Tome 1 - Chapitre 20
C'est quand je fais des choix !
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Je me réveille dans les bras de Tristan, ma tête posée sur son torse, je peux le regarder à loisir et prendre le temps de détailler ses tatouages. Sur le côté droit de son torse se trouve un phœnix avec son aile entièrement déployée qui s'étend sur son épaule et descend sur son biceps. Elle protège, un enfant à genoux levant les yeux vers des notes de musique qui s'en échappent, tombant telles des gouttes de pluie. Cette image tellement émouvante et triste de cet enfant malheureux me serre le cœur à chaque fois. Est-ce que c'est lui ? Il en a un autre, se trouvant sur son flanc qui m'intrigue, car je n'ai pas pu lire la phrase en entier. C'est un ensemble de rouages de montres de différentes dimensions qui s'imbriquent, se superposent et entourent une boussole dans lesquels serpente une citation que je peux lire à présent : I Will Find My Way...
Perdue dans ma contemplation, je ne remarque pas qu'il s'est réveillé. C'est quand je sens ses doigts bouger sur mon dos, que je relève les yeux vers son visage. De ma main, je dessine le contour de sa mâchoire et au passage, sa barbe courte me picote le bout des doigts. Je continue ma caresse, jusqu'à sa pommette saillante puis jusqu'à ces petites rides qui partent de son œil pour terminer dans ses cheveux légèrement bouclés par l'eau de mer. Il est tellement beau, comment peut-il penser ne pas être à la hauteur ? C'est moi qui me trouve insignifiante à ses côtés et je ne comprends toujours pas, ce qu'il peut aimer chez moi. Je ne suis pas très grande, je ne suis pas mince, mes yeux noisette n'ont rien de fabuleux, même si dès fois ils se teintent de vert, mes cheveux châtains sont mi-longs et bouclent légèrement comme aujourd'hui à la sortie de la mer. La seule chose que j'aime chez moi ce sont mes fesses, fermes et rebondies au vu des années de danse pratiquées et mes taches de rousseurs. Car même si petite, on m'a souvent raillée pour ça, j'aimais quand maman me racontait que c'était une chance de les avoir, car les fées les avaient saupoudrées au-dessus de mon berceau. Je vous rassure, je ne crois plus en cette histoire, mais plus jeune elle m'aidait à supporter leurs moqueries, comme quoi j'avais bronzé à travers une passoire. Et puis Tristan les aime, il les adore même, les embrasse souvent...
Sa petite amie...
Il veut que je sois, sa petite amie. N'arrivant pas à le concevoir, je me suis servi de mon départ comme raison pour refuser sa demande. Mais pourtant, j'en meurs d'envie, comme j'aurai aimé lui dire oui. Mais je dois être raisonnable, dans une, voire deux semaines, je vais déménager et même si je ne pars pas loin, je ne peux pas lui imposer cette distance. Je ne connais pas grand-chose à l'amour, mais je sais que les relations à distance sont vouées à l'échec... Alors, avant que l'on se fasse du mal, je préfère refuser. Je prends la bonne décision, hein ? Celle qui s'impose, la plus rationnelle... Alors pourquoi, je me sens aussi mal, pourquoi je n'arrive pas à quitter ses bras.
Je suis tellement bien là, sur cette plage, allongée tout contre lui. Il n'a pas réagi tout à l'heure, quand je lui ai annoncé ma décision. Il m'a juste pris dans ses bras, m'a caressé le dos du bout des doigts en passant sa main sous ma blouse et je me suis endormie à l'abri, dans ses bras protecteurs. Mais maintenant que nous sommes réveillés, que va-t-il se passer ? Est-ce qu'il va vouloir en reparler ? Est-ce qu'il va accepter ma décision ? Est-ce que nous deux, c'est déjà fini ? Une larme amorce sa descente au coin de mon œil, laissant un sillon sur ma peau sèche et iodée.
_ Tu pleures ?
_ Non, c'est juste le soleil qui est trop fort.
Il attrape mon sac et me tend mes lunettes de soleil.
_ Tiens. C'est mieux comme ça ?
_ Oui, merci Tristan.
Comment ne pas craquer devant autant de gentillesse et de prévenance ? Tristan a tout pour que je sois folle amoureuse de lui, mais il arrive au mauvais moment dans ma vie. Un moment, où j'ai décidé d'apprendre qui je suis vraiment, qui j'ai envie de devenir, un moment où je prends ma vie en mains, le moment où je veux enfin jouir de ma liberté...
_ Tu sais, je comprends très bien que tu ne veuilles pas de moi comme petit ami... Je le sais depuis le début, que je ne suis pas assez bien pour toi, émet-il tristement.
_ Tu n'as pas le droit de penser ça, m'exclamé-je en me redressant.
_ Et pourtant, c'est la vérité. Mais je ne t'en veux pas du tout ma Princesse.
_ Je ne veux pas t'entendre dire des bêtises pareilles.
_ Qu'est ce que tu ne veux pas entendre, que je suis un toxico ?
_ Mais ça, c'était avant. Tu es clean, à présent !
_ Oui depuis quatre ans, mais j'ai toujours cette fragilité en moi qui fait, que je pourrai replonger à tout moment. C'est une bataille de tous les jours...
_ C'est pour ça, que tu étais chez Cerise cette nuit ?
_ Oui. Elle seule connaît le vrai Tristan...
Il marque une pause et reprend :
_ Celui, qui peut partir en vrille ou devenir violent. Celui, qui finissait trop souvent ses nuits au poste en garde à vue, car il s'était battu pour de la drogue ou parce qu'il était ivre mort.
Je ne sais pas quoi lui répondre. Ce Tristan-là, est tellement différent de celui que je connais à présent. Mais est ce que pour autant, j'ai envie de m'en éloigner ? Non... Et puis, je me dois de le rassurer, car ce n'est pas son passé, qui est la cause de ma décision.
_ Tristan, en effet, je ne connais pas cette partie de toi. Mais j'apprécie beaucoup, celui que tu es devenu à présent. Et au contraire, de ce que tu penses, je suis fière de toi. Tu as su te sortir de cet enfer. Peu y arrivent. Maintenant tu es clean, tu fais ce que tu aimes dans la vie, tu chantes, tu écris des chansons magnifiques, tu as un boulot... Alors, je ne veux plus que tu te rabaisses de la sorte, tu m'entends ?
Il relève ses yeux humides vers moi.
_ C'est vraiment ce que tu penses de moi ?
_ Ben oui, sinon je ne le dirai pas ! lui lancé-je avec un grand sourire. Je peux te poser une question ?
_ Oui bien sûr, Princesse !
_ Pendant que tu dormais, j'ai regardé tes tatouages.
_ C'est ce que j'ai vu, rigole-t-il.
_ Pourquoi tous tes tatouages se trouvent sur ton côté droit ?
_ Parce qu'ils représentent mon ancienne vie, alors que sur l'autre côté, ce seront les tatouages de ma vie future.
_ Donc l'enfant à genoux c'est toi ?
_ Oui... répond-il en baissant les yeux.
_ Tu n'es pas obligé de m'en parler, Tristan.
_ On va dire, que je n'ai pas eu une enfance heureuse.
_ C'est pour ça que tu t'es drogué ?
_ En partie, oui ! Disons, que mes vieux, non jamais voulu de moi et me l'ont bien fait comprendre. Alors quand tu deviens ado et que tu as personne pour te dire que tu pars en vrille ou que tu fais des conneries et bien tu en fais des plus grosses encore. C'est un cercle vicieux, je ne foutais plus rien en cours, je ne faisais que traîner avec des mecs louches et je trouvais ça cool. Ça faisait chier mes vieux et au moins j'attirais leur attention. Du coup, plus ils me gueulaient dessus et plus je partais en vrille. C'est quand j'ai commencé à toucher à la cocaïne que Cerise a vraiment pris les choses en main. Je suis allé vivre chez elle, elle restait tout le temps avec moi, essayait de me redonner goût à la vie, c'est à ce moment-là, qu'on s'est beaucoup rapprochés, dit-il dans un souffle en me regardant. Elle m'a aidé pour les cours, m'a permis de me remettre à niveau. Pour elle, j'ai fait des efforts, quelqu'un me trouvait assez bien, pour que je me batte, j'ai donc arrêté de traîner avec ces junkies et puis j'ai rencontré ces amis. Ils jouaient déjà de la musique et monter le groupe avec eux m'a permis de décrocher définitivement. Écrire, jouer, chanter, m'a libéré, m'a aidé à trouver le bon chemin...
_ D'où ta citation sur ton flanc ? I Will Find My Way...
_ Tu as tout compris, c'est après avoir entendu cette chanson, que j'ai sue que je devais me la faire tatouer, pour ne jamais oublier.
_ C'est quelle chanson ?
_ Tu veux que je te la chante ?
_ Tu ferais ça ?
_ Tout ce que tu veux ma Princesse, me murmure-t-il en faisant un clin d'œil.
Il prend sa guitare, s'installe en face de moi et tout en me regardant droit dans les yeux, il me la fredonne, juste pour moi. Juste sa voix et sa guitare...
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https://youtu.be/89j-MzXlIAs
Chanson de Cody Fry – I Will Find My Way
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Vous me parlez et j'écoute
Comme vos mots me guérissent
Je sais que j'ai erré loin
Jusqu'à ce que je ne puisse pas voir
Tout ce dont j'ai besoin.
Je retiens mon souffle
La crainte me saisit
Un, je ne peux pas le secouer
Mais le soulagement,
Me renverse quand vous parlez.
Il est tout, ce dont j'ai besoin
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
J'ai essayé de voir
Comme un imbécile j'ai pensé
J'avais battu ceci tout seul
Mais sans vous
Je coule comme une pierre.
Vous êtes tout ce dont j'ai besoin.
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
Je retrouverai mon chemin
Je ne veux pas aller tout de suite,
Je ne veux pas me perdre
Mais je n'ai pas besoin d'une lumière pour voir
Votre visage dans ce sombre
Sombre à moi.
Vous ne devez pas me sauver ici,
Je veux juste savoir votre nom
Le ciel connaît la cause, quand
J'arrête de me chercher,
Vous attendez juste ici.
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
(Je retrouverai mon chemin)
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
(Je veux juste savoir son nom)
Je trouverai mon
Je retrouverai mon chemin
Je trouverai ma façon
Je trouverai mon
Pour retrouver mon chemin.
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J'ai envie de pleurer tellement ces paroles représentent si bien ce qu'il a dû vivre, par quoi il est passé pour revenir de ces dérives. Je comprends l'importance de cette citation et lui demande :
_ Tu as trouvé ton chemin grâce à Cerise alors ?
_ Elle m'a aidé, m'a soutenu, m'a aimé et m'a montré que la vie valait le coup d'être vécue.
_ Toi aussi, tu l'aimais ? lui demandé-je, avec une boule dans la gorge.
_ Oui, mais pas autant qu'elle. Je tenais à elle, elle m'aidait, j'avais de l'importance à ses yeux et ça me flattait. Mais j'ai vite compris que c'était surtout une forte amitié. Nous en avons parlé et nous avons décidé de rester amis plutôt que de tout gâcher. Je n'aurai jamais supporté de la perdre. Alors oui, nous sommes proches et je peux comprendre que ça t'a choqué ce matin. Mais Cerise aura toujours une place dans mon cœur, car si je suis là aujourd'hui avec toi, c'est grâce à elle aussi.
Je repousse ce sentiment de jalousie que je sens monter en moi, quand il me demande :
_ C'est à cause de ça que tu ne veux pas devenir ma petite amie ?
_ Non Tristan, ça n'est pas à cause d'elle.
_ Alors, c'est à cause de mon passé, c'est ça ?
_ Tristan, ça n'a rien à voir avec toi... C'est moi, qui en suis la cause.
_ Comment ça ?
_ Je pars dans une, voir deux semaines et je ne veux pas t'imposer de relation à distance. Ça ne marchera pas et on se fera du mal. Alors que si on arrête maintenant, ça sera plus simple pour nous deux.
_ Parce que tu crois, que si tu me laisses tomber maintenant, je ne vais pas souffrir, c'est ça ? rage-t-il.
_ Ben oui... réponds-je, embarrassée.
_ Mais tu n'as rien compris, Orphélia !
Je lève les yeux remplis de surprise vers lui. C'était la première fois, qu'il m'appelle ainsi et je lui lâche en colère :
_ Orphélia ??? Tu m'as appelé par mon prénom ?
_ Oui et alors ? Ça change quoi ? Tu ne veux pas de moi, alors autant que je m'habitue à ne plus t'appeler... Princesse, finit-il en soupirant.
_ Mais tu n'as pas le droit de faire ça !
_ Donc, toi, tu as le droit de décider à ma place, mais moi non ?
_ Je ne décide pas à ta place ! crié-je plus que de raison.
_ Si, tu as décidé toute seule de te barrer, de mettre fin à notre relation et sans même savoir ce que moi je pensais ou voulais.
_ Et tu veux quoi ? lui demandé-je en croisant mes bras.
_ TOI.
_ Moi ! répété-je incrédule.
_ Oui, toi ! Tu n'as pas compris encore, que je tiens à toi comme un dingue ? Que tu auras beau dire ou faire ce que tu veux, c'est déjà trop tard...
Il me soulève la tête, retire mes lunettes et me dit droit dans les yeux :
_ C'est trop tard Princesse, parce que je t'aime.
_ Non, non, noooooon, mettant mes mains sur mes oreilles. Arrête, je ne veux plus t'entendre !
Je me lève pour partir, pour m'enfuir encore une fois. Mais Tristan m'a déjà retenue par les poignets. Je me débats sans grand succès. Alors, je lui lance au visage :
_ Je t'interdis de m'aimer, tu m'entends ! ?
_ Tu me l'interdis ? s'indigne-t-il totalement stupéfait.
_ Tu ne peux pas me faire ça ! hurlé-je.
_ Ah oui et pourquoi ?
_ Parce que... Parce que, je ne sais pas, dis-je en secouant la tête. Mais tu ne peux pas et je ne veux pas, c'est tout.
_ Tu ne veux pas ? Dis plutôt, que tu n'assumes pas tes sentiments pour moi, voilà pourquoi !
_ Quels sentiments ? Ce n'est pas parce qu'on s'est embrassés plusieurs fois, que j'ai des sentiments pour toi, dis-je en retirant violemment mes mains de ses poignets.
_ Tu te donnes un genre qui ne te va pas du tout Princesse, siffle-t-il.
_ Ah oui ? Et quel genre ?
_ Le genre de fille qui se fout de tout et qui embrasse des mecs, juste comme ça.
_ Mais qu'est ce que tu en sais, hein ?
Il se rapproche de moi avec détermination.
_ Ose me regarder droit dans les yeux et me dire que tu ne ressens rien pour moi et je te laisserai tranquille.
Je le regarde droit dans les yeux pour lui répondre, que je n'ai aucuns sentiments pour lui. C'est ce que je dois dire, pour qu'il me laisse partir, pour qu'il arrête de croire en nous deux, pour qu'il passe à une autre fille et qu'il m'oublie... Oui c'est ce que je dois lui dire :
_ Je ne peux pas...
Et je baisse les yeux.
_ Tu ne peux pas quoi Princesse ? Répondre ou avouer ?
Il me prend dans ses bras et là je fonds en larmes. Il a raison, il m'a poussé à bout pour que j'arrête de me cacher derrière des tas de raisons. Je tiens à lui, je ne sais pas encore si c'est de l'amour que je ressens pour lui. Mais ce que je sais, c'est qu'il n'y a qu'avec lui que je me sens bien. Qu'il n'y a que lui, pour me faire ressentir ces choses-là, dans mon corps et dans mon cœur.
_ Et si tu me disais, tout ce qui traverse cette jolie tête ?
_ Tristan... Je prends une longue inspiration pour me donner du courage. Je ne peux pas te dire que je ne tiens pas à toi, que je ne ressens rien pour toi, car ça serait un mensonge. Mais...
_ Je ne veux pas de mais, Princesse.
Il prend mes lèvres en otage et ainsi évite que je continue à dire des choses que je ne veux pas dire et lui entendre. Je me laisse aller au plaisir de ce baiser, si profond, si intense. Il passe ses mains sous ma blouse pour me rapprocher encore plus de lui, passe sa langue sur ma lèvre puis la guide jusqu'à la mienne pour un baiser torride. Nos corps se veulent, nos cœurs se répondent, il n'y a que ma raison pour me dire d'arrêter. Mais j'en ai marre de faire et dire ce que l'on attend de moi, je l'ai toujours fait, alors pour une fois, je vais faire ce dont moi j'ai envie. Et ce dont j'ai envie, là, maintenant, c'est de lui.
_ Tristan... Je lâche dans un soupir.
Il retire ma blouse et commence à m'embrasser partout où il peut à présent le faire. Il me regarde avec tellement de désir que cela fait tomber mes dernières barrières. À mon tour, j'embrasse son torse brûlant et l'entends gémir de plaisir. Il m'attrape par la taille, me soulève du sol et m'allonge avec douceur sur ce cocon qu'il a créé pour nous. Il me regarde droit dans les yeux pour me sonder et savoir si je suis prête à continuer. Pour toute réponse, je l'embrasse fougueusement, passe mes mains dans ses cheveux pour l'attirer encore plus à moi. Il a allumé un incendie en moi et je ne veux pas l'éteindre. Je le veux lui, sa bouche, son corps, je dois lui faire comprendre combien je le désire et combien je tiens à lui. Alors je laisse mes mains descendre sur son dos en une longue caresse. Il arrête de bouger et m'annonce haletant :
_ Princesse... On devrait ralentir un peu.
Je reprends sa bouche pour lui montrer mon désaccord et cette fois-ci, c'est ma langue qui part à l'assaut de la sienne pour une danse des plus langoureuses. Je ne veux pas qu'il arrête... Il passe ses mains sur mes côtes, me fait frissonner, gémir, tout en caressant mon soutien-gorge il suit les bordures du bout des doigts jusqu'à mes bretelles qu'il fait glisser. Il embrasse le haut de ma poitrine et une série de picotements se logent au creux de ma nuque. Sans contrôler mes gestes, ma poitrine demandeuse se soulève et se colle encore un peu plus sur son torse. Je sens son excitation à travers son jean rencontrer la mienne et ne peux retenir un gémissement, quand son bassin appuie sur le mien. Il glisse sa main dans mon dos et avec habileté dégrafe mon soutien-gorge mais il le laisse en place, sans doute pour me laisser le temps de m'habituer à la situation. Je prends l'initiative de le retirer et lis la surprise dans son regard.
_ Tu n'es pas obligé de le faire, je te l'ai dit. Je saurai être patient.
_ Et si moi, je n'ai pas envie de l'être ? le taquiné-je.
Il se relève sur ses coudes, me regarde, m'admire en mordant sa lèvre, son regard sur mes seins me rend dingue. Il dépose des dizaines de bisous, plus doux les uns que les autres partout sur mon corps. J'adore cette sensation de voler et de m'envoler à chacun de ses baisers. Mais je ne pensais pas que le suivant, serait aussi bouleversant, aussi troublant, aussi excitant, en déposant ses lèvres humides sur le bout de mon sein. Ma tête part en arrière en même temps qu'un râle plus fort sort de ma gorge asséchée. Il se met à tourner sa langue autour et cette torture est tout simplement divine. Il passe à mon autre sein à qui il réserve le même sort. Je prends possession de ses cheveux pour m'y accrocher, pour l'inciter à continuer. Il me le mord doucement du bout des dents et le pincement que cela crée va directement se loger entre mes cuisses. Voyant que je ne le repousse pas, il continue en passant d'un sein à l'autre tout en les caressants. Il remonte jusqu'à ma bouche pour un baiser des plus enflammé, je suis à bout de souffle, quand il me susurre :
_ Tu es magnifique ma Princesse et je n'ai qu'une envie c'est de continuer, mais...
_ Tristan, j'ai envie de toi.
Tout en prenant son visage entre mes mains, je dépose un baiser sur ses lèvres, je bouge des hanches...
_ Tu devrais arrêter ça de suite, sinon... Je ne vais pas pouvoir résister longtemps.
_ Alors ne résiste pas, nous en avons envie tous les deux.
_ Je veux être sûr que c'est ce que tu veux. C'est ta première fois et je ne veux pas que tu regrettes ensuite.
_ Je te veux... TOI.
Il ne lui en faut pas plus pour se jeter sur ma bouche. Et là, je comprends que jusqu'à maintenant, il s'est retenu, qu'il a pris sur lui pour que son désir ne me dévore pas toute crue. Mais maintenant que j'ai donné mon consentement, j'ai l'impression qu'il est partout à la fois me faisant perdre la tête. Il se relève, retire mon short, en fait de même avec son jeans et je découvre son excitation à l'étroit dans son caleçon. Il comprend à mon regard, que je suis sans doute effrayée. C'est la première fois, que je le vois en caleçon et en plus au sommet de sa forme. Je déglutis, prends une grande inspiration pour me redonner du courage en me disant qu'il sera doux avec moi et que je n'aurai pas mal. Que le désir et le plaisir prendront le dessus sur le reste. Que je fais le bon choix, car je veux que ma première fois soit avec celui que j'aime... Tristan comprend, que je me pose des questions et veut savoir :
_ Si tu veux qu'on arrête Princesse, tu n'as qu'un mot à dire.
Je lève les yeux vers lui, plonge mon regard dans le sien, je m'y perds quelques secondes avant de lui répondre :
_ Oui... En baissant les yeux.
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On arrive à un tournant de leur relation !
Orphélia franchira-t-elle le pas ?
Pour vous les raisons qu'avance Orphélia sont-elles les bonnes ?
« L'amour peut faire peur
mais il est tellement beau quand il est partagé par l'être aimé »
*******
♥♥♥♥ Bon dimanche les loulous ♥♥♥♥
Kty
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