Tome 1 - Chapitre 16


C'est quand le cauchemar devient réalité !

*******

Je suis perdue, j'ai peur, je suis terrorisée. Que m'a-t-il fait ? Où suis-je ? J'ai froid, il fait noir...Mais pourquoi a-t-il fait cela ? Pourquoi m'en vouloir à ce point ? Tout ça, parce que j'annulais notre mariage ? Mais où est passé mon ami, celui que je considérais comme mon grand frère ?

Le bruit d'une porte qui grince me sort de mes pensées. J'essaye de me redresser mais n'y arrive pas, j'ai mal à la tête. Je suis couchée sur le côté, mes mains sont attachées, ma bouche est pâteuse et a un drôle de goût.

Mais pourquoi j'ai ouvert la porte des toilettes ? J'aurai dû attendre l'arrivée de mon père. Mais sa voix était si froide et menaçante, que je pensais pouvoir le calmer...

Grossière erreur de ma part.

L'homme qui me faisait face, n'avait plus rien avoir avec celui que j'avais connu jadis. Ces yeux étaient remplis de fureur, de haine. Il s'était approché de moi et instinctivement j'avais reculé jusqu'à toucher le mur.

J'étais bloquée, prise au piège, comme une biche devant les phares d'une voiture, je ne pouvais plus bouger. Mon corps s'était mis à trembler, ma vue s'était brouillée.

Et puis plus rien. Le trou noir.

Jusqu'à ce que je me réveille ici, dans cette chambre, que je ne connais pas.

Je lève péniblement la tête pour essayer de voir qui vient de rentrer. Mais le peu de lumière ne me permet pas de le distinguer.

- Charles, c'est toi ? demandé-je avec difficultés.

Pas de réponse, juste une respiration que je distingue dans un coin de la chambre. Des bruits de pas qui vont et viennent. Mes yeux commencent à s'accoutumer à cette pénombre et j'essaye de repérer où je peux bien me trouver. Je suis dans une chambre assez grande avec une fenêtre fermée par un grand rideau épais. Je suis couchée sur un grand lit recouvert d'un boutis blanc qui me rappelle quelque chose, mais mon mal de tête m'empêche de réfléchir. J'entends la sonnerie de mon portable retentir, c'est ma mère, je reconnais la musique que je lui ai attribuée.

Les pas de la silhouette se font plus rapides, une main saisit ma pochette et en sort mon téléphone.

Puis de nouveau, le silence entrecoupé de sa respiration saccadée règne dans la pièce. Je sens le lit s'affaisser dans mon dos. Il vient sans doute de s'y asseoir et sans rien me dire, sa main caresse mes cheveux tandis qu'un frisson parcourt mon échine.

- Charles, je sais que c'est toi, parle-moi... tenté-je, le plus calmement et doucement possible.

Sa main passe de mes cheveux à mon dos. Il caresse la partie de ma peau laissée apparente par l'échancrure de ma robe. Il monte et descend sa paume doucement. Je me raidis un peu plus encore quand il effleure mes doigts du bout de ses siens. Va-t-il me détacher ? Le temps que je trouve une réponse à ma question, je sens la fermeture éclair glisser le long de mon dos et comprends qu'il était en train de la descendre. Ma gorge se noue, des gouttes de sueurs perlent sur mon front et le long de ma nuque. Il effleure l'élastique de mon tanga, et, à ce contact mon ventre se contracte, alors que je suis prise de panique. Est-ce que je dois essayer de me débattre ? De crier ou bien de rester le plus calme possible pour tenter de le raisonner ? Mais est-il en état de m'entendre ?

Il n'a pas répondu à mes précédentes questions...

C'est à ce moment-là, que je le sens se coucher tout contre moi. Mon dos comprimé contre son torse qui se soulève de façon excessive me bloque la respiration. Il se met à fredonner une chanson que je reconnais tout de suite, - celle que nous chantait Madeleine quand nous étions enfants - tout en passant sa main sur ma joue pour la caresser avec douceur. Puis, il la descend le long de mon cou, suit ma clavicule et fait glisser la bretelle de ma robe laissant apparaître la naissance de mes seins. J'ouvre la bouche pour hurler de terreur, mais aucun son ne veut sortir. Son corps collé au mien m'empêche de bouger, je suis à sa merci...

Que va-t-il me faire ? Je suis tétanisée, mon sang se glace dans mes veines quand il me souffle à l'oreille, tout en continuant ses caresses sur mon bras :

- Tu vois, tout aurait été plus simple Orphélia... Ma douce... Mon aimée... Si tu avais accepté de m'épouser. Je t'attends depuis tant années.

Il m'embrasse le cou, descend lentement son chapelet de baisers jusqu'à ma clavicule passe sa langue sur mon épaule et reprend :

- Mais non, toi, tu as envie de liberté, tu veux choisir qui aimer. Est-ce qu'on m'a laissé le choix à moi ?

Il marque un temps d'arrêt et ses baisers se font plus appuyés, plus possessifs, sa main se resserre autour de mon bras.

- Non ! rage-t-il. Toutefois, contrairement à toi, ce choix me convient, car je t'aime depuis toujours ma douce... Mon aimée... Ce tour du monde, c'est avec toi que je voulais le faire. Mon rêve était de t'offrir, tout ce que tu aurais voulu, désiré... J'aurais fait de toi la femme la plus heureuse au monde...

Il reprend sa lente descente de baisers sur mon bras puis passe sa main sous l'ourlet de ma robe, la remonte doucement tout en soufflant, frôlant ma cuisse, je sens son excitation grossir contre mon dos.

- Charles... imploré-je d'une voix éraillée.

- Oui ma douce... Mon aimée... Tu aimes mes caresses ? Dis-moi, que tu me désires autant que moi je te veux ? Montre-moi, à quel point tu m'aimes.

Il continue son ascension et passe ses doigts sous mon tanga.

Je joue le tout pour le tout et tente de rentrer dans son jeu, malgré la peur et la panique qui me gagnent :

- Oui Charles...

Je sens un sourire se dessiner sur ses lèvres, quand il dépose un autre baiser sur le haut de ma poitrine. Je frissonne, de peur, de dégoût, mais je poursuis :

- Tu devrais me détacher pour que je te montre à quel point je te désire. J'ai envie de te caresser, de t'embrasser, de te...

Je me fige, quand j'entends un grand bruit à l'entrée de la chambre.

Ensuite, tout ce passe très vite, je distingue des cris, je sens des mains ôter le corps de Charles du mien, des bruits sourds, des coups, des gémissements, puis le doux contact d'une couverture.

Le cauchemar est fini, je peux enfin me laisser aller...

*******

Tristan

Après avoir contemplé le coucher de soleil, les réponses à mes questions me deviennent plus claires et je sais ce que je dois faire.

Je dois la voir, lui parler, je dois m'excuser. Il faut que je m'explique, qu'elle comprenne pourquoi j'ai réagi comme ça, lui avouer ce que je ressens pour elle. Je dois être franc avec Orphélia, car elle le mérite, mais en suis-je capable ?

Je suis déterminé. Alors je remonte jusqu'à ma moto, remets mon casque et souffle un bon coup avant de l'enfourcher.

Je roule depuis cinq minutes en direction de la maison de Orphélia quand je croise la voiture de Charles. Je ne peux pas me tromper de voiture, car par ici, il n'y a que lui qui a les moyens de se payer ce genre de coupé sport. Je continue un peu ma route avant de faire demi-tour et les suis de loin pour ne pas me faire repérer.

Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Sérieusement, je les ai suivis et maintenant, quoi ? Je vais rester là comme un con, à l'attendre sur le parking ? La regarder de loin, passer la soirée avec son ami ? Où est-ce que je vais plutôt vérifier que tout se passe bien pour elle ? En tout cas, je ne veux pas gâcher son dîner. Alors je vais être patient et attendre qu'ils terminent pour pouvoir lui parler.

D'où je suis, je peux les voir assis devant la baie vitrée, le soleil se couchant reflète ses couleurs orangées sur son visage. Son regard est perdu vers le même astre que je regardais tout à l'heure.

Lui apportera-t-il autant de réponses qu'à moi ? Je l'espère... Il sera peut-être mon allié, lui expliquant que j'ai agi comme un con, mais que je l'ai fait par amour...

Car oui, c'est une des réponses, que j'ai eue. Maintenant, je sais que ma réaction envers Charles m'a été dictée par mon amour pour elle. Pas évident, pour un mec comme moi, de se l'avouer. Mais oui, cette nana si différente des autres ne fait pas juste que m'attirer. Je la désire de tout mon être, de tout mon cœur car lui aussi réagit à sa vue. Il se gonfle à chaque fois que je pense à elle, que je la croise, que je la touche et que dire de ses palpitations quand cet après-midi, j'ai pu l'embrasser. Mon cœur s'est arrêté le temps de notre échange. Je souris, en repensant à nos baisers, aux sensations que j'ai ressenties, au bonheur que j'ai eu lorsqu'elle m'a rendu mon baiser.

La voir s'abandonner dans mes bras, percevoir pour la première fois toutes les émotions que l'on a eues à s'embrasser... Ce moment était magique et il n'aurait dû être que ça. Mais il a fallu que ce guignol s'en mêle. Qu'il pose ses sales pattes sur elle, qu'il lui parle à l'oreille, comme si je n'étais pas là.

J'ai l'habitude que ce genre de personnes me prenne de haut, que je sois transparent à leurs yeux. Je fais partie de cette catégorie de personne qui n'apporte rien à la société, d'après eux. Qu'ils aiment écraser, dès que l'occasion se présente. D'habitude, je ne m'abaisse même pas à leur répondre. Mais là, c'est différent, il veut me voler ce qui m'est de plus précieux, ma Princesse, mon amour...

Je la vois se lever de table et l'envie de la suivre me démange, mais je ne veux pas me faire refouler à l'entrée du restaurant. Alors, je vais devoir encore patienter... Puis au bout de trente minutes, je vois le voiturier avancer le coupé sport de l'autre débile. J'écrase ma cigarette avec le talon de ma botte et au moment où je vais m'avancer pour lui parler, je la vois sortir. Lui, entourant sa taille de ses bras et elle, sa tête reposant sur son épaule. Elle a du mal à marcher droit. Je fulmine, car elle a dû trop boire ou est-ce lui, qui l'y a poussé ? En attendant, elle n'est pas en état de m'écouter et ça me rend dingue. Il doit l'installer dans la voiture. On dirait une poupée de chiffon qui se laisse faire. Et plus, je le vois faire avec elle et plus la colère monte en moi.

Je dois me canaliser, avant que je ne fasse une nouvelle connerie.

Il monte rapidement dans sa voiture et je prends la décision de les suivre pour être certain qu'il la raccompagne bien chez elle. Mais au bout de cinq minutes, je comprends que ce n'est pas chez elle qu'ils se rendent, ce n'est pas la bonne route. Je continue à les suivre jusqu'à un petit chemin, mon sang est en train de bouillir dans mes veines. Je les imagine déjà en train de faire ça dans la voiture, et mon envie de le tuer grandit au fur et à mesure que les images passent devant mes yeux. J'éteins le phare de ma moto, pour ne pas me faire remarquer et prends à mon tour le chemin. Mais pas de voiture arrêtée en plein milieu, où est-il passé ? Je continue d'avancer doucement, au bout de deux cent mètres apparaît une maison.

J'éteins la moto, mets la béquille, me lève et enlève mon casque, sans trop savoir quoi faire. Bon nombre de questions se bousculent dans ma tête. Comment dois-je réagir ? Elle l'a suivi chez lui... Et si c'est ce qu'elle veut. Si elle l'a choisi lui, à ma place ? Ma gorge se noue, la colère monte de plus en plus et j'ai du mal à la gérer. Alors je m'assieds sur ma moto, allume une nouvelle cigarette. J'inhale ce poison qui me permet de faire un peu le vide tout en regardant s'échapper cette fumée... Quand mon portable se met à sonner. Je n'ai pas envie de répondre. Et puis l'espoir revient et si c'était elle ? Si elle avait profité, qu'il s'absente pour m'appeler ? Donc, sans même vérifier, je décroche !

- Princesse ?

- Allô, Tristan ?

- Oui, c'est moi, déclaré-je.

- C'est Gildas, le père de Orphélia.

- Bonsoir, Monsieur de Saint Péone, m'étonné-je

- Dites-moi, c'est bien vous qui suiviez ma fille avec votre moto ?

- Heu... Oui, pourquoi ? le questionné-je inquiet.

- Vous l'avez suivi jusqu'où ?

- Jusque chez lui, apparemment.

- Vous pouvez me décrire la maison, s'il vous plaît ? Je suis de plus en plus intrigué.

- Heu... Oui bien sûr.

Je ne comprends pas où il veut en venir, mais je réponds à sa demande en lui décrivant tout ce que je vois devant moi, en partant du portail, à la haie, à l'allée qui conduit à la maison, la couleur des volets, le fait qu'il y a un étage avec un balcon. Il me demande ensuite si c'est bien la maison se trouvant au numéro six, ce que je lui confirme.

- Je peux savoir à présent, pourquoi vous me posez toutes ces questions, Monsieur ?

- Pour pouvoir vous y rejoindre au plus vite et ramener ma fille.

Le ton de sa voix s'est durci.

- Il y a un souci ? dis-je angoissé.

- En effet, elle m'a téléphoné pendant qu'ils étaient au restaurant. Elle s'était réfugiée dans les toilettes car Charles était, d'après elle, très en colère et elle voulait que je vienne la chercher tout de suite.

- S'il a touché à un de ses cheveux, je le massacre, grogné-je en serrant mon téléphone à l'en faire exploser.

- Je suis en route, je serais là d'ici dix minutes, attendez-moi surtout.

Puis il raccroche.

Je me passe la main dans mes cheveux, je n'y comprends plus rien. Pourquoi est-elle sortie collée à lui, le laissant l'entourer de ses bras si elle avait peur de lui ? Et là, je comprends...

Je me mets à courir, le plus vite possible vers la maison, ouvrant sans ménagement la porte d'entrée. Cette baraque est immense, je commence par regarder dans le salon, personne. Mon sang se glace à l'idée qu'ils soient tous les deux dans sa chambre. Je monte les marches de l'escalier deux par deux pour enfin me retrouver dans un grand couloir où se trouvent quatre portes.

Comment savoir laquelle est sa chambre, je n'ai pas le temps de me poser toutes ces questions. Je les ouvre les unes après les autres. La première est une chambre mais ils ne sont pas là. La deuxième, une salle de bains, personne. La troisième, encore une chambre, mais pas de trace de ma Princesse.

Il ne me reste plus qu'une porte à ouvrir, j'entends sa voix. Je serre les poings, car je ne comprends pas bien ce qu'il dit. Puis je l'entends lui répondre, sa voix paraît bizarre, comme au ralenti... Oh putain, il l'a drogué et va t'en savoir ce qu'il lui a fait ?

Sentant ma colère prendre le dessus, je tourne la poignée de la porte, mais elle est fermée à clé. Je prends deux mètres de recul et fonce dans la porte l'épaule la première. La douleur m'irradie dans tout le bras, mais je m'en fous. Elle a besoin de moi, alors je reprends mon élan et cette fois-ci la porte cède entièrement en émettant un gros craquement.

Je pousse de toutes mes forces la porte à moitié arrachée et je la vois couchée. Elle est là, dans ce lit à moitié dénudée. Lui, se trouvant derrière elle en train de lui caresser la jambe. Mon sang ne fait qu'un tour, je fonce sans attendre sur lui, pour l'arracher du corps de ma Princesse, c'est tout juste s'il réagit. Il est complètement défoncé et il m'a suffi d'un seul coup de poing pour l'éteindre pour un moment.

Il gît là, au sol. Du sang coule de sa bouche, mais je m'en fous. Tout ce qui compte, c'est ma Princesse. Je me retourne vers elle et vois que ces mains sont attachées. Je défais le nœud au plus vite, tout en lui parlant pour la rassurer. Lui dire, qu'elle n'a plus à avoir peur, que je suis là à présent et qu'il ne lui fera plus de mal. Je la recouvre avec une couverture, la tourne tout doucement vers moi. Elle plonge son regard dans le mien :

- Tristan ?

- Oui, c'est moi Princesse.

Son regard se fait vitreux puis elle s'évanouit dans mes bras. J'essaie de la réveiller, de lui parler mais elle ne réagit toujours pas. Je ne sais plus quoi faire. Alors je passe un de mes bras sous ses genoux, l'autre dans son dos, la soulève et la porte comme ça, quand j'entends des pas, des voix. Quand j'arrive en bas de l'escalier, je vois son père, sa mère et d'autres personnes que je ne connais pas.

- Oh mon Dieu... S'écrie sa mère, ma petite fille, dit-elle en pleurant.

- Elle s'est évanouie et je n'arrive pas à la réveiller, paniqué-je totalement.

Un homme d'un âge mûr s'approche de moi et m'annonce calmement :

- Je suis son médecin, déposez-la sur le canapé, je vais m'occuper d'elle.

Sans la lâcher, je regarde son père pour avoir son assentiment.

- C'est bon Tristan, vous pouvez lui faire confiance, c'est notre médecin de famille.

Je hoche la tête et me dirige vers le canapé où m'attend le docteur, ainsi que sa mère. Je la dépose le plus doucement possible sans la lâcher pour autant.

- Jeune homme, vous allez devoir la lâcher, pour que je puisse l'ausculter et vérifier qu'il n'y a pas de plaies ou de saignements.

Ma mâchoire se crispe à m'en faire grincer des dents. Sa mère tout en sanglotant m'attrape le bras et me dit doucement :

- Tristan lâche-la maintenant et laisse faire le docteur. Elle est peut-être blessée, et tu vas t'en vouloir si elle n'est pas soignée à temps.

Je lâche donc ma Princesse à contrecœur et fais le tour du canapé, le plus vite possible pour pouvoir au moins lui tenir la main. Je suis sûr, que ce contact doit la rassurer et puis, j'en ai besoin moi aussi. Le docteur commence à l'examiner puis demande à sa mère de l'aide pour la déshabiller. Elle lève les yeux vers moi et je comprends que je dois sortir.

- Ok... Je vous la laisse, mais je reste là, à l'entrée du salon, annocé-je d'un ton déterminé.

- Merci Tristan.

Je me lève, lui fait un baiser sur le front, elle semble si paisible. Je me dirige vers l'entrée du salon, quand je vois ce bâtard de Charles encadré par deux molosses habillés en blanc qui le soutiennent chacun sous un bras. Il est toujours dans les pommes. Pourtant, je n'ai pas tapé au point de le lyncher...

La peur apparaît dans mes yeux et me tord les tripes. J'ai merdé, encore une fois et cette fois-ci, je n'y échapperais pas... Son père s'approche de moi et me tend sa main, que je prends sans trop comprendre pourquoi.

- Merci infiniment Tristan, vous avez sauvé la vie de ma fille et je vous en serais à jamais reconnaissant.

- Je suis désolé, je devais vous attendre. Mais j'ai compris que quelque chose clochait dans son attitude, et je n'ai pas pu me retenir.

- Vous avez bien fait, car sans votre intervention, qui sait ce qui se serait passé, énonce-t-il avec inquiétude.

- Et Charles ? osé-je demander en baisant la tête.

- Il est sous sédatif, ils lui ont fait une piqûre.

Soulagé, je souffle tout l'air que j'ai dans mes poumons. Je ne suis donc pas responsable de son état...

*******

Vous attendiez vous à ce que Charles réagisse de la sorte ?

Tristan a enfin compris ses sentiments pour Orphélia mais cela suffira-t-il ?

Tristan a bien fait d'intervenir mais comment va réagir Orphélia ?

Que va-t-il arriver à Charles à présent ?

Bonne soirée les Loulous ♥

Kty

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