Tome 1 - Chapitre 15


C'est quand tout implose !

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Tristan

Je n'en reviens pas, elle vient de me gifler ! Bon, OK... J'ai agi comme un mufle en l'embrassant de la sorte. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de faire ça ? Pourquoi ai-je réagi aussi bêtement en la voyant dans les bras de ce Charles ?

Ce pingouin arrogant, qu'elle appelle son ami. Il est tiré à quatre épingles dans son costard cravate taillé sur mesure qui pue le fric, pas une mèche ne dépasse de sa coupe stricte. Il est l'opposé de moi. Comment j'ai pu croire, qu'une fille comme Orphélia pourrait s'intéresser à moi. Je ne fais pas partie de son monde, je ne ferais jamais le poids face à des types dans le genre de ce Charles. Car c'est bien, un homme comme celui-là, qu'un jour, elle aimera, qu'elle épousera et pas un miteux comme moi.

Après la vexation qu'elle m'a infligée devant les yeux de ce Charles, qui n'a rien perdu de notre échange. J'ai pris ma moto et ai roulé sans but précis. Je repense à notre après-midi, nos échanges autour de cette chanson qui m'a donné la force d'aller plus loin avec elle. Nos premiers baisers, si différents tous les trois. Le premier, où j'ai goûté à ces lèvres du bout des miennes, pour ne pas l'effrayer. Ce deuxième, un peu plus passionné, auquel elle a répondu cette fois-ci, et qui m'a retourné le cœur et le cerveau. Et puis, notre première dispute, mon incompréhension, ma jalousie, l'envie de faire chier Charles en l'embrassant devant lui. Celui-là, de baiser, n'a rien eu de tendre ou de romantique, il était possessif. Je veux qu'il comprenne qu'elle est à moi, qu'on est liés. Mais qu'est-ce que j'ai foutu ?

Putain de fierté, j'ai encore une fois agi sans réfléchir aux conséquences. J'ai répondu à sa question par ce baiser, pensant qu'elle comprendrait, qu'elle ressentirait tous les sentiments qui s'opposaient dans mon cœur, qu'elle se foutrait de la présence de Charles. Qu'elle assumerait aux yeux de tous, ce que nous ressentons. Car je suis sûr qu'elle ressent quelque chose pour moi, même si tout ceci, est nouveau pour elle. Elle n'aurait pas répondu à mon baiser si...

Mais, t'es encore plus con que tu ne le pensais, me raille ma conscience. Je me tape le front avec la paume de la main. Tout ceci est tellement nouveau pour elle, qu'elle n'a sans doute même pas compris, pourquoi j'ai réagi de la sorte. C'est pour ça, qu'elle m'a giflé ?

Je me pose tant de questions, auxquelles, je n'ai pas les réponses, que sans même m'en rendre compte, je me suis engagé dans ce chemin qui mène à la crique. J'aime tant y venir, quand j'ai besoin de calme pour réfléchir ou composer. J'arrête la moto, descends par les rochers, puis je sors mes cigarettes de ma poche, en allume une, avant de m'asseoir dans le sable face à la mer. Tout comme la musique, la mer m'apporte la paix et la sérénité dont j'ai besoin, quand tout va mal dans ma vie. Elle m'a souvent apporté des réponses et m'a toujours aidé à écrire, à poser mes mots.

Plus jeune, je suis souvent parti en vrille, par rébellion, par manque d'amour ou d'attention de mes parents. Ils ne se souvenaient que très rarement, qu'ils avaient un fils. Les seules fois, où ils réagissaient, c'est quand mon père venait me chercher au poste de police. Là, j'avais droit à un sermon sur mes actes ou sur mon attitude. Je leur faisais honte et d'après eux, j'étais un bon à rien. Et je m'évertuais à leur donner raison.

Mes études avaient été un véritable échec et je ne sais par quel miracle, j'avais eu mon Bac. Si en fait, le miracle, c'était mes amis qui ne m'avaient, eux, jamais laissé tomber. Ils avaient toujours tout fait pour me montrer, que je n'étais pas un moins que rien, que j'étais capable d'y arriver, ils avaient confiance en moi et en mes capacités. Même quand je leur en faisais voir de toutes les couleurs avec mes conneries.

Je secoue la tête, rallume une autre cigarette. Non décidément, je ne suis pas quelqu'un de bien pour ma Princesse. Je vais la faire souffrir, si ce n'est déjà fait, je vais la rendre malheureuse et elle mérite d'être aimée, respectée. Plus vite je le réaliserai, plus vite je pourrai passer à une autre fille, pour essayer de l'oublier. Je n'aurais qu'à claquer des doigts pour qu'elles accourent.

Ce n'est pas de la vantardise de ma part, mais juste une constatation. Ma vie a toujours été comme ça. Je choisis une fille qui me plaît, la garde jusqu'à ce que je m'en lasse, ce qui en général n'excède pas une semaine.

Mais depuis un an, jour où j'ai croisé son regard au foyer, je ne peux me la sortir de la tête, même quand je suis dans les bras d'une autre, c'est elle que je vois, que je ressens, que j'imagine sous mes doigts.

Ce jour-là, elle accompagnait Cerise pour voir ce que nous avions fait de la maison de sa grand-mère. C'était grâce à elle et à ces connaissances, que nous avons enfin, un endroit pour répéter.

Elle était tellement belle, timide et réservée. Elle ne me regardait jamais dans les yeux, rougissait aux moindres mots prononcés par les autres garçons ou par moi-même. Mais elle dégageait, ce je-ne-sais-quoi, qui m'attirait et qui faisait que pour la première fois de ma vie, j'étais troublé par une fille. Je n'osais pas trop lui parler, elle m'intimidait et sa façon d'être m'impressionnait. Alors je jouais de mon attitude du mec cool et détaché, qui me permettait de me tenir loin d'elle, sans qu'elle n'en sache la vraie raison.

Bien sûr, Cerise avait compris tout de suite, l'effet qu'elle me faisait. Elle n'était pas dupe, car elle me connaissait mieux que tous les autres. Nous étions amis depuis la maternelle, nous n'avions pas besoin de parler pour nous comprendre ou pour savoir ce que l'autre ressentait. Nous avions même eu une aventure, pensant que justement notre complicité était plus que de l'amitié.

Cerise comptait énormément pour moi et à ce jour, elle était celle avec qui j'étais resté le plus longtemps. Mais au bout de trois mois, d'un commun accord, nous avions décidé d'arrêter. Notre amitié, à nos yeux étant plus importante que tout, nous ne voulions la gâcher. Cette décision n'avait provoqué aucuns soucis entre nous et au contraire, cela nous avait encore plus rapprochés.

Depuis trente minutes, mon téléphone n'arrête pas de sonner ou de vibrer. Je n'ai pas envie de répondre. Je désire rester seul, je veux que l'on me foute la paix. Je n'ai pas besoin d'un nouveau sermon, je suis pleinement conscient de mes actes pour savoir que j'ai merdé grave. Ils doivent s'inquiéter pour moi, pensant sans doute que je vais à nouveau partir en live. Mais ma plus grosse connerie, je viens de la faire...

Alors non, je ne vais pas en rajouter, en me prenant une énorme cuite, quitte à ne plus jamais dessaouler ou pire, en m'injectant de la merde dans les veines comme auparavant. J'ai décroché... Je suis clean depuis plus de quatre ans et il n'est pas question que je replonge. Pourtant, je le sais, je le sens : l'envie ou la tentation ferait à jamais parti de ma vie. Mais j'en avais assez bavé pour m'en sortir, pour ne plus jamais avoir envie d'y retoucher. Pourtant, là, la tentation était à son maximum, un joint... Je souffle à plusieurs reprises.

Un simple joint, juste un.

Il m'aurait permis d'oublier que je l'avais blessée, déçue et humiliée. Mais quel con... Je donne des coups de poing dans le sable, pour me défouler et résister à l'envie de me détruire, qui est de plus en plus forte. Je suis à bout de souffle, mes mains me font mal et je n'arrive pas à oublier son regard empli de colère et d'incompréhension envers moi.

Il faut que je lui parle ; elle seule pourra me calmer, m'apaiser, m'empêcher de replonger. Je prends mon téléphone et m'aperçois que tous mes amis ont essayé de me joindre, mais pas un seul appel ou message de ma Princesse.

Je suis... Déçu ? Triste ? En colère ?

Mais franchement, je m'attendais à quoi ? J'ai agi en véritable con avec elle, et en plus, elle aurait dû me téléphoner ? Pour faire quoi ? S'excuser de m'avoir giflé. Non, cette gifle, je l'ai amplement mérité. C'est à moi de m'excuser...

Les doigts tremblants, je compose son numéro, mais raccroche aussitôt me souvenant qu'elle est avec Charles. Elle a sans doute autre chose à foutre que de penser à moi, que de m'écouter ou d'entendre mes excuses. J'envoie tout de même, un message à Cerise pour la rassurer et pour qu'elle rassure tous les autres.

" Je vais bien ! ne t'inquiète pas je rentrerais tard sans doute... préviens les autres pour moi merci ma Cerise, je te love ".

J'allume une nouvelle clope, pendant que j'admire le coucher de soleil me faisant face. Il apaise quelque peu mes angoisses, me permet de reprendre mon souffle, de me détendre un peu et de réfléchir surtout à comment je vais rattraper ma connerie... Mais acceptera-t-elle de m'écouter et surtout, de me pardonner ?

*******

Orphélia

Après son départ, je suis restée là, plantée au beau milieu de la cour. Je ne comprends pas comment cette fabuleuse après-midi, a pu finir aussi mal.

Charles s'est approché de moi sans que je ne m'en rende compte, passant son bras sur mes épaules il me dit :

- Orphélia, tu as très bien réagi en le giflant, il le méritait amplement. Non, mais il sait prit pour qui, à t'embrasser, toi, la fille de Saint-Péone ? Ce moins que rien, n'a pas intérêt, de poser à nouveau ses mains sur toi ou à croiser mon chemin, sinon, il va comprendre à qui il a à faire.

Je suis tellement abasourdie par ces derniers propos, que je n'entends même plus ce que peut me dire Charles, mes pensées vont toutes vers Tristan. Il me conduit à l'intérieur tout en disant :

- Orphélia va te préparer, nous allons être en retard au restaurant.

Je ne réponds même pas, il n'en a rien à faire de ma peine, tout ce qui le préoccupe c'est notre soirée. Alors, sans rien dire, je monte les escaliers et me dirige vers ma chambre. À peine ai-je passé le seuil de la porte, que ma mère rentre.

Elle comprend immédiatement que quelque chose ne va pas et me prend dans ses bras. Je ne peux me retenir plus longtemps, je m'effondre et déverse toutes les larmes de mon corps pendant qu'elle essaye de me calmer :

- Ma puce, laisses moi t'aider. Mais pour cela, il faut que tu me parles, tu m'entends ?

- Oui, mam...

Je sanglote et je n'arrive pas à aligner trois mots, mais je tente de reprendre :

- C'est Tristan... arrivé-je à dire seulement.

- Qu'a-t-il fait pour que tu sois dans un tel état ? me demande-t-elle doucement.

Je lui raconte tout : notre après-midi, nos baisers, mes sentiments, mes questions, sa réaction face à Charles, et la mienne quand je l'ai giflé.

- Ma puce, regarde-moi. Je vais aller à l'essentiel, car nous n'avons pas de temps, Charles t'attend. En fait... Tristan a réagi comme cela, par jalousie.

- Par jalousie ? dis-je désappointée.

- Oui, il prend Charles pour une menace. Tu comprends ?

Je hoche la tête.

- Très bien, maintenant, fais le vide et prends sur toi. Tu dois te préparer et te concentrer sur ton annonce.

- Mais je ne vais pas y arriver maman, je suis trop mal là. Tristan...

- Orphélia ! me coupe-t-elle en se redressant. N'oublie jamais que tu es une de Saint-Péone, me somme-t-elle.

Avec tous les changements qu'avait subi ma vie, je l'avais vite oublié. Elle a raison, je me dois de reprendre mon rôle. Faire comme mon père et mettre un masque. Mais contrairement à lui, je n'oublierais pas de l'enlever. Je relève la tête et lui annonce :

- Très bien, j'ai compris, je vais me préparer. Dis à Charles que je serais prête d'ici quinze minutes, merci.

- C'est bien ma fille, me dit-elle en m'embrassant, tu es forte, tu vas y arriver.

Elle sort de ma chambre et je me jette sur mon téléphone dans l'espoir d'y voir un message de Tristan. Un sourire apparaît sur mon visage sans que je puisse le contrôler quand je vois l'enveloppe en haut de mon écran. Je clique dessus et qu'elle n'est pas ma déception, quand je lis le nom de l'expéditeur : Cerise.

" Ma puce, tu sais où est Tristan ? "

" Depuis que je l'ai giflé, non ! "

" Quoi ? Comment ça ? "

" Je n'ai pas le temps de t'expliquer là "

" Oh mon Dieu, il va faire une connerie "

" Tu veux que je l'appelle ? "

" NON ! Tu en as déjà assez fait "

" Préviens-moi dès que tu as des nouvelles "

" Ok "

" Merci Cerise, je suis tellement désolée, si tu savais "

Elle ne me répond pas. Je repose le téléphone complètement sonnée et tel un robot : je passe dans la salle de bains. Je glisse sous la douche, puis m'habille avec hâte, me maquille pour cacher mes yeux rougit. J'ajoute un peu de parfum, je me coiffe d'un chignon strict pour accompagner, et file mettre ma tenue qui est composée de ma petite robe noire, d'escarpins assortis, d'une veste blanche, ainsi que ma pochette où je fais glisser mon téléphone, en espérant avoir rapidement de ses nouvelles.

Je descends au plus vite en plaquant un faux sourire sur mon visage et voilà, Orphélia de Saint Péone est de retour.

- Tu es magnifique, me dit Charles avec un grand sourire.

- Merci bien, Charles.

- Prête ? me demande-t-il en me tendant son bras, que je prends afin de le suivre, jusqu'à sa voiture.

Après dix minutes de route à écouter de la musique classique, nous arrivons devant le restaurant triplement étoilé. Un voiturier s'avance vers nous, prend les clefs que lui tend Charles :

- Faites-y très attention, lui enjoint-il froidement.

Il fait le tour pour venir m'ouvrir la porte, me tend la main afin de m'aider à sortir élégamment de son coupé sport. Nous nous dirigeons vers l'intérieur, quand un portier nous ouvre en nous saluant. Charles donne son nom à l'accueil et la chef de rang, nous conduit à notre table.

- Voici Monsieur et Madame, votre table proche de la baie vitrée avec vue sur la mer, comme vous nous l'avez demandé, annonce-t-elle en regardant Charles.

- C'est parfait, répond-il, visiblement content de lui. Ça te plaît ?

- Merci pour le restaurant et le panorama, c'est une gentille attention de ta part.

- Rien n'est trop beau pour toi, dit-il d'un ton mielleux en me prenant la main.

Je me sens mal à l'aise et sous prétexte de sortir mon téléphone de ma pochette, je retire ma main. J'en profite pour regarder si j'ai reçu un message de Tristan ou de Cerise. Charles le remarque et me demande agacé :

- Tu attends un appel ?

- Oui, mais je vais le mettre sur silencieux pour ne pas être dérangée par la sonnerie.

- La bienséance voudrait plutôt que tu le ranges, Orphélia ?

Je lève les yeux vers lui.

- Si tu y tiens, réponds-je, un peu sèchement.

Je range donc mon téléphone dans ma pochette, et la pose contre ma hanche pour sentir les vibrations en cas de message. Je me tourne vers la mer, au moment où le soleil se couche. Je me perds dans sa contemplation tout en pensant à Tristan, j'espère qu'il va bien, qu'il ne m'en veut pas trop et surtout qu'il ne fait pas de bêtises comme semble le craindre Cerise.

La serveuse me fait sursauter quand elle nous tend les cartes. Elle demande ce que nous prendrons comme apéritif. Et avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, Charles répond :

- Nous prendrons votre meilleur champagne, bien sûr.

Je souffle d'exaspération derrière ma carte.

Et voilà que ça recommence, mon avis n'a plus d'importance, est-ce que je vais avoir la chance de choisir mon plat ? me dis-je ironiquement. Ou ça aussi, il va le choisir lui-même ?

J'ai ma réponse rapidement, quand Charles m'indique :

- Comme je sais que tu adores le poisson, j'ai choisi un filet de daurade aux petits légumes. Sans même réfléchir, je rétorque agacée :

- Alors pourquoi me donner une carte ?

- Je te trouve bien belliqueuse ce soir, me réplique-t-il.

- Pourquoi Charles ? Parce que j'aurai aimé choisir mon plat.

- Cela ne t'a jamais dérangé avant, mais que t'arrive-t-il Orphélia ? C'est la séparation de tes parents qui t'affecte autant ?

- Au contraire, leur séparation a été une bénédiction. Il fronce les sourcils.

- Mais comment peux-tu dire cela ?

- Parce que, c'est ce que je ressens, tout simplement.

- Je n'admets pas de t'entendre parler de la sorte, dit-il outré.

- Tu n'admets pas ?

- Non. Ce n'est pas l'attitude que j'attends de ma future femme.

- Eh bien Charles, tu vas être rassuré alors, car je ne deviendrais pas ta femme. Le mariage est annulé.

Il tape son poing sur la table et me fusille du regard. Les personnes se trouvant dans le restaurant se tournent vers nous, alors qu'il essaye de se maîtriser. Nous attendons que la serveuse finisse de déposer nos assiettes, avant qu'il ne reprenne :

- Tu sais très bien que tu n'as pas le choix, me dit-il en serrant les dents.

- C'est là que tu fais erreur, Charles, lui annoncé-je calmement, en me levant.

- Orphélia, nous n'avons pas fini cette conversation, alors assieds-toi.

- Je n'ai donc même pas le droit de me rendre aux toilettes ?

- Ne sois pas aussi véhémente, bien sûr que si, tu peux t'y rendre.

Je prends ma pochette et demande mon chemin à une serveuse. Elle me les indique et je me dépêche de m'y rendre toute tremblante. Une fois à l'intérieur, je prends mon téléphone. Toujours pas de message. Je fais glisser mon doigt sur le numéro et après deux sonneries, il décroche :

- Papa, c'est moi, je suis au restaurant des figuiers, tu sais sur la route des crêtes.

- Oui bien sûr que je sais où se trouve ce restaurant, qu'est-ce que tu as ? Tu as une drôle de voix.

- Tu pourrais venir me chercher tout de suite ?

- Il y a un problème ?

- Oui, j'ai fait mon annonce à Charles et il est vraiment furieux.

- D'accord, je fais au plus vite et tu m'attends à l'intérieur surtout.

- Bien papa, à tout de suite, merci.

J'en profite pour envoyer un message à Cerise :

" Tu as retrouvé Tristan ? "

J'attends un peu, mais pas de réponse de sa part, alors j'envoie un message à Elena :

" Toujours pas de nouvelles de Tristan ? "

Je fixe mon téléphone comme s'il pouvait me répondre plus vite.

" C'est bon il a répondu "

" Il va bien ? "

" D'après toi ? "

Je souffle... Prends ma tête entre mes mains.

Décidément, cette soirée est un vrai cauchemar.

Je sursaute en entendant tourner la poignée de la porte avec insistance.

- Orphélia ! Sors de là, immédiatement.

*******

Alors ce premier pdv de Tristan, vous avez aimé ?

On en apprend un peu plus sur lui, son passé, ses sentiments ...

Et que pensez-vous de la réaction de Charles ?

Bonne soirée les loulous ♥

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