dis-je en rigolant.
Puis j'annonce à Lina qu'ensuite je partirais avec eux.
_ Je peux te déposer au village, si tu veux ma Princesse.
_ Ça va te faire faire un détour, alors que les autres s'y rendent ! On se retrouve là-bas pour dix-huit heures, ça te va ?
_ Ok mon cœur, je vais en profiter pour ranger un peu et faire les courses pour ce soir alors.
_ Il me tarde de voir ce que tu vas me préparer.
_ Il y a des choses que tu n'aimes pas manger ?
_ À part les choux de Bruxelles et les abats, j'aime tout !
_ Ça tombe bien, je ne comptais pas en faire.
Tristan assis contre sa moto, me tient par la taille et m'embrasse avant de partir, quand les autres arrivent.
_ Mais, ce n'est pas possible, on ne peut pas vous laisser cinq minutes, sans vous retrouver collés ! raille Dimi en lui donnant une tape dans l'épaule. Mon pote, tu es foutu !
_ Ouais, je suis foutu et heureux de l'être, lui réponds Tristan avant de m'embrasser une dernière fois.
Il met son casque, enfourche sa moto et démarre en trombe.
_ Enfin, mon coquelicot, tu vas pouvoir respirer.
_ Dans ces cas-là, arrête de me coller et va plutôt rejoindre Lina.
On se dirige vers le camion en riant et le trajet se fait dans la bonne humeur. Les garçons nous déposent devant chez la fleuriste et repartent pour ramener le camion.
_ On se retrouve tous au café pour dix-huit heures, ok les gars ? lance Lina.
_ Dis donc, tu les mènes à la baguette !
_ Ils en ont l'habitude à force et puis tu sais quand tu es un petit bout de femme comme moi, si tu ne t'imposes pas, tu te fais marcher dessus et ça, ce n'est pas envisageable pour moi !
Le rendez-vous chez la fleuriste est rapide et elle me rassure en m'annonçant qu'elle a reçu toutes les fleurs que je voulais et qu'elle a déjà commencé les compositions qu'elle livrera demain en fin d'après-midi pour éviter qu'elles prennent trop le chaud. C'est parfait et c'est toutes heureuses que nous partons chez son oncle pour que Lina me montre les verrines et autres contenants qui serviront pour le buffet. Je laisse Lina pour rejoindre Elena comme convenu, au foyer. Dix-sept heures, je suis pile à l'heure. Je me rends dans la salle des répétitions et la trouve assise sur une chaise, la tête entre les mains.
_ Salut, Elena.
Elle se redresse vite et me salue à son tour.
_ Tu vas bien ? lui demandé-je, la trouvant toute blanche.
_ Oui, ne t'inquiète pas Orphélia.
_ Et bien si, justement ton comportement m'inquiète et c'est bien pour ça que tu voulais que l'on se parle.
_ Tu sais, que de tous mes amis, tu es la seule à t'être rendue compte que je n'allais pas bien. Ça me rend triste... en plus du reste.
_ Tu veux bien m'en parler ? Si je peux t'aider, ça sera avec plaisir, Elena.
_ En fait, je vais devoir partir et je ne sais pas comment l'annoncer aux autres !
_ Mais tu dois partir longtemps ?
_ Un an au moins...
_ Tu es enceinte ?
_ Non, j'aurai préféré, je crois... Je suis malade. Et pour que j'aille mieux, je dois partir vivre en Suisse. J'y ai de la famille, ce n'est pas le problème, j'arriverai à gérer là-bas. Mais c'est de tout abandonner ici, qui me rend triste.
_ Elena, tu dois d'abord penser à ta santé, je sais que le groupe et tes amis sont importants pour toi, mais la priorité c'est toi, et ils le comprendront.
_ Tu es adorable avec moi et tu trouves toujours les mots pour me gérer.
_ Te gérer ?
_ Oui, ça fait partie de ma maladie, en fait j'ai un trouble de la personnalité. On me l'a diagnostiqué, il y a un peu moins d'un an. Et là, où beaucoup répondent à mon agressivité par de l'agressivité, toi tu sais m'écouter et me calmer à chaque fois.
_ Oui, pas comme le fait Tristan ou Cerise !
_ Oui, voilà...
_ Et pour te soigner, tu dois partir en Suisse ?
_ Ils ont des centres très performants où je pourrais être suivie en continu et par plusieurs docteurs en même temps. Ce qui devrait me faire gagner du temps sur ma guérison.
_ Alors, tu ne dois pas hésiter Elena et je serais là pour te soutenir.
_ Tu ferais ça ?
_ Mais bien sûr, tu dois partir quand ?
_ Lundi, je ne voulais pas rater ton anniversaire, alors j'ai décalé mon départ d'une semaine.
_ C'est adorable et ça me touche vraiment.
Je la prends dans mes bras et je sens qu'elle pleure.
_ Vas-y ma belle, laisse-toi aller, ça te fera du bien.
Une fois qu'Elena s'est calmée, je lui demande :
_ Tu vas devoir leur en parler rapidement alors.
_ Je comptais le faire après ton anniversaire pour ne pas tout gâcher, mais maintenant que tu es au courant, tu en penses quoi ?
_ Tu préfères en parler à tout le monde en même temps ?
_ Oui, comme ça, c'est fait et j'en parle plus.
_ Et bien, tu pourrais leur annoncer tout à l'heure, vu que l'on sera tous réunis au café.
_ Tu voudras bien rester à côté de moi pour me donner du courage ?
_ Mais bien sûr, je resterai avec toi et ne t'inquiète pas pour Tristan, je vais lui en parler avant pour éviter qu'il ne râle après toi. Ça te va ?
_ Oui, merci vraiment Orphélia de m'aider autant et je suis heureuse que Tristan t'ait à ses côtés. Tu sais je l'adore vraiment, malgré nos prises de becs récurrents ces temps-ci. Grâce à toi, il a trouvé un équilibre et il est heureux. Ce n'est pas comme avec l'autre connasse...
_ De qui tu parles ?
_ De Cerise !
_ Là c'est toi ou ta maladie qui te fait dire ça ?
_ Non, là c'est moi, car si c'était ma maladie, je serais bien plus méchante encore.
_ Pourquoi, tu me dis que c'est une connasse avec lui ?
_ Méfie-toi d'elle, surtout quand je ne serais plus là pour la surveiller.
_ Tu m'inquiètes là, pourquoi tu dis ça ?
_ Parce que Cerise n'est pas la personne que tu crois...
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Un chapitre un peu plus calme qui vous aura plu j'espère !
Tristan et Orphélia sont sur leur petit nuage... ♥
Lina a-t-elle raison de s'inquiéter pour son amie ?
Alors que pensez-vous du nouveau couple entre Lina et Dimi ?
Elena est malade, ce qui explique son comportement dès plus vif !
Mais que veut-elle dire en parlant de Cerise ?
*******
Bonne soirée les Loulous ♥ ♥ ♥ ♥
Kty
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