Tome 1 - Chapitre 26


C'est quand on fait un feu de camp !

Deuxième partie

*******

Pour ma première soirée entre amis, je suis ravie de voir que tout se passe bien. Que tout le monde s'entend bien et que l'ambiance prend place assez naturellement. C'est aussi grâce à la bonne humeur de Dimi et Lina qui nous permettent de mieux faire connaissance entre ses amis et les miens. Lina nous propose de faire un jeu en posant une question chacun à notre tour pour encore mieux nous découvrir. Lina commence vu que c'est son idée :

_ Vous avez des frères et sœurs ? Moi j'ai un frangin plus vieux que moi et toi Dimi ?

_ Moi, j'ai une petite sœur, c'est mon diamant ! Mais toi Elena, tu es fille unique non ?

_ Oui, tout comme Orphélia et Thomas qui acquiesce de la tête.

_ En effet, je suis la seule, il y a d'autre enfant unique à part nous ?

_ Oui moi, même si j'ai un frère de cœur. N'est ce pas William ?

_ C'est clair ! À deux jours près on aurait même pu être jumeaux, ajoute-t-il en tendant son poing, qu'il cogne contre celui de Tony.

_ Un de chaque pour moi, annonce Cerise suivie de Julien qui dit :

_ Pareil pour moi et en plus je suis l'aîné.

Tout le monde a répondu sauf Tristan, je me tourne vers lui en lui disant :

_ Et toi ?

Je le sens mal à l'aise.

_ J'ai une grande sœur, murmure-t-il la voix brisée.

Je comprends son malaise et lance rapidement une nouvelle question :

_ Vous jouez d'un instrument de musique ? Je joue du violon, de la guitare mais ce que je préfère, c'est le piano. Tristan se penche vers moi et me murmure un merci. Je ne vais pas lui poser de questions maintenant, mais quand nous serons que tous les deux, j'espère qu'il voudra bien m'en parler.

_ Avec William, on joue de la guitare, c'est lui qui m'a appris pendant nos longues après-midi passées chez lui. Et dans votre groupe, qui joue de quoi ?

Dimi, se fait le porte-parole et répond pour tous.

_ Ben Thomas est notre guitariste mais Tristan joue aussi pour s'accompagner quand il chante ou pour composer. Cerise est au clavier ainsi qu'aux chœurs avec Elena et moi je suis le batteur.

_ Vous avez un nom de groupe, questionne Julien en regardant Cerise se trouvant en face de lui.

_ Les Galopins, dit-elle fièrement.

Et Elena de compléter :

_ Ce sont les vieux du village qui nous appelaient tout le temps comme ça, quand on jouait sur la place. Alors, quand on a obtenu le foyer grâce à l'intervention de Orphélia, on a gardé ce surnom rien que pour les faire chier !

_ Comment ça ? C'est grâce à toi que le foyer existe ? me demande Lina.

_ Oui, enfin l'idée vient d'eux.

Et Dimi de rajouter :

_ On a eu l'idée, mais c'est notre coquelicot qui a obtenu l'accord de ce connard de maire. Et en plus, la maison est celle de sa grand-mère.

_ Je ne te connaissais pas ce côté négociatrice, ma belle ?

_ Ce n'est pas ce côté-là, qui lui a servi. Ici tout le monde s'incline devant ce que veut la famille de Saint Péone.

Je ne relève pas sa nouvelle réflexion, pour ne pas gâcher la soirée, mais Cerise me gonfle sérieusement ce soir. Mais qu'est-ce qu'elle a ?

_ Ah ouais, en effet ça claque, Orphélia de Saint Péone. Je comprends mieux pourquoi Lina t'appelle Elya, dit Tony en souriant.

Mais Elena, le remet vite à sa place :

_ Ça se voit que vous n'êtes pas d'ici, sinon vous n'auriez jamais osé l'appeler comme ça, sans la connaître !

_ Pourtant, ils ont l'air cool tes parents ? me demande Julien gentiment.

_ Oui ils le sont, soufflé-je en coquelicotant.

Cette fois-ci, c'est Tristan qui vient à mon secours, car je n'ai pas envie de raconter ma vie à tous.

_ Et toi Tony, c'est le diminutif de quoi. Anthony ?

_ Ouep mec, William lui, c'est le chef, alors il ne veut pas de surnom et Julien, ben, c'est Julien. Quant à Lina, c'est Helena son vrai prénom.

Lina et Elena se regardent en rigolant.

_ C'est marrant, on a le même prénom. Mais, moi on m'a toujours appelé Lina et j'aime bien ça. Et toi, tu as préféré garder Helena ?

_ Oui sauf que ça s'écrit sans le H devant et ça, crois-moi ça fait toute la différence.

On rigole tous à sa remarque et ça me fait plaisir de voir qu'elle se détend un peu. Il va vraiment falloir que je discute avec elle, car son comportement m'inquiète. Certes Elena n'est pas un bout entrain mais là, je la trouve plus froide et nerveuse que d'habitude. Alors tant mieux si cette soirée lui change un peu les idées.

_ Les gars, vous nous chantez une chanson ? propose Lina.

Les garçons acquiescent, attrapent leurs guitares et se mettent d'accord sur les chansons qu'ils connaissent. Ils commencent par une de Nirvana et la voix de mon Tristan me donne la chair de poule. Il est beau mon écorché vif...

Puis ils enchaînent avec les Beatles, Ed Sheeran, Coldplay puis Elena se joint à eux pour une chanson de Sia. On reprend tous en chœur les refrains ou on tape dans nos mains pour les accompagner. Ce moment est génial. Ils font une pause pour se rafraîchir et Cerise en profite pour attraper les brochettes de chamallows et les distribue.

_ On fait un : action vérité ?

Elle explique rapidement les règles : celui qui fait tomber ses chamallows dans le feu perd et a droit à un gage. Ensuite, c'est lui qui fixe le prochain gage.

Ils sont tous d'accord pour jouer le jeu. Tony est le premier à laisser tomber ses chamallows et râle en disant qu'ils étaient mal embrochés.

_ Vu que c'est moi qui ai lancé le jeu, je te pose la question : action ou vérité ?

_ Vérité ! Je n'ai pas envie de finir à la flotte, ricane-t-il.

_ Hummm ? Tony, tu as des tatouages ?

_ Oh oui ! J'en ai même plusieurs, mais pour ce soir on va faire soft.

Il remonte la manche de son tee-shirt pour nous montrer celui qu'il a sur le biceps. C'est un samouraï avec un soleil rouge en arrière-plan. Tout le monde est d'accord pour dire qu'il est magnifique. Je suis perdue dans la contemplation du détail du tatouage, mes chamallows en ont profité pour tomber, bien sûr.

_ Elya, action ou vérité ? me demande Tony, interrompu par une nouvelle pique de Cerise :

_ Elle va prendre vérité, ce n'est pas une téméraire notre Princesse.

Je la fusille du regard, je veux bien qu'elle soit un peu éméchée, mais je trouve ses piques envers moi de plus en plus blessantes et ce qu'elle va prendre si elle continue c'est mon pied au cul.

_ Action, réponds-je en la fixant dans les yeux.

_ Ok, alors boit cul sec ce shot ! m'annonce Tony.

_ Demande-lui autre chose, balance mon amoureux énervé. Tu as bien vu, qu'elle ne buvait pas !

Il serre les poings en le toisant.

_ Tu préfères que je lui demande d'embrasser un mec peut-être ?

Tristan commence à se lever, je l'attrape par le bras.

_ Laisses tomber et avant que Tristan ne m'en empêche, je prends le petit verre que me tend Tony et je le bois. La brûlure est atroce, je m'étouffe, tousse et en recrache une bonne partie dans le sable tellement c'est fort. Tristan me tend vite son verre de limonade pour calmer l'incendie. Je me remets à peine de cette brûlure que Cerise en rajoute une couche :

_ C'est ta journée de dépucelage on dirait !

Tristan l'assassine du regard et fronce les sourcils, lui non plus ne dois pas comprendre ce qu'elle a contre moi. Tout le monde me regarde et cette fois-ci, c'est Lina qui me sauve en disant à Dimi :

_ Action ou vérité ?

_ Action bien sûr !

Mais Cerise continue son règlement de compte envers moi :

_ Non Lina. C'est à Orphélia de donner un gage !

Au moment où je vais pour lui répondre qu'elle me chier, c'est Elena qui s'en charge :

_ Tu sais quoi Cerise, tu nous fais royalement chier là, avec tes remarques à la con. Alors râles dans ton coin et fous-nous la paix !

Avant que la remarque d'Elena jette un froid ou que Cerise réplique, Lina se dépêche de donner son gage.

_ Alors Dimi, fais deux fois le tour du feu à cloche pied et embrasse la première personne sur qui tu tombes. Remarque, c'est même pas sûr que tu fasses les deux tours, rigole-t-elle.

_ Tu vas voir, si je ne vais pas les faire les deux tours ! la charrie-t-il avec une lueur joueuse dans ses pupilles.

Il se lève et déjà, on voit qu'il a un peu de mal à tenir debout. Il commence son tour sur une jambe. Il y arrive tant bien que mal mais pour le deuxième tour, il commence à fatiguer et à tanguer. Tout le monde le suit des yeux pour voir sur qui il va tomber. Je croise son regard et il me fait un clin d'œil. J'espère qu'il n'a pas dans l'idée de m'embrasser. Quand il passe derrière mon dos, je me crispe mais relâche mon souffle quand je l'entends continuer. Un grand sourire sur son visage indique qu'il sait très bien sur qui il va tomber. Encore quelques sots et forcément, il s'étale sur Lina avec toute la grâce qui le caractérise.

_ Ça alors, j'aurais voulu le faire exprès que je n'aurais pas fait mieux, éclate-t-il de rire. Et sans attendre, il lui attrape le visage et l'embrasse.

Tristan se penche vers moi et me chuchote :

_ J'ai cru qu'il allait en profiter pour t'embrasser, j'ai bien vu son clin d'œil !

_ Moi aussi j'ai cru, mais faut croire que Lina lui a vraiment tapé dans l'œil !

_ Oui et bien tant mieux. Non mais regarde-les, cette fois-ci, c'est moi qui vais les décoller avec le tuyau d'eau.

Mais il n'a pas le temps de le faire qu'une averse nous tombe dessus. Tant bien que mal nous récupérons les plats et les mecs leurs guitares. Tant pis pour le reste on s'en occupera demain. On arrive tous trempés sur la terrasse couverte. Je vais chercher des serviettes avec l'aide de Lina pour que tout le monde puisse se sécher un peu. Cette averse a stoppé net notre soirée et tout le monde décide de rentrer chez soi. Mes parents me téléphonent pour me prévenir qu'ils restent dormir chez leurs amis vu qu'il pleut beaucoup et que mon père a un peu bu. D'un seul coup, la maison est vide et silencieuse, ça me fait tout bizarre. Je monte me sécher et me changer, j'ai la flemme de prendre une douche. Je redescends à la cuisine pour boire un verre d'eau, quand un bruit me fait sursauter. Je me retourne et là forcément je vois Tristan appuyé contre le chambranle de la porte.

_ Tu m'as fait peur, imbécile.

_ Désolé, mais j'avais oublié mon blouson et puis j'ai entendu que tes parents ne rentraient pas.

Tout en s'avançant vers moi, il ajoute :

_ Je n'allais pas te laisser toute seule.

Il arbore un large sourire et passe ses bras autour de ma taille.

_ Ben voyons. Que veux-tu qu'il m'arrive ? Ce n'est pas la première fois, que je serais seule chez moi, tu sais !

_ Je ne sais pas moi, un beau mec pourrait avoir envie de t'embrasser ? susurre-t-il en resserrant son étreinte et je lui réponds pour le taquiner :

_ Tu penses à qui là ? Parce que moi je n'en vois pas un seul de beau mec !

_ Encore heureux, que tu ne vois personne en dehors de moi !

Je souffle, mon jaloux est de retour.

_ Ah parce que tu t'es autoproclamé : beau mec pouvant m'embrasser ?

Je fais semblant d'être offusquée et retire ses bras de ma taille pour partir.

_ Tu mens très mal ma Noisette, s'esclaffe-t-il en me retenant pas le poignet.

Ses yeux me dévorent et je ne peux résister plus longtemps à l'appel de ses lèvres entrouvertes qui n'attendent que mon baiser. Je passe mes bras autour de son cou, joins mes mains derrière sa nuque pour l'attirer à moi.

_ Je décide... Qui m'embrasse et quand, nuance, beau mec.

Je dépose mes lèvres contre les siennes et ne lui laisse pas le temps de prendre les commandes que ma langue a déjà pris d'assaut la sienne pour une danse endiablée. Ses mains se posent sur mes fesses. Il les empoigne à pleines mains et les serre pour m'attirer à lui, tout contre lui, au point où nos bassins se touchent et où nos intimités se collent l'une à l'autre. Mes hanches entament une danse lascive et provocatrice, pour qu'à chaque déhanché j'appuie un peu plus sur son manche bien dressé. Il soupire, me souffle dans l'oreille que je suis une diablesse envoûtante. Ces mots m'électrisent encore un peu plus. Je tire sur ses cheveux à chaque fois que notre baiser s'intensifie. Je suis à bout de souffle, excitée et mouillée de désir pour cet homme que j'aime au-delà du raisonnable. Je sens qu'il se retient et qu'il fait en sorte de ne pas bouger ses mains de mes fesses. Alors, pour un peu plus le provoquer, je descends lentement ma main de son cou vers son torse, sur ses abdos si bien dessinés, puis passe ma main sur la ceinture de son jeans. Je défais les boutons et survole son caleçon, longeant volontairement l'élastique pour le faire un peu languir. Son regard ne lâche pas le mien. Une étincelle fait éclater ses pupilles au moment où ma main entre en contact avec sa peau. Je faufile celle-ci jusqu'à son manche, mon pouce dessine des cercles sur son extrémité. Son souffle devient irrégulier quand sa main se pose sur la mienne et me stoppe. J'essaye de me dégager et de la faire coulisser mais il résiste.

_ Tristan ? Tu ne veux pas que je te touche ?

_ Je ne rêve que de ça !

Et malgré ses mots, je le sens se tendre.

_ Alors pourquoi ? Je ne m'y prends pas bien, c'est ça ? confié-je en baissant les yeux.

_ Tu t'y prends trop bien au contraire.

Je le regarde complètement perdue.

_ Je t'ai dit que je voulais changer, être ce mec bien qui peut passer une soirée sans baiser et être avec toi sans te faire l'amour.

Il prend mon visage entre ses mains et me regarde droit dans les yeux.

_ Je ne veux plus fonctionner de la sorte, tu comprends ?

_ Oui, je comprends, réponds-je un brin frustrée tout de même.

_ J'ai remarqué que tu avais une salle de musique en sortant de la douche tout à l'heure. Ça te dit qu'on fasse un petit duo ? Toi au piano et moi à la guitare ?

_ Avec plaisir Tristan, tu sais à quel point j'aime jouer avec toi.

Je lui prends la main l'entraînant jusqu'à la salle du fond où est installé mon piano à queue, Tristan a récupéré sa guitare. Il s'installe dans le fauteuil club en cuir vieilli et me demande si je connais la partition de la chanson : All of me de John Legend ?

_ Cette chanson est merveilleuse et je n'ai pas besoin de partition, je la connais par cœur.

Mes yeux doivent être remplis de milles étoiles rien que de savoir qu'il va chanter cette chanson pour moi.

_ Je te suis alors, me souffle-t-il dans un sourire.

Je m'installe sur mon banc, place mon pied sur la pédale, mes mains en lévitation au-dessus des touches. Je le regarde droit dans les yeux et je n'ai même pas besoin de donner le départ tellement nous sommes synchronisés.

https://youtu.be/450p7goxZqg

All of me 

Tout de moi

Que ferais-je sans ta charmante bouche

Qui m'aspire, et m'expulse

J'ai la tête qui tourne, sans blague, je ne peux te cerner

Que se passe-t-il dans cette jolie tête

Je suis dans ta course magique et mystérieuse

Et je suis tellement étourdi, je ne sais pas ce qui m'a frappé, mais ça va aller...

Ma tête est sous l'eau

Mais je respire bien

Tu es folle et je perds la tête

(Refrain) ensemble

Parce que mon être entier

Aime tout de toi

Aime tes courbes et tous tes contours

Toutes tes parfaites imperfections

Donne-toi à moi tout entière

Je te donnerai tout de moi

Tu es ma fin et mon commencement

Même quand je perds je gagne

Parce que je te donne tout... De moi

Et tu me donnes tout... De toi

Combien de fois devrais-je te dire

Que même lorsque tu pleures tu es magnifique aussi

Le monde t'enfonce, je suis présent par toutes les humeurs

Tu es ma ruine, tu es ma muse

Ma pire distraction, mon rhythm and blues

Je ne peux arrêter de chanter, ça résonne dans ma tête pour toi

Ma tête est sous l'eau

Mais je respire bien

Tu es folle et je perds la tête

(Refrain) ensemble

Parce que mon être entier

Aime tout de toi

Aime tes courbes et tous tes contours

Toutes tes parfaites imperfections

Donne-toi à moi tout entière

Je te donnerai tout de moi

Tu es ma fin et mon commencement

Même quand je perds je gagne

Parce que je te donne tout... De moi

Et tu me donnes tout... De toi

Cartes sur table, nous montrons tous deux nos cœurs

Risquant tout, bien que ce soit difficile

(Refrain – deux fois) ensemble

Parce que mon être entier

Aime tout de toi

Aime tes courbes et tous tes contours

Toutes tes parfaites imperfections

Donne-toi à moi tout entière

Je te donnerai tout de moi

Tu es ma fin et mon commencement

Même quand je perds je gagne

Parce que je te donne tout... De moi

Et tu me donnes tout... De toi oh oh...

Les notes de musique me transportent, sa guitare et mon piano s'accordent aussi bien que nos corps et je gémis de plaisir dès qu'il commence à chanter tout en gardant le contact entre nos regards brûlants d'amour l'un pour l'autre. Au moment du refrain, il me fait signe de la tête pour que je le chante avec lui et cette fois-ci, nos voix sont tout de suite à l'unisson. Je le laisse chanter seul la fin de la chanson. J'appuie mes doigts sur les dernières notes avant de courir vers lui pour me jeter dans ses bras. Il a juste le temps de déposer à terre sa guitare que j'atterris sur ses jambes, passant les miennes de chaque côté des siennes. J'embrasse ses lèvres pulpeuses et gourmandes. Comment puis-je résister à de tels mots, à cette voix cassée qui me fait tant vibrer. Comment résister à cette vague d'amour que je ressens pour lui. Mais... Pourquoi résister ?

_ Laisse-moi t'aimer mon amour.

Puis je lui fredonne :

Je te donnerai tout de moi

Tu es ma fin et mon commencement

Et sans attendre sa réponse, je retire son tee-shirt puis le mien. Ses yeux ne quittent pas ma poitrine, nue et offerte. Je me plaque contre son torse pour ressentir sa chaleur, cette si douce sensation, de notre peau à peau qui nous déclenche des frissons. Je l'embrasse, je lui mords tendrement la lèvre puis la mâchoire jusqu'à remonter à son lobe d'oreille. Je lui susurre des mots d'amour tout en promenant mes mains sur son torse. Et cette fois-ci, il ne me repousse pas, ne m'empêche pas de le toucher, de lui donner du plaisir avant qu'il ne m'en donne à son tour. Nous finissons épuisés et trempés de sueur, mais je ne veux pas le lâcher. Je suis tellement bien dans ses bras, ma tête reposant sur son cœur qui bat si fort pour moi. Nous restons là, sans rien dire, sans bouger, profitant de ce moment de béatitude et de bien être.

_ Tu frissonnes ma Noisette. On devrait peut-être aller prendre une douche ? Tu veux bien que je reste dormir avec toi ?

Sa question me touche et me perturbe.

_ Tu en as envie ?

_ Oui, pourquoi ? Toi non ?

_ Si mais je pensais que tu allais rentrer chez toi ! dis-je en coquelicotant et baissant les yeux.

Il me relève le menton et me répond :

_ Avec toi, je ne suis pas ce mec-là.

Son ton doux me touche et me réconforte.

_ Merci Tristan.

_ Merci ?

_ Merci d'être ce mec si doux et aimant avec moi.

_ C'est parce que je t'aime plus que tout ma Princesse.

_ Moi aussi je t'aime, mon amour.

Il m'embrasse tendrement puis nous prenons notre douche ensemble, en nous câlinant, en nous savonnant. Ce moment est magique, rempli de tendresse, de gestes doux et d'amour. Une fois secs, on se glisse sous les draps, il me prend dans ses bras et je respire d'aise. Je n'oublierai jamais ces moments, ils sont gravés à jamais dans mon cœur. Après quelques minutes de silence, je lui demande :

_ Je peux te poser une question ?

_ Vas-y, je verrais si je veux y répondre, me nargue-t-il en souriant.

Puis il me dépose un bisou sur le bout de mon nez.

_ Tu veux bien me parler de ta sœur ?

*******

Alors ce feu de camp, il était temps qu'il se termine !

À quoi joue Cerise ?

Un moment tous doux, tendre entre nos deux amoureux ♥ ♥ ♥ ♥

Tristan n'a pas l'air à l'aise par apport à sa sœur, va-t-il lui répondre ?

*******

Bon week-end mes Loulous ♥ ♥ ♥ ♥

Kty

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