Tome 1 - Chapitre 28
C'est quand tu m'as dit oui !
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Tristan
Je me réveille, alors que ma Princesse dort encore. Je la contemple, enregistre le moindre détail de son visage, de son corps. Je dois faire un énorme effort et résister à l'envie de soulever le drap recouvrant ses fesses nues. Mon manche est déjà dressé pour elle, mais je ne veux pas la réveiller de cette façon. C'est notre premier matin et j'ai envie que son réveil soit magique. Alors, après avoir admiré une dernière fois ses courbes que j'aime tant, je me lève, passe un caleçon et mon jeans. Je descends à la cuisine et lui prépare son petit-déjeuner. Mince, je ne sais même pas ce qu'elle mange le matin. Alors, j'ouvre les placards pour y trouver un indice. Il y a des bocaux en verre remplis de céréales, du chocolat en poudre, de la confiture. Et dans le frigo, j'y trouve des œufs, du bacon, du fromage, du lait, du jus de fruits ainsi que de nombreux fruits frais. Avec tout ça, je vais pouvoir lui réaliser un petit dej de compet. Elle doit reprendre des forces... Une fois ma pâte à pancakes prête, je vais faire un tour dans le jardin, j'ai envie de lui faire un joli bouquet, je sais qu'elle aime ça. En cherchant dans les placards, j'ai repéré un plateau sur lequel j'installe tout ce que j'ai préparé. Je récupère les fleurs et, au passage ma guitare qui était restée dans la salle de musique cette nuit. Je passe la sangle sur mon épaule et la fais coulisser dans mon dos. Je dépose le plateau sur le bureau avec les fleurs, je m'installe au bord du lit, puis commence à jouer quelques notes de la chanson que je lui ai écrite pour la réveiller en douceur.
La mélodie, la tire lentement de son sommeil. Elle ouvre les yeux, et je sais pourquoi je l'aime autant. Elle est juste elle... Belle, naturelle, sans fioriture, elle n'en a pas besoin. Ces yeux noisette me regardent, me reluquent même, apparemment mon torse nu ne la laisse pas de marbre. Elle affiche un sourire taquin et se redresse offrant à ma vue son buste nu. Puis, je la vois se positionner à genou et d'une façon très féline et s'approcher de moi. Je suis sa proie et je ne compte pas m'enfuir face à ma lionne. Je continue de jouer, pendant qu'elle avance lentement une main après l'autre sur le matelas, ses seins se balancent au même rythme, et je déglutis car je ne sais pas comment je me retiens encore de ne pas lui sauter dessus. Mais je la laisse continuer tellement le spectacle est divin. Je l'admire, la dévore et n'en perds pas une miette. Je suis au summum du désir quand elle m'embrasse enfin. Son baiser est comme une délivrance dont je me délecte.
_ Bonjour, mon amour.
Elle me passe la main sur le visage, sur ma barbe drue et toute une série de picotements recouvre celle-ci.
_ Bonjour, ma Noisette sauvage.
Son sourire en retour est le plus cadeau qu'elle puisse me faire.
_ Tu jouais quoi à l'instant ?
_ Une nouvelle mélodie pour une nouvelle chanson... Tu as aimé ?
_ C'est le plus doux réveil que je n'ai jamais eu, dit-elle en s'étirant. Tu veux bien me la rejouer ?
_ Je peux même faire mieux ! Je vais aussi te la chanter.
_ C'est vrai ? me demande-t-elle, tout en sautant sur le lit et en tapant dans ses mains.
_ Oui ma Princesse, elle s'intitule : C'est quand tu m'as dit oui !
Je repose mes mains sur la guitare, elle se recule et s'assied face à moi sur ses genoux, tout en agrippant de ses mains le drap avec lequel elle se recouvre partiellement. Je commence à jouer le début de la mélodie, ne la quittant pas des yeux, en lui chantant les mots que j'ai écrits pour elle :
C'est quand je t'ai rencontré
Que ma vie a changé
Pour que mon cœur réapprenne à battre
Sans que je me laisse abattre
Juste un sourire
Un regard à la dérobée
Une envie de vivre
Pour ne rien regretter
C'est quand je te tiens
Ma main sur tes reins
Que je me retiens
De ne pas être tiens
Ma peur de vivre
Ta joie me délivre
Cette peur m'enivre
Pour ne jamais réduire
Mon envie de te séduire
Pour revoir ton sourire
J'arrêterai mes délires
Pour ne jamais te dire
Que la vie n'est que vide
C'est quand je te tiens
Ma main sur tes seins
Que je reviens
Pour devenir tiens
Toi que j'ai croisé sur mon chemin
Pour ne jamais écrire le mot fin
Je chanterai pour toi
Que mon amour est sans fin
Son visage est recouvert de larmes, mais elle me sourit. Elle ne bouge pas, ne dit rien. Je dépose ma guitare au sol et là, ma tornade se jette à mon cou me serrant de toutes ses forces. Je passe mes bras autour de sa taille et la maintiens au plus près de moi. Nous restons là, sans bouger et pour seul bruit, nos respirations s'unissent à l'unisson. Sans retirer sa tête nichée dans mon coup elle me susurre :
_ Tu l'as écrite pour moi ?
_ Oui, mon amour...
_ Oh mon Dieu, elle est tellement belle que je ne sais quoi te dire... Si ce n'est que mon amour pour toi est sans fin, lui aussi. Mon amour...
Elle ne me laisse même pas réagir à mon petit surnom que j'aime tant, qu'elle m'embrasse avec tout l'amour dont elle fait preuve. Il est tout comme elle, à la fois doux, aimant et passionné. Reprenant doucement nos esprits, je lui dévoile :
_ Je l'avais écrite pour te la chanter le jour de ton anniversaire, mais j'ai trouvé que ce matin... Notre premier matin devait être magique. Alors, je t'ai préparé le petit-déjeuner, soufflé-je en lui montrant du doigt le bureau, et je t'ai aussi ramassé des fleurs comme tu les aimes.
_ Tu as fait tout ça pour moi ? dit-elle en coquelicotant.
_ Oui mon coquelicot d'amour, si tu savais comme j'aime voir tes joues rougir pour moi. Après, que tu m'aies offert notre première nuit ensemble, il me semblait normal de faire de notre premier matin un moment magique, lui aussi.
Regardant le plateau, elle me demande :
_ C'est toi qui as tout cuisiné ?
_ Et oui ! dis-je fièrement en rigolant.
_ Je ne savais pas que tu cuisinais !
_ Cuisiner est un bien grand mot pour des œufs brouillés au bacon et des pancakes ! D'ailleurs il faudrait peut-être les manger avant qu'ils soient totalement froids. Tu devrais passer quelque chose, pour qu'on le prenne sur ton balcon face à la mer. Je n'aimerais pas que des joggeurs profitent trop de la vue sur tes magnifiques courbes.
Je lui embrasse l'épaule, la lui mordille puis lui dis que j'installe tout, le temps qu'elle s'habille.
Je dispose sur la table ronde en fer forgé, les œufs brouillés au bacon, les coupelles de fruits découpés, une assiette de fromage, deux verres de jus d'orange, les pancakes, le sirop d'érable, les confitures et le miel. Je dépose son petit bouquet au centre. Lorsqu'elle arrive simplement vêtue de mon tee-shirt et les cheveux négligemment attachés en un chignon. Elle est juste parfaite et la voir ainsi, fini de réveiller mon manche que j'essaye discrètement de repositionner dans mon caleçon.
_ Tu es magnifique...
_ Eh bien, il t'en faut peu ! rigole-t-elle.
_ Tu veux voir à quel point te voir dans mon tee-shirt me fait de l'effet ?
_ Tu as dit que l'on devait manger ! s'esclaffe-t-elle.
_ C'est ça, reprends des forces, tu vas en avoir besoin ma Noisette.
_ Mais tu as fait à manger pour un régiment, tu es comme ma mère en fait !
_ C'est surtout, que je ne savais pas ce que tu aimais, alors j'ai fait un peu de tout.
_ Tu m'as vraiment gâtée et je vais me régaler de goûter un peu à tout. Mais, note pour nos prochains petits-déjeuners, que je ne prends que des céréales, des fruits et un jus d'orange.
Et de sa fourchette, elle commence à picorer avec envie dans chaque assiette. Je souris en la voyant faire et l'imite car tout ceci m'a donné faim.
_ Tu es un vrai bonheur à toi toute seule, tu le sais ? dis-je en me régalant, de la voir ainsi manger ce que je lui ai préparé.
_ Humm, me répond-elle en me montrant sa bouche pleine.
_ Alors comme ça, tu comptes qu'il y ait d'autres matins avec petits-déjeuners ?
_ Oh oui ! Surtout si tu me réveilles avec tant de douceur, d'amour et que tu me gâtes à chaque fois, comme ça.
_ Ça tombe bien que tu m'en parles, car je ne veux plus me réveiller sans toi à mes côtés ! Du coup, j'y ai réfléchi cette nuit entre autres choses, mais je te parlerai du reste après.
_ Donc pendant que je dormais, toi tu réfléchissais à nous, c'est ça ?
_ C'est ça. Je sais que tu dois partir et que tu veux vivre en colocation avec Lina. Mais après ces jours passés avec toi, cette nuit qu'on a partagés et ce réveil pétillant, je n'ai pas envie d'être séparé de toi ! Et toi ?
_ Moi non plus, je ne veux pas qu'on se sépare, mais on va faire comment ? J'ai promis à Lina de m'installer avec elle. Tu reprends ton boulot lundi. Tu as une solution ?
_ En fait, j'en ai plusieurs et je suis heureux de voir que toi aussi, tu en as envie...
_ Tu en doutais ?
_ Disons qu'avec ton départ, je ne savais pas comment tu comptais faire et c'est vrai que ça tourne dans ma tête, parce qu'on n'a pas eu le temps d'en parler.
_ C'est vrai, on n'en a pas reparlé, mais faut dire qu'on a été occupé, sourit-elle.
_ Et donc, tu voyais ça comment, pour nous deux ?
_ Déjà, je ne boucle pas mes valises de suite, je viens de retrouver mes parents et je t'ai trouvé, toi... J'ai envie qu'on profite encore l'un de l'autre avant que je déménage. Mais ensuite, je pensais qu'on aurait pu faire un week-end chacun.
_ Comment ça un week-end chacun ?
_ Ben un week-end sur deux, je viens ici et toi tu viens me rejoindre les deux autres week-ends. J'ai gardé mon appartement, donc ça serait notre petit nid d'amour, qu'est ce que tu en penses ?
_ Ouais, ça peut être gérable un certain temps... Mais on fait comment les week-ends où je joue avec le groupe ?
_ Ah mince, je n'avais pas pensé à ça ! Et en plus, si l'activité que je veux mettre en place marche je bosserai sans doute certains week-ends.
_ Tu vois pourquoi, je te dis que ton système de week-end ne pourra pas tenir longtemps ? Et c'est quoi cette activité que tu veux lancer ?
_ Tu sais que j'adore pâtisser.
_ Oh oui ! On s'en régalait à chaque atelier, que tu faisais avec les gamins au foyer.
_ Et bien voilà, je veux faire des ateliers pour les enfants et les adultes pour leur apprendre à pâtisser ou à cuisiner. Mais je veux surtout lancer un concept pour les anniversaires. En m'occupant de tout, des invitations, du thème, du gâteau, des animations, de la musique... Enfin tu vois le truc ! On le fait bien pour les adultes, alors pourquoi pas pour les gamins !
_ Je suis sûr que ton truc va marcher à merveille et si tu as besoin d'un guitariste pour animer les anniversaires, penses à moi !
_ C'est vrai ?
_ Ben oui, pourquoi ça t'étonne ?
_ Ben disons, que ce n'est pas le même public ! Là, tu n'auras pas de nanas en chaleur prêtent à te balancer leurs petites culottes !
J'éclate de rire.
_ La seule petite culotte que je veux c'est la tienne ma Noisette d'amour.
Je me penche vers elle et passe ma main sur sa cuisse et je la vois rigoler. Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? Je continue ma caresse, jusqu'à ce que j'atteigne sa hanche.
_ J'y crois pas... ! Tu veux ma mort Princesse.
Elle est pliée en deux en voyant ma tête.
_ Oh non ! Surtout pas, j'ai encore un peu besoin de toi.
_ Espèce de chipie sans culotte que tu es !
Je l'attire sur mes jambes et passe mes mains sous mon tee-shirt.
_ Et sans soutien-gorge aussi. Je suis une vraie chipie moi, qu'est ce que tu crois ! Je ne fais rien à moitié.
_ Je vois ça en effet.
Je caresse son dos tout en l'embrassant. Je savoure nos baisers, nos caresses puis elle me rappelle :
_ Tu te souviens qu'on a rendez-vous avec toute la troupe au foyer à dix-huit heures ?
_ Oui et alors ? demandé-je en continuant mes caresses
Mes doigts glissent de son ventre à ses seins et j'ai de plus en plus de mal à me contenir. Elle me retient les mains et me demande de l'écouter, du moins un peu.
_ Avant, je dois faire le point avec la fleuriste et le traiteur. Lina doit passer vers quinze heures pour installer les tables. Donc c'est dans moins de deux heures et je ne me suis pas encore douchée, ni préparée.
_ Si c'est que ça, on peut s'arranger en prenant notre douche tous les deux !
Je l'embrasse dans son cou tout en remontant au lobe de son oreille, que je suce et mordille.
_ Qu'est ce que tu en penses ma Noisette d'amour ?
Je la sens au bord du précipice.
_ J'en pense... Humm... Que...
_ Que quoi ma Noisette ? la taquiné-je en ne cessant pas ma douce torture.
Ma langue tourne autour de son téton dressé et je souris en sentant sous mes doigts son épiderme recouvert de frissons.
_ Qu'on devrait...
Elle ne finit pas sa phrase, se lève et m'entraîne avec elle sous la douche.
Contrairement à celle de cette nuit, où l'on s'était câliné en se lavant, là, ma Noisette n'est pas du tout sur le même tempo et tant mieux, car notre intermède sur le balcon m'a bien échauffé. Je n'ai qu'une envie, c'est de la prendre sous cette douche en la plaquant contre le mur et de lui montrer une autre façon de faire l'amour, plus sauvage. J'ai tellement envie d'elle que je me demande si je peux me lâcher un peu, si je peux me permettre d'aller plus loin, plus fort avec elle. Ma princesse est une vraie tigresse mais si je vais trop vite, j'ai peur de la braquer, de l'effrayer. Alors je préfère être patient et sage. Je prends le gel douche pendant qu'elle règle la température de l'eau et commence à la laver en passant mes mains sur son dos, ses fesses que je malaxe au passage. Et là je me dis : non, non mec, tu vas déraper, remonte tes mains tout de suite.
Je glisse sur ses hanches et ma chipie commence à onduler en rapprochant ses fesses dangereusement de mon manche bien trop dressé et cette eau qui coule sur son dos ne fait rien pour calmer mon envie d'elle. Alors, pour essayer de calmer les choses, je lui demande de me laver le dos en me disant quand lui tournant le dos, j'arriverai à dompter un peu la bête qui sommeille en moi. Elle commence à masser mes trapèzes et me dit :
_ Tu es tendu mon cœur, laisses moi dénouer tout ça...
Elle me masse les muscles en descendant ses mains au fur et à mesure sur mon dos et plus elle descend, et plus je me tends.
Mais quel con, quelle idée j'ai eu, de lui proposer cette douche ?
Ma tigresse commence à sortir ses griffes en me frôlant les côtes de ses ongles. Je tends mes bras et pose mes mains sur le mur carrelé, ma tête penchée vers le bas en soufflant fort. Mais rien y fait. Plus je me retiens, et plus je me tends, et plus ma noisette s'applique à me torturer avec ses mains, ses ongles, sa bouche...
Arghhhh...
Elle m'embrasse, me mordille et j'en ai oublié un quart de seconde ses mains qui viennent de se poser sur mon manche et mes couilles, rapprochant le plus possible son intimité de mes fesses. Mais quel con, quel con !
J'ai envie de me taper la tête contre le mur. Mais quand elle commence ses va-et-vient, je n'arrive pas à lui dire d'arrêter, ce qu'elle me fait...
Mais cette fille est une magicienne et elle tient ma baguette entre ses doigts et me donne un plaisir que je n'avais jamais ressenti avant elle. Je ne sais pas si c'est sa maladresse, son inexpérience ou un mélange des deux. Mais ce que je sais c'est qu'elle y met tout son amour et ça, c'est clair, ça fait toute la différence avec ce que je connais déjà.
Je la sens fébrile, trembler un peu. Putain je me suis tellement concentré pour ne pas craquer que je n'ai pas pensé à elle. La connaissant, elle doit croire que mon mutisme est dû à sa nullité. Je dois tout de suite la rassurer, lui dire que je...
_ Oh mon cœur... Continue !
_ Tu aimes alors ?
Tiens, qu'est-ce que je disais.
_ Putain de ouiii, c'est trop bon...
Elle reprend confiance, resserre sa main, accélère et remonte son autre paume sur mon téton qu'elle pince entre ses deux doigts. Je suis tellement surpris que j'en perds mon self contrôle. Je pose ma main sur la sienne et essaye de ralentir son mouvement, sauf que de me voir en train de me branler avec sa main m'achève et j'explose dedans tout en poussant un râle, expirant tout mon souffle. J'essaye de reprendre pied quand en ouvrant les yeux je la vois face à moi. Je ne l'ai même pas sentie se glisser entre le mur et mon corps. Ses mains douces se posent sur mon torse, alors qu'elle me regarde avec malice.
_ Tu as aimé ?
_ C'était... Divin mon cœur.
Mon baiser est aussi intense que ce que je viens de ressentir. Je la laisse à bout de souffle, excitée et légèrement désorientée par la brutalité dont je peux faire preuve. Et avant qu'elle ne reprenne ses esprits je me mets à genoux devant ma Princesse, pose mes mains sur ses hanches, la pousse contre le mur afin qu'elle ne glisse pas au moment où je lève sa jambe et la dépose sur mon épaule. Je redresse la tête pour voir sa réaction. Elle me laisse faire et se mord la lèvre, même si je sens un peu d'appréhension dans ses yeux. Il ne m'en faut pas plus pour vouloir lui donner du plaisir avec ma bouche que je dépose sur ses lèvres si douces, gonflées par le désir et humides de son excitation. Je passe ma langue sur toute sa longueur jusqu'à la rencontre avec son bourgeon. Je la sens se tendre, attraper mes cheveux comme pour s'y raccrocher, pour ne pas fondre sous mes coups de langue que je lui donne à présent. Je lape son bourgeon à plusieurs reprises et je sens sa jambe perdre de l'assurance. Ses gémissements sont de plus en plus forts, de plus en plus hachés à chaque fois que ma langue change de mouvement alors je la fais tourner tout autour comme je le fais à l'instant avec son téton que je malmène du bout de mes doigts. Cette combinaison est gagnante car je sens ses lèvres se contracter contre ma bouche et elle ne peut plus se retenir. Ses jambes et tout son corps sont pris de spasmes pendant que sa jouissance se répand dans ma bouche me laissant son goût sur les lèvres et la langue. Je la maintiens le temps que son orgasme se dissipe. Je la regarde, elle est magnifiquement belle avec ses joues toutes rouges.
_ Ça va mon coquelicot d'amour ? Je retire sa jambe de mon épaule après avoir laissé une ligne de baisers partant de sa cheville à son genou. Ses yeux encore voilés me dévisagent et elle me sourit un peu gênée.
_ C'était... Wahouuuuu !
Je me relève, passe mes bras autour de sa taille, me plaque contre elle avant de lui dire :
_ Tu veux te goûter sur mes lèvres ?
Elle ne me répond pas mais se jette sur mes lèvres, m'embrasse voracement puis passe sa langue sur mes lèvres et me dit :
_ Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi excitant.
Je l'embrasse en retour, je pense qu'elle ne se rend même pas compte que même ses mots m'excitent. Elle m'achève quand elle me chuchote :
_ Je te veux en moi mon amour.
Je la regarde pour voir si je n'ai pas fantasmé ce moment et son regard me confirme bien ce qu'elle vient de me dire, ainsi que ses hanches qui viennent se presser sur les miennes et qui envoient à chaque fois une décharge dans mon manche. J'éteins l'eau et vais pour sortir de la douche quand elle me retient :
_ Je te veux ici mon amour.
_ Tu es sûre de toi, car ça va être plus...
_ Justement, je veux que tu arrêtes de te retenir.
_ Comment tu...
_ J'ai bien vu que tu réfléchissais et que tu étais tendu pour essayer de te contenir.
_ Je ne savais pas si tu étais prête, si tu en avais envie et j'avais peur...
_ Tristan, je sais dire non tu sais et si je n'ai pas envie ou si je trouve que tu vas trop loin, je te le dirais. Alors arrête et montre-moi tout ton amour.
Elle m'embrasse en enlaçant ses bras autour de mon cou, passe ses doigts dans mes cheveux puis reprend son déhanchement. Ma tigresse sait ce qu'elle veut, alors je remonte mes mains sur ses seins et commence à maltraiter ses pointes tendues entre mes doigts. À chaque pincement, je lui arrache des gémissements. Je lâche un de ses seins pour attraper sa fesse à pleine main et la presse encore plus sur mon manche. Mon excitation est à son comble et je n'ai qu'une envie, c'est de m'enfouir en elle. Je me détache de son étreinte pour récupérer une capote, déchire l'emballage tout en la dévorant des yeux et le regard qu'elle me renvoie me prouve qu'elle en a autant envie que moi. Je glisse rapidement la capote sur mon manche et me replace face à elle qui m'attire en s'agrippant à mon cou. Je passe mes mains sous ses fesses, la soulève et dans le même mouvement, elle enlace ma taille de ses jambes, le dos en appui sur le mur. Elle positionne son intimité pour que je puisse la prendre. Je me place à son entrée et sa mouille m'incite à m'enfoncer en elle en une poussée lente mais profonde. Je me stoppe pour qu'elle s'habitue, puis je ressors avant de revenir un peu plus fort. Son corps se cambre, elle gémit et pousse ses hanches vers moi. Elle m'accepte et m'encourage. J'accélère alors mes va-et-vient avec de plus en plus de vigueur et pour mon plus grand bonheur elle s'épanouit et en redemande. Alors je me lâche et la pilonne sans relâche jusqu'à ce qu'elle se contracte autour de mon manche, m'annonçant qu'elle est sur le point de jouir. Je la fixe, absorbe son regard et dans un dernier coup de reins puissant et violent nous jouissons à l'unisson. Nos regards toujours agrippés à celui de l'autre pour ne pas rompre le charme de ce merveilleux moment. Certes plus fort, plus rude, plus bestial mais auquel ma tigresse a répondu. Elle a aimé que je la baise même si avec elle, il y a toujours ce supplément d'amour qui embellit tout.
_ Tu as aimé mon cœur, ça va, je ne t'ai pas fait trop mal ?
_ J'ai adoré... Certes je ne suis pas sûre de pouvoir marcher à présent, dit-elle en souriant, mais j'ai vraiment aimé, mon amour. J'aime tout ce que tu me fais découvrir et je suis bien contente de partager tout ça avec toi, mon cœur.
_ Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir. Viens dans mes bras ma Princesse, je vais te porter jusqu'au lit, on va un peu se reposer avant de se préparer. Ça te va ?
_ Oui, si on a du temps pour se reposer ça ne sera pas de refus ricane-t-elle.
Je l'entoure d'une serviette moelleuse, en fais autant pour moi, puis la porte jusqu'au lit où je la dépose en douceur. Elle se couche et me tend les bras pour que je la rejoigne. Sans me faire prier, je retire ma serviette et me glisse sous les draps à ses côtés, plaçant un de mes bras sous ma tête et lui laissant la place pour venir nicher son visage dans mon cou. Je sais qu'elle aime ça, j'entoure sa taille de mon bras et nous nous endormons en même temps.
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Un matin câlin comme on en rêve toutes !
Tristan en fait est un vrai romantique ♥
Alors ce chapitre vous a plu ?
*******
Bonne soirée les Loulous ♥ ♥ ♥ ♥
Kty
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