Tome 1 - Chapitre 24


C'est quand je perds la tête !

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Oh mon Dieu... Il a voulu mourir.

Il se sentait tellement seul, nul et mal aimé, qu'il était prêt à mourir, à mettre fin à ses jours. À disparaître, car il pensait, qu'il ne manquerait à personne. Comment peut-on se sentir à ce point seul pour en arriver là ? Mais comment a-t-il pu toucher le fond à ce point sans que personne ne réagisse ? Au vu de tout ce qu'il m'a raconté, il ne se cachait pas et tout le monde savait qu'il se droguait, qu'il buvait à outrance et personne ne l'a aidé, jusqu'à ce qu'il décide d'en finir pour de bon.

Et moi, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je le juge pour avoir voulu mourir ? Je le repousse, alors qu'il me raconte tout ce qu'il a vécu. Je ne vaux pas mieux que tous les autres. Je suis sous le choc de toutes ces révélations certes, mais il a fait preuve d'énormément de courage pour me raconter tout ça. Il a eu confiance en moi et moi, je le rejette. Même si je lui ai promis de l'écouter, de ne pas le couper et de le laisser parler, là, je dois le rassurer, je dois lui dire ce que je ressens, ce que je pense de son acte.

Je m'approche doucement du lit où il est toujours assis la tête en étau entre ses mains. Il ne réagit même pas lorsque je le touche. Quand je me place face à lui entre ses jambes, non plus. Quand je lui prends la main, quand j'entrelace nos doigts, quand je les lui embrasse, aucune réaction. De mon autre main, je caresse ses cheveux, et toujours rien. J'espère que ma voix le ramènera :

_ Tristan ? Mon amour, je suis là, regarde-moi.

À l'aide de ma main, je relève sa tête vers moi et son regard me transperce le cœur. Il pleure en silence et plus aucune expression ne passe sur son visage. Il ne me répond pas.

Il a déjà abandonné.

Il m'a abandonnée.

Je le sens au fond de mon cœur. Je le regarde droit dans les yeux pour qu'il comprenne mes mots, à défaut de les entendre.

_ Tristan. Moi... Je ne t'abandonnerai pas.

Je dépose un léger baiser sur ses lèvres baignées de larmes afin de le faire réagir. Il ne bouge toujours pas. Ne réponds point à mon baiser. Alors, j'insiste et lui en refais un autre et un autre encore, tout en caressant sa joue. Ses yeux me fixent, mais il ne me voit pas, ne me voit plus, il est déjà loin. Mon Dieu, mais qu'est-ce que j'ai fait ? Il ne pouvait pas me prouver son amour plus que cela. Il a été honnête avec moi quitte à me perdre. Il le savait pertinemment et, pourtant, il a couru le risque. Je dois à mon tour lui montrer tout mon amour pour lui. Et puisqu'il ne veut pas m'entendre, je vais le faire réagir autrement. Je vais employer la seule méthode de survie que je lui connais. C'est bien ce qu'il m'a expliqué. Il n'y avait que ça, qui le maintenait en vie dans le passé.

La baise.

Alors, je fais glisser ma main de sa joue à ses cheveux et commence à tirer dessus tout en approfondissant mon baiser. Mes lèvres sont collées aux siennes, je force sa bouche à s'ouvrir pour laisser passer ma langue afin de caresser la sienne. Je soulève nos mains toujours jointes et les dirige vers mon sein, que je commence à malaxer par-dessus sa main pour qu'il sente combien mon corps le désire. Mon souffle devient court et je laisse échapper un soupir, quand je vois une petite étincelle illuminer son regard. Je délaisse alors ses cheveux pour passer ma main sur son épaule puis sur son bras et enfin jusqu'à sa main lui déclenchant au passage toute une série de frissons. Sa langue commence timidement à effleurer la mienne, bien assez pour me donner le courage de déposer ma main sur son sexe à travers son jeans. Il laisse échapper un soupir et je sais qu'il me revient petit à petit. Sa main sur mon sein se fait plus pressante et il retient la mienne quand je cherche à la retirer.

_ C'est meilleur à deux.

Sa voix rauque est encore froide, devenue rocailleuse, brisée par les sanglots.

Je le laisse faire, quand il place ma main sous la sienne et qu'il m'aide à caresser mon propre sein. Je ferme les yeux tellement, la sensation est divine. Est-ce la pensée de l'interdit ou de me caresser face à lui, avec lui, qui me procure autant de plaisir, mais je sens mes joues coquelicoter et mon entrejambe se mouiller. Je suis gênée et excitée à fois. Je continue, mes va-et-vient sur son manche, que je sens grossir au fur et à mesure sous mes doigts. Ses yeux ont à présent repris leur couleur de miel avec ses multiples tâches noisette. Je mords sa lèvre pour finir de le faire réagir et passe ma langue dessus.

_ Princesse, gémit-il.

_ Oui, Sweetie.

Comme je le pensais, son petit surnom lui provoque un léger sourire et mon souffle exprime tout mon soulagement.

_ Tu m'as fait tellement peur mon cœur. Tu ne m'entendais pas, ne me répondais pas.

_ Mais tu as su comment me réanimer.

Il sourit malicieusement et m'embrasse à pleine bouche, me coupant le souffle. Il passe sa main derrière ma nuque pour me garder tout contre lui. Front contre front, sa main quitte mon sein et passe sous mon tee-shirt, pour la placer au niveau de mes reins et rapproche mon corps du sien tout en gémissant. On reste collé ainsi l'un à l'autre pendant quelques minutes. C'est tellement bon de l'avoir retrouvé, que je n'ose plus bouger.

_ Si tu savais comme j'ai envie de toi... De ta bouche, de tes seins, de tes fesses.

Il allie le geste à la parole en les prenant en coupe. Il souffle, déglutit difficilement, me regarde dans les yeux.

_ Mais je dois arrêter là, Princesse.

Je l'interroge du regard, ne comprenant pas sa réaction.

_ Tu veux arrêter ?

Je vois son sourire en coin se former avant de répondre :

_ Cet après-midi, je me suis fait une promesse et je veux la tenir.

_ Et je peux savoir, ce que tu t'es promis ?

_ De te raconter qui j'étais, ce que j'avais vécu, ce à quoi j'avais survécu et si après tout ça, tu voulais toujours de moi, de mon amour, alors je ferai tout pour devenir quelqu'un de bien, de respectable et dont tu n'auras pas honte.

_ Mais je n'ai pas...

_ Il n'y a pas de mais, Princesse.

_ Je peux en placer une, où tu as décidé de tout, pour nous deux ?

Il rit et m'embrasse fougueusement.

_ J'adore quand tu te rebelles !

Je relève un sourcil taquin.

_ Tant mieux, car je ne fais que commencer.

Nos rires éclatent en simultané et je le sens revivre en même temps que je le retrouve. Mes mains entourent son visage, je passe mes doigts sur les fines rides se dessinant aux coins de ses yeux. Je les embrasse une à une puis je descends le long de son nez pour terminer par sa bouche si belle et sensuelle. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser, encore et encore. J'ai tellement eu peur de ne plus pouvoir le faire, que je m'en délecte, pour son plus grand plaisir. Il me laisse faire, me laisse m'occuper de lui, le chouchouter, lui montrer tout mon amour.

_ Si tu savais comme je t'aime, Tristan.

Il me resserre contre son torse et je sens les battements de son cœur accélérer, alors je reprends :

_ Malgré tout ce que tu m'as raconté, cela ne me fera pas fuir, je ne t'abandonnerai pas, tu m'entends ? Je ne vais pas te dire, que je n'ai pas été touchée, ni même choquée par tout ce que tu as vécu ou même que je cautionne ton acte. Mais, je te remercie de me faire assez confiance pour m'en avoir parlé.

_ C'est grâce à toi et à ton amour, que j'ai trouvé la force de me battre, de me relever, pour nous, pour notre amour. Car, tu vois, tout n'est pas réglé dans ma tête, j'ai toujours cette peur au fond de moi de replonger, comme cet après-midi...

_ Tu as failli replonger, cet après-midi ?

_ Oui, j'aurais pu, avoue-t-il en baissant honteusement les yeux. J'ai dû faire face à mes démons, parce que je ne voulais pas t'entraîner dans ma chute. Mais je t'ai choisi, toi. Parce que je t'aime plus que tout... Plus que ma vie.

_ Tristan, ta vie est précieuse. Tu as failli la perdre à plusieurs reprises, dont cette fois où tu l'as fait volontairement... Je ne veux plus que tu la négliges au point de la reléguer après ton amour pour moi. Tu m'aimes de tout ton cœur et ça me suffit amplement pour être la femme la plus heureuse. Alors, fais-moi la promesse de ne plus mettre ta vie en danger et de tout faire pour rester en vie. Et là, tu me prouveras que ton amour est sincère.

Le silence s'installe, nos bras se resserrent pour être plus proche encore l'un de l'autre. Je le sens réfléchir, souffler et répondre :

_ Je te le promets.

Puis il sourit, comme un gamin, en rajoutant :

_ Scellons cette promesse par un baiser, veux-tu ma Princesse ? Mais avant...

Il lève sa main droite, la dépose sur son cœur et clame solennellement :

_ Moi, Tristan, je te promets de t'aimer et de rester en vie pour te le prouver, tous les jours que tu voudras bien passer à mes côtés.

Je lui tends mon petit doigt et il entoure le sien autour.

_ À mon tour, je te promets de t'aimer et de ne jamais t'abandonner, pour que plus jamais tu n'aies peur d'être seul et mal aimé.

Et sans lâcher nos doigts, nous nous embrassons pour sceller notre promesse. Car même, si nous l'avons entouré de sourires et d'humour, cette promesse reste précieuse et vraie.

_ À présent, je t'appartiens mon amour.

_ Tu viens de faire de moi, l'homme le plus heureux de la terre, ma Princesse. Je t'appartiens et je ne te décevrais plus.

Nos yeux se cherchent, s'aimantent et notre lien si spécial se recréer. Il se lève, me prend la main et tout en se dirigeant vers la porte me fait remarquer :

_ Il me semble que l'on devait décorer le jardin avec nos amis ?

_ Oups, j'avais complètement oublié.

Je pose ma main sur ma bouche pour cacher mon fou rire.

_ Et puis, nous avons une annonce à leur faire.

Je me place face à lui, dépose ma main libre sur son torse et lui demande en plaisantant :

_ Ah oui ? Et que comptes-tu annoncer ?

Il ne me répond pas, me tire par la main dans les escaliers. Nous arrivons au salon, mais celui-ci est vide. Je file à la cuisine, il n'y a personne non plus. Je reviens vers Tristan en lui annonçant :

_ Je ne sais pas où ils sont passés ?

Et là, je le trouve tout sourire devant la baie vitrée, les mains enfoncées dans les poches de son jean élimé, qui au passage lui fait un cul d'enfer, il me fait signe de la tête de le rejoindre.

_ Regarde. Il passe son bras sur mes épaules, me rapproche de lui et poursuit. J'ai l'impression, qu'ils s'en sortent très bien sans nous.

En effet, ma mère, mon père et nos amis ressemblent à une colonie de fourmis. Ils s'affairent chacun à leur tâche. Nous restons là, heureux de nous être retrouvés, en détaillant chaque action réalisée.

_ Dimi et Thomas ont l'air de bien s'en sortir avec l'installation de l'estrade.

_ Oh ! Regarde mes parents en train de disposer les bocaux tout le long du ponton. Ils sont beaux ! Tu ne trouves pas ?

_ Surtout avec tout ce qu'ils ont traversé pour enfin vivre leur amour. Et puis, ils t'ont fait toi, ma Princesse, je ne les remercierais jamais assez.

Il m'embrasse le front quand je lui donne une tape sur le torse.

_ Tu n'es qu'un beau parleur !

Et on éclate de rire.

_ Mince, on s'est fait repérer par Cerise.

_ Bon, ben, on a plus le choix, faut y aller.

Et on part, main dans la main, tout sourire pour les rejoindre sous leurs regards, éberlués ou intrigués pour certains, heureux et contents pour les autres.

_ J'ai comme l'impression, qu'ils ont déjà compris, lui dis-je en rigolant.

_ Ne me gâche pas mon annonce, tu veux, raille-t-il.

_ Tout ce que tu voudras, sweetie.

Il s'arrête en plein milieu du chemin, me tourne face à lui et me balance :

_ Tu as fini de te foutre de ma gueule ?

_ Comment ça, sweetie ? Tu n'aimes plus ton petit surnom ? J'éclate de rire.

_ Dans l'intimité au contraire... Mais là tu vas me foutre la honte devant mes potes !

_ Tu préfères baby love peut-être ?

_ Non là tu abuses... Cherche autre chose.

_ Heu... Je ne sais pas moi.

Je pose un doigt sur ma bouche pour lui donner l'impression que je cherche.

_ Ah si j'ai trouvé, tu vas l'adorer celui-là.

_ Je crains le pire vu ton sourire. Vas-y !

_ Choupinou, ça te va trop bien.

_ Tu sais que tu as de la chance qu'on soit pas tout seul, sinon tu verrais ce que ton Choupinou peut faire.

_ Que de la frime ! T'es pas cap ?

_ Ne joue pas à ça avec moi Princesse, m'avertit-il en se mordant la lèvre pour se retenir.

_ Pfff... Tu vois, tu te dégonfles.

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je suis sur son épaule et qu'il court vers la mer sous mes hurlements. Il balance nos portables dans le sable et nous finissons dans l'eau.

_ Tu es...

Il me coule en appuyant sur ma tête. Je remonte à la surface et lui saute dessus. Je m'accroche à son cou.

_ Princesse... Attention à ce que tu vas faire, tes parents nous regardent.

_ Parce que toi, tu peux me jeter dans l'eau, me couler et croire que je ne vais pas me venger ?

_ C'est ça, répond-il mort de rire.

_ Et là... Tu rigoles toujours Choupinou ?

_ Arrête de suite, tu n'as pas le droit de faire ça.

_ Ah non ? Et pourtant, regarde, je continue, tu sens...

Je m'arrête dès que je m'aperçois que Dimi et Cerise vont nous rejoindre.

_ Tu as de la chance qu'on ne soit plus seul Choupinou.

Et je lui fais un smack bien bruyant.

_ Alors les amoureux, vous n'avez pas eu le temps de vous mettre en maillot ?

Ni une ni deux, je commence à retirer mon tee-shirt, quand je sens les mains de Tristan le retenir.

_ Non mais ça va pas. Tu vas pas te foutre à poil devant eux ?

_ Tristan, je suis en maillot. Tu te souviens ? Cet après-midi, quand on s'est rhabillé...

_ Oui, ben désolé, si c'est pas ce qui m'a marqué le plus !

Il affiche son sourire carnassier et je me mords la lèvre en pensant à la même chose que lui.

Nous sommes repartis dans notre bulle quand Dimi, la fait exploser en courant vers nous pour nous éclabousser.

_ Oulala mon coquelicot à chaud, on dirait ! s'esclaffe-t-il.

Je me cache derrière Tristan pour éviter ses gerbes d'eau. Tristan passe ses bras derrière lui et entoure ma taille pour me protéger, mais c'est sans compter sur Cerise qui arrive derrière moi et qui me coule. Elena et Thomas nous ont rejoints et après s'être amusés comme des fous, nous sortons tous de l'eau. Ma mère a préparé des serviettes de bain. Nous nous installons tous sur le sable, couchés sur nos serviettes. Au moment où Tristan et moi retirons nos fringues, mon père s'approche avec des morceaux de bois dans les bras et demande :

_ Je vous les pose là, les jeunes. Vous vous débrouillez pour l'allumer ?

_ Pas de problème, M'sieur.

_ Dimi, je t'ai dit quoi tout à l'heure ?

_ Heu... Oui Gildas, dit-il en se frottant la nuque tant, il est gêné.

_ Si vous voulez prendre une douche avant de manger, ne vous gênez pas. Tu leur montreras ma puce ?

_ Oui, papa. Mais on va un peu profiter du soleil avant qu'il ne se couche.

On se recouche sans rien dire, en se laissant bercer par le bruit des vagues. Je ne mets pas longtemps avant de m'endormir après cette journée intense.

Je sens des caresses tout le long de mon bras suivi de bisous qui remontent jusqu'à ma joue. Je place ma main devant mes yeux quand je croise le regard de Tristan.

_ Ça y est ma marmotte, tu te réveilles ? Juste à temps pour qu'on admire ensemble le coucher de soleil.

Il se redresse, s'assoit et m'attire entre ses jambes tendues pour que je pose mon dos sur son torse. Il passe ses bras autour de ma taille et l'on reste là tranquillement tous les deux devant ce magnifique tableau naturel.

_ Ils sont où les autres ?

_ Ils sont partis se doucher.

_ Et toi ?

_ Quoi moi ?

_ Pourquoi tu n'es pas allé te doucher ?

_ Pour rester avec toi. Je t'ai regardée dormir, puis je t'ai recouverte d'une serviette pour éviter que tu te transformes en crevette rouge trop cuite.

_ Tu sais que tu es adorable mon Choupinou.

Je retiens mon fou rire.

_ Vas-y rigoles, fous-toi de moi et quand tu auras fini, j'aurai peut-être droit à un bisou ?

_ Donc si je comprends bien, tu n'aimes pas que je t'appelle, Sweetie, Baby Love ou Choupinou ?

_ Franchement, tu trouves que j'ai une tête à m'appeler comme ça ?

_ Pour voir tourne ta tête ? Que je puisse répondre en connaissance de cause, tu comprends !

Je tends la main pour prendre son menton et tourne sa tête de droite à gauche puis de gauche à droite pensant qu'il va râler ou m'arrêter, mais non, il se laisse faire. Je vois bien à son regard, qu'il bouillonne. Alors, j'en rajoute une nouvelle couche en appuyant avec mon doigt sur un grain de beauté.

_ Ah, j'ai trouvé. Tu vois là. Sous mon doigt, il y a un Choupinou, et là il y a un Sweetie par contre, j'hésite encore entre là et là pour savoir lequel est le plus Baby Love.

_ Mais tu es déchaînée ce soir ?

_ Oh ! Allez, arrête de faire la tête. Tu as raison, aucun de ses petits noms n'est à la hauteur. Tristan est cent fois, que dis-je mille fois mieux que tous ces surnoms à la guimauve... Mon amour.

Il me dévisage, reste bouche bée puis m'embrasse fougueusement me laissant toute pantelante.

_ Tu peux le redire ?

_ Pardon ? Quoi ?

Je suis tellement troublée, que je ne sais même plus de quoi, il me parle.

_ Princesse, tu veux bien répéter, ce que tu as dit, après avoir parlé de mon prénom.

_ Oui, je veux bien.

Je prends du temps avant de lui répondre, rien que pour l'ennuyer.

_ Tu veux donc que je te répète, ce que je viens de dire avant que tu ne m'embrasses, c'est bien ça ?

_ Tu sais que tu es une vraie chipie, là ? Et que je vais devoir te punir, si tu continues à faire ta gamine.

Il sourit, mais je sais bien qu'il prend vraiment sur lui pour ne pas exploser.

_ Bien ! Donc, si je fais la gamine, tu as le droit de me punir et moi, j'ai le droit de te punir quand tu fais ton gamin, alors !

_ Tu veux en venir où là ? dit-il un brin agacé à force.

_ À ta punition ?

_ Pour ?

_ Ma baignade forcée Tristan.

Avant qu'il ne rajoute quoi que ce soit. Je l'embrasse, doucement, langoureusement, prenant tout mon temps, avant de lui répéter, le petit nom qu'il s'est choisi et qui lui a fait tant d'effet en l'entendant.

_ Tristan...

Il plonge son regard dans le mien.

_ Je. T'aime. Mon... Amour.


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J'espère que ce chapitre vous plaît ?

Il vous rassure sur l'amour entre Orphélia et Tristan ♥ ♥ ♥ ♥

Pourquoi Tristan réagit-il ainsi quand Orphélia l'appelle "mon amour" ?

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Bonne soirée mes Loulous et merci beaucoup pour votre fidélité, lectures, votes et commentaires ♥ ♥ ♥ ♥

Kty

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